International
Le Canada évacue 30'000 personnes face aux incendies
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Quelque 30'000 personnes ont dû être évacuées dans l'ouest du Canada. Les soldats du feu continuent samedi à lutter contre des incendies d'une rare intensité, qui laisseront "une cicatrice durable".
"La situation est très changeante et les chiffres évoluent en permanence, mais à ce stade environ 30'000 personnes font l'objet d'un ordre d'évacuation et 36'000 supplémentaires ont été placés en alerte pour une éventuelle évacuation", a déclaré Bowinn Ma, responsable des situation d'urgence de la province de Colombie-Britannique, dans l'ouest du pays.
"Nous insistons sur l'importance absolue de suivre immédiatement les ordres d'évacuation", a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse. "C'est une question de vie ou de mort pour les gens qui se trouvent dans ces propriétés, mais aussi pour les secours qui sont parfois contraints de revenir et de prier les gens de partir".
"Restez en dehors de ces zones"
Le Premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a donné de son côté des chiffres légèrement différents: 35'000 personnes faisant l'objet d'un ordre d'évacuation et 30'000 personnes supplémentaires à qui on a demandé de se préparer à évacuer en cas de besoin. "S'il vous plaît, restez en dehors de ces zones si vous n'avez pas besoin d'être là", a dit M. Eby.
Les incendies touchent également le nord du Canada. "C'est la première fois que quelque chose comme cela, de cette ampleur, arrive dans la région", a expliqué samedi à l'AFP Tony Whitford, 82 ans.
Lui et sa famille ont été évacués jeudi de Yellowknife, capitale des Territoires du Nord-Ouest cernée par les feux depuis plusieurs jours, vers la ville de Calgary dans l'Alberta, à quelque 1750 km au sud. Au moins 19'000 personnes ont été évacuées de Yellowknife dans les dernières 48 heures, soit la quasi-totalité de la ville, avait indiqué vendredi soir Shane Thompson, ministre de l'Environnement des Territoires du Nord-Ouest.
"Triste, déprimée et inquiète"
Au total, 15'000 personnes ont fui par la route, 3800 ont été évacuées par les airs, principalement vers Calgary, tandis qu'au moins 300 pompiers étaient mobilisés pour lutter contre les flammes, a-t-il ajouté, soit l'un des plus importants dispositifs qu'ait connu cette région très isolée du Grand Nord canadien. "C'était vraiment horrible. Je ne pouvais pas le croire", a raconté Martha Kanatsiak, 59 ans, résidente de Yellowknife depuis plus de vingt ans et arrivée vendredi tard à Calgary.
"Ca va mais je suis triste, déprimée et inquiète. Je n'ai jamais rien vu de tel", a ajouté la retraitée Inuit, qui n'a amené avec elle que deux petits sacs. "J'espère que ca va se terminer vite parce que c'est très dur". La ville de Calgary a mis 495 chambres d'hôtel à disposition pour les personnes évacuées, selon les autorités.
Les réfugiés du Grand Nord ont été accueillis dans une petite pièce pour être enregistrés et répartis dans des hôtels. Des fruits, des biscuits et de l'eau ont été mis à leur disposition, a constaté une journaliste de l'AFP. Les feux sont situés samedi à 15 km de Yellowknife mais des vents venus du nord-ouest pourraient pousser les flammes près des limites de la ville, selon les autorités canadiennes.
Fumée épaisse
La Colombie-Britannique, elle aussi confrontée à des brasiers, a dû déclarer l'état d'urgence vendredi. Une fumée épaisse enveloppait notamment la ville de Kelowna, à près 600 km à l'ouest de Calgary, qui compte environ 150'000 habitants, selon des journalistes de l'AFP.
Le campus local de l'Université de la Colombie-Britannique, qui accueille plus de 11'000 étudiants, a été ainsi été placé sous ordre d'évacuation vendredi soir et l'espace aérien de la zone a été fermé pour aider les efforts des avions de lutte contre les incendies.
La situation est également critique de l'autre côté du lac Okanagan, à West Kelowna (plus de 30'000 habitants) où "un nombre conséquent" de maisons a brûlé, selon les autorités. L'hôtel de luxe Lake Okanagan Resort, qui a accueilli par le passé des hauts responsables politiques comme la Première ministre britannique Margaret Thatcher, fait partie des bâtiments ravagés par les flammes, comme le montraient des images circulant dans la presse locale.
Plusieurs milliers d'évacuations ont par ailleurs eu lieu dans l'Etat de Washington aux Etats-Unis, voisin de la Colombie-Britannique, où un incendie s'est déclaré vendredi près de la ville de Spokane, selon la presse locale. Les autorités ont confirmé un décès. Plus d'un millier de feux ravagent actuellement le Canada d'est en ouest, dont plus de 230 dans les Territoires du Nord-Ouest et plus de 370 en Colombie-Britannique.
Le Canada est confronté ces dernières années à des événements météorologiques extrêmes dont l'intensité et la fréquence sont accrues par le réchauffement climatique. Le pays connaît cette année une saison des feux de forêt qui bat tous les records: 14 millions d'hectares - environ la superficie de la Grèce - ont brûlé, soit le double du dernier record datant de 1989.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une frappe des paramilitaires fait des dizaines de morts au Soudan
Une attaque menée par drones des paramilitaires contre la ville de Kalogi, contrôlée par l'armée, a tué des dizaines de civils dans l'Etat du Kordofan-Sud au Soudan, a déclaré dimanche un responsable local. Des enfants font partie des victimes.
Trois frappes ont été menées touchant "d'abord une école maternelle, puis un hôpital" puis "des personnes qui tentaient de secourir les enfants", a déclaré à l'AFP Essam al-Din al-Sayed, chef de l'unité administrative de Kalogi.
Il a imputé l'attaque aux Forces de soutien rapide (FSR), en guerre avec l'armée depuis avril 2023, et leurs alliés du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord dirigé par Abdelaziz al-Hilu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cassis: "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE"
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut profiter de la présidence suisse de l'OSCE en 2026 pour se préparer à un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE", a déclaré M. Cassis dans une interview au SonntagsBlick.
Un accord entre la Russie et l'Ukraine souhaité par le président américain Donald Trump pourrait se produire "soudainement - comme pour l'accord de Gaza". La présidence suisse de l'OSCE fixe en tout trois priorités: la consolidation de l'organisation en tant que plate-forme d'échange en matière de politique de sécurité pour des mesures de confiance, une solution à la question budgétaire bloquée ainsi que la préparation à une éventuelle intervention après un cessez-le-feu.
L'OSCE peut envoyer des observateurs à court terme, surveiller une ligne de cessez-le-feu et surveiller des élections, mais la ligne de front est actuellement longue de 1300 kilomètres - pour observer toute la longueur, l'OSCE seule est trop petite. Il faudrait beaucoup d'engagement de la part des Etats participants", a déclaré M. Cassis. Selon le ministre des Affaires étrangères, les Etats-Unis, le plus grand contributeur, critiquent l'organisation qui, comme d'autres institutions multilatérales, a "perdu le cap", et font pression pour des coupes budgétaires.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réunit 57 Etats d'Europe à l'Amérique du Nord. Toutes les décisions doivent être prises par consensus, chaque membre dispose d'un droit de veto. La Finlande assure la présidence de l'organisation jusqu'à la fin de l'année. A partir du 1er janvier, la Suisse reprendra ce poste pour un an. L'OSCE est actuellement dans l'impasse en ce qui concerne l'adoption d'un budget et la détermination de la présidence pour l'année 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Marco Odermatt pour une revanche
Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.
Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.
"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.
Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
Bethléem a retrouvé un peu de joie samedi soir. Le traditionnel spectacle des illuminations de la ville de naissance de Jésus à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza.
En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.
L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons.
La saison est lancée, qui ne s'arrêtera pas au Noël catholique du 25 décembre mais se prolongera jusqu'à la fête orthodoxe, le 7 janvier.
En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne.
Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois.
"Résilience"
Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien.
Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane.
La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir.
"Nous voulons célébrer et être avec nos frères et soeurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience".
Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête.
Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe.
"C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans.
Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid.
"C'est calme"
Depuis quelques mois, on observe un timide retour: des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est.
Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte.
"Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.
M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noël sans clients.
"Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza".
"Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire.
Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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