Rejoignez-nous

International

Deux frères suspectés dans une fusillade mortelle à Sacramento

Publié

,

le

La fusillade est survenue dimanche aux alentours de 02h00 du matin dans le centre de Sacramento, l'heure à laquelle les nombreux bars et boîtes de nuit de ce quartier animé ferment leurs portes (archives). (© KEYSTONE/EPA/PETER DASILVA)

Deux frères suspectés dans la fusillade qui a fait six morts et douze blessés le week-end dernier à Sacramento, en Californie, étaient mardi aux mains de la police. Selon les enquêteurs, les deux jeunes gens étaient notamment en possession d'armes à feu prohibées.

L'un des frères faisait partie des douze personnes hospitalisées, après avoir été blessées dans la fusillade, survenue tôt dimanche matin dans le centre de Sacramento. Le drame pourrait avoir été déclenché par une bagarre à la fermeture d'une boîte de nuit.

L'homme de 27 ans, sous la surveillance de la police à l'hôpital où il est soigné pour des blessures "graves", est soupçonné d'avoir été en possession d'une "mitraillette". Plus d'une centaine de douilles ont été retrouvées sur les lieux du drame par les enquêteurs.

Une vidéo

Il est le frère d'un individu de 26 ans, arrêté lundi pour agression et possession illégale d'une arme à feu. Un troisième homme, trouvé en possession d'une arme à feu juste après la fusillade, a également été appréhendé.

Les policiers n'ont à ce stade de l'enquête pas précisé les circonstances dans lesquelles ces violences ont éclaté, notamment si les tirs visaient des individus en particulier ou si les auteurs avaient ouvert le feu au hasard.

Le drame est survenu dimanche aux alentours de 02h00 du matin dans le centre de Sacramento, l'heure à laquelle les nombreux bars et boîtes de nuit de ce quartier animé ferment leurs portes. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux semble montrer une bagarre dans la rue impliquant plusieurs personnes, suivie d'une série de détonations et d'individus en train de courir.

Les fusillades dans des lieux publics sont fréquentes aux Etats-Unis, que ce soit dans des établissements scolaires, centres commerciaux ou supermarchés. Selon le programme Small Arms Survey, il y avait en 2017 393 millions d'armes aux Etats-Unis, soit plus que d'habitants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Baisse des vaccinations: maladies évitables à la hausse (ONU)

Publié

le

Des maladies qui peuvent être évitées grâce à la vaccination repartent à la hausse, alertent l'ONU et l'Alliance du vaccin (Gavi) (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/Jerome Delay)

Rougeole, méningite, fièvre jaune... Des maladies qui peuvent être évitées grâce à la vaccination repartent à la hausse, dans un contexte de désinformation et de coupes dans l'aide internationale, ont alerté mercredi l'ONU et l'Alliance du vaccin (Gavi).

"Les vaccins ont sauvé plus de 150 millions de vies ces cinq dernières décennies", a commenté le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus, à l'occasion de la semaine mondiale de la vaccination.

"Les coupes financières touchant la santé mondiale mettent ces avancées durement gagnées en danger. Les épidémies de maladies évitables grâce aux vaccins augmentent à travers le monde, mettant des vies en danger et exposent les pays à des coûts de plus en plus grands pour traiter ces maladies et répondre aux épidémies", a-t-il ajouté.

Ainsi, la rougeole fait un "retour particulièrement dangereux", se sont inquiétées l'OMS, l'Unicef et Gavi dans ce communiqué conjoint. Le nombre de cas atteint 10,3 millions de cas estimés en 2023 (+20% par rapport à 2022).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Un autre ex-président sud-coréen inculpé pour corruption

Publié

le

L'ancien président sud-coréen Moon Jae-in (2017-2022) vient à son tour d'être inculpé de corruption (archives). (© KEYSTONE/AP/Hong Hae-in)

L'ancien président de la Corée du Sud Moon Jae-in (2017-2022) a été inculpé pour corruption, soupçonné d'avoir facilité l'emploi de son gendre dans une compagnie aérienne, ont annoncé jeudi les procureurs.

Un énième rebondissement sur la scène politique sud-coréenne, déjà ébranlée par plusieurs mois de chaos à la suite de la tentative ratée de l'ex-président Yoon Seok Yeol d'instaurer la loi martiale en décembre, qui s'est soldée par sa destitution.

L'ancien président de centre-gauche (2017-2022) a été "inculpé de corruption pour avoir reçu 217 millions de wons (132'200 euros) après avoir facilité l'emploi de son gendre dans une compagnie aérienne", a déclaré le bureau des procureurs du district de Jeonju dans un communiqué.

Selon le parquet, le gendre de M. Moon aurait été nommé directeur général de la compagnie aérienne Thai Easter Jet, "malgré l'absence de toute expérience ou qualification pertinente dans l'industrie du transport aérien".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

L'Australie veut sa "réserve stratégique" de minerais critiques

Publié

le

L'Australie dispose d'énormes gisements de minerais critiques tels que le lithium, le nickel et le cobalt, mais vend la majeure partie de ces ressources sous forme brute (archives). (© KEYSTONE/EPA/BHP BILLITON/HO)

L'Australie va établir une "réserve stratégique" de minerais critiques, a annoncé jeudi le Premier ministre Anthony Albanese, au moment où nombre de pays s'efforcent de sécuriser les accès aux terres rares en dehors de la Chine.

La superpuissance minière dispose d'énormes gisements de minerais tels que le lithium, le nickel et le cobalt, mais vend la majeure partie de ces ressources sous forme brute, destinées à être transformées dans les usines chinoises.

M. Albanese a indiqué que son pays allait commencer à stocker ces minerais et à vendre ces matières premières convoitées à des "partenaires clés".

"Les temps de plus en plus incertains exigent une nouvelle approche pour s'assurer que l'Australie maximise la valeur stratégique des minerais critiques", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué.

"Nous devons faire plus avec les ressources naturelles dont le monde a besoin et que l'Australie peut fournir", a-t-il ajouté.

L'Australie réserverait initialement 1,2 milliard de dollars australiens (672 millions de dollars américains) pour mettre en place la réserve et la faire fonctionner.

Monnaie d'échange

Le gouvernement d'Anthony Albanese a déjà suggéré de se servir de ses minerais comme monnaie d'échange dans des négociations commerciales avec les Etats-Unis qui ont imposé des droits de douane au reste du monde.

L'Australie possède certains des plus grands gisements de lithium au monde et est également une source importante de métaux de terres rares qui sont moins connus, tels que le néodyme.

Les Etats-Unis, l'Allemagne ou le Japon sont désireux d'obtenir ces minerais auprès d'autres pays que la Chine.

Le Japon dispose de sa propre réserve de minerais tandis que les Etats-Unis investissent dans des raffineries de métaux et d'autres technologies de traitement.

La Chine a la mainmise sur l'approvisionnement mondial en minerais transformés, qui se profilent comme un nouveau sujet de discorde dans la guerre commerciale avec Washington.

Le président américain Donald Trump a ouvert mardi une enquête sur les "effets sur la sécurité nationale" de l'importation de minerais critiques ainsi que les "produits dérivés", comme les smartphones ou les véhicules électriques, ouvrant la voie à des surtaxes.

"La capacité du gouvernement à constituer des stocks est une garantie importante contre la pression du marché et les interventions d'autres pays", a déclaré M. Albanese dans un discours jeudi.

Rançonner

"Cela signifie que l'Australie a le pouvoir de vendre au bon moment aux bons partenaires pour les bonnes raisons", a-t-il poursuivi.

Par le passé, la Chine s'est montrée disposée à rançonner les terres rares.

Au plus fort d'un différend diplomatique en 2010, la Chine a effectivement interdit l'exportation de terres rares vers le Japon.

Cette mesure a ébranlé l'industrie automobile japonaise, qui dépendait fortement de certains alliages de terres rares pour fabriquer les aimants utilisés dans les moteurs. La Chine contrôle quelque 90% de l'offre mondiale de terres rares - un sous-ensemble de minerais critiques - et protège farouchement sa position.

Pékin a interdit l'exportation de technologies de traitement susceptibles d'aider les pays rivaux et a été accusé d'utiliser des quotas imposés par l'État pour contrôler l'offre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

"Tunnel" sur un site nucléaire iranien: l'ONU veut des explications

Publié

le

Des images satellites du site nucléaire de Natanz, à 300 kilomètres au sud de Téhéran, dévoileraient un nouveau tunnel (archives). (© KEYSTONE/AP/Vahid Salemi)

L'agence de surveillance nucléaire de l'ONU a demandé mercredi à l'Iran d'expliquer la présence de tunnels autour d'un de ses sites nucléaires, tout en exprimant l'espoir de voir se poursuivre les discussions entre Téhéran et les Etats-Unis.

L'Institute for Science and International Security, un groupe de réflexion basé à Washington, a publié mercredi des images satellite du site nucléaire de Natanz, montrant un nouveau tunnel situé à proximité d'un tunnel plus ancien, ainsi qu'un nouveau périmètre de sécurité.

"J'ai soulevé ce problème à plusieurs reprises et je continuerai à le faire", a déclaré Rafael Grossi, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), lors d'une visite à Washington.

Rafael Grossi, qui s'est rendu à Téhéran la semaine dernière, a rappelé que tous les pays devaient informer l'AIEA de leurs intentions concernant les installations autour des sites nucléaires, mais que l'Iran, au nom d'une position "unique au monde", se permettait de ne pas le faire.

"On leur demande: à quoi cela va-t-il servir? Ils nous répondent que ce ne sont pas nos affaires", a décrit M. Grossi.

"Il n'est pas exclu" que ces tunnels servent à stocker du matériel non déclaré, a prévenu le chef de l'AIEA, ajoutant toutefois qu'il ne souhaitait pas spéculer sur les intentions de l'Iran.

"L'Iran n'est pas doté d'armes nucléaires. Cela est très clair", a-t-il affirmé. En revanche, "l'Iran a déjà mené par le passé certaines activités pertinentes - enfin, qui pourraient l'être - dans le processus de développement d'armes nucléaires", a-t-il déclaré.

Accord de 2015 fustigé

Par ailleurs, M. Grossi a fait part de son optimisme quant à la conclusion d'un accord entre les États-Unis et l'Iran, après deux séries de négociations entre les pays ennemis, et de nouvelles discussions attendues ce week-end.

"Je pense que tout le monde s'attend à ce que les choses se passent bien et à ce que l'accord soit vérifié par l'AIEA", a-t-il affirmé.

En 2018, Donald Trump, alors président, avait mis fin à un accord précédent avec l'Iran, négocié sous Barack Obama.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a fustigé une nouvelle fois mercredi cet accord de 2015 qui a selon lui "donné à l'Iran un allègement immédiat et total des sanctions en échange de capacités d'enrichissement qui, à tout moment à l'avenir, pourraient être utilisées à des fins militaires".

Si le gouvernement Trump nourrit l'espoir d'un nouvel accord sous le second mandat du républicain, Washington a brandi à de nombreuses reprises la menace militaire.

Les Etats-Unis ont aussi instauré mardi de nouvelles sanctions financières, notamment contre le secteur énergétique iranien.

Interrogé sur une potentielle attaque militaire, M. Grossi a déclaré: "Je voudrais simplement rappeler que les attaques contre les installations nucléaires pourraient avoir des conséquences très, très graves".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une