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Dina Boluarte, première présidente du Pérou

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En juillet, Dina Boluarte avait dit être disposée à assumer la charge présidentielle jusqu'à la fin du mandat prévu, soit 2026, si Pedro Castillo, déjà dans le collimateur du fisc et en difficulté au Congrès, devait être démis de ses fonctions. (© KEYSTONE/EPA/STR)

La nouvelle présidente du Pérou Dina Boluarte était pressée d'agir jeudi pour former un gouvernement d'ouverture après la destitution et l'arrestation de son prédécesseur Pedro Castillo. Et confirmer la solidité des institutions.

La toute première femme à avoir été investie à la tête de l'Etat dans ce pays latino-américain a demandé une trêve à l'opposition pour "installer un gouvernement d'unité nationale". Cela alors que le doute plane sur sa capacité à survivre à la tempête politique déclenchée par Pedro Castillo, son ancien allié, qui a tenté mercredi un "coup d'Etat" qu'elle s'est empressée de dénoncer.

Les forces de sécurité ont effectué un raid à l'aube sur la présidence et certains ministères à Lima, à la recherche de preuves contre l'ex-président qui fait l'objet d'une enquête pour rébellion et conspiration au lendemain de sa tentative de dissolution du Parlement et de gouvernance par décrets.

Castillo en détention pour 7 jours

Placé mercredi "en état d'arrestation", M. Castillo a été transféré dans la nuit dans une base de la police à Lima. Jeudi, il a été auditionné en visioconférence devant la Cour suprême qui examine une demande du parquet de placement en détention "pour une durée de sept jours".

Portant la même veste bleue que la veille, l'ancien président de 53 ans, manifestement nerveux, a laissé la parole à ses avocats, dont Anibal Torres, qui a été son ministre de la Justice.

"Il est clair que le crime de rébellion n'a pas été commis" car il ne s'est pas matérialisé, ont soutenu les avocats qui ont réclamé que "la requête du procureur soit déclarée infondée". Le tribunal a annoncé que sa décision serait connue "dans le délai légal le plus court possible".

Soutien de l'UE

Dina Boluarte, une avocate de 60 ans issue du même parti d'inspiration marxiste (Peru libre) que son prédécesseur, a reçu jeudi le soutien de l'Union européenne dans "tous les efforts visant à rétablir le dialogue et à renforcer l'Etat de droit et les institutions démocratiques au Pérou".

Les Etats-Unis ont dit "soutenir le Pérou et son gouvernement d'union que la présidente Boluarte a promis de former". Le ministère français des Affaires étrangères a appelé à "un dialogue qui assure la stabilité du cadre institutionnel".

Localement, l'ancien président péruvien Ollanta Humala (2011-2016) estime toutefois que Dina Boluarte n'a "pas de membres de son parti au Congrès : elle est seule" et "n'a pas les moyens de gouverner et devrait appeler à une élection anticipée".

Mais Keiko Fujimori, candidate malheureuse de la droite populiste à la dernière élection présidentielle, l'a exhortée à former "un gouvernement d'ouverture, un très bon gouvernement et nous devons tout faire pour qu'il fonctionne au mieux".

Destitué pour "incapacité morale"

La troisième procédure de destitution a eu raison mercredi du président de gauche radicale. M. Castillo a tenté son va-tout en annonçant la dissolution du Parlement qui tentait de le faire tomber. Mais aucun des corps de l'Etat ne l'a appuyé dans son entreprise, preuve de l'isolement auquel il faisait face.

Le Parlement a ignoré son annonce solennelle à la nation et a voté sa destitution pour "incapacité morale" - le scrutin a été retransmis en direct à la télévision -. Une mesure approuvée par 101 des 130 parlementaires, dont 80 sont dans l'opposition.

Demande d'asile au Mexique

Jeudi, le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador a confirmé des rumeurs selon lesquelles M. Castillo lui avait demandé l'asile politique dans l'ambassade de Lima avant d'être arrêté.

"Il m'a dit qu'il était en route pour l'ambassade mais que son téléphone avait sûrement déjà été mis sur écoute. Qu'il allait demander l'asile", a raconté M. Lopez Obrador à l'occasion de sa prise de parole quotidienne.

Il a expliqué avoir demandé à son ministre des Affaires étrangères de donner des instructions à la mission diplomatique de Lima pour que, "conformément à la tradition de l'asile", M. Castillo y soit accueilli. Mais, a-t-il ajouté, finalement "il n'a pas pu aller plus loin, il a été immédiatement arrêté".

Six autres enquêtes

Entré dans ses fonctions en juillet 2021, M. Castillo, 53 ans, n'aura dirigé son pays que dix-sept mois. Les poursuites pour rébellion et conspiration viennent s'ajouter aux six autres enquêtes pour corruption ou trafic d'influence le visant, infractions dont sont également accusés des membres de sa famille et de son entourage politique.

Les soutiens de cet ancien instituteur en zone rurale, né dans une famille d'agriculteurs du nord du Pérou, n'ont pas été nombreux à manifester.

Quelques centaines d'entre eux ont se sont rassemblés mercredi, après l'annonce de destitution, devant le siège de la police dans la capitale et ont affronté des policiers antiémeutes qui les ont dispersés à coups de gaz lacrymogène.

Des opposants à l'ancien président s'étaient quant à eux rassemblés dans le calme devant le Parlement, disant être "fatigués de ce gouvernement corrompu".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Les nouveaux utilisateurs devront payer pour publier sur X

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La mesure ne concernera que les nouveaux utilisateurs du réseau social. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les nouveaux utilisateurs de X (ex-Twitter) devront payer de "petits frais" pour publier leurs messages sur la plateforme pendant une durée de trois mois, a suggéré lundi soir le patron du réseau social, Elon Musk.

"Malheureusement, de petits frais pour que les nouveaux utilisateurs aient le droit d'écrire sont la seule façon de lutter contre l'assaut incessant des comptes automatisés, a écrit le milliardaire.

"Les intelligences artificielles actuelles (et les fermes à trolls) arrivent à passer facilement les tests Êtes-vous un robot?, a-t-il poursuivi.

La mesure ne concernera que les nouveaux utilisateurs du réseau social et "ils pourront écrire gratuitement après trois mois", a-t-il précisé dans un autre message.

Elon Musk, qui a acquis Twitter en 2022, n'a pas précisé le montant de ces frais, la date de leur déploiement ou les pays concernés.

La plateforme X a déjà mis en place en octobre une mesure similaire en Nouvelle-Zélande et aux Philippines, où les nouveaux usagers doivent payer respectivement 0,75 dollar (0,68 franc) et 0,85 dollar (0,77 franc) pour des services de base comme la publication de messages.

Ceux qui refusent de débourser ces sommes n'ont accès qu'à la seule fonction "lecture" de la plateforme, c'est-à-dire regarder des vidéos ou suivre des comptes.

Cette politique visait déjà à réduire les spams (messages non sollicités) ainsi que la "manipulation de la plateforme et l'activité des bots", avait indiqué le réseau.

Les "bots", de faux comptes diffusant de la désinformation et de fausses rumeurs, pullulent sur la plateforme depuis sa reprise en main par Elon Musk et la forte diminution de la modération des contenus.

Beaucoup d'annonceurs ont déserté X. Sa valeur a été divisée par deux, passant de 44 milliards de dollars à 20 milliards, et les recettes publicitaires ont chuté de moitié, a déploré Elon Musk dans un document interne consulté par plusieurs médias américains et révélé fin mars.

Pour contrer ce phénomène et générer des revenus, X a lancé depuis 2023 des formules payantes, d'abord pour obtenir des badges de certification, puis pour masquer les publicités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Israël promet une "riposte" à l'Iran, nouvelles menaces iraniennes

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"Parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones", le ministre israélien des affaires étrangères Israël Katz a lancé "une offensive diplomatique contre l'Iran" (archives). (© KEYSTONE/AP/BEBETO MATTHEWS)

Israël a promis "une riposte" à l'attaque lancée ce week-end par l'Iran, malgré les appels venus du monde entier, y compris des Etats-Unis, à éviter une escalade au Moyen-Orient. De son côté, Téhéran a promis de répondre à toute opération de l'Etat hébreu.

"Nous déclarons fermement que la moindre action contre les intérêts de l'Iran entraînera certainement une réponse sévère, étendue et douloureuse contre tous ses auteurs", a déclaré le président iranien Ebrahim Raïssi.

L'Iran a pour la première fois lancé une attaque directe contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

Israël va "riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l'Etat d'Israël", a déclaré lundi soir le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, en visitant la base de Nevatim, dans le sud du pays, touchée par une frappe.

"Au moment que nous choisirons"

"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger l'Etat d'Israël, et nous le ferons à l'occasion et au moment que nous choisirons", a affirmé le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, lui aussi présent sur la base.

"Parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones", le ministre israélien des affaires étrangères Israël Katz a lancé "une offensive diplomatique contre l'Iran". Ce proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, considéré comme un des faucons du gouvernement, souhaite imposer des sanctions contre Téhéran, et faire reconnaître le corps des Gardiens de la Révolution islamique comme organisation terroriste, pour "affaiblir et freiner" l'Iran.

A cet effet, M. Katz a dit avoir envoyé une lettre "à 32 pays" et s'être entretenu avec "des dizaines de ministres des Affaires étrangères et de personnalités du monde entier".

Eviter un embrasement

Depuis dimanche, les appels se multiplient pour empêcher une riposte massive qui risquerait d'embraser davantage la région, déjà "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Israël a annoncé avoir intercepté, avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l'Arabie saoudite, la quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés par l'Iran contre son territoire. L'opération défensive a été baptisée "Bouclier de fer".

Benjamin Netanyahu a appelé lundi la communauté internationale à "rester unie" face à "l'agression iranienne, qui menace la paix mondiale".

Mais après avoir fait front avec leurs alliés contre l'attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir "d'une guerre étendue avec l'Iran" et prévenu qu'ils ne participeraient pas à une opération de représailles, tout en affichant leur soutien "inébranlable" à Israël. Le Royaume-Uni et la France ont eux aussi pris leurs distances.

"Ensemble, avec nos partenaires, nous avons vaincu cette attaque" iranienne, a déclaré lundi le président américain Joe Biden. Il a appelé Israël à éviter une escalade régionale et à oeuvrer à un "cessez-le-feu" associé à une libération des otages retenus dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène depuis plus de six mois une offensive meurtrière contre le Hamas.

"Volonté de retenue"

Depuis le début de la guerre le 7 octobre dans le territoire palestinien, les tensions n'ont cessé de s'aggraver au Moyen-Orient, impliquant Israël et l'Iran et leurs alliés respectifs.

La République islamique s'était gardée jusqu'à présent de l'attaquer frontalement. Les deux pays avaient l'habitude de s'affronter par tiers interposés, comme le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, alliés de l'Iran.

Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi s'est entretenu au téléphone avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a rapporté mardi l'agence officielle Chine nouvelle, précisant que Téhéran avait exprimé sa "volonté de retenue".

Pas de répit à Gaza

Pendant ce temps, la guerre ne connaît aucun répit dans la bande de Gaza, bombardée pendant la nuit de lundi à mardi. L'armée israélienne avait affirmé que l'attaque iranienne ne la ferait pas dévier de ses objectifs face au Hamas, allié de l'Iran.

Le mouvement islamiste continue à réclamer un cessez-le-feu définitif, tandis que Benjamin Netanyahu maintient son projet d'offensive terrestre contre la ville Rafah, dans le sud du territoire, qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas et où, selon l'armée, des otages sont détenus.

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir poursuivi ses opérations dans le centre de la bande de Gaza et avoir tué avec des tirs de chars "des terroristes qui s'avançaient vers eux". Des avions de combat ont détruit un lanceur de missiles ainsi que des dizaines "de tunnels et de bases militaires où se trouvaient des terroristes du Hamas", selon l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

JO 2024: la flamme olympique brûl

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Thomas Bach: les JO sont une lueur d'espoir (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La flamme olympique pour les JO de Paris a été allumée sur le site antique d'Olympie en Grèce. Cet acte symbolique s'est déroulé à quelque 100 jours de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet.

En raison d'un ciel nuageux sur le site des premiers Jeux olympiques de l'Antiquité, l'allumage n'a pas pu se faire avec les rayons du soleil comme le veut la tradition antique. Il a été réalisé avec une flamme de réserve conservée lors de la répétition générale de lundi.

Après un périple de 11 jours à travers la Grèce, la flamme sera acheminée vers la France pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Paris le 26 juillet. L'allumage de la flamme pour les Jeux qui se tiendront jusqu'au 11 août s'est déroulé devant les ruines vieilles de 2600 ans du temple d'Héra, dans le berceau de l'olympisme, en présence notamment du président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach.

Flamme de l'espoir

"En ces temps difficiles, où les guerres et les conflits se multiplient, les gens en ont assez de la haine", a-t-il lancé dans une courte intervention à Olympie. "Dans notre coeur à tous, nous aspirons à quelque chose qui nous rassemble à nouveau, à quelque chose qui nous unifie, à quelque chose qui nous donne de l'espoir", a-t-il ajouté. "La flamme olympique que nous allumons aujourd'hui symbolise cet espoir", a également assuré l'Allemand.

En Grèce, six cents relayeurs se passeront la flamme qui va parcourir 5000 km à travers sept îles grecques, dix sites archéologiques et le Rocher de l'Acropole où elle passera une nuit à côté du Parthénon. Dans le port grec du Pirée, la flamme embarquera le 26 avril à bord du trois-mâts Belem qui rejoindra Marseille, dans le sud-est de la France, le 8 mai. Le symbole des JO traversera ensuite toute la France, passant par les Antilles et la Polynésie française.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Scala de Milan aura un nouveau directeur, Fortunato Ortombina

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La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de Giorgia Meloni (archives). (© KEYSTONE/EPA TEATRO ALLA SCALA PRESS OFFICE/STEFANO GUINDANI)

L'Italien Fortunato Ortombina, directeur de la Fenice de Venise, a été nommé mardi directeur de la Scala de Milan, a annoncé le maire de la ville Giuseppe Sala. Sa candidature a été poussée par le gouvernement de Giorgia Meloni.

Fortunato Ortombina, 63 ans, dirige depuis 2017 l'opéra de Venise, l'un des hauts lieux de la vie culturelle italienne. Il succèdera ainsi au Français Dominique Meyer, 68 ans, en poste depuis près de quatre ans.

L'Italien marque ainsi son grand retour à la Scala, où il a été de 2003 à 2007 coordinateur de la direction artistique. Il avait été nommé directeur artistique de la Fenice de Venise en 2007 avant de prendre ses commandes dix ans plus tard.

De Lausanne à Milan

Pendant un an toutefois, les deux hommes se côtoieront: M. Ortombina prendra ses fonctions à compter de septembre 2024 et M. Meyer les conservera jusqu'en août 2025, a précisé Giuseppe Sala, président du conseil d'administration de la Scala. "Nous avons tout fait pour le bien de la Scala, avec dignité et correction", a-t-il commenté à l'issue d'un conseil d'administration.

M. Meyer était arrivé aux commandes de la Scala en 2020, après avoir dirigé pendant dix ans l'Opéra de Vienne. Il avait été auparavant directeur des opéras de Paris et de Lausanne.

Le directeur musical de la Scala, Riccardo Chailly, 71 ans, dont le mandat actuel expire également en février 2025, a quant à lui vu ses fonctions prolongées jusqu'en 2026.

Reprise en main

La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de droite et d'extrême droite de Giorgia Meloni. M. Ortombina avait été proposé comme successeur de M. Meyer à l'issue d'une rencontre début mars entre le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano et M. Sala.

Sa nomination a été toutefois retardée car plusieurs membres du conseil d'administration avaient suggéré lors de leur dernière réunion convoquée le 8 avril de prolonger d'un an les mandats de MM. Meyer et Chailly.

Mais le gouvernement y a mis son veto: "un mandat a une date limite, précisément pour encourager la rotation et le renouvellement", avait répliqué aussitôt le sous-secrétaire à la Culture, Gianmarco Mazzi. Le gouvernement Meloni avait fixé en mai dernier à 70 ans la limite d'âge pour les directeurs de théâtres lyriques, empêchant ainsi de fait une reconduction de M. Meyer qui l'atteindra en août 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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