International
Le candidat de la gauche, Pedro Castillo, élu président du Pérou
Le candidat de la gauche radicale et novice en politique Pedro Castillo a été proclamé lundi vainqueur de l'élection présidentielle au Pérou, un mois et demi après le scrutin du deuxième tour du 6 juin. Il affrontait la candidate de la droite populiste Keiko Fujimori.
"Je proclame président de la République José Pedro Castillo Terrones", a déclaré le président du Jury national des élections (JNE), Jorge Luis Salas, lors d'une brève cérémonie virtuelle qui clôt des semaines de suspense après un scrutin particulièrement serré.
"Au nom de ma famille, je voudrais saluer les autorités électorales (...) saluer également les partis politiques qui ont participé à cette fête démocratique", a lancé M. Castillo, peu après la proclamation, devant des centaines de partisans réunis au siège de son parti Peru Libre à Lima.
"Chers compatriotes, mon coeur est ouvert à chacun d'entre vous !", a ajouté l'ancien instituteur, depuis le balcon du siège du parti, arborant son traditionnel chapeau blanc, typique de sa province natale de Cajamarca (nord).
Semaines d'attente
L'autorité électorale chargée d'examiner les recours a confirmé lundi les résultats délivrés il y a plusieurs semaines par l'Organe national du processus électoral (ONPE) en charge de l'organisation du scrutin.
A l'issue du dépouillement de 100% des bulletins de vote, l'ONPE avait donné Pedro Castillo, 51 ans, vainqueur avec 50,12% des voix, contre 49,87% des suffrages à sa rivale, Keiko Fujimori, 46 ans. Selon les résultats actualisés par le JNE, M. Castillo l'emporte avec 44'263 voix d'avance sur la fille de l'ex-président Alberto Fujimori (1990-2000).
Les centaines de partisans du président élu, qui campaient depuis des semaines en soutien à leur candidat devant le siège du JNE dans le centre de Lima, ont laissé éclater leur joie. "Nous avons enfin un président !", s'est réjouie auprès de l'AFP Rosa Huaman, une femme au foyer de 27 ans, alors que la foule scandait "Yes we could !" ("nous l'avons fait!" en anglais).
Pendant des semaines des milliers de Péruviens étaient descendus dans les rues, manifestant pour l'un ou l'autre des deux candidats à la présidentielle.
"Pas baisser les bras"
Peu avant l'annonce du résultat définitif, Mme Fujimori, qui avait insinué début juillet qu'elle ne reconnaîtrait pas la victoire de son concurrent, a fait volte-face.
"Aujourd'hui, j'annonce qu'en remplissant mes engagements, mon engagement envers tous les Péruviens (...) envers la communauté internationale, je vais reconnaître les résultats car c'est ce qu'exigent la loi et la Constitution que j'ai juré de défendre", a-t-elle déclaré en conférence de presse. "J'appelle les Péruviens à ne pas baisser les bras et à mettre en oeuvre une défense démocratique", a-t-elle ajouté.
La fille d'Alberto Fujimori, 82 ans, qui purge une peine de 25 ans de prison pour corruption et crime contre l'humanité, avait jusque-là multiplié les accusations de "fraudes" contre son adversaire. Elle avait demandé l'invalidation de plusieurs dizaines de milliers de suffrages.
Visée par une enquête pour des pots-de-vin présumés lors de ses campagnes présidentielles de 2011 et 2016, où elle avait déjà échoué au second tour, elle a déjà effectué 16 mois de détention préventive et, faute d'immunité présidentielle, risque désormais 30 ans de prison.
Entrée en fonctions le 28 juillet
A rebours de ses accusations, la mission d'observation de l'OEA, les Etats-Unis et l'Union européenne avaient estimé que le scrutin au Pérou avait été libre et transparent.
Pedro Castillo et Keiko Fujimori ont été les vainqueurs surprise le 11 avril d'un premier tour indécis avec 18 candidats en lice.
Sorti de l'anonymat en 2017 à la faveur d'un vaste mouvement de grève des enseignants dont il avait pris la tête, le chef du parti minoritaire de gauche Peru Libre a proposé pendant la campagne une série de nationalisations et l'arrêt de certaines importations pour renforcer l'industrie locale.
Mme Fujimori et ses partisans avaient agité le chiffon rouge, l'accusant de vouloir transformer le Pérou en une sorte de Corée du Nord ou de Venezuela, et le mener à la ruine et à la dictature.
M. Castillo prendra ses fonctions le 28 juillet, jour de l'expiration du mandat du président intérimaire Francisco Sagasti, nommé après une énième crise institutionnelle qui avait vu le pays avoir pas moins de trois présidents en une semaine.
International
Soudan: plus de 120 morts dans des bombardements à Khartoum
Plus de 120 civils ont été tués lundi dans des bombardements à Omdurman, ville adjacente de la capitale Khartoum, a indiqué mardi un réseau soudanais de secouristes volontaires, sans préciser qui étaient les auteurs.
L'attaque contre la zone de Dar al-Salam, dans l'ouest d'Omdurman, qui fait partie du Grand Khartoum, "a causé la mort de 120 civils, selon un bilan initial", a déclaré la cellule de réponse d'urgence d'Ombada, qui fait partie d'un réseau de volontaires à travers le pays coordonnant l'aide de première ligne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Première visite en Syrie d'un chef des droits humains de l'ONU
La chute du régime de Bachar al-Assad a permis l'accès à la Syrie ces dernières semaines de nombreux responsables internationaux. Mardi, pour la première fois, un Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme est arrivé à Damas, a annoncé l'ONU à Genève.
Jamais aucun des prédécesseurs de Volker Türk n'avait pu se rendre dans un pays exposé pendant des décennies à la dictature de la famille Assad. L'Autrichien doit rencontrer des hauts responsables mais aussi la société civile.
En décembre, il avait appelé à des poursuites contre les responsables de nombreuses exactions en Syrie, y compris Bachar al-Assad.
Lors de ce séjour prévu jusqu'à jeudi, il doit aussi devenir le premier Haut commissaire aux droits de l'homme à se rendre au Liban en plus de 20 ans. Outre ses interlocuteurs libanais, il doit notamment voir des représentants d'entités onusiennes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Entrées irrégulières dans l'UE l'an dernier au plus bas depuis 2021
Le nombre d'entrées irrégulières dans l'Union européenne enregistrées en 2024 est tombé à son plus bas niveau depuis 2021, a déclaré mardi l'Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex.
"Les nouvelles données préliminaires de Frontex révèlent une baisse significative de 38% des franchissements irréguliers des frontières de l'UE en 2024, atteignant le niveau le plus bas depuis 2021, lorsque la migration était encore touchée par la pandémie de Covid", a déclaré Frontex dans un communiqué.
Sur l'ensemble de l'année dernière, il y a eu 239'000 entrées irrégulières, selon les chiffres préliminaires.
Pour Frontex, cette baisse est due à une coopération accrue entre l'Union européenne et les pays d'origine des migrants pour lutter contre les réseaux de passeurs. L'agence européenne constate la plus forte diminution dans les Balkans occidentaux (-78%) et en Méditerranée centrale (-59%). Cette dernière région concerne les traversées illégales depuis, par exemple, la Libye et la Tunisie vers la Grèce et l'Italie.
Hausse ailleurs
Sur un certain nombre d'autres itinéraires, Frontex constate en revanche une augmentation de l'immigration clandestine. Le long des frontières avec l'Ukraine et la Biélorussie, elle enregistre ainsi une multiplication par trois. Aux îles Canaries, le nombre d'immigrés clandestins a augmenté de 18% pour atteindre près de 47'000. Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis que Frontex a commencé à suivre les franchissements illégaux des frontières en 2009.
Plus de 69'000 migrants, principalement originaires de Syrie, d'Afghanistan et d'Egypte, sont entrés dans l'UE par la route de la Méditerranée orientale l'année dernière. Cela représente une augmentation de 14%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: un "dernier cycle" de négociations doit débuter mardi
Un "dernier cycle" de pourparlers en vue d'une trêve entre Israël et le Hamas à Gaza doit députer mardi au Qatar pour mettre fin à plus de 15 mois de guerre dans le territoire palestinien, a affirmé à l'AFP une source proche des négociations.
"Une dernière série de discussions devrait avoir lieu aujourd'hui (mardi) à Doha", entre les chefs des agences de renseignement israéliennes, les médiateurs américains et le premier ministre du Qatar d'un côté, et les médiateurs et le mouvement islamiste palestinien Hamas de l'autre, a déclaré cette source sous couvert d'anonymat, en vue de "finaliser les derniers détails de l'accord".
Le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte tentent depuis des mois de parvenir à un accord pour faire cesser les hostilités et obtenir la libération des 94 otages retenus dans la bande de Gaza, dont 34 sont morts selon l'armée israélienne.
Les négociations indirectes ont repris début janvier dans la capitale qatarie.
Lundi, une source proche des négociations avait fait état de "progrès significatifs" réalisés "sur les derniers points d'achoppement", permettant d'aboutir à une nouvelle proposition "concrète" soumise aux parties.
Cette proposition, qui prévoit dans un premier temps la libération de plus d'une trentaine d'otages israéliens en échange de centaines de prisonniers palestiniens, a été "positivement" accueillie par les deux parties, avait indiqué cette source.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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