International
Choc et colère après une tuerie raciste dans l'Etat de New York
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/05/plusieurs-personnes-se-sont-rendues-devant-le-supermarche-ou-la-fusillade-a-eu-lieu-pour-rendre-hommage-aux-victimes-1000x600.jpg&description=Choc et colère après une tuerie raciste dans l'Etat de New York', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Sous le choc, les habitants de Buffalo dans l'Etat de New York ont rendu hommage dimanche aux dix personnes, dont une majorité d'Afro-Américains, tuées la veille dans un supermarché. Un homme blanc leur a tiré dessus lors d'une fusillade à caractère raciste.
"Certains d'entre nous sont très en colère ce matin" a lancé le pasteur T. Anthony Bronner, lors d'une veillée devant le parking du supermarché Tops où un jeune, équipé d'une arme d'assaut et d'un gilet pare-balle, a fait feu samedi après-midi avant d'entrer dans le commerce et d'y commettre un carnage.
Dix personnes sont mortes et trois autres blessées, selon la police. Onze étaient des personnes noires et deux étaient blanches, dans ce quartier majoritairement afro-américain de Buffalo, une ville septentrionale au bord du lac Erié, à la frontière avec le Canada.
Une large foule était réunie dimanche sur le lieu du drame, priant et scandant le mot "unité" tandis qu'une autre veillée avait lieu dans une église où le maire de Buffalo, Byron Brown, s'est dit "dévasté" face à cette "attaque raciste et violente".
"Tâche sur l'Amérique"
Le tireur, 18 ans, a conduit plus de 300 km depuis son lieu de résidence à Conklin dans le sud de l'Etat pour perpétuer ce massacre, effectuant même "une opération de reconnaissance" la veille des faits, selon les autorités.
"Comment un garçon de 18 ans peut se procurer une arme?", s'est exclamé auprès de l'AFP Derryl Long, né à Buffalo et habitant dans la ville voisine de Chautauqua. "Je n'arrive pas à comprendre ce qui a bien pu se passer dans la tête de cet homme, pour conduire trois heures jusqu'ici, jusqu'à ce (supermarché) Tops parce qu'il savait que c'était un quartier noir", a poursuivi, M. Long, 67 ans.
"Cet individu est venu avec l'objectif de tuer le plus de personnes noires possible", a résumé Byron Brown lors d'une conférence de presse. "Les preuves que nous avons réunies jusqu'à présent ne laissent aucun doute sur le fait que c'est un crime raciste motivé par la haine et qu'il sera jugé comme tel", a précisé le chef de la police de Buffalo, Joseph Gramaglia.
Le "crime motivé par la haine" désigne aux Etats-Unis un acte dirigé contre une personne visée en raison d'éléments de son identité comme la race, la religion, la nationalité, l'orientation sexuelle ou un handicap. Considéré comme une infraction fédérale aux circonstances aggravantes, il entraîne des condamnations plus dures. "Nous devons travailler ensemble pour combattre la haine qui demeure une tache sur l'âme de l'Amérique", a martelé dimanche Joe Biden à Washington.
Diffusé sur Twitch
L'homme a pointé son arme contre lui, au niveau de son cou, avant de finalement se rendre aux forces de l'ordre, selon le commissaire Gramaglia. Poursuivi pour "meurtre avec préméditation", il a plaidé non-coupable lors d'une première comparution devant un juge, a rapporté le New York Times.
Le jeune homme portait une caméra et a diffusé son crime en direct sur Twitch même si la plateforme a assuré avoir supprimé le contenu "deux minutes" après le début de sa diffusion. Il a aussi publié un "manifeste" de 180 pages à caractère raciste avant les faits, selon les médias américains.
Selon le New York Times, citant ce "manifeste", le suspect a été "inspiré" par des crimes commis par des suprémacistes blancs, notamment le massacre en 2019 de 51 fidèles dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande.
Le journal Buffalo News a par ailleurs révélé qu'un mot injurieux, raciste et tabou aux Etats-Unis pour désigner les personnes noires avait été peint en blanc sur le canon de l'arme. "C'était du terrorisme intérieur, purement et simplement", a déclaré de son côté la procureure générale de New York, Letitia James, qui s'est rendue à Buffalo pour assister à la veillée.
"Style militaire"
Dénonçant un acte "raciste" et une "exécution de style militaire", la gouverneure de l'Etat de New York, Katy Hochul, a exprimé sa colère et souligné la responsabilité des réseaux sociaux. "Les réseaux sociaux permettent à cette haine de fermenter et de se répandre comme un virus", a dénoncé de son côté la gouverneure de l'Etat de New York, Katy Hochul.
Cette tuerie raciste en rappelle deux autres: celle d'El Paso au Texas en 2019 où 23 personnes avaient été tuées par un militant d'extrême droite, dont huit Mexicains et des personnes "hispaniques", et celle de Charleston en Caroline du Sud où un suprémaciste blanc avait tué neuf fidèles afro-américains dans une église en 2015. Dans ces deux cas, des manifestes haineux avaient été mis en ligne avant les attaques.
Les fusillades dans les lieux publics sont quasiment quotidiennes aux Etats-Unis et la criminalité par armes à feu est en augmentation dans les grandes villes comme New York, Chicago, Miami ou San Francisco, notamment depuis la pandémie de 2020. Plusieurs initiatives d'élus pour renforcer la législation sur les armes ont échoué au Congrès ces dernières années, le puissant lobby des armes NRA restant très influent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La 100e victoire de Novak Djokovic à Paris
Après le 100e titre à Genève, la 100e victoire à Roland-Garros : Novak Djokovic est parfaitement lancé pour, pourquoi pas, écrire à 38 ans un nouveau chef-d’½uvre.
Le Serbe s’est qualifié pour les quarts de finale à la faveur de son succès 6-2 6-3 6-2 devant Cameron Norrie (ATP 81) qu’il avait battu il y a dix jours en demi-finale à Genève. Il a gagné en seulement 2h14’ pour confirmer sa montée en puissance.
Mercredi, il affrontera Alexander Zverev, le finaliste de l’an dernier, pour un quart de finale qui promet énormément. L’Allemand a également été très expéditif dans la mesure où son adversaire, le Néerlandais, Tallon Griekspoor, a été contraint à l’abandon au début du deuxième set. Le dernier affrontement entre Djokovic et Zverev avait tourné court en janvier à Melbourne. Blessé, le Serbe avait jeté l’éponge après la perte du premier set. Cette fois, il semble en pleine possession de ses moyens.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le durcissement migratoire du chancelier allemand Merz retoqué
La justice allemande a sanctionné lundi le tour de vis migratoire du nouveau chancelier conservateur Friedrich Merz. Elle a jugé illégale sa politique de refoulement aux frontières des demandeurs d'asile, déjà contestée par les pays voisins.
Cette mesure controversée, dont certains partis d'opposition ont souligné l'incompatibilité avec les règles européennes, a été mise en place dès le 7 mai, soit le lendemain de l'entrée en fonction du nouvel exécutif allemand.
Le chancelier de 69 ans tenait ainsi une promesse faite pendant la campagne électorale de réduire nettement l'immigration dans le pays, dans un contexte de montée de l'extrême droite et après plusieurs agressions mortelles ayant impliqué des étrangers.
Mais le tribunal administratif de Berlin s'est montré très clair dans un jugement publié lundi, où il juge "illégal" le refoulement de demandeurs d'asile.
"Les personnes qui demandent l'asile lors d'un contrôle aux frontières sur le territoire allemand ne peuvent être refoulées sans que la procédure (européenne) de Dublin ait été appliquée afin de déterminer l'État membre responsable de l'examen de leur demande d'asile", a-t-il indiqué dans un communiqué, après avoir été saisi par trois Somaliens.
Pas de "situation d'urgence"
Ces derniers, deux hommes et une femme, étaient arrivés en train depuis la Pologne. Après un contrôle le 9 mai 2025 à la gare de Francfort-sur-l'Oder, ils ont été renvoyés en Pologne le jour même, alors qu'ils avaient demandé l'asile. Ils ont alors contesté ce refoulement devant la justice allemande, qui leur a donc donné raison.
Comme les Somaliens avaient exprimé une demande d'asile, "ils devaient être autorisés à franchir la frontière" et la procédure de Dublin, déterminant quel pays était responsable de leur demande d'asile, devait être appliquée en Allemagne.
L'Allemagne ne peut pas "invoquer (...) une situation d'urgence", comme le fait le gouvernement, a poursuivi le tribunal, soulignant que la police "n'a pas suffisamment démontré l'existence d'une menace pour la sécurité ou l'ordre public".
La "décision n'est pas susceptible d'appel"", a-t-il ajouté. Si le jugement porte sur le cas précis des trois plaignants somaliens, "les considérations juridiques du tribunal sont transposables à des cas comparables", a indiqué une porte-parole à l'AFP, et devraient donc faire jurisprudence.
Les Somaliens pourront revenir en Allemagne, mais pas au-delà de la région frontalière, où leur demande devra être traitée.
Freiner l'AfD
La multiplication des contrôles et le refoulement des demandeurs d'asile ont irrité les voisins de l'Allemagne, notamment la Pologne et la Suisse. Les maires de Strasbourg et de Kehl, villes française et allemande situées de part et d'autre du Rhin, ont aussi dénoncé les contrôles aux frontières renforcés qui compliquent à leurs yeux la vie des frontaliers.
Le conservateur Friedrich Merz s'est engagé à réduire nettement l'immigration durant la campagne électorale des législatives du 23 février, dominée par les questions migratoires.
Pour lui, seul un renversement complet de la généreuse politique d'accueil héritée d'Angela Merkel (2005-2021) peut combattre efficacement l'essor du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), arrivé deuxième aux élections avec le meilleur score de son histoire.
Le gouvernement allemand vient en parallèle d'adopter des projets de loi visant à durcir les règles migratoires, notamment une suspension du regroupement familial pour les réfugiés n'ayant obtenu qu'un statut subsidiaire et la suppression d'un mécanisme de naturalisation accélérée.
Cette dernière mesure, introduite par le précédent gouvernement d'Olaf Scholz, visait à promouvoir les réfugiés ayant fait la preuve de leur bonne intégration dans un pays vieillissant et en manque de main-d'oeuvre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La sensation Loïs Boisson
Pour la première fois depuis huit ans, une Française jouera les quarts de finale de Roland-Garros. 361e mondiale, Loïs Boisson a signé l'exploit devant la tête de série no 3 Jessica Pegula.
La Dijonnaise de 22 ans s’est imposée 3-6 6-4 6-4 après 2h40’ de jeu devant l’Américaine. Mirra Andreeva (WTA 6), sa prochaine adversaire, devra vraiment se méfier de cette joueuse qui pratique un tennis en toucher dans un style qui lui est propre. Et qui possède un coup droit bien percutant.
Avant cette quinzaine, Loïs Boisson n’avait gagné qu’un seul match sur le Circuit de la WTA, en avril dernier au WTA 250 de Rouen. Son accession en quart de finale à Roland-Garros a vraiment quelque chose d’irréel.
undefined
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Musée Grévin: la statue de Macron volée par des activistes
La statue en cire d'Emmanuel Macron a été dérobée au musée Grévin lundi par des militants de Greenpeace. Ils l'ont ensuite déposée devant l'ambassade de Russie en signe de protestation contre les liens économiques de la France avec la Russie.
Selon une source policière, deux femmes et un homme sont entrés lundi matin dans le musée parisien, situé dans le IXe arrondissement (centre). Après s'être changés, se faisant passer pour des artisans ou des employés de l'établissement, ils ont réussi à dérober la statue, d'une valeur de 40'000 euros, en la dissimulant sous une couverture et en sortant par une issue de secours.
D'après une porte-parole du musée, ils ont détourné l'attention du vigile en posant une question sur l'accès de l'ascenseur aux personnes handicapées pendant que d'autres revêtaient une blouse d'agent d'entretien.
"Ils avaient manifestement fait des repérages très précis", a-t-elle déclaré à l'AFP, ajoutant que les militants avaient rapidement appelé le musée pour leur garantir que la statue serait restituée "indemne".
La statue du président de la République française a ensuite été déposée dans l'après-midi devant l'ambassade de Russie, située dans le XVIe arrondissement (ouest) de la capitale, a constaté une journaliste présente sur les lieux.
L'action devant l'ambassade n'a duré que quelques minutes: un drapeau russe a été déployé derrière la statue d'Emmanuel Macron et un militant de l'ONG a brandi une pancarte jaune fluo portant l'inscription "Business is business". Des membres de Greenpeace ont lancé de faux billets de banque.
"Double jeu"
"Pour nous la France joue un double jeu" et "Emmanuel Macron incarne ce double discours: il soutient l'Ukraine mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie", a déclaré Jean-Francois Julliard, directeur général de Greenpeace France.
L'ONG veut protester contre les liens économiques entre la France et la Russie dans les secteurs du gaz, des engrais chimiques et du nucléaire.
Greenpeace déplore notamment l'explosion des importations d'engrais russe dans l'UE entre 2021 et 2023 (de plus de 80% selon les fabricants français d'engrais, rassemblés au sein de l'Union des industries de la fertilisation, l'Unifa).
L'Union européenne veut taxer les importations d'engrais russes, pour réduire cette dépendance. Les agriculteurs européens, eux, mettent en garde contre une mesure qui ne ferait que renchérir les prix des engrais et réclament d'abord la suppression des droits de douane sur les fertilisants en provenance du reste du monde.
"On vise nommément Emmanuel Macron, parce qu'il a une responsabilité toute particulière dans cette situation-là", a ajouté Jean-Francois Julliard. "C'est lui qui devrait être le premier dans les discussions européennes" pour mettre fin aux contrats commerciaux entre la Russie et les pays européens.
Précédents
L'effigie en cire de Jacques Chirac avait elle aussi été dérobée au musée Grévin, en décembre 1983, lorsqu'il était maire de Paris, avant d'être retrouvée quelques jours plus tard au zoo de Vincennes.
Celle de Georges Marchais, secrétaire national du PCF, avait elle été dérobée par un groupe nationaliste en 1980 et retrouvée au Jardin des plantes à Paris.
Enfin, pendant son mandat à l'Elysée (1974-1981), la statue de Valéry Giscard d'Estaing avait été subtilisée par des motards en colère.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 3 jours
Un lion tue un touriste dans un lodge de safari en Namibie
-
GenèveIl y a 1 jour
Les TPG lancent une ligne pour rejoindre les plages
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump annonce vouloir doubler la surtaxe sur l'acier importé
-
InternationalIl y a 3 jours
Musk "continuera à être un ami et un conseiller" de Trump
-
InternationalIl y a 3 jours
Deux morts dans des attaques russes en Ukraine
-
CultureIl y a 3 jours
Trump renvoie la directrice de la National Portrait Gallery
-
LausanneIl y a 2 jours
Les caves ouvertes sont de retour pour le week-end de la Pentecôte
-
ClimatIl y a 2 jours
La nuit a été "assez calme" à Blatten, dit Stéphane Ganzer