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International

Dubaï lance le plus grand événement mondial depuis la pandémie

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Le pavillon suisse, situé dans le désert émirati, consiste en une structure cubique d'environ 2000 m2 avec une façade en miroir. (© KEYSTONE/EDA/Praesenz Schweiz/Sebstien Crettaz)

Les Emirats arabes unis ont lancé jeudi soir en grande pompe à Dubaï l'Expo-2020, première exposition universelle organisée au Moyen-Orient et plus grand événement à l'échelle mondiale depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Le jeune prince héritier de Dubaï, le cheikh Hamdane ben Mohammed, a officiellement inauguré la cérémonie d'ouverture de cet événement de sept milliards de dollars.

"Le monde entier se réunit aux Emirats arabes unis tandis que nous inaugurons ensemble, avec la bénédiction d'Allah, l'Expo-2020 de Dubaï", a déclaré le cheikh Hamdane avant le lancement des festivités.

Des projections et effets de lumières ont illuminé le Al-Wasl Plaza, une enceinte futuriste en forme de dôme, symbole de l'architecture islamique. Des concerts divers ont suivi, dont ceux de la célèbre diva émiratie Ahlam ou de la chanteuse britannique Ellie Goulding.

Le pianiste chinois Lang Lang figurait aussi parmi les artistes vedettes ainsi que le ténor italien Andrea Bocelli, qui a clôturé le spectacle devant les dirigeants émiratis.

Reportée l'année dernière en raison de la crise sanitaire, l'exposition ouvrira ses portes au public vendredi au milieu du désert, à la périphérie de Dubaï, ville déjà connue pour ses gratte-ciels et son goût du luxe. Les Emirats espèrent y accueillir 25 millions de visiteurs.

Alors que le Parlement européen a appelé ses membres à boycotter l'événement, pour protester contre les violations des droits humains, l'Expo-2020 promet de dévoiler merveilles architecturales et innovations technologiques dans ses nombreux pavillons, représentant plus de 190 pays.

Grandes ambitions

La première exposition universelle s'était tenue à Londres en 1851 au Crystal Palace, une structure construite pour l'occasion. Et à Paris, l'exposition de 1889 avait dévoilé la Tour Eiffel.

L'Expo-2020 aux Emirats promet aussi d'être l'événement le plus grand jamais vu au Moyen-Orient, à un an de la Coupe du monde qui se tiendra dans le riche pays voisin, le Qatar. Dubaï espère enregistré 25 millions de visites pour son exposition universelle de six mois.

Alors que les autorités japonaises avaient banni le public pour ses Jeux olympiques de Tokyo, Dubaï ouvre grand ses portes aux touristes étrangers qui devront porter des masques et respecter une distanciation sociale. Les visiteurs devront avoir été vaccinés ou disposer d'un test PCR négatif.

Les Emirats figurent parmi les pays ayant vacciné le plus rapidement leur population, avec près de 20 millions de doses administrées pour une population d'environ 10 millions d'habitants.

L'Expo-2020 est l'une des grandes ambitions de Dubaï, qui enchaîne les records pour attirer les regards et les touristes, comme avec sa plus haute tour du monde, Burj Khalifa, haute de 828 mètres.

Grâce au délai offert par la pandémie, les Emirats pourront fêter le 2 décembre, en pleine Expo-2020, le 50e anniversaire de la création de cette fédération de sept émirats, dont font partie Dubaï et la capitale Abou Dhabi.

Hyperloop et sarcophage

Parmi les attractions attendues: les Harlem Globetrotters et un robot panda chinois. Les amateurs de voyages futuristes pourront visiter une cabine Hyperloop, tandis que les passionnés d'Histoire auront l'occasion de voir un ancien sarcophage dans le pavillon égyptien.

La Chine se vante d'avoir un des plus grands pavillons, en forme d'ampoule, alors que le Maroc a construit le sien en terre faisant valoir des raisons environnementales. Les Néerlandais, eux, auront une pyramide recouverte de plantes comestibles et irriguée par de l'eau de pluie solaire. Entre paysages de montagnes et innovations, le pavillon suisse souhaite présenter les diverses facettes du pays.

La plupart des Etats européens participent à l'événement, malgré l'appel du Parlement européen à le boycotter, "afin de montrer leur rejet des violations des droits humains aux Emirats", selon une résolution votée à la mi-septembre.

En dépit de leurs campagnes de charme internationales, les Emirats sont régulièrement critiqués par les ONG, notamment pour les atteintes à liberté d'expression ou les conditions des travailleurs étrangers, comme ceux déployés en masse pour construire le site de l'Expo-2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Formule E: Sébastien Buemi reste chez Envision Racing

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Sébastien Buemi roulera encore en formule E (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Sébastien Buemi courra encore pour le team Envision Racing la saison prochaine en formule E. Le Vaudois et son coéquipier néerlandais Robin Frijns ont été confirmé à leur poste.

Buemi (35 ans) entamera ainsi une onzième saison en formule électrique. Il roule dans ce championnat depuis sa création. "En tant qu'équipe, nous avons progressé de manière significative en fin de saison. On va continuer à pousser pour être compétitifs pour la première course à Sao Paulo", a déclaré le pilote suisse sur le site de son team.

Sébastien Buemi compte 13 victoires en formule E, ainsi qu'un titre de champion acquis lors de la saison 2. Mais son dernier succès dans la discipline remonte au 13 juillet 2019 à New York.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Mönchengladbach: Jonas Omlin à nouveau sur le flanc

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Jonas Omlin devra observer une pause (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Jonas Omlin (30 ans) est à nouveau blessé. Le gardien suisse du Borussia Mönchengladbach a été touché aux tendons d'une jambe lors d'un entraînement, a annoncé le club allemand.

Omlin sera indisponible jusqu'à nouvel avis. L'entraîneur Gerardo Seoane n'a pas pu donner plus de précisions sur la durée de l'absence de son gardien. Le portier suisse avait manqué de nombreux matches la saison dernière en raison d'une blessure à une épaule.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les embûches s'accumulent pour Barnier, frictions au sommet

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Les macronistes ne font pas de cadeau au 1er ministre Michel Barnier. (© KEYSTONE/EPA/LUDOVIC MARIN / POOL)

Tensions avec les macronistes jusqu'au président, velléités des LR, fin de non-recevoir de la gauche: les embûches continuent de s'accumuler pour Michel Barnier, conduisant certains élus à prédire que la formation du gouvernement est devenue une équation insoluble.

Des tiraillements ont semblé pointer au sommet de l'exécutif, deux semaines après la nomination de Michel Barnier à Matignon.

Emmanuel Macron, qui assure ne pas vouloir intervenir dans la composition du gouvernement, a reçu Michel Barnier mardi puis encore mercredi. Selon les récits qui filtrent, leur déjeuner de mardi se serait mal passé. Le président a notamment signifié que la droite ne pouvait pas avoir deux gros postes comme Bercy et Beauvau mais seulement l'un ou l'autre, agaçant son interlocuteur, rapporte un cadre de LR.

Ce n'était "qu'une première liste, la base d'une négociation", a tempéré le porte-parole des députés LR Vincent Jeanbrun sur BFMTV/RMC.

Un proche du chef de l'Etat a rappelé que la tâche assignée à son Premier ministre était "d'aller vers l'union nationale et de respecter les équilibres". En creux, le compte n'y est donc pas. "Sur les noms évoqués" ainsi que "sur l'équilibre des sensibilités, cela ne représente en rien le projet de gouvernement souhaité" par Michel Barnier, a tenu à préciser Matignon mercredi soir. "Le Premier ministre poursuit son travail".

Les frictions étaient encore montées d'un cran mercredi entre le Premier ministre et ses futurs partenaires de gouvernement, le centre et la droite, qui ne veulent pas entendre parler de hausse d'impôts.

La journée s'est de fait transformée en une série de rendez-vous manqués. Une première réunion entre Michel Barnier et le groupe des députés macronistes EPR (Ensemble pour la République) a été reportée, avant qu'une deuxième avec la droite ne soit à son tour annulée.

Unis pour l'occasion, Gabriel Attal, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne exigent une "clarification" de la ligne politique du chef du gouvernement, notamment en matière fiscale, et sur la future équipe, accusant la droite d'être trop gourmande.

Mais le Premier ministre a préféré remettre à plus tard leur rencontre, affirmant avoir découvert une "situation budgétaire très grave" qui mérite "mieux que des petites phrases".

"Hold-up"

L'appétit des LR, qui ont obtenu Matignon avec seulement 47 députés, mais sont devenus pivots, agace dans le camp macroniste et à gauche.

"Ils ont gagné au loto, et maintenant ils veulent gagner à l'Euromillions. C'est le hold-up du siècle", glisse un député du Nouveau Front populaire.

Michel Barnier "rentre dans le dur (de la composition du gouvernement) et il crée des espaces de frustration très forte", commente de son côté une ministre sortante.

Il "a une équation politique très très difficile" à résoudre, reconnait un visiteur de l'Elysée, qui voit cependant un "chemin sinueux" possible : jouer l'opinion contre les groupes parlementaires en étant "le constructif contre le désordre".

Mais le temps presse côté budget, dont le calendrier a été grandement retardé cette année par la dissolution et la nomination très tardive d'un Premier ministre.

Après Matignon mardi, le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale Eric Coquerel (LFI) et le rapporteur général du budget Charles de Courson (Liot) se sont rendus mercredi à Bercy pour réclamer, en vain, les lettres-plafonds qui fixent les crédits par ministère. Ils devraient recevoir jeudi certains éléments budgétaires.

En temps normal, ces documents sont disponibles durant l'été.

"Boules puantes"

La mission de Michel Barnier sur le budget est "extrêmement difficile", reconnaît Charles de Courson qui a lui-même refusé un poste de ministre parce qu'il ne disposait ni d'une "majorité stable" ni de l'assurance de "faire des économies justes".

Le locataire de Matignon peine aussi à trouver des personnalités de gauche pour son gouvernement.

Cette situation inextricable fait dire à certains élus que sa mission est devenue impossible.

"Comme c'est parti, Barnier va finir par lâcher le morceau. Le mec peut faire un bras d'honneur", avance un parlementaire socialiste. "Qu'est-ce qu'il a à gagner dans cette histoire ? La situation est très tendue".

"Mais s'il lâche, ce serait une vraie crise de régime. Ca peut amener au plus lourd" comme la démission d'Emmanuel Macron, s'inquiète-t-il.

D'autres font courir la rumeur que le Premier ministre serait prêt à "renoncer" vu la difficulté qu'il a à "attirer des gens de la société civile, de la gauche républicaine, du MoDem", rapporte un député EPR.

Un scénario qu'un conseiller juge "peu vraisemblable de la part d'un parti qui aspire à gouverner le pays".

Ce sont "des boules puantes de négociation", abonde un proche du chef de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Deux morts lors d'une opération des forces de l'ordre vers Nouméa

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La situation reste très tendue en Nouvelle-Calédonie (ici Nouméa). (© KEYSTONE/EPA AFP POOL/LUDOVIC MARIN / POOL)

Deux hommes ont été tués au cours d'une opération des forces de l'ordre menée dans la nuit de mercredi à jeudi au sud de Nouméa. Ces drames portent à treize le nombre de décès depuis le début en mai de troubles en Nouvelle-Calédonie, ont indiqué à l'AFP les autorités.

Deux habitants de la tribu kanak de Saint-Louis âgés de 29 et 30 ans ont été mortellement blessés par les tirs d'un membre du GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale), a indiqué dans un communiqué le procureur de la République de Nouméa Yves Dupas, qui a ouvert deux enquêtes.

Ces coups de feu ont été tirés alors "que des gendarmes en mission d'observation auraient été directement menacés par (un) groupe d'individus armés", selon le magistrat.

Les deux hommes tués faisaient l'objet d'un mandat de recherches délivré en juillet contre 13 personnes localisées à la tribu de Saint-Louis, a précisé le procureur.

Ces personnes sont soupçonnées d'être les auteurs de tirs sur les forces de l'ordre, notamment sous l'autorité de Rock Victorin Wamytan, surnommé "Banane", tué le 10 juillet lors d'un échange de tirs avec les gendarmes.

Elles sont également soupçonnées d'une cinquantaine de car-jacking à main armée sur la route passant devant la tribu.

Jeudi matin, plusieurs dizaines de personnes s'étaient rassemblées après avoir appris au moins un décès lors de l'opération menée dans la nuit par les gendarmes, donnant lieu à un face-à-face tendu, avant que la tension ne retombe, a constaté une correspondante de l'AFP.

Les forces de l'ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes.

"On n'est pas des terroristes, on n'est pas en état de guerre", lançait une mère de famille lors de l'opération.

"Pourquoi vous tuez nos enfants ? On n'a pas d'armes", criait aussi Brigitte, une jeune habitante de Saint-Louis.

Dans un communiqué, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), l'alliance indépendantiste de l'archipel, a déploré un "jeudi noir pour le peuple kanak", accusant l'Etat français d'une "guerre contre la tribu de Saint-Louis" et d'un "génocide" contre la minorité autochtone calédonienne.

Deux feux de poubelle ou de pneus ont été allumés sur certains axes près de Saint-Louis ou dans la périphérie de Nouméa, selon les correspondants de l'AFP.

Route fermée

Depuis le début le 13 mai des violences liées à la mobilisation indépendantiste contre la réforme du corps électoral, treize personnes ont été tuées, dont deux gendarmes.

Des centaines de personnes ont par ailleurs été blessées et les dégâts matériels ont été estimés à au moins 2,2 milliards d'euros, lors de ces violences d'une ampleur inédite depuis la quasi-guerre civile des années 1980.

Si la tension est nettement redescendue depuis mi-juillet, le sud de la Grande Terre (l'île principale de l'archipel) est toujours inaccessible par la route.

Les forces de l'ordre ont totalement fermé six kilomètres de route en raison de l'insécurité qui règne au niveau de la tribu de Saint-Louis, bastion indépendantiste et passage obligé à une dizaine de kilomètres de Nouméa.

En quatre mois, la gendarmerie estime avoir essuyé plus de 300 coups de feu.

En raison de la fermeture de la route, les 1.200 personnes habitant à la tribu ne peuvent y accéder qu'à pied et après avoir présenté une pièce d'identité aux gendarmes pour pouvoir passer les "verrous", au nord et au sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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