International
Abou Dhabi se prépare à la visite du pape
Les autorités des Emirats arabes unis se préparent dimanche à accueillir en grande pompe le pape François. Il sera le premier chef de l'Eglise catholique à fouler le sol de la péninsule arabique, berceau de l'islam.
Une heure avant de s'envoler pour Abou Dhabi dans le cadre de cette visite historique, le souverain pontife a pressé les parties impliquées dans le conflit au Yémen de "favoriser de manière urgente le respect des accords établis" pour une trêve à Hodeida (ouest), essentielle à l'acheminement de l'aide internationale.
"Je suis avec grande préoccupation la crise humanitaire au Yémen. La population est épuisée par le long conflit et de très nombreux enfants souffrent de la faim (...). Le cri de ces enfants et de leurs parents monte devant Dieu", a lancé le pape argentin.
Avant de quitter Rome, il a également posté un message sur Twitter: "Je suis sur le départ pour les Emirats arabes unis. Je me rends dans ce pays comme un frère pour écrire ensemble une page de dialogue et parcourir ensemble les chemins de paix. Priez pour moi!".
A son arrivée à l'aéroport présidentiel d'Abou Dhabi à 22h00 locales (19h00 en Suisse), le chef des quelque 1,3 milliard de catholiques dans le monde sera accueilli par le prince héritier Mohammed ben Zayed Al-Nahyane. Selon son programme, cette visite historique doit être dominée par le dialogue entre les religions.
Grande messe
En matinée, l'ambiance autour de la cathédrale Saint-Joseph d'Abou Dhabi était en tout cas celle des grands jours, selon une journaliste de l'AFP.
Des fidèles se sont pressés sous une pluie inhabituelle aux abords du bâtiment, décoré aux couleurs du Vatican et des Emirats arabes unis, pour obtenir les derniers billets de la messe papale de mardi, présentée comme le plus grand rassemblement à se tenir dans le pays avec plus de 130'000 fidèles.
A l'approche de la visite, le père Elie Hachem, qui officie à la Cathédrale Saint-Joseph, s'extasie et n'a que le mot "historique" à la bouche. Selon lui, le pape vient avec "un message de paix" et débutera son programme de mardi par une visite à cette cathédrale.
Environ un million de catholiques, des travailleurs asiatiques pour la plupart, vivent aux Emirats où ils peuvent pratiquer leur religion dans huit églises.
Doris D'souza, venue pour sa part spécialement de Goa (sud-ouest de l'Inde), indique avoir "sauté sur l'occasion pour assister à la messe" de mardi, dès qu'elle a appris la visite du pape.
Shane Gallagher, un expatrié irlandais, se dit lui aussi "excité" par la visite du souverain pontife et par le fait qu'elle ait lieu dans un pays musulman. "On aura une semaine superbe", dit-il.
Image de tolérance
"Je pense que la visite offre un témoignage étonnant sur la tolérance des Emirats", ajoute une Américaine de 39 ans, Collins Cochet Ryan.
Les responsables de la fédération n'ont cessé d'insister sur ce thème, en particulier en liaison avec la rencontre prévue entre le pape et l'imam d'Al-Azhar, l'institution phare de l'islam sunnite qui se trouve au Caire, cheikh Ahmed al-Tayeb.
Les Emirats ont toujours cherché à projeter l'image d'un pays ouvert et tolérant, même si ce pays pratique une politique de "tolérance zéro" à l'égard de toute dissidence et notamment celle des adeptes de l'islam politique incarné par les Frères musulmans.
Anwar Gargash, ministre d'Etat émirati aux Affaires étrangères, n'a pas manqué d'y faire référence dimanche dans un tweet où il a égratigné le Qatar, boycotté par son pays et trois de ses alliés, qui l'accusent de soutenir des islamistes radicaux, ce que dément Doha.
Il a souligné la différence entre ceux qui accueillent le "mufti du terrorisme", en référence au religieux Youssef al-Qardaoui, considéré comme le chef spirituel des Frères musulmans qui est protégé par le Qatar, et son pays qui accueille des symboles de "tolérance et d'amour" que sont le pape et l'imam d'Al-Azhar.
Appel des ONG
Après Amnesty International, Human Rights Watch (HRW) avait appelé dimanche matin le pape François à profiter de sa visite pour soulever la question des violations des droits humains au Yémen, où les forces d'Abou Dhabi interviennent militairement aux côtés de l'Arabie saoudite, et celle de la répression des opposants sur le territoire des Emirats.
"En dépit de ses affirmations sur la tolérance, le gouvernement des Emirats n'a montré aucun intérêt réel pour améliorer son bilan", a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord.
Depuis le début de son pontificat, le pape s'est rendu à plusieurs reprises dans des pays dont la population est majoritairement musulmane, comme l'Egypte, l'Azerbaïdjan, le Bangladesh et la Turquie. En mars, il est attendu au Maroc.
(KEYSTONE-ATS)
Culture
La start-up Perplexity AI propose une fusion avec TikTok
La start-up d'intelligence artificielle Perplexity AI a soumis samedi au groupe chinois ByteDance une offre de fusion avec la filiale américaine de TikTok, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, à quelques heures d'une possible disparition de la plateforme.
TikTok est sous le coup d'une loi qui prend effet dimanche et impose à sa maison mère, le groupe chinois ByteDance, de vendre le réseau social sous peine d'interdiction.
ByteDance a jusqu'ici refusé d'envisager une cession et TikTok a annoncé vendredi qu'il se préparait à débrancher l'application à l'expiration de la limite fixée par une loi votée au Congrès américain en avril 2024.
Le projet, révélé initialement par la chaîne américaine CNBC, prévoit la création d'une nouvelle entité qui réunirait les actifs de Perplexity AI et de TikTok USA, a précisé la source.
Les titres de cette holding seraient distribués, pour partie, aux actionnaires existants de Perplexity AI et de ByteDance, le solde allant à de nouveaux investisseurs prêts à acquérir une participation dans le nouvel ensemble. Les actionnaires de ByteDance ne souhaitant pas participer à cette nouvelle structure se verraient racheter leurs titres.
Environ 60% du capital de ByteDance est réparti entre des investisseurs institutionnels, tandis que 20% sont détenus par les fondateurs de l'entreprise et 20% par ses salariés.
La transaction proposée par Perplexity AI ne donne pas de montant pour TikTok, "mais je ne vois pas un accord intervenir à une valorisation inférieure à 50 milliards de dollars", a expliqué la source proche du dossier.
Compte tenu de la nature de l'opération, très peu d'argent changerait effectivement de mains, l'idée étant d'attribuer aux parties prenantes des actions du nouveau conglomérat.
Cette union permettrait à Perplexity AI d'enrichir les contenus proposés à ses utilisateurs, selon la source. Lancé fin 2022 et soutenu par le fondateur d'Amazon Jeff Bezos, Perplexity AI combine un assistant IA et un moteur de recherche pour trouver des informations sur internet. Il se veut un concurrent des grands moteurs de recherche, en premier lieu Google.
En décembre, la start-up a effectué une nouvelle levée de fonds, qui la valorisait 9 milliards de dollars. D'autres investisseurs ont fait état de leur intérêt pour TikTok.
L'homme d'affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d'autres partenaires, pour les activités américaines de l'application, sans son puissant algorithme.
Samedi, Donald Trump a déclaré qu'il étudierait de près le dossier une fois investi à la présidence des Etats-Unis, lundi, et qu'un report de 90 jours de la mise en oeuvre de la loi serait "probablement décidé".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Une 8e défaite en 10 matches pour les Devils
Le 500e match de saison régulière de Nico Hischier ne restera pas gravé dans sa mémoire. Les Devils se sont en effet inclinés 3-1 devant Philadelphie samedi après-midi en NHL.
La franchise de Newark n'a pas montré grand-chose dans cette partie, ne cadrant que 14 tirs au total (1 pour Hischier, 2 pour son compère appenzellois Timo Meier) dont 7 dans le troisième tiers. New Jersey a ainsi subi sa troisième défaite consécutive, la huitième dans ses dix dernières sorties.
Philadelphie a forcé la décision en supériorité numérique, Bobby Brink marquant le 2-1 à la 53e. Le défenseur zurichois de Devils Jonas Siegenthaler purgeait alors une pénalité mineure dont il avait écopé pour un coup de crosse asséné à l'encontre d'Owen Tippett qui allait défier le portier des Devils Jake Allen en contre-attaque. Le 3-1 est tombé dans une cage vide, à 2'' de la sirène finale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Des milliers de manifestants contre Trump à Washington
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Washington contre la politique de Donald Trump, deux jours avant le retour du milliardaire à la Maison Blanche.
Baptisée "Marche du peuple" cette manifestation a été organisée par plusieurs groupes de défense des droits civiques et de la justice sociale, dont l'équipe derrière les "Marches des femmes" du 21 janvier 2017 à travers le pays au lendemain de la première investiture de Donald Trump.
Samedi, des pancartes colorées et des petits bonnets roses aux oreilles de chat, les "pussy hats" en référence à ces manifestations il y a huit ans, parsèment le cortège dans le centre de la capitale fédérale américaine.
"Ces lois mettent en danger nos vies. Les femmes meurent. Vos soeurs, vos filles, vos mères, vos amies meurent", affirme Aisha Becker-Burrowes, militante féministe dans la foule.
Sous une pluie fine, Susan Dutwells, venue de Floride (sud-est) avec sa fille pour la manifestation dit "avoir peur" et être "en colère" du retour de Donald Trump. "Tellement de gens votent contre leurs propres intérêts. Je ne comprends pas", a ajouté cette femme de 60 ans.
Autres manifestations prévues
"J'essaie de garder espoir", affirme Carine, une autre manifestante de 40 ans qui n'a pas voulu donner son nom de famille. "Cela fait tellement du bien d'être entourée de beaucoup de monde". Venue d'Arizona (sud-ouest), c'est la première fois qu'elle manifeste à Washington, dit-elle à l'AFP, tout en assurant qu'elle continuera "le combat de retour à la maison".
Sarah Kong, une psychiatre de 31 ans, se sent "motivée, stimulée par tous ces gens. J'ai foi en l'avenir, même si j'ai peur".
Les participants à la marche manifestent pour une série de sujets, selon eux menacés par Donald Trump comme l'accès à l'avortement, la lutte contre le réchauffement climatique ou encore la défense des droits des personnes immigrées.
D'autres manifestations similaires sont prévues dans le pays, notamment à New York.
Après sa victoire le 5 novembre face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris, Donald Trump prêtera serment au Capitole lundi midi et deviendra le 47e président des Etats-Unis. Celui qui est encore pour deux jours le président élu est attendu samedi soir à Washington pour une réception dans l'un de ses golfs et un feu d'artifice.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump lance sa propre cryptomonnaie, la valorisation bondit
Donald Trump a annoncé, dans la nuit de vendredi à samedi, le lancement de sa propre cryptomonnaie, qui porte son nom. Cela a provoqué une fièvre d'achats qui a fait monter en quelques heures sa valorisation globale à plusieurs milliards de dollars.
Dans un message posté sur son réseau Truth Social ainsi que sur X (ex-Twitter), le président élu a présenté cette nouvelle devise numérique comme un "meme coin".
Ce dernier est une cryptomonnaie destinée à capitaliser sur l'engouement populaire autour d'une personnalité, d'un mouvement ou d'un phénomène viral sur internet. Le "meme coin" n'a pas d'utilité économique ou transactionnelle et est souvent identifié comme un actif purement spéculatif.
"Ce Trump Meme célèbre un leader qui ne recule jamais, quelle que soit la situation", explique le site officiel du projet, évoquant la tentative d'assassinat dont a fait l'objet le candidat républicain en juillet dernier.
Capitalisation à près de 6 milliards
Durant les heures qui ont suivi le lancement du Trump, la communauté crypto s'est interrogée sur la légitimité de ce nouvel actif et son lien avec Donald Trump, certains redoutant une arnaque, comme le monde des "meme coins" en a connu beaucoup.
Mais le fait que les messages d'annonce aient été postés sur les comptes officiels du président élu et que l'une des sociétés derrière le projet, CIC Digital LLC, ait déjà été utilisée par Donald Trump pour vendre des NFT (Non Fungible Token, actifs numériques) a fini par rassurer le marché.
A suivi un coup de chaud qui a fait grimper la valeur de la monnaie numérique, jusqu'à porter la capitalisation totale des unités en circulation à près de 6 milliards de dollars.
Donald Trump ou la société pilotant le lancement, Fight Fight Fight LLC, n'ont pas communiqué sur le produit éventuel généré par l'opération pour ses créateurs. Sollicité par l'AFP, le groupe n'a pas donné suite.
Revirement
Le site officiel indique que 200 millions de jetons (unités) de cette devise ont été mis sur le marché, Fight Fight Fight prévoyant d'en ajouter 800 millions supplémentaires dans les trois ans.
Les créateurs de ce nouvel actif numérique, parmi lesquels figurent Donald Trump, contrôlent l'ensemble des jetons non encore commercialisés, lesquels présentent une valeur théorique d'environ 24 milliards de dollars au cours actuel.
Initialement opposé aux cryptomonnaies, Donald Trump a opéré un revirement radical durant sa récente campagne présidentielle, au point de s'en faire le champion. Il a promis de favoriser le développement de ce secteur, notamment via un allègement de la régulation.
Avant la création de sa propre devise numérique, des entrepreneurs associés à Donald Trump avaient mis en ligne, mi-octobre, une plateforme de cryptomonnaies, baptisée World Liberty Financial.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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