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Économie

Easyjet prévoit une perte annuelle jusqu'à 1,18 milliard de livres

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La perte avant impôts est attendue entre 1,135 et 1,175 milliard de livres (1,432 à 1,482 milliards de francs) pour l'exercice décalé 2021 terminé fin septembre, vu un trafic international encore perturbé et des restrictions encore importantes aux déplacements (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le transporteur aérien britannique Easyjet a indiqué mardi prévoir encore une forte perte pour son résultat annuel, de jusqu'à 1,18 milliard de livres, mais observe une reprise du trafic avec la levée de nombreuses restrictions aux voyages internationaux.

La perte avant impôts est ainsi attendu entre 1,135 et 1,175 milliard de livres (1,432 à 1,482 milliards de francs) pour l'exercice décalé 2021 terminé fin septembre, en raison d'un trafic international encore perturbé pendant la période sous revue et des restrictions encore importantes aux déplacements, dit la compagnie dans un communiqué.

Fin septembre, une dirigeante de la compagnie avait notamment estimé que le Royaume-Uni avait "raté le coche" de la saison estivale en ce qui concerne l'allègement des contraintes sur la reprise du trafic aérien comparé à l'Union européenne, en maintenant notamment des quarantaines en hôtels obligatoires au retour de nombreux pays et imposant de coûteux tests au retour d'un voyage.

"Vu les restrictions actuelles de voyage sur les marchés dans lesquels nous sommes présents" la compagnie à bas coûts s'attend pour le premier trimestre de son année décalée à des vols représentant "jusqu'à 70% de l'année pleine 2019", soit avant la pandémie.

C'est une amélioration par rapport à la période de juillet à septembre, son quatrième trimestre décalé, quand le transporteur tablait sur une capacité de transport de 60% comparé à l'avant pandémie.

"Pendant le trimestre nous avons fortement augmenté nos vols ce qui a fait de nous la deuxième plus importante compagnie en Europe cet été, tout en ayant divisé notre perte par deux au quatrième trimestre sur un an", a également indiqué le directeur général Johan Lundgren, cité dans le communiqué.

"Nous sommes encouragés par une dynamique positive de réservations à l'orée de l'exercice 2022", ajoute-t-il.

"Il est clair que la reprise est là. Les voyages d'affaires reviennent (...) de même que les échappées dans des villes (européennes) et une demande croissante pour les voyages de vacances vers les destinations d'hiver ensoleillées comme l'Egypte et la Turquie" ou encore les îles Canaries, poursuit-il.

Vu le contexte d'incertitudes, Easyjet ne donne pas de prévisions financières pour le nouvel exercice et au regard de la perte attendue, le conseil d'administration ne recommandera pas de versement de dividende pour l'exercice 2021.

L'action reculait de 2,75% à 630,20 pence dans un marché en baisse en début de séance à la Bourse de Londres.

Les résultats annuels seront publiés le 30 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La Finma sanctionne lourdement Mirabaud

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L'établissement privé genevois fait montre de discretion jusque dans la taille du logo sur son siège à Plainpalais. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le gendarme des marchés financiers (Finma) a sévi contre la banque privée genevoise Mirabaud & Cie, accusée notamment d'avoir "manqué à ses obligations en matière de lutte contre le blanchiment d'argent".

Le régulateur a imposé une série de mesures à l'établissement et lui a ordonné de revoir ses relations d'affaires.

La banque "a gravement enfreint les règles du droit des marchés financiers", a estimé mardi dans un communiqué l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers qui a clos une enquête approfondie ("enforcement") à l'encontre de Mirabaud & Cie. L'établissement "n'a pas suffisamment vérifié et documenté l'arrière-plan économique de relations d'affaires et de transactions" qu'elle a effectuées.

L'origine de cette affaire remonte à 2010, relate la Finma. Mirabaud entretenait depuis cette date "plusieurs relations d'affaires avec des sociétés et des structures complexes susceptibles d'être en lien direct ou indirect" avec un homme d'affaires, depuis décédé, accusé de soustraction fiscale.

L'identité de cette personne n'a pas été révélée par le régulateur, mais sa fortune devait être conséquente. Dans le cadre de cette relation d'affaires, la banque a en effet géré des actifs jusqu'à 1,7 milliard de dollars. "Par moments, ces actifs représentaient près de 10% de l'ensemble des actifs sous gestion" de Mirabaud, a précisé la Finma.

Cette dernière a ouvert une enquête en juin 2021, close deux ans plus tard. Conséquence de ces manquements, Mirabaud & Cie s'est vue confisquer 12,7 millions de francs de gains indûment obtenus. Elle n'est par ailleurs pas autorisée à accepter de nouveaux clients présentant des risques accrus de blanchiment d'argent et des procédures ont été ouvertes à l'encontre de trois personnes non identifiées.

Attention aux clients à risques ___

Mirabaud & Cie doit aussi procéder à l'examen de toutes ses relations d'affaires au niveau des risques et décider de poursuivre ou non ces relations. La banque doit en outre analyser toutes les transactions à risques accrus concernées entre 2018 et 2022, tâche à laquelle elle s'est depuis attelée.

La Finma a par ailleurs interdit à la banque d'accepter de nouveaux clients "présentant des risques accrus de blanchiment d'argent" jusqu'à la mise en oeuvre complète des mesures ordonnées.

Réagissant à cette annonce, la banque a indiqué à l'agence AWP s'être "montrée pleinement coopérative". Elle a "mis en oeuvre des mesures opérationnelles, organisationnelles et personnelles visant à élever ses processus de risque et compliance (conformité) et s'engage à maintenir les standards les plus élevés à cet égard", a ajouté l'établissement.

Elle n'a cependant pas souhaité s'exprimer sur les conséquences opérationnelles de ces mesures et notamment du passage en revue de sa clientèle.

Au premier semestre, la masse sous gestion de Mirabaud a progressé de 7,3% à 32,4 milliards de francs, alors que le bénéfice net a atteint 10,1 millions, contre 19,2 millions un an plus tôt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les achats d'entreprises suisses doivent être mieux contrôlés

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Le ministre de l'économie Guy Parmelin a défendu le point de vue du Conseil fédéral, qui s'oppose à la mise en place d'un tel contrôle des investissements étrangers. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

N'importe quel investisseur étranger ne doit pas pouvoir acheter une entreprise suisse. Le National est entré en matière mardi sur un projet visant à empêcher les acquisitions menaçant la sécurité publique de la Suisse. Le débat se poursuit.

Le projet du gouvernement vise à instaurer un examen des achats par des investisseurs étrangers d'entreprises suisses actives dans un domaine critique. Il s'agit par exemple du matériel militaire, de l'approvisionnement en eau, de la production d'électricité ou encore des hôpitaux.

Par 135 voix contre 55, le National a décidé d'aller encore plus loin en imposant ce contrôle non pas seulement à des entreprises étrangères étatiques, mais aussi à celles privées. Il s'agit de combler une lacune, a déclaré Sidney Kamerzin (C/VS) pour la commission.

Cette mesure va trop loin, a réagi le ministre de l'économie Guy Parmelin, craignant une hausse de la charge administrative. Le groupe PLR a aussi freiné des quatre fers, avançant un risque de détérioration de la place économique suisse. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BCE vise une baisse "progressive" des taux

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La prochaine réunion de la Banque centrale européenne pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.

La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.

"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.

L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.

La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.

"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.

"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.

Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.

À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.

Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.

Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Italie: l'inflation ralentit en août, confirmée à 1,1% sur un an

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L'augmentation des prix à la consommation en Italie est inférieure à la moyenne de la zone euro. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TONINO DI MARCO)

L'inflation en Italie a décéléré en août, baissant à 1,1% sur un an après 1,3% en juillet, selon des données définitives publiées lundi par l'Institut national de la statistique (Istat) qui a ainsi confirmé sa première estimation.

L'augmentation des prix à la consommation en Italie est inférieure à la moyenne de la zone euro qui a atteint 2,2% en août en glissement annuel et à l'objectif de 2% à moyen terme de la Banque centrale européenne (BCE).

Ce ralentissement des prix à la consommation est dû surtout à la chute plus prononcée des tarifs de l'énergie non réglementés et au recul des prix des biens durables, explique l'Istat.

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2% en août.

Les prix des produits énergétiques non réglementés ont accentué leur baisse sur un an, reculant de 8,6% en août, après 6% en juillet.

A l'inverse, les tarifs réglementés du secteur de l'énergie ont accéléré leur hausse, grimpant de 14,3% contre 11,7% en juillet.

Les prix des biens durables ont baissé de 1,8% en août, après 1,2% en juillet.

Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) a ralenti sa hausse, passant de +0,7% à +0,6%.

La hausse de l'indice d'inflation calculée selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) a reculé à 1,2% en août sur un an, après 1,6% en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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