International
EasyJet souffre toujours de la pandémie en espérant une éclaircie
La compagnie aérienne britannique EasyJet a annoncé jeudi avoir creusé sa perte nette au premier semestre de son exercice 2020-2021 en raison d'un trafic laminé par la pandémie, et s'est montrée très prudente pour le printemps avant une reprise espérée à l'été.
La perte a atteint 549 millions de livres (701 millions de francs) pour le semestre achevé fin mars, contre 324 millions un an plus tôt, selon un communiqué.
Compte tenu des restrictions encore en cours, EasyJet s'attend d'avril à juin à ne pas dépasser 15% de ses capacités de 2019 (soit avant la crise sanitaire), contre 20% espéré jusque-là.
Ce niveau devrait toutefois commencer à progresser à partir de juin, mais la compagnie se garde de tout pronostic chiffré pour l'été.
EasyJet se dit "encouragée" par la réouverture des voyages internationaux en Europe, expliquant notamment être le plus grand opérateur au Royaume-Uni vers les pays appartenant à la liste verte.
Seuls quelques pays, comme le Portugal, figurent sur cette liste verte, dispensée de quarantaine au retour, depuis lundi 17 mai.
La plupart des destinations prisées des vacanciers britanniques, comme l'Espagne, l'Italie, la France et la Grèce, se trouvent sur la liste orange, obligeant les voyageurs en provenance de ces pays à passer dix jours en quarantaine chez eux et à subir deux dépistages payants.
Demande stimulée par la liste verte
"Avec la montée en puissance des voyages de loisir au Royaume-Uni depuis le début de la semaine (...) et la levée des restrictions sur les voyages de nombreux gouvernements européens, nous sommes prêts à augmenter significativement nos vols pour l'été", souligne le directeur général Johan Lundgren.
Il assure que la demande est là, ce qu'il a constaté cette semaine avec les réservations dans la foulée de l'annonce de la liste verte.
En attendant une reprise estivale, le groupe a énormément souffert d'un trafic aérien réduit encore quasiment à néant fin 2020 et début 2021.
Il n'a tourné qu'à 14% de ses capacités de 2019 au cours du premier semestre.
Le nombre de passagers a chuté de 89,4% à 4,1 millions et le chiffre d'affaires de 89,9% à 240 millions de livres.
Sa perte avant impôt hors élément exceptionnel s'est aggravée à 701 millions de livres, soit dans la fourchette prévue par la compagnie.
EasyJet a limité la casse grâce son programme d'économies, ses coûts hors carburants ayant reculé de 59% sur le semestre. Il s'attend à réaliser 500 millions de livres d'économies sur l'ensemble de l'exercice.
Enfin, EasyJet confirme avoir accès à fin mars à 2,9 milliards de livres de liquidités, ce qui lui permet de tenir jusqu'à la reprise du trafic.
Il a au total levé plus de 5,5 milliards de livres d'argent frais depuis le début de la crise sanitaire grâce à des prêts, dont un du gouvernement britannique, des ventes d'avions ou encore une émission d'actions.
Économie
Ryad annonce une coupe supplémentaire d'un million de barils
L'Arabie saoudite a décidé de procéder à une nouvelle réduction de sa production de pétrole, a annoncé dimanche le prince saoudien Abdelaziz ben Salmane. Ce poids lourd de l'Opep espère ainsi doper les cours.
Cette mesure s'applique à compter de juillet et "pourra être étendue", a déclaré le prince lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion à Vienne des treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs dix alliés conduits par la Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Dauphiné: Laporte gagne la 1re étape au sprint
Le Français Christophe Laporte (Jumbo-Visma) a remporté au sprint la 1ee étape du Critérium du Dauphiné dimanche à Chambon-sur-Lac. Il a du même coup endossé le maillot jaune.
Le Varois âgé de 30 ans s'est imposé alors que le peloton des favoris a repris le Belge Rune Herregodts, échappé depuis le début de la journée, à une dizaine de mètres de la ligne d'arrivée seulement. C'est la 29e victoire professionnelle de la carrière de Laporte.
Jeu du chat et de la souris
Courue sous les averses, la 1re étape de cette 75e édition a poussé jusqu'à son paroxysme l'éternel et cruel jeu du chat et de la souris entre l'échappée et le peloton. Dernier rescapé de l'escapade du jour, Herregodts a offert une résistance héroïque au gros des troupes dans les derniers kilomètres sur les routes détrempées du Puy-de-Dôme.
A la flamme rouge, le coureur d'Intermarché avait même repris une quinzaine de secondes d'avance en prenant tous les risques dans la descente. Mais alors qu'on pensait qu'il avait fait le plus dur, le Belge, qui s'est peut-être retourné trop souvent pour voir où on était la meute, a été rattrapé, puis dépassé, à quelques mètres seulement du but.
Et c'est Christophe Laporte, le meilleur coureur français depuis le début de l'année, qui a surgi à la tête du peloton pour s'imposer au sprint devant l'Italien Matteo Trentin (UAE) et... Herregodts, magnifique mais inconsolable troisième.
Mas et Landa perdent du temps
Laporte défendra son maillot jaune lundi lors d'une étape à nouveau très vallonnée entre Brassac-les-Mines et La Chaise-Dieu, en Haute-Loire. "C'est toujours un honneur de porter ce beau maillot jaune, je vais essayer de lui faire honneur", a-t-il dit.
Les favoris ont passé une journée assez inconfortable sur des routes rendues glissantes par les nombreuses averses parfois brutales qui se sont abattues sur les coureurs. Au final, ils ont cependant réussi à éviter les pièges pour arriver groupés dans le premier peloton, hormis les Espagnols Enric Mas et Mikel Landa qui ont lâché respectivement 15 et 22 secondes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Baisse progressive des tensions, le bilan passe à 16 morts
La tension retombe progressivement au Sénégal où des heurts de moindre intensité ont fait une nouvelle victime samedi, portant à 16 le nombre officiel de morts depuis la condamnation jeudi de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko à deux ans de prison.
Les Sénégalais continuent de redouter une arrestation du candidat déclaré pour la présidentielle de 2024. Alors que les camps de M. Sonko et du président Macky Sall se renvoient la responsabilité des violences et des morts, le gouvernement a décidé de couper "temporairement" internet sur les téléphones.
Dans un communiqué dimanche, le Pastef, parti de M. Sonko, condamne "la répression meurtrière des forces de défense et de sécurité" et accuse le pouvoir d'utiliser "des milices privées" pour "mater" les populations civiles. Il donne un bilan de 19 morts parmi les manifestants.
Il continue d'exhorter les Sénégalais "à se défendre par tous les moyens et à riposter".
Le gouvernement dénonce pour sa part les "actes de vandalisme et de banditisme", oeuvre des partisans de M.Sonko soutenus par des "forces occultes", "des étrangers" venus "déstabiliser le pays" et le "plonger dans le chaos". Il affirme que certains manifestants sont armés. Le ministre de l'Intérieur a annoncé samedi avoir mené quelque 500 arrestations.
La présence des forces de sécurité a légèrement diminué dimanche à Dakar où de nombreux magasins restent fermés. Plusieurs quartiers qui avaient connus des accès de violence jeudi et vendredi dans la capitale sont restés calmes samedi.
Le ministère de l'Intérieur a communiqué dimanche sur une "nette baisse des points de tension et des arrestations". "Beaucoup d'activités ont repris hier (samedi) soir et ce (dimanche) matin avec la fin de l'interdiction de la circulation des motocycles", a-t-il ajouté.
Des poubelles, qui commençaient à s'entasser dans certains quartiers de la capitale, ont été ramassés.
Internet coupé
Mais le gouvernement a suspendu dimanche internet sur les téléphones "en raison de la diffusion de messages haineux et subversifs", alors que les réseaux sociaux, comme WhatsApp, Facebook ou Twitter, étaient déjà indisponibles.
"L'internet des données mobiles est suspendu temporairement sur certaines plages horaires", dit un communiqué du ministère de la Communication, des télécommunications et de l'économie numérique.
Des manifestations spontanées ont suivi jeudi la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko, candidat déclaré pour la présidentielle de 2024, et condamné à deux ans de prison ferme pour avoir poussé à la "débauche" une jeune femme de moins de 21 ans.
Cette décision le rend pour l'heure inéligible. M. Sonko, populaire auprès des jeunes, crie depuis le début de l'affaire à un complot du président Macky Sall pour l'éliminer politiquement.
Le ministre de la Justice a déclaré que l'opposant pouvait être arrêté "à tout moment". Cette éventuelle arrestation pourrait relancer le cycle de violences.
Ousmane Sonko se dit "séquestré" dans sa résidence de Dakar par des forces de sécurité qui empêchent quiconque d'approcher. Il n'a pas pris la parole publiquement depuis sa condamnation.
Décision de justice
Dimanche, le garde des Sceaux, Ismaila Madior Fall a rappelé sur une radio locale que "l'exécution de la décision de la justice incombe au parquet". Or, il a expliqué que la décision de justice n'était pas encore rédigée.
Il n'y a pas de délai pour l'exécution de la décision de justice mais elle a vocation à être appliquée, a-t-il dit.
Samedi soir, un des chefs de fil de la coalition de l'opposition, le maire de Dakar Barthélémy Dias, a appelé le président Macky Sall à s'exprimer et à renoncer à une candidature à un troisième mandat.
Après plusieurs déclarations dans lesquelles il affirmait qu'il ne se présenterait pas en 2024, Macky Sall laisse désormais planer le doute sur une candidature. Ses opposants estiment qu'il finit ses deux mandats légaux.
Les appels à la retenue et au dialogue se sont multipliés ces deux derniers jours, de la part de plusieurs pays, comme la France ou les Etats-Unis, d'organisations internationales et de personnalités sénégalaises, tels que le chanteur Youssou N'Dour ou le footballeur Sadio Mané.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Djokovic en quarts, nouveau record
Novak Djokovic s'est qualifié pour les quarts de finale de Roland-Garros en dominant le Péruvien Juan-Pablo Varillas (ATP 94) 6-3 6-2 6-2 et accède à ce stade du tournoi pour la 17e fois, un record.
Rafael Nadal a joué seize quarts dans le Majeur parisien qu'il a remporté à 14 reprises, alors que Djokovic y vise un troisième titre pour porter à 23 le record de titres du Grand Chelem.
Le Serbe, 3e mondial à 36 ans, s'apprête à jouer son 55e quart de finale dans un tournoi du Grand Chelem (le record de 58 est détenu par Roger Federer et Nadal en a 47). Il a toujours atteint les quarts à Paris depuis 2010.
Pour se hisser dans le dernier carré, où pourrait se produire le duel tant attendu contre le no 1 mondial et autre grand favori du tournoi Carlos Alcaraz, il devra d'abord écarter mardi le Russe Karen Khachanov (11e), qui a éliminé l'Italien Lorenzo Sonego (48e) 1-6 6-4 7-6 (9/7) 6-1.
Varillas jouait pour la troisième fois dans le tableau principal d'un tournoi du Grand Chelem et n'avait encore jamais remporté le moindre match dans un tel tournoi.
Il était le premier Péruvien à atteindre les 8es de finale à Roland-Garros depuis Jaime Yzaga en 1994.
Note:
1re version
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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