International
Echange de tirs "accidentel" à la frontière inter-coréenne
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2020/05/415309698_highres-1000x600.jpg&description=Echange de tirs "accidentel" à la frontière inter-coréenne', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Corée du Nord a tiré dimanche de multiples coups de feu en direction de la Corée du Sud, au niveau de la Zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule, entraînant une riposte de l'armée du Sud, a annoncé Séoul. Selon les Etats-Unis, ces tirs étaient accidentels.
Ce rare échange de tirs s'est produit au lendemain de l'apparition en public de Kim Jong Un, pour la première fois depuis trois semaines, après des semaines de spéculations et de rumeurs à l'étranger sur son état de santé.
Un poste de garde sud-coréen a été touché par plusieurs tirs du Nord dimanche matin et aucune victime n'a été signalée du côté du Sud, a déclaré dans un communiqué l'état-major interarmées.
"Pas intentionnels"
"Nos militaires ont riposté par deux séries de coups de feu et par un message de mise en garde, conformément à notre procédure", a déclaré Séoul. L'armée sud-coréenne a ensuite déclaré que ces tirs nord-coréens n'étaient "pas considérés comme intentionnels", selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Un avis partagé par le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo. "Quelques tirs sont venus du Nord, nous pensons que ceux-ci étaient accidentels. Les Sud-Coréens ont en effet riposté. Il n'y a pas eu de perte de vie de part et d'autre", a-t-il dit sur la chaîne ABC.
Les deux pays sont encore techniquement en guerre depuis l'armistice ayant mis fin à la Guerre de Corée en 1953. Contrairement à son nom, la DMZ est l'un des endroits les plus fortifiés de la planète. Elle est truffée de clôtures de fil de fer barbelé et de champs de mines, ce qui rend toute tentative de traversée extrêmement dangereuse.
Donald Trump "content"
L'apaisement des tensions militaires à la frontière fait partie des accord conclus en septembre 2018 lors d'un sommet à Pyongyang entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon Jae-in. Ces accords sont cependant restés lettre morte pour la plupart.
De même, les pourparlers avec les Etats-Unis portant sur l'arsenal nucléaire de Pyongyang sont au point mort en dépit de trois rencontres entre Donald Trump et M. Kim.
Ce processus aurait été encore un peu plus compromis si le leader nord-coréen s'était vraiment retrouvé dans l'incapacité de diriger le pays ou s'il était décédé comme le laissaient entendre, ces dernières semaines, certaines spéculations.
La télévision d'Etat a montré M. Kim marchant, souriant largement et fumant une cigarette lors de l'inauguration vendredi 1er mai d'une usine à Sunchon, au nord de Pyongyang.
Le président américain s'est dit samedi "content" de la réapparition publique du dirigeant nord-coréen et de le voir apparemment en bonne santé. "Je suis pour ma part content de voir qu'il est de retour et en bonne forme!", a écrit Donald Trump sur Twitter.
Raisons inconnues
Mike Pompeo a déclaré ne pouvoir "rien dire" sur les raisons derrière la mystérieuse absence de Kim Jong Un. Il a refusé d'indiquer s'il savait si le dirigeant nord-coréen avait été malade pendant cette période.
Il y a eu "d'autres périodes prolongées lorsque le président Kim n'a pas été vu", a précisé M. Pompeo. "Nous avons vu les mêmes images datant d'hier que le monde. Il semble que le président Kim est en vie et va bien", a-t-il ajouté.
Ce n'est en effet pas la première fois que M. Kim disparaît de la vie publique. En 2014, il était resté invisible six semaines avant de réapparaître marchant avec une canne. Quelques jours plus tard, les services de renseignements sud-coréens avaient expliqué qu'il avait été opéré pour un kyste à la cheville.
Un haut responsable dela présidence sud-coréenne, cité par Yonhap, a de son côté affirmé que M. Kim "n'a pas été pas été opéré". "Les médias ont fait des spéculations concernant une intervention (subie par) M. Kim, en évoquant un changement dans sa manière de marcher", a-t-il indiqué, tout en soulignant que Séoul possède suffisamment d'éléments pour en conclure que ce n'est pas le cas.
International
Kiev propose à la Russie de nouveaux pourparlers
L'Ukraine a proposé à la Russie de tenir de nouveaux pourparlers la semaine prochaine, a annoncé samedi le président Volodymyr Zelensky, quelques jours après avoir obtenu de Donald Trump la reprise des livraisons d'armes américaines.
Deux rencontres successives à Istanbul entre délégations russe et ukrainienne, organisées sous la pression du président américain, n'ont guère apporté d'avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.
M. Zelensky a indiqué dans son message quotidien aux Ukrainiens que le secrétaire du Conseil de sécurité Roustem Oumerov avait "proposé une nouvelle rencontre avec la partie russe la semaine prochaine".
"Il faut relancer les négociations", a-t-il ajouté.
Le président ukrainien s'est aussi à nouveau dit prêt à négocier directement avec son homologue russe Vladimir Poutine.
"Une rencontre au plus haut niveau est nécessaire pour véritablement assurer la paix", a-t-il dit.
Lors des dernières négociations en juin, la Russie avait à nouveau présenté des exigences maximales, incluant la cession par l'Ukraine de quatre régions en plus de la Crimée annexée en 2014, et le renoncement à toute aide militaire occidentale.
L'Ukraine avait rejeté ce qu'elle avait qualifié d'"ultimatums", et avait mis en doute la disposition de Moscou à négocier un cessez-le-feu.
Le Kremlin a cependant affirmé cette semaine être prêt à poursuivre des négociations avec l'Ukraine, après que le président américain Donald Trump lui a donné 50 jours pour négocier la paix, menaçant de sanctions et annonçant le même jour reprendre des livraisons d'armes à Kiev financées par les pays de l'Otan.
L'UE a de son côté renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe par un abaissement sous les 50 dollars du plafond imposé au pétrole russe, principale source de financement du Kremlin.
Nouvelles frappes russes
La Russie n'a fait qu'intensifier ces derniers mois ses frappes et bombardements sur les villes ukrainiennes, y compris Kiev, et son offensive terrestre dans l'est du pays, où ses troupes avancent lentement mais régulièrement.
Samedi encore, ses frappes de missiles et de drones ont fait trois morts en Ukraine.
La localité de Vassylkivska, dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk (centre-est), a été touchée par un tir de missile qui a causé la mort d'au moins deux personnes, a annoncé sur Telegram le gouverneur Serguiï Lyssak.
Un établissement médical, une école et une "institution culturelle" ont été détruits par cette attaque, qui a également endommagé des maisons, a-t-il ajouté.
Plus tôt, la ville portuaire d'Odessa et sa banlieue, situées dans le sud de l'Ukraine, ont été la cible dans la nuit de vendredi à samedi d'une attaque de drones.
Selon la police nationale, une personne a été tuée et six autres blessées lors de ces bombardements qui ont endommagé des "commerces", des "habitations" et causé des incendies qui ont été ultérieurement éteints par les pompiers.
L'armée de l'air ukrainienne a affirmé que la Russie avait lancé sur l'Ukraine, pendant la nuit, 344 drones ou drones leurres, ainsi que 35 missiles, en affirmant avoir abattu 208 de ces cibles.
Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a, lui, assuré avoir frappé en Ukraine pendant la nuit des sites du "complexe militaro-industriel" avec des drones et des missiles.
L'armée a également affirmé avoir abattu 83 drones ukrainiens en Russie pendant la nuit, dont 16 au-dessus de la région de Moscou.
Parallèlement, les chemins de fer russes ont affirmé que la circulation entre les localités de Likhaïa et Zamtchalovo, situées près de la frontière ukrainienne, dans la région russe de Rostov (sud-ouest), avait été interrompue en raison d'attaques de drones.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Ovechkin demande le retour des Russes dans les compétitions
Alex Ovechkin, meilleur buteur de l'histoire de la NHL, a appelé au retour des athlètes russes dans les événements sportifs internationaux. Il en a fait part samedi lors d'une visite à Moscou.
"J'espère que dans un futur proche, nous serons autorisés à participer et que les gars pourront prendre part aux JO et au championnat du monde pour représenter leur pays", a souhaité la star russe.
De retour dans son pays natal pour la première fois depuis qu'il a battu en avril le record du nombre de buts en saison régulière de NHL de Wayne Gretzky (895), Alex Ovechkin a été accueilli par des centaines d'admirateurs.
La star de 39 ans n'a jamais caché son soutien à Vladimir Poutine - posant à ses côtés sur sa photo de profil Instagram -, y compris après l'offensive militaire russe en Ukraine, déclenchée en février 2022. S'il n'a jamais dénoncé cette offensive, Ovechkin, qui joue depuis 2005 pour les Washington Capitals, a toujours pris soin de ne pas la soutenir publiquement.
Depuis février 2022, la très grande majorité des athlètes russes et bélarusses est toujours écartée de la plupart des compétitions sportives internationales. Certains sont désormais petit à petit autorisés à revenir sous bannière neutre dans certains sports s'ils n'ont pas affiché leur soutien pour l'offensive russe, comme cela a été le cas dans quelques disciplines aux JO de Paris.
En escrime, les sportifs russes et bélarusses sont ainsi autorisés à concourir depuis mars 2023. En tennis, les joueurs russes participent aux circuits professionnels.
Mais en hockey sur glace, la France a pu être repêchée pour les JO d'hiver 2026 de Milan Cortina (6-22 février), en remplacement de la Russie, toujours interdite. Et ils sont bannis du football et de l'athlétisme notamment.
Plusieurs fédérations internationales, dont celle de luge et du biathlon, ont elles aussi maintenu leur exclusion, et devraient être suivies par d'autres dans les prochains mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Arensman remporte la 14e étape
Le Néerlandais Thymen Arensman a remporté la 14e étape du Tour de France entre Pau et Superbagnères dans les Pyrénées. 2e, Tadej Pogacar a conservé son maillot jaune sans difficulté.
Le Slovène a repris 6 secondes à Jonas Vingegaard pour disposer d'un matelas de 4'13 sur le Danois.
Pour cette grande étape des Pyrénées avec le triptyque Tourmalet, Aspin, Peyresourde, l'équipe UAE a contrôlé le peloton, mais une échappée a tout de même pu se former et compter jusqu'à 3'30 d'avance. Au sein de cette échappée, Thymen Arensman s'est montré le plus fort. Il enlève la plus belle victoire de sa carrière, lui qui n'avait jusqu'ici remporté qu'une seule étape sur un grand Tour (Vuelta en 2022).
Le Batave d'Ineos Grenadiers a pu maintenir son avance dans la dernière ascension vers Superbagnères dans le brouillard et a devancé Pogacar de 1'08.
Le Slovène a donné l'impression d'être magnanime avec ses sujets en laissant cette victoire, plutôt que de se payer un triplé pyrénéen. Vingegaard a tenté d'attaquer le patron à un peu plus de trois kilomètres de l'arrivée, mais Pogacar n'a pas eu de soucis. Et au moment de sprinter il a collé une mine qui lui a non seulement permis de bénéficier des 6 secondes de bonification (4 pour Vingegaard), mais aussi de reprendre 4 secondes supplémentaires à son dauphin.
Cette étape a été marquée par l'abandon du 3e du général, le Belge Remco Evenepoel, qui n'avait plus d'énergie et qui a lâché dès les premières pentes du Tourmalet.
Dimanche, le peloton partira de Muret pour rejoindre Carcassonne sur 169,3 km. Une étape propice aux baroudeurs avec deux bonnes bosses. Lundi, c'est la deuxième journée de repos qui attend les coureurs avant l'étape du Mont Ventoux mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Graves émeutes à Limoges, dix policiers blessés
Une centaine de personnes encagoulées et armées ont attaqué au mortier des véhicules en circulation à Limoges, dans le centre de la France, lors d'affrontements nocturnes avec les forces de l'ordre qui ont fait dix blessés parmi les policiers.
Les faits se sont produits vers 01h00 du matin samedi près d'un quartier populaire de Limoges où "une centaine de personnes" ont bloqué une route nationale et s'en sont pris aux véhicules, "principalement par des tirs de mortiers", selon la préfecture de Haute-Vienne.
"Il y a eu entre 100 et 150 individus encagoulés, armés de cocktails Molotov, mortiers, cailloux, barres de fer et battes de baseball", a détaillé Laurent Nadeau, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance.
Les forces de l'ordre ont utilisé des lanceurs de balles de défense (LBD) et des gaz lacrymogènes et les échauffourées ont cessé vers 04h00 du matin.
Guérilla
"C'est une guérilla urbaine", a dénoncé le maire de la ville, Émile Roger Lombertie. "Ça fait 4-5 ans que ça explose dans ce quartier. Pour moi, il y a danger", a-t-il ajouté, décrivant un "quartier de grande pauvreté avec des jeunes issus de l'immigration" devenu selon lui "une zone de non-droit".
Neuf des dix policiers blessés souffrent d'acouphènes et le dixième d'une blessure à une main, selon le parquet de Limoges. Une enquête a été ouverte pour participation à un attroupement armé et violences sur les policiers, a déclaré à l'AFP Émilie Abrantes, procureure de la République à Limoges.
Cette nuit d'échauffourées fait suite à d'autres heurts survenus dans la même zone le soir du 14 juillet, jour de la fête nationale en France.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé le déploiement dans cette ville d'une compagnie de policiers spécialisée dans le maintien de l'ordre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 2 jours
Donald Trump diagnostiqué d'une insuffisance veineuse
-
GenèveIl y a 3 jours
Mityukov vit "une saison particulière"
-
SuisseIl y a 3 jours
Mgr Morerod veut un registre consultable en ligne pour le clergé
-
CultureIl y a 3 jours
Tristesse au festival Tomorrowland privé de sa méga scène
-
ClimatIl y a 3 jours
Grande Dixence (VS): tourisme impacté par les éboulements
-
SuisseIl y a 3 jours
Retard américain dans la livraison des systèmes de défense Patriot
-
CultureIl y a 3 jours
Décès à 87 ans de la chanteuse américaine Connie Francis
-
InternationalIl y a 3 jours
Une frappe sur l'église catholique de Gaza fait deux morts