International
Le SPD de Scholz remporte haut la main son premier test électoral
Un peu plus de cent jours après son accession au pouvoir, le parti social-démocrate du chancelier allemand Olaf Scholz a remporté haut la main son premier test électoral. Un scrutin régional en Sarre l'a opposé à des conservateurs en crise.
Le parti du chancelier a recueilli 43,5% des voix, contre 28,5% pour les chrétiens-démocrates de la CDU, à la tête depuis plus de 20 ans de cette petite région de l'ouest de l'Allemagne, selon de premiers résultats officiels.
Le SPD obtiendrait même la majorité absolue au parlement du Land, avec 29 des 51 sièges, contre 19 pour la CDU. Les électeurs ont "clairement opté pour un changement à la tête de leur région", a réagi sur Twitter M. Scholz, saluant une "victoire convaincante".
Les sociaux-démocrates, à la tête de la coalition au pouvoir depuis début décembre, gagneraient ainsi plus de 13 points par rapport au précédent scrutin en 2017 dans ce Land, le plus petit d'Allemagne après les villes de Berlin, Hambourg et Brême.
Donné comme moribond il y a encore quelques mois, avant de remporter une victoire surprise aux élections générales de septembre, le SPD va ainsi mettre un terme à 23 années de règne des conservateurs dans cette petite région frontalière de la France.
"Soirée amère"
Ce test grandeur nature depuis l'accession au pouvoir d'Olaf Scholz, à la tête d'une coalition formée avec les écologistes et libéraux, est le premier d'une "super-année" électorale en Allemagne, marquée par trois autres scrutins régionaux.
En cinq ans, les sociaux-démocrates sont ainsi parvenus à totalement inverser la tendance avec la CDU, qui l'avait nettement emporté en 2017 avec plus de 40% des voix. La question reste néanmoins de savoir quelles leçons nationales pourront être tirées de ce scrutin dans cette toute petite région.
Les sondages nationaux montrent en effet une érosion du SPD depuis les législatives: ils sont devancés désormais par les conservateurs et Olaf Scholz fait l'objet de nombreuses critiques, visant en particulier son manque de leadership face à la guerre en Ukraine ou la pandémie.
Les enjeux régionaux ont "fait pencher la balance" dans cette élection, a estimé le vice-président de la CDU, Andreas Jung, ne souhaitant pas tirer de conclusions nationales de cette "soirée amère".
Union sacrée
Ce succès régional montre que la victoire de septembre n'était pas un "succès unique", sans lendemain, juge au contraire le co-président du SPD, Lars Klingbeil. En Sarre même, le SPD semble avoir bénéficié d'une forme d'union sacrée qui a suivi l'invasion russe de l'Ukraine.
"Tout ce qui est dit et fait actuellement est sous l'influence de la guerre. Ce n'est pas le moment de faire de l'opposition", résumait avant le scrutin Thorsten Frei, un des cadres du groupe CDU au Bundestag.
Les autres partis, des écologistes à l'extrême droite en passant par les libéraux, peineraient eux à atteindre les 5% nécessaires pour siéger au parlement régional, selon les premières estimations.
Les sociaux-démocrates se sont appuyés sur la popularité de leur cheffe de file régionale, Anke Rehlinger, 45 ans, juriste et détentrice du record sarrois du lancer de poids.
Ministre de l'Economie et vice-présidente du précédent gouvernement régional, Mme Rehlinger jouit d'une bonne image auprès des Sarrois, qui apprécient notamment son implication auprès des victimes de la désindustrialisation.
Son adversaire, l'actuel ministre-président Tobias Hans, 44 ans, va lui devoir céder la direction d'un Land dont il tenait les manettes depuis quatre ans.
"Lassitude générale"
En quête d'un nouvel élan après sa défaite de septembre, qui a mis fin à 16 années à la tête du pays, la CDU, désormais dirigée par un rival de Mme Merkel, Friedrich Merz, a donc encore du pain sur la planche pour sortir son parti de la crise qu'il traverse depuis le départ d'Angela Merkel.
Elu en janvier sur une ligne très droitière, M. Merz a annulé sa venue à un meeting de soutien jeudi et semblait avoir tiré un trait sur la victoire avant même l'ouverture des bureaux de vote. Après quatre mandats de Mme Merkel, la CDU semble susciter une "lassitude générale", estime l'hebdomadaire Der Spiegel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La menace d'un volcan persiste en Indonésie
La menace d'un volcan indonésien qui est entré en éruption plus d'une demi-douzaine de fois cette semaine n'est pas écartée, a déclaré à l'AFP le responsable de l'agence de volcanologie de l'archipel, alors que le cratère a de nouveau craché des cendres samedi.
Le mont Ruang, dans la région reculée de Sulawesi du Nord, était déjà entré en éruption mardi soir, poussant les autorités à évacuer des milliers d'habitants des îles les plus proches.
Le volcan est entré de nouveau en éruption avant minuit vendredi et de nouveau samedi après-midi, expulsant une colonne de cendres à 250 mètres au-dessus de son sommet, a indiqué l'agence de volcanologie, qui a mis en garde contre de possibles nouvelles éruptions majeures.
"Avec les tremblements de terre volcaniques enregistrés, la crise n'est pas encore terminée", a déclaré à l'AFP le directeur de l'agence, Hendra Gunawan. "Cela indique que les fluides magmatiques continuent de se déplacer des profondeurs vers la surface. Il n'est donc pas surprenant que des éruptions se produisent encore", a-t-il ajouté.
Les autorités ont maintenu une zone d'exclusion de six kilomètres autour du volcan, qui culmine à 725 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Evacuations
Plus de 6000 habitants de l'île voisine de Tagulandang, où vivent environ 20'000 personnes, ont été évacués en dehors de la zone d'exclusion, a déclaré un responsable local vendredi.
Il a été conseillé aux habitants de porter des masques pour éviter les problèmes respiratoires, a indiqué l'agence dans un communiqué.
La dernière activité du volcan a également incité les autorités à prolonger la fermeture de l'aéroport international Sam Ratulangi dans la capitale régionale de Manado, située à plus de 100 kilomètres.
L'aéroport, qui devait initialement rouvrir samedi, restera fermé jusqu'à dimanche car des cendres volcaniques provenant du mont Ruang ont été détectées, a précisé Ambar Suryoko, directeur de l'autorité aéroportuaire de la région de Manado, dans un communiqué.
L'Indonésie, vaste archipel d'Asie du Sud-Est, se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'importante activité volcanique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
23 nageurs chinois de haut niveau contrôlés positifs en 2021
Selon différents médias, 23 nageurs chinois de haut niveau sont restés impunis il y a trois ans malgré des tests antidopage positifs.
L'Agence mondiale antidopage (Wada) a renoncé à mener sa propre enquête dans cette affaire.
La Wada s'est fiée à la version des autorités chinoises. Celles-ci ont indiqué que des repas contaminés dans un hôtel pour athlètes étaient à l'origine des tests positifs, ont rapporté la chaîne allemande ARD et le journal américain "New York Times".
Selon les recherches de la rédaction antidopage de l'ARD et du "New York Times", les nageurs ont été contrôlés positifs lors d'une compétition nationale à Shijiazhuang, au début de l'année 2021. C'est là que la trimétazidine, un produit interdit, aurait été détectée. Lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, les nageurs chinois avaient remporté six médailles, dont trois en or.
Selon le rapport présenté par la Chine, les échantillons positifs ont été obtenus par contamination. Des repas ont été préparés pour tous les athlètes concernés dans la cuisine d'un hôtel de Shijiazhuang. Il ressort du rapport que plus de deux mois plus tard, des enquêteurs ont inspecté la cuisine et ont trouvé des traces de trimétazidine dans une hotte aspirante, dans les conteneurs à épices et dans les canalisations. Le produit dopant aurait donc pénétré dans le corps des athlètes à leur insu.
"Aucune infraction"
L'Agence chinoise antidopage a déclaré qu'il n'y avait eu "aucune infraction antidopage" et qu'il n'était donc pas nécessaire d'agir. Interrogée par la chaîne ARD, l'Agence mondiale antidopage a indiqué qu'elle n'avait vu "aucune base" pour "contester les déclarations de contamination" sur la base des données d'analyse.
La Wada s'en est tenue à son règlement. La Fédération internationale de natation a estimé quant à elle que les événements avaient été examinés avec soin et professionnalisme. Il n'était donc pas nécessaire d'entreprendre autre chose.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
International
Cinquième pole en cinq GP pour Verstappen
Vainqueur de la course sprint plus tôt samedi, Max Verstappen (Red Bull) s'élancera en pole position du GP de Chine de Formule 1 dimanche à Shanghaï.
Le Néerlandais, leader du championnat du monde, a devancé de 0''322 son coéquipier Sergio Perez (2e) lors des qualifications.
Max Verstappen est devenu ainsi le premier pilote à décrocher la pole position lors des cinq premières épreuves d'une saison depuis Mikka Häkkinen en 1999. Le Néerlandais, qui en est même à six pole d'affilée en remontant à l'exercice 2023, a en outre offert à l'écurie Red Bull la 100e pole de son histoire en F1.
Derrière les deux Red Bull, Fernando Alonso (Aston Martin) et Lando Norris (McLaren) occuperont la deuxième ligne dimanche. Lewis Hamilton (Mercedes) est quant à lui passé par tous les états d'âme: 2e du sprint, le Britannique a abandonné dès Q1 après un freinage raté. Hamilton n'occupera que la 18e place sur la grille.
Bottas en Q3
Les pilotes Sauber ont connu des fortunes diverses. Valtteri Bottas est le premier pilote de l'écurie zurichoise à s'être hissé en Q3 cette année. Le Finlandais, qui avait terminé 12e de la course sprint, s'élancera de la 10e place sur la grille de départ dimanche à Shanghai.
Zhou Guanyu n'a en revanche pas réussi à mettre fin à sa série noire, à la grande déception de ses compatriotes présents dans les tribunes. Le Chinois, auteur d'un sprint encourageant, a été éliminé pour la huitième fois consécutive dès Q1. Il s'élancera de la 16e place sur la grille à domicile.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le "halving" est là, les créations de bitcoins vont ralentir
Événement récurrent très attendu, le "halving", soit la réduction de moitié de la récompense perçue par les "mineurs" qui contribuent à la création de bitcoins, s'est produit vendredi. C'était la quatrième réduction depuis le lancement de la monnaie numérique.
"Le 4e 'halving' du bitcoin est achevé", a indiqué la première plateforme d'échange mondiale de cryptomonnaies, Binance, sur le réseau social X (ex-Twitter). "Le compte à rebours a été réinitialisé. Rendez-vous en 2028".
Plusieurs autres sites de conversion de cryptomonnaies tels Coinbase, Crypto.com ou HTX ont confirmé, également sur X, que le seuil avait été franchi.
La génération de bitcoin fonctionne par "blocs", qui contiennent chacun des informations sur les transactions réalisées dans cette monnaie. Ces blocs sont "minés", c'est-à-dire créés par des acteurs privés qui réalisent des calculs très complexes et sont récompensés en bitcoins.
Depuis le lancement du jeton numérique en 2009, la récompense en bitcoins est réduit de moitié (half en anglais) une fois une certaine quantité de cette devise numérique créée. Tous les 210'000 blocs "minés" ou créés, se produit le "halving".
Récompense à 3,125 bitcoins
Au rythme d'un bloc miné toutes les environ 10 minutes, le "halving" se produit environ tous les quatre ans. Fixée depuis le précédent "halving" de mai 2020 à 6,25 bitcoins par bloc créé, la récompense octroyée à un "mineur" est tombée vendredi à 3,125 bitcoins.
L'objectif du "halving" est de contrôler le rythme d'émission de bitcoins, dont la quantité totale a été définie à 21 millions d'unités par son mystérieux créateur (ou créateurs), répondant au pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Ce niveau maximum devrait être atteint d'ici à 2040. Plus de 19 millions de bitcoins sont déjà en circulation.
"En ralentissant la vitesse à laquelle les nouveaux bitcoins sont créés, le 'halving' contribue à maintenir la rareté et potentiellement à augmenter la valeur de cette cryptomonnaie, en supposant que la demande reste stable ou augmente", détaille Matthew Weller, analyste chez Forex.com, dans une note publiée en amont de l'événement.
Depuis le début de l'année, le bitcoin a pris plus de 50%, touchant le mois dernier un record absolu à 73'797 dollars. Vendredi, le cours du bitcoin n'a pas réagi au "halving", ce que beaucoup d'analystes avaient anticipé, faisant valoir que le prix de la monnaie intégrait déjà l'événement depuis des semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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