International
Elizabeth II acclamée à Buckingham pour son jubilé historique
Des dizaines de milliers de personnes ont acclamé jeudi la reine Elizabeth II au balcon de Buckingham palace, au premier jour des célébrations de ses 70 ans de règne, une longévité sans précédent pour la monarchie britannique.
C'était le point d'orgue très attendu des quatre jours de festivités du jubilé de platine de l'ultrapopulaire souveraine de 96 ans, à la santé désormais fragile.
Ces célébrations offrent aux Britanniques un moment de communion après plusieurs années de déchirements autour du Brexit et de stricts confinements dus au Covid-19, suivis désormais par une flambée des prix.
La reine, montée sur le trône à 25 ans le 6 février 1952 à la mort de son père George VI, est sortie sur le balcon, vêtue d'un ensemble bleu tourterelle, s'appuyant immobile sur une canne. Elle était accompagnée du duc de Kent, un cousin, pour le passage du défilé militaire annuel du "Salut aux couleurs", réunissant plus de 1200 soldats et des centaines de musiciens.
Elle est revenue au balcon peu après, pour un survol aérien de la Royal Air Force, cette fois accompagnée par 17 membres de la famille royale qui ont des fonctions officielles et leurs enfants.
Les mimiques de Louis, 4 ans, le plus jeune des enfants du prince William, ont fait fondre le public. Dans sa vareuse, il a parfois semblé ennuyé, parfois hilare, ou s'est bouché les oreilles lors du survol, à côté de sa mère Kate, de sa soeur Charlotte et de son frère George.
"Se réinventer"
Privés de balcon, le prince Harry et son épouse Meghan ont assisté à la parade discrètement depuis un autre bâtiment, pour leur premier retour public au Royaume-Uni depuis leur fracassant départ en Californie en 2020.
Manquait aussi le prince Andrew, qui a payé des millions de dollars pour mettre fin à une plainte pour agressions sexuelles. Il sera également absent de la messe prévue vendredi à la cathédrale Saint-Paul, car testé positif au Covid-19.
Pour ce jour férié, une foule dense, colorée de drapeaux et portraits de la reine, s'était massée le long du Mall, avenue menant au palais.
Certains confiaient avoir l'impression de vivre la dernière grande apparition de la reine nonagénaire, aimée pour son sens du devoir, sa neutralité irréprochable et son humour pince sans rire.
"Cela n'arrive qu'une fois dans une vie", explique à l'AFP Mark Cornell, venu spécialement du nord de l'Angleterre, qui assure pourtant ne pas être un fan inconditionnel de la monarchie: "ils doivent se réinventer pour les nouvelles générations".
Rôle croissant pour Charles
Jamais aucun souverain britannique n'a régné aussi longtemps qu'Elizabeth. Il est peu probable qu'un autre atteigne une telle longévité: Charles, le prince héritier a 73 ans, son fils William bientôt 40.
Pour ce jubilé, fanions, drapeaux et portraits géants ont été accrochés dans les rues de tout le Royaume-Uni, les vitrines sont remplies de souvenirs et les ventes d'alcool et de gâteau typiquement "british" ont explosé.
Après la parade de jeudi, la reine devait allumer dans la soirée à distance, depuis le château de Windsor, une sculpture en forme d'arbre de 21 mètres de haut située devant le palais de Buckingham.
Vendredi, Elizabeth II manquera le service d'action de grâce célébré à la cathédrale Saint-Paul, à Londres. "La reine a beaucoup apprécié le parade pour son anniversaire aujourd'hui (jeudi) et le défilé aérien mais elle a ressenti un certain inconfort", a indiqué le palais dans un communiqué.
Un concert géant est ensuite prévu samedi mais aussi des dizaines de milliers de rassemblements populaires, dont des pique-nique géants dimanche.
"J'espère que les prochains jours seront l'occasion de réfléchir à tout ce qui a été accompli au cours des 70 années, tout en regardant l'avenir avec confiance et enthousiasme", a déclaré dans un message écrit la souveraine, cheffe d'Etat de 15 royaumes, du Royaume-Uni au Canada en passant par la Nouvelle-Zélande.
Les félicitations ont afflué du monde entier, le président français Emmanuel Macron saluant son "dévouement" à "l'amitié indéfectible" franco-britannique. Même le parti républicain irlandais Sinn Fein a souligné son rôle dans le processus de paix en Irlande du Nord, une démarche longtemps inimaginable de la part de l'ex-vitrine politique de l'IRA.
Confirmées seulement mercredi soir par le palais, les apparitions d'Elizabeth II mercredi étaient très attendues. Car elle sont devenues rares: depuis une nuit à l'hôpital en octobre, elle a annulé quasiment toutes ses apparitions officielles.
Affaiblie depuis la mort de son époux Philip l'an dernier, elle a du mal à marcher. Elle ne montre cependant aucune volonté d'abdiquer et a fait plusieurs apparitions surprise récemment, souriante et détendue.
Dans cette ambiance de fin de règne, la monarchie se trouve confrontée à des critiques croissantes, notamment dans les anciennes colonies, concernant le passé esclavagiste de l'Empire britannique.
Au Royaume-Uni, la reine reste très aimée de ses sujets avec 75% d'opinions favorables selon l'institut YouGov, mais son héritier Charles est bien moins apprécié (50%). Seuls 39% des Britanniques pensent que l'institution existera encore dans cent ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le gouvernement israélien limoge le chef du Shin Bet
Le gouvernement israélien a annoncé vendredi le limogeage du chef du Shin Bet, l'agence de sécurité intérieure, Ronen Bar. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dit ne plus avoir confiance en lui.
"Le gouvernement a approuvé à l'unanimité la proposition du premier ministre Benyamin Netanyahou de mettre fin au mandat" de Ronen Bar, qui quittera ses fonctions lorsque son successeur sera nommé ou au plus tard le 10 avril, a annoncé le bureau du premier ministre dans un communiqué.
M. Netanyahou a annoncé dimanche son intention de relever de son poste le patron du Shin Bet, Ronen Bar, affirmant ne plus lui accorder sa confiance. Il a accusé jeudi M. Bar, nommé en 2021 et qui devait quitter son poste en 2026, d'être à l'origine d'une "campagne de menaces et de fuites dans les médias" menée dans le but de l'"empêcher de prendre les décisions nécessaires pour remettre d'aplomb le Shin Bet".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Accident d'avion à Toronto: l'appareil est descendu trop vite
L'avion ayant eu un accident à l'atterrissage à Toronto en février est descendu trop vite, indique un rapport préliminaire des enquêteurs diffusé jeudi. Une partie du train d'atterrissage s'est rompue lors du choc avec le tarmac.
Quelques secondes avant l'atterrissage, une alerte a retenti dans le cockpit pour prévenir d'"un taux de descente élevé", précise le rapport du bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), qui enquête sur les causes de l'accident qui a fait 21 blessés.
Au total, 76 passagers et quatre membres d'équipage se trouvaient à bord de cet avion de Delta Air Lines en provenance de Minneapolis, aux Etats-Unis. L'appareil s'est retourné après avoir touché le sol, perdant une aile et prenant feu sur le tarmac.
335 mètres par minute
"Il s'agit d'une enquête complexe et plusieurs aspects demandent encore des analyses approfondies afin que nous puissions tirer des conclusions définitives", a déclaré dans une vidéo Yoan Marier, président du BST, sans préciser quand serait diffusé le rapport final.
Une seconde avant de toucher le sol, l'avion descendait à une vitesse de 335 mètres par minute alors que l'appareil est conçu pour absorber à l'atterrissage 220 mètres par minute, précise le rapport. Lorsque les roues ont touché le tarmac, une partie du train d'atterrissage droit s'est "rompue".
L'accident survenu au Canada fait suite à d'autres accidents ayant eu lieu en Amérique du Nord ces dernières semaines. A Washington, un hélicoptère de l'armée est entré en collision avec un avion de ligne à la fin janvier, faisant 67 morts. Et sept personnes sont décédées au début février après le crash d'un avion sanitaire à Philadelphie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Effondrement du pont de Baltimore: les autorités pointées du doigt
La directrice de l'agence américaine de sécurité des transports (NTSB), a pointé du doigt jeudi la négligence des autorités du Maryland dans l'effondrement, il y a près d'un an, du pont Francis Scott Key, près du port de Baltimore. L'accident avait fait six morts.
Les autorités de cet Etat côtier de l'est des Etats-Unis auraient dû suivre les recommandations de l'AASHTO, une association qui émet des normes et standards de sécurité pour les transports aux Etats-Unis, et effectuer, bien avant l'accident, un examen de vulnérabilité du pont dans le cas d'un choc avec un navire, a affirmé Jennifer Homendy.
Si l'autorité de transport du Maryland (MDTA) avait mené cet examen de vulnérabilité, elle "aurait été consciente que ce pont critique, essentiel, était au-dessus du seuil de risque de l'AASHTO d'effondrement catastrophique à la suite d'une collision avec un navire", a déclaré la responsable. Le risque pour le pont à Baltimore était "30 fois supérieur" au seuil de l'association, a-t-elle précisé.
D'autres ponts en danger
Le porte-conteneurs Dali, battant pavillon singapourien, avait été victime le 26 mars 2024 de plusieurs avaries électriques et s'était encastré dans le pont autoroutier Francis Scott Key, qui s'était effondré comme un château de cartes. Six ouvriers qui effectuaient des travaux de réparation sur le tablier de l'ouvrage, tous des immigrés latino-américains, avaient trouvé la mort.
Jennifer Homendy a souligné jeudi le risque qu'un tel accident se reproduise aux Etats-Unis. "Les 30 propriétaires de 68 ponts au-dessus de voies navigables fréquentées par des navires océaniques ne sont probablement pas conscients que leurs ponts sont à risque d'effondrement catastrophique en cas de collision avec un navire", a-t-elle lancé.
La directrice du NTSB les a appelés à examiner "le besoin potentiel de mettre en place des contre-mesures pour réduire la vulnérabilité des ponts". Sur cette liste figurent notamment les ponts de la baie de Chesapeake, proches de Baltimore.
Les activités de pré-construction du nouveau pont Francis Scott Key ont commencé en janvier, selon le MDTA. Le coût des travaux avait été estimé à près de deux milliards de dollars et son financement sera assuré en totalité par l'Etat fédéral.
La réouverture à la circulation routière sur ce nouveau pont est attendue en 2028.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump demande à la cour suprême d'agir contre les juges
Le président américain Donald Trump a demandé jeudi à la cour suprême, la plus haute instance judiciaire américaine, de "régler" le "problème" constitué, selon lui, par les juges fédéraux qui s'opposent à ses décisions. Nombre de ses décrets sont bloqués en justice.
"Si le président [de la cour] Roberts et la cour suprême des Etats-Unis ne règlent pas immédiatement ce problème nocif et inédit, notre pays sera en très grave danger", a écrit le milliardaire républicain sur son réseau social Truth Social, dans une nouvelle charge contre l'institution judiciaire.
"Ces juges veulent endosser les pouvoirs de la présidence, sans avoir à atteindre les 80 millions de votes. Ils veulent avoir tous les avantages, mais sans prendre de risques", a-t-il également tonné.
Ce message intervient deux jours après un rare rappel à l'ordre du président de la cour suprême, John Roberts. "Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord à propos d'une décision de justice", a-t-il indiqué mardi dans un communiqué, sans citer directement Donald Trump.
Trois juges nommés par Trump
"La procédure ordinaire d'appel existe à cette fin", a-t-il souligné. Cette communication intervenait après un appel du président républicain à "destituer" James Boasberg, un juge fédéral de Washington.
Ce magistrat avait ordonné pendant le week-end la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants sur le fondement d'une loi d'exception du XVIIIe siècle et exigé, en particulier, d'interrompre l'expulsion vers le Salvador de quelque 200 membres présumés d'un gang vénézuélien.
De nombreux décrets pris par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier ont été attaqués en justice et souvent suspendus par des magistrats estimant que le président américain outrepassait ses prérogatives.
Six des neuf magistrats qui composent la cour suprême sont des conservateurs. Trois d'entre eux ont été nommés par Donald Trump lui-même lors de son premier mandat (2017-2021).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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