International
Dispositif policier maintenu, la désescalade se confirme
Accalmie, consultations politiques et premiers bilans: le gouvernement a maintenu lundi soir son dispositif policier maximal à travers la France pendant qu'Emmanuel Macron effectuait sa première visite de terrain sur fond de désescalade des violences urbaines.
Le président s'est rendu en milieu de soirée avec son ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à la caserne Bessières, dans le XVIIe arrondissement de la capitale, qui accueille les effectifs de la BAC (Brigade anti-criminalité) de nuit et de compagnies départementales d'intervention.
Malgré le retour au calme engagé ce week-end, le dispositif policier maximal des jours précédents est maintenu pour la nuit de lundi à mardi, soit 45'000 policiers et gendarmes, avait annoncé plus tôt le gouvernement. Le président a demandé de maintenir "une présence massive" sur "le terrain", "pour conforter le retour au calme et à l'ordre", a fait savoir son entourage à l'AFP.
Emmanuel Macron, après avoir reçu lundi les présidents des deux assemblées, rencontrera mardi les maires de plus de 220 communes ciblées par les violences. Cette réception interviendra deux jours après la violente attaque à la voiture-bélier contre le domicile de Vincent Jeanbrun, le maire LR de l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), dimanche qui a provoqué une vive émotion dans le pays.
"C'est la démocratie elle-même qui est attaquée", a estimé l'élu LR qui a défilé lundi dans sa ville de banlieue parisienne aux côtés de nombreux élus. "Chacun de ses symboles sont aujourd'hui visés - nos élus, les professeurs, nos forces de l'ordre et de secours sont pris pour cible quotidiennement, nos postiers ne rentrent plus dans certains quartiers. Ça ne peut plus durer, ça ne durera pas", a ajouté Vincent Jeanbrun.
"J'ai pas réfléchi!"
Sur le terrain, une nette accalmie a été constatée et aucun incident majeur n'était signalé lundi soir: la situation était calme à Marseille et 11 interpellations ont été enregistrées par la préfecture de police pour Paris et sa proche banlieue, à 22h00. Selon le ministère de la Justice, depuis vendredi, 3915 personnes ont été interpellées (dont 1244 mineurs) qui ont donné lieu à 374 comparutions immédiates.
A Strasbourg, des peines de prison ferme allant de quatre à dix mois, ont été prononcées lors de ces audiences. "C'était un vol opportuniste: c'était cassé, j'ai pas réfléchi, je suis entré", a expliqué au tribunal Rayane, 26 ans, ressorti d'un magasin Zara "avec un gros paquet de vêtements sous le bras".
Les principales organisations patronales françaises ont de leur côté appelé lundi le gouvernement à mettre en place des mesures de soutien en faveur des commerçants et entrepreneurs affectés notamment un "fond de secours" pour "ceux qui ont tout perdu".
Le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, dit estimer à un milliard d'euros les dégâts pour les entreprises provoqués par les émeutes, dans un entretien au Parisien publié lundi soir. Et en Ile-de-France, l'heure est aussi au premier bilan : les émeutes ont causé "au moins 20 millions d'euros de dégâts" pour les transports publics, des bus brûlés au mobilier urbain cassé, selon une première estimation d'Ile-de-France Mobilités (IDFM).
Cagnotte
Du côté de l'enquête, le troisième occupant de la voiture conduite par Nahel, 17 ans, dont la mort causée par le tir d'un policier a suscité une vague de violences urbaines dans tout le pays, a été entendu lundi par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), a appris l'AFP de source proche du dossier.
Recherché depuis les faits, cet homme s'est présenté de lui-même à 11h00 devant la "police des polices". Le policier, auteur du tir qui a tué Nahel après un refus d'obtempérer, a lui été mis en examen pour homicide volontaire et est toujours écroué.
Une cagnotte de soutien à sa famille lancée sur internet il y a quatre jours recueillait lundi après-midi plus d'un million d'euros, suscitant l'indignation d'une partie de la classe politique. Une initiative et un succès qualifiés d'"indécence et horreur absolue" par la députée LFI du Val-de-Marne, Clémence Guetté.
La Première ministre a estimé qu'elle ne "contribue pas à l'apaisement" et ajouté que ce serait à la justice de prononcer "le cas échéant" sur la légalité de cette caisse de solidarité. Saisi par une vidéo amateur venue contredire le récit initial livré par les policiers, le tir à bout portant d'un motard et la mort de Nahel, le 27 juin à Nanterre, ont choqué jusqu'au sommet de l'Etat, embrasé le pays et résonné bien au-delà de la France.
Cette vague de violences et la colère de nombreux jeunes habitants des quartiers populaires contre les violences policières ou l'Etat ont rappelé les émeutes qui avaient secoué la France en 2005, après la mort de deux adolescents poursuivis par la police. En trois semaines, 10'000 véhicules avaient alors été détruits, plus de 200 bâtiments publics incendiés et quelque 5200 personnes interpellées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Breel Embolo: l'erreur fatale
Breel Embolo traverse un début d’année bien difficile. Remplaçant au coup d’envoi, le Bâlois a précipité la défaite de l’AS Monaco à Montpellier (2-1).
Introduit à la 77e minute, Breel Embolo a perdu dans les pieds du Genevois Becir Omeragic un ballon qui a permis à Montpellier de mener une rupture conclue par le Jordanien Mousa Al-Tamari pour le 2-1.
L’absence du capitaine Denis Zakaria, malade, a bien sûr pesé face à la "lanterne rouge". Sans lui, l’équipe souffre d’un déséquilibre dans ses lignes trop souvent fatal. Trois jours après une élimination en Coupe de France à Reims, cette défaite coûte aux Monégasques leur troisième place au classement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
TikTok menacé aux Etats-Unis après le feu vert de la Cour suprême
La Cour suprême américaine a approuvé vendredi à l'unanimité l'entrée en vigueur d'une loi menaçant d'interdiction imminente le très populaire réseau social TikTok, si sa maison mère chinoise refuse de le vendre.
"Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d'Américains, TikTok offre un important mode d'expression, d'interaction et d'appartenance à une communauté. Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale", estiment les neuf juges de la Cour.
Ils concluent donc que la loi contestée ne viole pas le Premier amendement de la Constitution américaine garantissant la liberté d'expression.
En pleine confrontation stratégique entre les Etats-Unis et la Chine, le Congrès américain a adopté cette loi en avril à une large majorité bipartisane, réunissant des élus démocrates comme républicains.
Elle vise à prévenir les risques d'espionnage et de manipulation par les autorités chinoises des utilisateurs de TikTok.
La loi, aussitôt promulguée par le président Joe Biden, fixe à la maison mère du réseau social, ByteDance, la date limite du 19 janvier pour céder l'application à un autre propriétaire.
L'entreprise table sur la sympathie du président élu Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier et a confié son "faible" pour TikTok.
Une des solutions envisagées en cas de maintien de la loi serait que ByteDance revende ses parts à des investisseurs non-chinois, une possibilité que l'entreprise a constamment repoussée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le procureur de la CPI rencontre le nouveau dirigeant syrien
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a été reçu vendredi par le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh. Ce dernier a pris le pouvoir après la chute de Bachar al-Assad accusé de crimes durant la guerre civile.
M. Chareh et le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, ont rencontré "une délégation de la Cour pénale internationale, dirigée" par Karim Khan, a déclaré l'agence de presse officielle Sana, qui a également publié des images de la réunion.
Selon un communiqué du bureau de M. Khan, le procureur s'est "rendu à Damas à l'invitation du gouvernement de transition syrien", afin d'examiner comment le Bureau peut soutenir les efforts des nouvelles autorités en vue de rendre des compte pour les crimes présumés commis dans le pays.
"Discussions ouvertes et constructives"
"Le procureur a exprimé sa gratitude pour les discussions ouvertes et constructives lors de sa visite, au cours de laquelle des mesures de suivi ont été mises en place", a indiqué le communiqué.
Des dizaines de milliers de personnes ont été détenues et torturées dans les prisons du pays sous le règne de Bachar al-Assad, par ailleurs accusé d'avoir recouru à des armes chimiques contre sa propre population, notamment des attaques au gaz sarin.
Le président déchu, qui a fui à Moscou, refusait de coopérer avec la CPI, ne reconnaissant pas sa compétence sur son territoire.
Rendre justice
Le groupe islamiste de M. Chareh, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a mené une coalition qui a renversé Assad le 8 décembre, plus de 13 ans après la répression sanglante de manifestations anti-Assad ayant déclenché une guerre qui a fait plus de 500'000 morts.
Les nouvelles autorités ont promis de rendre justice aux victimes des atrocités commises durant les décennies de règne du clan Assad, s'engageant à juger les responsables impliqués dans la torture des détenus. Elles ont exhorté la communauté internationale à leur remettre les personnes recherchées qui ont fui.
Le président Hafez al-Assad a régné sans partage durant trois décennies sur la Syrie jusqu'à sa mort en 2000, quand son fils, Bachar al-Assad, lui a succédé.
La CPI, basée à La Haye, n'a pas été en mesure d'enquêter sur la Syrie car le pays n'a jamais ratifié le Statut de Rome, son traité fondateur.
En 2014, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité visant à renvoyer le dossier syrien devant la CPI.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Russie et l'Iran renforcent leur alliance avec un nouveau pacte
Vladimir Poutine et son homologue iranien Massoud Pezeshkian ont signé vendredi un accord de partenariat stratégique renforçant notamment leur "coopération militaire". Cela dans le cadre de leur alliance voulue comme un contrepoids à tout "diktat" de l'Occident.
Soumis à de lourdes sanctions internationales qui affectent leurs économies, la Russie et l'Iran ont opéré un rapprochement accéléré ces dernières années, en particulier depuis l'assaut contre l'Ukraine.
Les deux pays ont également essuyé, en décembre, un échec commun et une perte d'influence avec la fuite de Syrie de leur allié Bachar al-Assad.
Multiples domaines couverts
Vendredi, Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian ont signé un "accord de partenariat stratégique global", un pacte couvrant de multiples domaines.
Il s'agit d'un texte "aux objectifs ambitieux", a vanté Vladimir Poutine, en affirmant que Moscou et Téhéran s'opposaient ensemble "à tout diktat venu de l'extérieur". Massoud Pezeshkian s'est lui satisfait d'un accord qui ouvrira des "horizons" entre les deux pays.
Faire face aux "menaces sécuritaires"
L'accord prévoit notamment de "développer la coopération militaire" et de se soutenir face à des "menaces sécuritaires", selon le contenu de l'accord en 47 articles publié par le Kremlin après la signature.
D'après le document, si la Russie ou l'Iran faisait face à une "agression", l'autre pays ne fournirait aucune "aide" au pays agresseur. Ce point ne prévoit toutefois pas que les pays signataires s'apporteraient une assistance militaire dans ce cas de figure.
Différence avec la Corée du Nord
Moscou a conclu un texte portant le même nom avec la Corée du Nord l'an dernier. Un article de ce document prévoit lui "une aide militaire immédiate" en cas d'agression armée d'un pays tiers.
Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, avait affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à "créer une alliance militaire" similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.
La Corée du Nord est accusée par Kiev et les Occidentaux d'avoir envoyé combattre des soldats avec l'armée russe contre les forces ukrainiennes. Moscou et Pyongyang n'ont ni confirmé ni démenti.
Drones et missiles
Téhéran est pour sa part accusé par les Occidentaux de fournir des drones explosifs et des missiles de courte portée à la Russie, aidant ainsi l'armée russe en Ukraine. Des accusations rejetées par l'Iran.
L'accord signé vendredi prévoit aussi des échanges "dans le domaine des utilisations pacifiques de l'énergie atomique", notamment "la construction d'installations d'énergie nucléaire".
Contrepoids à l'influence américaine
Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin et Pyongyang, à l'influence américaine. Ils ont tissé des liens étroits et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, du Moyen-Orient au conflit en Ukraine.
Cette signature intervient quelques jours avant le retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d'une politique dite de "pression maximale" envers l'Iran durant son premier mandat (2017-2021).
Ukraine
Le président élu américain a aussi promis de rapidement mettre un terme au conflit en Ukraine, sans préciser comment.
Vendredi, Massoud Pezeshkian a lui appelé durant sa conférence de presse commune avec Vladimir Poutine à "des négociations et la paix" entre Moscou et Kiev, trois ans après le début de l'assaut lancé par le Kremlin.
Une précédente traduction en russe de ses propos évoquait un "règlement politique" de ce conflit.
Proche-Orient
Les deux dirigeants ont dit avoir aussi évoqué l'accord de trêve entre Israël et le Hamas, Vladimir Poutine disant espérer une "stabilisation à long terme".
"Nous espérons qu'un cessez-le-feu permanent sera établi à Gaza et que les agressions sur cette terre cesseront", a dit Massoud Pezeshkian.
"L'Iran et la Russie, conscients de leur responsabilité historique, construisent un nouvel ordre", a écrit Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, dans un article publié cette semaine par l'agence de presse russe Ria Novosti.
Il a affirmé qu'il s'agissait de remplacer "l'hégémonie" - sous-entendue occidentale - par la "coopération".
Consolider la "dynamique positive"
Massoud Pezeshkian, arrivé vendredi matin à Moscou, avait plus tôt déposé une gerbe de fleurs devant la tombe du Soldat inconnu et a rencontré le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine.
La dernière rencontre entre MM. Pezeshkian et Poutine remontait à octobre, lors du sommet des BRICS en Russie. Vladimir Poutine avait alors appelé à consolider la "dynamique positive" concernant leur coopération économique.
La Russie souhaite notamment développer un projet de corridor logistique - rail et maritime - entre Moscou, Bakou et Téhéran, sur un axe nord-sud.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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