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International

NOvak Djokovic veut égaler Roger Federer

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Novak Djokovic à l'entraînement la semaine dernière dans "son" jardin de Wimbledon. (© KEYSTONE/AP/John Walton)

Novak Djokovic a rendez-vous avec l'histoire. Dès lundi, le Serbe tentera d'ajouter un nouveau chapitre à sa légende avec un huitième titre à Wimbledon, qui serait par ailleurs son cinquième de rang.

S'il s'impose à nouveau à Church Road, il sera le troisième joueur à signer un quintuplé après Björn Borg en 1980 et Roger Federer en 2007. Avec huit titres, il égalerait le record de Roger Federer à Wimbledon. Plus fort que jamais à 36 ans, il reste, comme en 2021, dans la course vers le Grand Chelem après ses succès à Melbourne et à Paris. Il y a deux ans, il n'avait buté que sur la dernière marche, cette finale de l'US Open devant Daniil Medvedev au cours de laquelle il avait été écrasé par le poids de l'enjeu. On rappellera que Rod Laver est le dernier joueur à avoir réalisé le Grand Chelem, il y a... 54 ans.

Un chiffre édifiant

Un seul chiffre témoigne de l'emprise que peut exercer l'homme aux 23 titres du Grand Chelem. Avec ses 86 victoires, il compte à Wimbledon un succès de plus que le total cumulé des 19 autres joueurs du top 20. No 1 mondial, Carlos Alcaraz apparaît, malgré son récent succès au Queen's, encore un peu trop "junior" pour s'opposer vraiment à Novak Djokovic. La demi-finale de Roland-Garros avait souligné combien le prodige de Murcie peut encore accuser une certaine fragilité. Il avait été terrassé par les crampes devant un adversaire qui parvient dans pratiquement toutes les situations à vous faire jouer le coup de trop.

Finalistes malheureux des deux dernières éditions, Matteo Berrettini et Nick Kyrgios aurait dû être à nouveau les deux grands adversaires de Novak Djokovic. Seulement, l'Italien et l'Australien abordent ce Wimbledon avec une confiance en berne. Minés à la fois par les blessures et aussi par une approche un brin trop dilettante de leur métier, ils ne peuvent nourrir aucune véritable ambitions sur ce tournoi alors que leur tennis pourrait leur permettre de bousculer le maître des lieux.

Aryna Sabalenka favorite

Le retour en grâce des Russes et des Bélarusses, bannis l'an dernier en raison de la guerre en Ukraine, aura sans doute une plus grande incidence pour le simple dames que pour le simple messieurs même si Daniil Medvedev est capable de brouiller les cartes.

Libérée par la conquête en Australie en janvier de son premier titre du Grand Chelem, Aryna Sabalenka est la favorite no 1 du tournoi. Demi-finaliste il y a deux ans, la Bélarusse semble taillée pour s'imposer sur ce gazon londonien qui demeure une énigme pour la no 1 mondiale Iga Swiatek. Eliminée l'an dernier par Alizé Cornet, la Polonaise n'a encore jamais dépassé le stade des huitièmes de finale à Londres.

Le seul bémol pour Aryna Sabalenka réside dans la présence dans sa moitié de tableau de la tenante du titre Elena Rybakina. La Kazakhe peut, dans un bon jour, être tout simplement "injouable" sur gazon. Ons Jabeur, son adversaire en finale l'an dernier, peut en témoigner. La Tunisienne n'a, apparemment, pas toujours digéré cette défaite qu'elle traîne comme un boulet. Si la logique est respectée, les deux joueuses se retrouveront opposées en quart de finale cette année. L'occasion pour Ons Jabeur de vaincre ses démons ?

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Orano annonce avoir perdu le contrôle de sa filiale au Niger

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Areva, devenu depuis Orano, avait reconnu des années plus tard avoir versé des rançons pour la libération de cinq travailleurs étrangers enlevés en 2010 par Al-Quaïda à proximité de sa mine nigérienne d'Arlit. (archive) (© KEYSTONE/AP AREVA/Anonymous)

Le spécialiste français de l'uranium Orano a affirmé mercredi que les autorités nigériennes avaient "pris le contrôle opérationnel" de sa filiale minière au Niger, nouvel épisode d'un bras de fer avec la junte au pouvoir dans ce pays sahélien.

L'actionnariat de la Somaïr, la Société des mines de l'Aïr, est détenu à 63,4% par Orano et 36,6% par l'Etat du Niger.

Mais le régime militaire arrivé au pouvoir par un putsch en juillet 2023 a fait de la souveraineté sa priorité, en particulier sur la question de son uranium.

En juin, il a d'abord retiré à Orano le permis d'exploitation du méga gisement d'Imouraren et ses réserves estimées à 200'000 tonnes.

Puis fin octobre, la société française avait annoncé que face à une situation "fortement dégradée", sa filiale allait "suspendre" sa production à partir du 31 octobre, faute de pouvoir "continuer à travailler" dans le pays.

"Depuis plusieurs mois Orano alerte sur les ingérences que le groupe subit dans la gouvernance de la Somaïr, dont il est actionnaire majoritaire et opérateur au Niger", pointe le groupe français dans son communiqué de mercredi.

"En effet, les décisions prises lors des conseils d'administration de la société ne sont plus appliquées et, de fait Orano constate aujourd'hui que les autorités nigériennes en ont pris le contrôle opérationnel", poursuit-il.

Invitation à la Russie

Le 12 novembre, le conseil d'administration de la Somaïr avait entériné la suspension des dépenses liées aux activités d'extraction.

Mais quelques jours plus tard, une délégation de conseillers du régime avait visité les mines de la Somaïr, dans le nord du Niger, pour féliciter et encourager les agents dans la poursuite de l'exploitation.

"Les dépenses de production qui se poursuivent sur le site dégradent chaque jour davantage la situation financière de la société", ajoute le groupe français, mercredi.

"Dans ce contexte, l'application de la résolution adoptée par le conseil d'administration de la Somaïr le 12 novembre de suspendre les dépenses liées aux activités de production pour prioriser le paiement des salaires et de préserver l'intégrité de l'outil industriel est volontairement empêchée", poursuit Orano.

La société affirme que "les représentants du Niger assument cette position qu'ils ont défendue lors du conseil d'administration ordinaire qui s'est tenu mardi 3 décembre 2024, en confirmant notamment leur refus d'exporter la production".

Au total, 1150 tonnes de concentré d'uranium issus de stock de 2023 et 2024, soit près de la moitié de la production moyenne annuelle du site, sont actuellement bloquées, d'une valeur marchande estimée à "200 millions d'euros", selon le groupe dont le capital est détenu à 90% par l'Etat français.

Cet épisode illustre les tensions entre le Niger et l'ex-puissance coloniale française à laquelle le régime militaire a tourné le dos depuis son arrivée au pouvoir.

L'uranium pourrait toutefois intéresser d'autres pays: en novembre, le ministre nigérien des Mines, Ousmane Abarchi, avait invité des sociétés russes à venir explorer et exploiter les ressources naturelles du pays.

Mercredi, Orano a exprimé "ses plus vifs regrets face à l'évolution de la situation qui pèse lourdement sur les salariés et les communautés locales".

Il indique qu'il "entend défendre ses droits auprès des instances compétentes et réaffirme sa conviction que seule une volonté partagée par l'ensemble des parties prenantes de rétablir un mode de fonctionnement stable et pérenne permettra de reprendre les activités sereinement".

Le Niger fournit 4,7% de la production mondiale d'uranium naturel, loin derrière le Kazakhstan (45,2%), selon des chiffres de 2021 de l'agence d'approvisionnement d'Euratom (ESA).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

L'actrice Charlotte Lewis perd son procès contre Roman Polanski

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Dans ce dossier, la justice ne devait pas déterminer si Roman Polanski avait violé ou non l'actrice britannique Charlotte Lewis mais seulement si le cinéaste avait fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019 (archives). (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

L'actrice britannique Charlotte Lewis a perdu mercredi en appel le procès en diffamation qu'elle avait intenté contre le réalisateur Roman Polanski pour l'avoir traitée de menteuse alors qu'elle l'accuse de viol.

La cour d'appel de Paris a "confirmé le jugement entrepris" en première instance, qui avait relaxé en mai dernier le cinéaste de 91 ans, par ailleurs accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes.

Mme Lewis avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel. Mais le parquet ne l'ayant pas fait de son côté, la relaxe sur le plan pénal était devenue définitive. La cour d'appel devait dire si le réalisateur était tout de même coupable d'une "faute civile" et devait à ce titre lui verser des dommages et intérêts.

La cour a finalement considéré qu'il n'y avait pas de faute civile. "C'est une décision qui est très contestable parce que c'est offrir à Roman Polanski une forme de permis de tuer médiatiquement", a commenté auprès de l'AFP l'avocat de Mme Lewis, Benjamin Chouai.

"Il a le droit de diffamer, de discréditer, de salir, il va sûrement continuer à le faire à l'endroit de Charlotte Lewis mais aussi sûrement à l'endroit des autres femmes", a-t-il ajouté, indiquant qu'il allait faire le point avec sa cliente, absente à l'énoncé de la décision, pour éventuellement se pourvoir en cassation.

"Mensonges"

Dans ce dossier, la justice ne devait pas déterminer si Roman Polanski avait violé ou non l'actrice britannique mais seulement si le cinéaste avait fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019.

Interrogé dans cet article sur les accusations le visant, le réalisateur de "Rosemary's Baby" avait répondu: "La première qualité d'un bon menteur, c'est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions".

En 2010, lors d'une conférence de presse au Festival de Cannes, Charlotte Lewis avait raconté avoir été agressée à l'occasion d'un casting organisé chez Roman Polanski, à Paris, en 1983, alors qu'elle avait 16 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Decathlon défend le versement d'un milliard d'euros de dividendes

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Le milliard d'euros de dividende correspond à des résultats cumulés de Decathlon qui n'ont pas été distribués par le passé par des versements aux actionnaires (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le président de Decathlon, Fabien Derville, a justifié le versement d'un milliard d'euros de dividendes à la famille Mulliez, en soulignant, dans un entretien paru mercredi dans La Voix du Nord, que l'objectif était "un usage plus créateur de valeur, pas de richesse".

"Ce n'est évidemment pas de l'argent qui va dans la poche des actionnaires", a-t-il assuré, alors que les syndicats ont critiqué cette décision prise peu après l'annonce d'un plan social chez Auchan, autre entreprise appartenant à l'Association familiale Mulliez (AFM).

L'argent distribué lundi correspond à des "résultats cumulés de l'entreprise qui n'ont pas été distribués par le passé au travers de dividendes", a indiqué M. Derville, également membre du conseil de gérance de l'AFM.

"Si l'entreprise Decathlon a largement les moyens de suivre son propre développement, sa propre transformation, on est en droit de pouvoir en faire un autre usage au travers des enjeux de l'AFM", a-t-il dit.

M. Derville n'a pas voulu détailler l'usage prévu des fonds, indiquant seulement que "la vocation est entrepreneuriale": "nouveaux métiers, accélération de nos entreprises coeur et le cas échéant support à la transformation".

Après l'annonce début novembre d'un plan social menaçant 2389 emplois chez Auchan, "le momentum n'était pas idéal au niveau médiatique", a-t-il reconnu.

La CFDT a appelé à faire grève samedi chez Decathlon, en déplorant que les dividendes, versés alors que l'entreprise n'a selon ce syndicat pas atteint ses objectifs, ne soient pas utilisés pour des augmentations de salaires.

Le fonds ne provenant pas du "compte d'exploitation" de l'entreprise, le versement des dividendes n'affecte pas les négociations salariales en cours, a affirmé M. Derville, en soulignant que "Decathlon fait de la croissance" et ne prévoit pas de modifier ses prévisions de résultats même si "on peut ne pas atteindre tous les objectifs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le fonds souverain norvégien exclut 2 sociétés israélienne et russe

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Le fonds norvégien s'est désengagé du groupe de télécoms israélien Bezeq, accusé de fournir ses services aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, illégales au regard du droit international. Ici, les funérailles d'un Palestinien de 23 ans tués par des colons israéliens à Jit. (© KEYSTONE/AP/NASSER NASSER)

Le fonds souverain de la Norvège, le plus gros au monde avec quelque 1700 milliards d'euros d'actifs, a exclu deux groupes israélien et russe. Cela en vertu de ses règles éthiques, a annoncé la banque centrale norvégienne mardi soir.

Le fonds s'est désengagé du groupe de télécoms israélien Bezeq, accusé de fournir ses services aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, illégales au regard du droit international.

Dans son argumentaire, le Conseil d'éthique, organe consultatif qui guide les investissements du fonds, relève que Bezeq dit aussi desservir des territoires habités par les Palestiniens en Cisjordanie.

Droit international violé

Mais, souligne-t-il, "cela ne saurait compenser le fait que l'entreprise, par sa présence et la fourniture de services de télécoms aux colonies israéliennes en Cisjordanie, contribue à faciliter le maintien et l'expansion des colonies israéliennes (...) contribuant ainsi à violer le droit international".

Le fonds s'est aussi désinvesti d'Evraz, sidérurgiste russe coté à Londres, qui fournit de l'acier à l'industrie de défense russe, facilitant ainsi, selon le Conseil d'éthique, "la guerre d'agression illégale menée par la Russie contre l'Ukraine".

Sollicitations sans réponse

Faute d'avoir reçu des réponses à ses multiples sollicitations, le Conseil d'éthique dit avoir recommandé à la Banque de Norvège que l'entreprise russe soit exclue du portefeuille du fonds.

Au 30 juin, le fonds possédait 0,76% de Bezeq, une part alors valorisée à près de 23,7 millions de dollars, et 0,96% d'Evraz, soit une valeur de 1,4 million de dollar.

La Banque de Norvège annonce toujours ses décisions de désinvestissement après la vente de ses parts dans les entreprises concernées.

Alimenté par les revenus pétro-gaziers de l'Etat, le fonds souverain de la Norvège est le plus gros investisseur individuel au monde. Avec des parts dans près de 8800 entreprises et 71 pays, il détient en moyenne 1,5% de tous les groupes cotés sur la planète.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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