Rejoignez-nous

Économie

En Chine, la reprise se heurte à de "nouvelles difficultés"

Publié

,

le

Le chiffre officiel de la croissance en Chine, éminemment politique et sujet à caution, n'en reste pas moins toujours scruté de près compte tenu du poids de la deuxième économie mondiale. (AP Photo/Andy Wong) (© KEYSTONE/AP/ANDY WONG)

La reprise en Chine est contrariée par de "nouvelles difficultés", ont admis lundi à Pékin les dirigeants chinois, au moment où la deuxième économie mondiale fait face à un ralentissement de sa croissance et un taux de chômage record chez les jeunes.

La Chine a dévoilé lundi dernier un chiffre de croissance pour le deuxième trimestre (+6,3% sur un an), très inférieur aux attentes d'analystes.

Ce rythme, qui ferait bien des envieux dans la plupart des grandes économies, est toutefois en trompe-l'oeil car la comparaison se fait avec la même période un an plus tôt.

Or au deuxième trimestre 2022, la croissance avait été lourdement pénalisée par le confinement de la capitale économique Shanghai.

D'un trimestre à l'autre, base de comparaison plus réaliste, la croissance du géant asiatique a progressé de seulement 0,8% sur la période avril-juin, fragilisée par une consommation atone, un secteur immobilier en crise et le spectre de la déflation.

Après ces chiffres trimestriels décevants, des responsables chinois, dont le président Xi Jinping, ont fait le point lundi sur la situation économique.

Il a été souligné "lors de la réunion que le fonctionnement actuel de l'économie se heurte à de nouvelles difficultés et de nouveaux défis", a rapporté la télévision d'Etat CCTV, évoquant en particulier une faible demande intérieure.

Le compte-rendu de la réunion décrit également un "nombre important de risques" non précisés, des "dangers larvés dans des domaines clés" ainsi qu'un "environnement extérieur complexe et difficile", sur fond de tensions géopolitiques avec les Etats-Unis et de guerre en Ukraine.

Jeunes sans perspective

Le mois dernier, le taux de chômage chez les 16-24 ans a atteint en Chine un nouveau record à 21,3%, selon des chiffres officiels qui ne tiennent compte que de la situation dans les grandes villes.

Chaque année, les dirigeants chinois se réunissent traditionnellement fin juillet pour analyser la situation économique du pays.

Le président chinois Xi Jinping convoque alors le Bureau politique, l'instance de décision du Parti communiste chinois (PCC) qui regroupe, lui compris, les 24 personnalités politiques les plus importantes du pays.

La Chine vise environ 5% de croissance cette année, un rythme qui serait l'un des plus faibles pour le géant asiatique depuis des décennies.

Mais cet objectif pourrait toutefois être difficile à atteindre, avait averti il y a quelques mois le Premier ministre chinois Li Qiang.

Le chiffre officiel de la croissance en Chine, éminemment politique et sujet à caution, n'en reste pas moins toujours scruté de près compte tenu du poids de la deuxième économie mondiale.

Immobilier en crise

Pour stimuler l'activité, la Chine multiplie ces derniers jours les annonces et affiche son soutien au secteur privé, de loin le plus gros vivier d'emplois du pays.

Des mesures incitatives pour l'achat de véhicules neufs ont ainsi été dévoilées vendredi.

Le secteur automobile, qui fait vivre en Chine une armée d'employés et de sous-traitants, avait été en 2021 l'un des moteurs de la reprise économique après la première vague épidémique de Covid-19.

D'autres mesures ont également été annoncées pour encourager l'achat de produits électroniques, dont la Chine est l'un des principaux fabricants, ou encore pour attirer les investissements privés.

La deuxième économie mondiale est par ailleurs fragilisée par une importante crise de l'immobilier.

Les dirigeants chinois se sont engagés lundi à "optimiser et à ajuster les politiques" liées au secteur.

L'immobilier, un pilier de la croissance chinoise, est grippé par une crise de confiance, qui dissuade les Chinois d'acquérir un bien au moment où nombre de promoteurs sont dans une situation financière précaire.

Les prix dans l'immobilier ont connu ces dernières décennies une envolée, mais l'endettement des promoteurs a atteint des niveaux tels que les autorités ont décidé d'y mettre le holà à partir de 2020.

Depuis, leur accès au crédit s'est considérablement réduit et nombre de groupes luttent désormais pour leur survie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

L'économie suisse en recul au troisième trimestre

Publié

le

La contraction observée entre juillet et fin septembre est notamment attribuée à l'important secteur chimique et pharmaceutique. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'économie suisse a visiblement subi de plein fouet au troisième trimestre les répercussions de l'instauration de droits de douane américains de 39% en août et le ralentissement de la conjoncture mondiale.

Le PIB s'est réduit de 0,5% entre juillet et fin septembre, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie, qui a publié lundi une estimation, corrigée des variations saisonnières et réalisée environ 45 jours après la fin d'un trimestre. Au deuxième trimestre, le pays avait affiché une croissance de seulement 0,1% comparé au partiel précédent et hors retombées des événements sportifs, après une croissance de 0,7% entre janvier et mars.

L'économie helvétique a donc produit encore moins de richesses qu'anticipé par les économistes consultés par AWP, qui tablaient sur une évolution entre -0,3% et +0,2% au troisième trimestre 2025 par rapport au précédent

"Plombée par un important recul de la création de valeur dans le secteur chimique et pharmaceutique, l'industrie dans son ensemble a connu une évolution négative", ont souligné les économistes fédéraux dans le document. La croissance dans le secteur des services a été inférieure à la moyenne.

En octobre, le Seco tablait sur une croissance du PIB de 1,3% en 2025, contre 1,2% lors de sa précédente estimation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Industrie: production en hausse, recettes en baisse

Publié

le

Si la production industrielle helvétique a pris l'ascenseur au troisième trimestre, les recettes n'ont pas suivi. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'industrie helvétique a subi au troisième trimestre un tassement marqué de ses revenus, nonobstant une production en hausse. La construction, elle, a vu ses chiffres d'affaires s'éroder moins vite que sa production.

Le secteur secondaire dans son ensemble a accusé une contraction de 4,8% de ses recettes, quand la production a progressé de 1,9%, indique lundi l'Office fédéral de la statistique.

La production manufacturière s'est enrobée de 2,4% et celle dans la construction s'est étiolée de 1,8%. Les chiffres d'affaires dans ces deux catégories d'activités ont reculé de respectivement 5,7% et 1,3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Pour Economiesuisse, un gros désavantage compétitif a été supprimé

Publié

le

Les droits de douane américains de 39% ont affaibli la compétitivité des entreprises suisses outre-Atlantique, mis sous pression des emplois et menacé l'existence de certaines sociétés, affirme Economiesuisse. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

Economiesuisse a salué l'accord commercial entre la Suisse et les Etats-Unis. Pour la faîtière des entreprises helvétiques, il place la Confédération sur un pied d'égalité avec les Etats membres de l'UE et de l'AELE, supprimant un important désavantage compétitif.

Economiesuisse rappelle vendredi que les droits de douane de 39% ont non seulement fortement affaibli la compétitivité des entreprises suisses sur le marché américain, mais ont également mis sous pression des emplois et même menacé l'existence de certaines sociétés. "Cela dit, les droits de douane américains de 15% demeurent eux aussi une charge pour les entreprises exportatrices suisses", relève la faîtière.

Même avec le nouvel accord, les problèmes de la place économique suisse sont loin d'être tous résolus, poursuit le communiqué. En effet, au-delà des droits de douane américains, la conjoncture atone sur d'autres marchés clés et les tensions géopolitiques pèsent également sur l'économie suisse.

"La Suisse doit donc renforcer son attractivité afin de rester compétitive dans la concurrence internationale entre places économiques. L'économie suisse ne doit pas être freinée et alourdie par des lois et des ordonnances. Il faut en outre réduire rapidement et substantiellement les charges qui pèsent sur les entreprises et les travailleurs", conclut Economiesuisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Les droits de douane américains passent de 39 à 15% pour la Suisse

Publié

le

Le Conseil fédéral a annoncé un nouvel accord dans le conflit douanier avec le président américain Donald Trump (archives). (© Keystone/FR596 AP/LUIS M. ALVAREZ)

Les droits de douane imposés à la Suisse par le président américain Donald Trump passeront de 39 à 15%. Le ministre de l'économie Guy Parmelin a décroché un accord après une visite éclair à Washington jeudi, a annoncé vendredi le Conseil fédéral.

"La Suisse et le Liechtenstein ont conclu avec les Etats-Unis une déclaration d'intention juridiquement non contraignante", a précisé le gouvernement.

La Suisse abaissera en même temps que les Etats-Unis ses droits de douane sur une palette de produits américains. Les entreprises suisses ont l’intention d’effectuer 200 milliards de dollars d’investissements directs aux Etats-Unis d’ici à la fin de 2028. Ces investissements recouvrent aussi des éléments qui renforcent la formation professionnelle.

"La Suisse n'a fait aucune concession qui limiterait sa capacité d'action ou sa neutralité", a annoncé le ministre de l'économie devant la presse.

Engagement constructif

Plus tôt dans l'après-midi, le Conseil fédéral avait annoncé avoir trouvé une solution sur le réseau social X. Il remercie le président américain Donald Trump "pour son engagement constructif".

Et de saluer la "bonne réunion" de jeudi entre le conseiller fédéral Guy Parmelin et le représentant de la Maison Blanche pour le commerce (USTR) Jamieson Greer. Ce dernier a confirmé sur la chaîne CNBC qu'un accord avait été trouvé.

Lundi soir, l'agence financière Bloomberg avait affirmé, citant des sources anonymes, que la Suisse était proche d'un accord ramenant les droits de douane à 15%, soit au même niveau de ceux appliqués aux principaux concurrents des entreprises suisses, soit de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Les influences célestes se conjuguent pour propulser vos ambitions vers des sommets que vous n’avez jamais osé espérer.

Les Sujets à la Une