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International

Erdogan d'accord pour soutenir l'adhésion de la Suède à l'Otan

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan désormais d'accord de soutenir l'adhésion de la Suède à l'Otan. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER / POOL)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a donné son accord pour soutenir l'adhésion de la Suède à l'Otan, qu'il bloquait depuis plus d'un an, a annoncé lundi le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg. Celui-ci a salué "une journée historique".

"Je suis heureux d'annoncer que le président Erdogan a accepté de transmettre le protocole d'adhésion de la Suède" au Parlement turc "dès que possible et de travailler avec l'assemblée pour garantir une ratification", a déclaré le responsable à l'issue d'une rencontre avec le dirigeant turc et le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, à la veille d'un sommet de l'Otan à Vilnius.

"Finaliser l'adhésion de la Suède à l'Otan est une étape historique qui bénéficie à la sécurité de tous les alliés de l'Otan en cette période critique. Elle nous rend tous plus forts et plus en sécurité", a salué Jens Stoltenberg.

Quelques heures plus tôt, le dirigeant turc avait lié son soutien à la candidature de la Suède à l'Otan aux négociations d'adhésion de son pays à l'UE.

M. Stoltenberg a aussi indiqué que la Suède avait accepté "en tant que membre de l'UE, de soutenir activement les efforts visant à redynamiser le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE".

La Turquie, toujours officiellement candidate, a déposé sa candidature en 1987 à la Communauté économique européenne et en 1999 à l'Union européenne, mais les négociations d'adhésion à l'UE entamées en 2005 sont à l'arrêt depuis plusieurs années.

Aussi bien Stockholm que Berlin et le président américain Joe Biden ont salué l'accord donné par M. Erdogan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Expulsions de migrants aux Etats-Unis: "graves préoccupations"

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Volker Türk estime que la situation "soulève de graves préoccupations concernant un large éventail de droits qui sont fondamentaux à la fois pour le droit américain et le droit international" (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme de l'ONU s'est alarmé mardi du grand nombre d'étrangers expulsés des Etats-Unis, en particulier des centaines de Vénézuéliens et d'autres personnes envoyées dans une méga-prison au Salvador.

"Cette situation soulève de graves préoccupations concernant un large éventail de droits qui sont fondamentaux à la fois pour le droit américain et le droit international", a déclaré Volker Türk dans un communiqué, citant notamment les droits à la protection contre la détention arbitraire et la torture ou encore les droits à l'égalité devant la loi.

"Les familles avec lesquelles nous avons parlé ont exprimé un sentiment d'impuissance totale face à ce qui s'est passé et leur douleur de voir leurs proches étiquetés et traités comme des criminels violents, voire des terroristes, sans qu'aucun tribunal n'ait statué sur la validité de ce qui leur est reproché", a-t-il indiqué.

Le président américain Donald Trump a invoqué mi-mars une loi de 1798 sur "les ennemis étrangers", jusqu'alors utilisée exclusivement en temps de guerre, pour arrêter des personnes soupçonnées d'appartenir à des gangs et les expulser sans autre forme de procès vers le Salvador.

Ce pays d'Amérique centrale a accepté de les incarcérer, pour la plupart au Cecot, une méga-prison de haute sécurité aménagée par le président salvadorien Nayib Bukele pour les membres de gangs, en échange de six millions de dollars, selon la Maison Blanche.

Selon M. Türk, "la manière dont certaines personnes ont été détenues et déportées - y compris en utilisant des chaîne - ainsi que la rhétorique humiliante utilisée à l'encontre des migrants, sont aussi profondément inquiétantes".

Quelque 142'000 personnes ont été expulsées des Etats-Unis entre le 20 janvier et le 29 avril, indique le Haut-Commissariat citant des données officielles américaines.

Sort incertain

Le sort d'au moins 245 Vénézuéliens et d'une trentaine de Salvadoriens expulsés vers le Salvador restent incertains, ajoute le Haut-Commissariat.

À ce jour, indique-t-il, aucune liste officielle des détenus n'a été publiée par les autorités américaines ou salvadoriennes, et leur statut juridique au Salvador reste "incertain".

Un juge fédéral du Texas a considéré début mai que le recours à la loi sur "les ennemis étrangers" pour expulser des immigrés était "illicite". Des tribunaux et cours d'appel ainsi que la Cour suprême ont également bloqué provisoirement le recours à cette loi au motif que les personnes expulsées devaient pouvoir faire valoir leurs droits.

"J'ai appelé le gouvernement des Etats-Unis à prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des procédures légales, pour donner rapidement et pleinement effet aux décisions de ses tribunaux, pour sauvegarder les droits des enfants et pour cesser le renvoi de tout individu vers tout pays où il y a un risque réel de torture ou d'autres préjudices irréparable", a indiqué M. Türk.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Djokovic se sépare d'Andy Murray

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Novak Djokovic va tenter de se relancer avec un nouveau coach. (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Novak Djokovic, en panne de résultats cette saison, met fin de sa collaboration avec Andy Murray, l'ancien joueur britannique qui était son entraîneur depuis la fin de l'année dernière.

Cette décision est annoncée la veille du Geneva Open et de Roland-Garros.

"Merci, coach Andy, pour tout le dur labeur, les bons moments et le soutien ces six derniers mois, sur et hors des courts. J'ai vraiment apprécié approfondir notre amitié", a écrit sur ses réseaux sociaux le lauréat de 24 titres du Grand Chelem.

Âgé de 37 ans, le Serbe, no 6 mondial, connaît une période délicate, à douze jours du début de Roland-Garros, deuxième Majeur de la saison.

Avant Paris, il est (très) attendu dès dimanche au Geneva Open, qu'il compte mettre à profit pour faire ses derniers réglages. L'an dernier, Djokovic avait atteint les demi-finales aux Eaux-Vives, peu avant sa finale à Wimbledon et son titre olympique à Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Agressions sexuelles: 18 mois de prison avec sursis pour Depardieu

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L'acteur Gérard Depardieu (archives). (© KEYSTONE/AP/Musa Sadulayev)

Gérard Depardieu a été condamné mardi à Paris à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage d'un film en 2021. L'acteur, qui n'était pas présent à l'audience, va faire appel.

Le comédien de 76 ans, représenté à l'audience par son avocat, a été reconnu coupable d'avoir agressé sexuellement Amélie, 54 ans aujourd'hui, et Sarah (prénom modifié), 34 ans, respectivement décoratrice et assistante réalisatrice sur le film "Les Volets verts" de Jean Becker.

Le tribunal correctionnel a en outre prononcé une peine d'inéligibilité de deux ans et son inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles, conformément aux réquisitions du parquet.

A la sortie de l'audience, l'avocat de Gérard Depardieu a vivement critiqué la décision du tribunal, arguant qu'"à partir du moment où vous êtes mis en cause aujourd'hui dans une affaire dite d'agression sexuelle, vous êtes automatiquement condamné". L'acteur va faire appel, a ajouté Jérémie Assous.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Honda prévoit un effondrement de 70% de son bénéfice net en 2025/26

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Honda évalue à 450 milliards de yens l'impact net des droits de douane prohibitifs de l'administration Trump sur son bénéfice d'exploitation annuel, après mise en place de mesures correctrices (archives). (© KEYSTONE/AP/DAVID ZALUBOWSKI)

Le géant automobile japonais Honda prévoit un effondrement de 70% de son bénéfice net sur l'exercice 2025/26. La chute reflète notamment l'impact des surtaxes douanières américaines,quand bien même le groupe dispose d'une importante production aux Etats-Unis.

Sur l'exercice entamé début avril, Honda, deuxième constructeur nippon par le nombre de véhicules vendus, anticipe ainsi un bénéfice net de 250 milliards de yens (1,43 milliard de francs).

Le groupe évalue à 450 milliards de yens l'impact net des droits de douane prohibitifs de l'administration Trump sur son bénéfice d'exploitation annuel, après mise en place de mesures correctrices par le groupe.

Pour l'exercice écoulé 2024-25, achevé fin mars, Honda a déjà enregistré une chute de 24,5% du bénéfice net, à 835 milliards de yens, pour un chiffre d'affaires en progression de 6,2%, à 21'689 milliards de yens.

Les prévisions de Honda étaient scrutées après que son rival Toyota, numéro un mondial du secteur, a annoncé anticiper un plongeon de 35% du bénéfice net sur l'exercice 2025-26 entamé en avril, notamment à cause de l'offensive douanière de Washington.

L'administration du président américain Donald Trump impose depuis début avril des surtaxes de 25% sur les voitures importées aux Etats-Unis, mais aussi les importations de pièces détachées.

Honda est certes plus épargné que ses concurrents, en raison de sa forte production sur place: il a ainsi produit sur l'année 2024 un peu plus d'un million de voitures dans ses 12 usines aux Etats-Unis.

Et il a annoncé mi-avril relocaliser du Japon aux Etats-Unis la production de sa voiture Civic à motorisation hybride, dont il avait exporté quelque 5.300 unités depuis le Japon l'an dernier.

Par ailleurs, Washington a récemment assoupli largement les surtaxes pour l'importation de pièces détachées destinées à des véhicules assemblés sur le sol américain.

Une bonne nouvelle pour Honda, qui fabrique localement plus de 60% des véhicules qu'il vend aux États-Unis, le pourcentage le plus élevé des constructeurs japonais, indique à l'AFP Tatsuo Yoshida, analyste de Bloomberg Intelligence. L'impact des droits de douane sera "relativement moindre pour Honda", estime-t-il.

En revanche, Honda pourrait être touché sur son modèle-phare, le SUV CR-V, fabriqué au Canada.

Dans l'immédiat, Honda a cependant connu en mars une envolée de 13,2% sur un an de ses ventes aux Etats-Unis, à près de 147'800 véhicules -à comparer avec une progression de seulement 3,1% de l'ensemble de ses ventes mondiales-, grâce aux consommateurs concrétisant leur achat avant le couperet des surtaxes douanières annoncées.

Honda avait par ailleurs ouvert fin 2024 avec son compatriote Nissan, massivement endetté et plombé par l'effritement de ses ventes, des négociations en vue d'un mariage pouvant donner naissance au troisième constructeur mondial.

Avec l'idée d'affronter ensemble le crucial virage des voitures électriques, où l'industrie japonaise est très en retard.

Mais Honda et Nissan ont mis fin aux discussions mi-février: Honda, en situation de force, souhaitait transformer Nissan en simple filiale, ce que ce dernier a farouchement refusé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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