International
Finlande et Suède ont soumis leurs demandes d'adhésion à l'Otan
La Finlande et la Suède ont soumis mercredi leurs demandes d'adhésion à l'Otan, mais l'opposition d'Ankara à ce projet a contraint l'Alliance à des consultations. Joe Biden salue et soutient lui "avec force les candidatures historiques de Stockholm et Helsinki".
"C'est un moment historique à un moment critique pour notre sécurité", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, qui a reçu les demandes d'adhésion présentées par les ambassadeurs des deux pays. "Nous espérons conclure rapidement" le processus, a-t-il ajouté.
Mais la Turquie a douché cet espoir en refusant mercredi l'ouverture des pourparlers d'adhésion, selon les mêmes sources.
Ankara ralentit la procédure en bloquant la première étape. Si la Turquie n'obtient pas satisfaction pour ses demandes, elle peut fermer la porte de l'Alliance aux deux pays nordiques à deux occasions: en refusant de signer les protocoles d'adhésion ou en refusant de les ratifier. L'unanimité des 30 membres de l'Alliance est impérative pour chacune des étapes.
"A l'Otan on trouve toujours des solutions"
"Tout est possible", a confié un diplomate européen. "Mais à l'Otan on trouve toujours des solutions", a -t-il ajouté.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan pourrait vouloir porter le sujet au sommet de l'Otan organisé à Madrid les 29 et 30 juin. "J'espère que les alliés entendront nos inquiétudes et nous soutiendront", a-t-il expliqué mercredi.
PKK
Ankara accuse la Suède d'être "la pépinière d'organisations terroristes" comme le PKK kurde et reproche aux deux pays nordiques de ne pas approuver les demandes d'extradition de personnes accusées d'être des terroristes ainsi que d'avoir gelé des exportations d'armes vers la Turquie.
La Turquie avait bloqué en début de semaine une déclaration de l'Otan favorable aux adhésions des deux pays, a-t-on appris de source diplomatique.
Etats-Unis vigilants
Le blocage turc prive la Finlande et la Suède de la protection assurée par l'Otan à tous ses membres en cas d'agression. "Les intérêts de sécurité de tous les alliés doivent être pris en compte et nous sommes déterminés à examiner toutes les questions et à parvenir rapidement à des conclusions", a toutefois assuré Jens Stoltenberg.
"Pendant que leurs demandes d'adhésion à l'Otan sont examinées, les Etats-Unis travailleront avec la Finlande et la Suède pour rester vigilants face à toute menace contre notre sécurité commune, et pour décourager et faire face à toute agression ou menace d'agression", a affirmé de son côté Joe Biden.
Le président démocrate, qui recevra jeudi la Première ministre suédoise Magdalena Andersson et le président finlandais Sauli Niinistö à la Maison Blanche, se dit "impatient de travailler avec le Congrès américain et avec nos alliés de l'Otan pour faire rapidement entrer la Finlande et la Suède dans la plus solide alliance de défense de l'histoire".
Historiquement non alignées, la Suède et la Finlande ont opéré un revirement depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a également fait basculer leurs opinions publiques, auparavant réticentes à rejoindre l'Otan. A l'exception d'Ankara, leurs candidatures ont été reçues avec enthousiasme par les autres pays membres.
Jake Sullivan optimiste
A Washington, le conseiller de Joe Biden pour la sécurité nationale, Jake Sullivan, s'est montré "très optimiste". "Nous sommes confiants" quant "à la possibilité de répondre aux inquiétudes de la Turquie", a-t-il déclaré devant la presse à la Maison Blanche.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a dans la soirée qualifié "d'extrêmement positive" sa rencontre avec son homologue américain Anthony Blinken à New York. "Blinken a assuré que les Etats-Unis vont transmettre les messages nécessaires pour dissiper les préoccupations de la Turquie", a affirmé M. Cavusoglu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nouvelles manifestations contre la réforme judiciaire en Israël
Des dizaines de milliers d'Israéliens se sont rassemblés samedi soir à Tel-Aviv et dans d'autres villes pour la 22e semaine consécutive, pour protester contre le projet de réforme du système judiciaire. Les manifestants se rassemblent chaque semaine depuis janvier.
Le premier ministre, inculpé pour corruption dans une série d'affaires et qui est également la cible des critiques des manifestants, a annoncé le 27 mars une "pause" dans le projet pour donner une "chance [...] au dialogue", mais la mobilisation contre la réforme reste forte.
Selon les médias israéliens, quelque 100'000 manifestants se sont rassemblés à Tel-Aviv, un nombre important rapporté au plus de 9 millions d'habitants du pays. La police ne communique pas de chiffres officiels sur les manifestations.
Les manifestants, qui brandissaient des drapeaux israéliens, ont bloqué l'autoroute urbaine Ayalon dans les deux directions.
Dérive autoritaire
Vendredi soir, plusieurs centaines d'Israéliens s'étaient rassemblés devant la résidence privée de M. Netanyahou à Césarée, au nord de Tel-Aviv. La manifestation, qualifiée de "non autorisée" par la police, avait été émaillée d'incidents violents avec les forces de police et d'au moins 17 arrestations.
"Nous continuons à manifester pour leur montrer que même s'ils ont fait une pause dans la réforme nous restons mobilisés et ils ne pourront pas faire passer des lois en douce", explique Ilit Fayn, une dentiste de 55 ans, participant au rassemblement de Tel-Aviv samedi soir. "C'est très important pour nous d'éliminer la possibilité qu'Israël devienne une dictature", dit Arnon Oshri, un fermier de 66 ans.
"Ce gouvernement corrompu est plein de hors-la-loi [...] cela a pris 2000 ans au peuple juif pour avoir un Etat. Nous ne pouvons pas le perdre à cause d'une bande de fanatiques", a-t-il ajouté.
Selon le gouvernement, la réforme du système judiciaire vise entre autres à rééquilibrer les pouvoirs en diminuant les prérogatives de la cour suprême, que l'exécutif juge politisée, au profit du Parlement. Mais ses détracteurs estiment qu'elle risque d'ouvrir la voie à une dérive illibérale ou autoritaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Le RB Leipzig bat Eintracht Francfort en finale de la Coupe
Le RB Leipzig a remporté la Coupe d'Allemagne pour la deuxième année consécutive. En finale à Berlin, il a battu Eintracht Francfort 2-0 grâce à des buts de Nkunku (71e) et Szoboszlai (85e).
L'international suisse Djibril Sow n'a donc pas réussi à inscrire son nom au palmarès de la DFB Pokal. L'Eintracht a pourtant fait bonne figure et aurait pu marquer en premier, mais il n'a pas su saisir sa chance.
L'ouverture du score de Nkunku a d'ailleurs été plutôt chanceuse, le tir du Français étant dévié deux fois. Celui-ci - en partance pour Chelsea - a ensuite donné la passe décisive sur la seconde réussite. L'an passé, Leipzig avait décroché sa première Coupe aux tirs au but face au SC Fribourg.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Des dizaines de milliers de manifestants "contre la violence"
Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés samedi à Belgrade pour exprimer leur opposition à la violence, pour la cinquième fois après les deux fusillades qui ont fait 18 morts au début du mois, pour moitié des enfants.
Réunis sous le mot d'ordre "La Serbie contre la violence", les manifestants descendent en masse chaque semaine dans les rues de la capitale serbe depuis les tueries survenues début mai dans le pays des Balkans à moins de 48 heures d'intervalle.
"Je suis ici pour chacun d'entre nous, en particulier mes enfants. Pour qu'ils n'aient pas besoin de manifester, mais puissent vivre et travailler dans leur pays, comme ce devrait être le cas", a dit à l'AFP une manifestante, Bojana Popovic, mathématicienne de 33 ans
Le 3 mai, un adolescent de 13 ans avait tué neuf camarades et un garde dans une école à Belgrade. Moins de 48 heures plus tard, un jeune homme assassinait huit personnes dans deux villages proches de la capitale.
Colère contre le gouvernement
Les gens ont manifesté d'abord en signe de deuil mais la protestation s'est muée en vaste mouvement de colère contre le pouvoir du président Aleksandar Vucic.
Les manifestants réclament la révocation des licences des télévisions proches du gouvernement qui publient des contenus violents et accusent le gouvernement d'avoir instauré ou toléré un "climat de violence" en Serbie.
Ils réclament aussi les démissions du ministre de l'Intérieur et du chef des services de renseignement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La pluie aide à maîtriser les incendies dans l'Est canadien
L'arrivée de la pluie dans l'Est canadien, touché depuis près d'une semaine par des incendies historiques, est venue soulager les pompiers de la Nouvelle-Ecosse samedi, au moment où la situation au Québec reste critique.
85% du feu de forêt qui menaçait la capitale de la Nouvelle-Ecosse, Halifax, a ainsi pu être maîtrisé, le faisant passer de "hors de contrôle" à "stable", ont annoncé les autorités lors d'un point de presse samedi matin.
"C'est formidable", a déclaré Dave Meldrum, chef adjoint des services régionaux d'incendie et d'urgence d'Halifax. "Il ne s'agit pas d'une grosse averse qui s'écoule et disparaît. L'eau va pouvoir s'infiltrer plus efficacement dans le sol", a-t-il souligné, alors que la province attend plus de précipitations pour les jours à venir.
"Cela dit, le feu n'est pas éteint et ne sera pas déclaré éteint avant un certain temps", a pour sa part rappelé Dave Steeves du ministère provincial des Ressources naturelles.
Vendredi soir, la moitié des 16'000 personnes évacuées de la banlieue au nord-est d'Halifax ont ainsi été autoriséea à rentrer chez elle.
"Surréel"
"Cette semaine a été surréelle, l'une des plus bizarres de ma vie", a confié au média public CBC Shawn Lavigne, qui avait dû rapidement évacuer sa maison dimanche. "Honnêtement, je n'ai jamais été aussi heureux de voir de la vaisselle sale qu'hier soir. C'est génial d'être à la maison", a-t-il ajouté, sourire aux lèvres.
Sur les cinq feux qui ravagent actuellement la Nouvelle-Ecosse, le plus important continue toutefois de progresser dans le sud-ouest de la province.
Des forces armées canadiennes ainsi que des pompiers américains y sont attendus dans la journée de samedi et dimanche, ainsi que des pompiers initialement prévus à Halifax.
Au Québec, le feu qui avait obligé plus de 10'000 personnes à évacuer la région autour de Sept-Iles, au nord de la province près du fleuve Saint-Laurent, n'a pas évolué dans la nuit de vendredi à samedi mais reste toujours "hors de contrôle", ont indiqué les autorités.
"Les vents seront variables aujourd'hui, donc ça pourrait changer à tout moment", a mis en garde Isabelle Gariépy de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).
Plus de 130 feux de forêts, dont 80 jugés hors de contrôle, restent actifs au Québec et ont obligé plus de 2000 personnes supplémentaires à évacuer une ville mais aussi une communauté autochtone de la province dans la soirée de vendredi.
200 militaires viendront prêter main-forte en contribuant "à la planification et à la coordination des interventions", a déclaré sur Twitter le ministre fédéral de la Protection civile, Bill Blair, en réponse à la demande de la province vendredi soir.
Le Canada, qui, de par sa situation géographique, se réchauffe plus vite que le reste de la planète, est confronté ces dernières années à des événements météorologiques extrêmes, dont l'intensité et la fréquence sont accrues par le changement climatique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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