International
Etat de droit: Bruxelles lance une procédure contre la Hongrie
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La Commission européenne a décidé de lancer contre la Hongrie une procédure inédite permettant de suspendre le versement de fonds européens en cas de violations de l'Etat de droit. L'annonce a été accueillie par des applaudissements au Parlement européen.
Le commissaire européen au Budget, Johannes Hahn, "a parlé aujourd'hui (mardi) avec les autorités hongroises et les a informées que nous allions maintenant envoyer la lettre de mise en demeure pour activer le mécanisme. Cela déclenche une procédure comportant des échéances précises", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, devant les eurodéputés.
Elle n'a pas précisé quel était le contenu de cette lettre. Mais dans un précédent courrier envoyé en novembre à Budapest, la Commission avait exprimé ses inquiétudes à propos de problèmes de passation de marchés publics, de conflits d'intérêts et de corruption.
Plan de relance bloqué
La question de la corruption est aussi la raison du blocage par Bruxelles du plan de relance hongrois. Le mécanisme de "conditionnalité" est une procédure en vigueur depuis janvier 2021, mais encore jamais utilisée, permettant de suspendre le versement de fonds européens à un pays où sont constatées des violations de l'Etat de droit portant atteinte aux finances de l'UE.
Une éventuelle suspension ou une réduction des paiements doit être endossée par au moins quinze Etats membres sur 27. Une telle procédure devrait prendre entre six et neuf mois.
La Cour de justice de l'UE a confirmé la légalité de ce règlement mi-février, en rejetant les recours en annulation de la Hongrie et la Pologne. Le Parlement européen pressait depuis des mois la Commission d'activer ce mécanisme, mais cette dernière avait décidé d'attendre le feu vert de la Cour avant d'agir.
L'annonce de Mme von der Leyen intervient deux jours après une quatrième victoire électorale d'affilée pour le premier ministre hongrois Viktor Orban. Habitué des bras de fer avec Bruxelles, le dirigeant souverainiste s'était félicité dimanche de sa victoire "exceptionnelle - une victoire si grande qu'on peut sans doute la voir depuis la lune, et en tout cas certainement depuis Bruxelles".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Affaire Epstein: complice interrogée par le numéro 2 de la justice
Dans ses tentatives tous azimuts d'éteindre l'affaire Epstein, le gouvernement américain a dépêché jeudi le numéro 2 du ministère de la justice pour interroger Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein. Elle purge actuellement une peine de prison en Floride.
La mort de Jeffrey Epstein, riche homme d'affaires retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant d'être jugé pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot. Selon certaines d'entre elles, il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur des personnalités de premier plan.
Le président américain Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations explosives sur ce dossier, subit un retour de flamme, y compris dans son propre camp, depuis que son gouvernement a annoncé au début juillet n'avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires.
Le ministère de la justice et le FBI, la police fédérale, ont conclu qu'il n'existait aucune preuve de l'existence d'une liste secrète de "clients" de Jeffrey Epstein et confirmé qu'il s'était bien suicidé.
"Répondu à toutes les questions"
Dans ce contexte tendu, le numéro 2 du ministère de la justice, un ancien avocat personnel de Donald Trump, Todd Blanche, a rencontré jeudi Ghislaine Maxwell, ex-compagne et collaboratrice de Jeffrey Epstein, à Tallahassee, capitale de la Floride, où elle purge une peine de 20 ans de prison pour trafic sexuel.
Todd Blanche a "pris toute une journée et a posé beaucoup de questions et Mme Maxwell a répondu à toutes les questions", a déclaré son avocat, à l'issue de la rencontre au tribunal de Tallahassee. Elle a répondu "honnêtement et autant qu'elle le pouvait", a-t-il ajouté sans autre précision, se refusant à dire si une nouvelle rencontre était prévue.
Elle a été condamnée en 2022 pour avoir recruté entre 1994 et 2004 des jeunes filles mineures afin qu'Epstein les exploite sexuellement.
Cette entrevue hautement inhabituelle entre le numéro 2 du ministère de la justice et une personne condamnée dans un dossier clos suscitait de nombreuses questions parmi les experts juridiques et les détracteurs de Donald Trump.
"Envoyer l'avocat personnel de Donald Trump, Todd Blanche, interroger Ghislaine Maxwell alors qu'elle est en prison, une femme qui a été reconnue coupable d'avoir exploité des personnes, pour lui proposer un marché malhonnête afin qu'elle disculpe Donald Trump sent la corruption à plein nez", a déclaré le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Photographié nu dans sa cour, un Argentin sera indemnisé par Google
Un Argentin sera indemnisé par Google après avoir été pris en photo dans le plus simple appareil dans la cour intérieure de sa maison par le service de navigation Street View, selon une décision de justice dévoilée jeudi par la presse locale.
Le plaignant, membre de la police, s'était senti humilié après la diffusion dans un journal télévisé local et sur les réseaux sociaux de cette photo de lui nu, prise en 2017 par le service de cartographie du géant américain de la tech.
Le visage - habituellement flouté par Google Street View - n'était pas visible sur la photo car l'homme apparaissait de dos, mais l'identification de son domicile le rendait facilement reconnaissable à Bragado, petite ville située à 210 km de Buenos Aires, ce qui a fait de lui la cible de moqueries de la part de voisins et collègues, selon la plainte.
Google s'est défendu en affirmant que le mur de la maison était trop bas et que le plaignant n'avait pas "préservé son intimité".
En première instance l'an dernier, un juge a estimé que l'homme était responsable de la situation car il "se promenait dans des conditions inappropriées dans le jardin de sa maison".
11'000 euros
En appel, la justice a toutefois donné raison au plaignant, statuant que le mur, haut de 2 mètres, était suffisamment élevé, et que l'entreprise avait fait preuve d'"intrusion" dans la sphère privée du plaignant, "portant atteinte à sa dignité".
"Personne ne veut apparaître aux yeux du monde tel que Dieu l'a fait naître", souligne le jugement.
La Chambre nationale d'appels au civil de Buenos Aires a condamné Google Argentina et Google Inc. à verser au plaignant 16 millions de pesos, soit près de 11'000 euros, au titre de réparations pour atteinte à la dignité.
La cour a acquitté l'entreprise de télécoms Cablevision SA et le site d'information El Censor, co-accusés dans cette affaire, de toute responsabilité dans la diffusion de l'image, estimant que leurs actions avaient contribué à mettre en évidence l'erreur de Google.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre à l'ONU
La France va reconnaître l'Etat de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux.
"Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j'ai décidé que la France reconnaîtra l'Etat de Palestine. J'en ferai l'annonce solennelle à l'Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain", écrit le chef de l'Etat français sur X et Instagram.
La France coprésidera alors avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement visant à relancer la solution dite "à deux Etats", palestinien et israélien.
Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Dans l'intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet à New York.
A ce jour, au moins 142 Etats ont reconnu un Etat palestinien, selon un décompte de l'AFP. Les Etats-Unis et Israël s'opposent fermement à un tel projet.
La France coprésidera alors avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement visant à relancer la solution dite "à deux Etats", palestinien et israélien.
Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Dans l'intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet à New York.
La Suisse attend
La Suisse n'a pas non plus encore reconnu l'Etat de Palestine. Ignazio Cassis juge que la reconnaissance de l'Etat de Palestine viendra un jour. Au terme de sa visite-éclair au Proche-Orient le 11 juin dernier, le conseiller fédéral a estimé la reconnaissance d'un Etat palestinien prématurée, mais elle viendra "un jour".
"Si l'on vise la solution à deux Etats, il est logique qu’un jour la reconnaissance de la Palestine soit faite. La question est de savoir quand, en fonction des critères crédibles pour les deux parties", expliquait-il alors à un journaliste de l'agence de presse Keystone-ATS dans l'avion de retour.
"L'urgence est aujourd'hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue", a martelé le président français sur X.
Dans ce contexte, "il faut enfin bâtir l'Etat de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu'en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient", a-t-il ajouté.
En franchissant le pas de la reconnaissance, la France entend "apporter une contribution décisive à la paix au Proche-Orient" et "mobilisera tous ceux de ses partenaires internationaux qui souhaitent y prendre part", écrit également Emmanuel Macron dans une lettre adressée au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La légende américaine du catch Hulk Hogan est décédée à 71 ans
Hulk Hogan, visage emblématique du catch professionnel des années 1980 qui a mis ses talents d'athlète au profit d'une carrière d'acteur, est décédé à l'âge de 71 ans, ont fait savoir des médias américains jeudi. Donald Trump lui a rendu hommage.
Connu pour son physique imposant, son bandana et sa moustache blonde, l'Américain est décédé à son domicile en Floride, dans le sud-est des Etats-Unis, a précisé NBC News en citant son manager Chris Volo.
Le média spécialisé TMZ a annoncé qu'il était mort d'un "arrêt cardiaque", citant des sources anonymes.
Le charisme du catcheur sur le ring a permis de repousser les frontières du catch, des millions de personnes se fascinant pour son personnage. Il est devenu une icône à travers le pays et a popularisé la discipline comme jamais auparavant.
Hulk Hogan, de son vrai nom Terry Bollea, a fait ses débuts professionnels en 1979 avant de devenir une star dans les années 1980 aux côtés notamment du Français André The Giant et Roddy Piper.
Il a joué dans des films pour le petit comme le grand écran, de "Rocky III" à "Cadence de combat" en passant par la très populaire série "Alerte à Malibu".
Son aura lui a ouvert les portes du WWE Hall of Hame, distinction prestigieuse pour les catcheurs, en 2005.
Soutien de Trump
La WWE, la principale ligue de catch aux Etats-Unis, a salué "l'une des figures les plus iconiques de la pop culture" qui a "aidé la WWE à acquérir une renommée mondiale dans les années 1980".
Le vice-président américain JD Vance a rendu hommage à "une grande icône pour l'Amérique". Hulk Hogan était "une des premières personnes que j'ai vraiment admirées en étant enfant".
Le catcheur a été embourbé dans une controverse il y a une dizaine d'années quand une vidéo intime a fuité. Rebelote quelques années plus tard lorsqu'il a tenu des propos racistes, insultant notamment les Afro-Américains.
L'affaire lui a valu d'être viré du WWE en 2015. Il s'est ensuite excusé et a pu réintégrer l'organisation.
Il a fait aussi parler de lui ces dernières années pour avoir été un des fervents soutiens de Donald Trump.
Lors de la convention républicaine il y a un an, il a déchiré son tee-shirt "Trump-Vance" dans un geste devenu viral.
"Avec notre leader, mon héros, ce gladiateur, nous reconstruirons l'Amérique", avait lancé Hulk Hogan depuis la scène.
Le président ne s'y est pas trompé, réagissant jeudi parmi les premiers: Donald Trump a rendu hommage jeudi à son "grand ami" Hulk Hogan. "Hulk Hogan était MAGA jusqu'au bout - fort, solide, intelligent, mais avec un grand coeur", a écrit le milliardaire républicain sur sa plateforme Truth Social, en référence à son mouvement "Make America Great Again" ("Rendre sa grandeur à l'Amérique").
L'Américain a eu de nombreux problèmes de santé ces dernières années, résultat de souffrances répétées sur le ring.
Il a été marié trois fois et a eu deux enfants avec sa première femme, Linda.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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