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Économie

Au bord du gouffre, Evergrande va rembourser une partie de sa dette

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Le groupe immobilier Evergrande croule sous une dette de quelque 260 milliards d'euros (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Le géant immobilier chinois en grande difficulté Evergrande a annoncé mercredi le paiement d'intérêts sur une petite partie de sa dette. L'accord n'a cependant pas rassuré les marchés financiers, qui attendent toujours de savoir si Pékin va voler au secours du groupe.

La crainte de voir se répéter en Chine, deuxième économie de la planète, un scénario à la Lehman Brothers, dont la faillite avait précipité la crise de 2008 aux Etats-Unis et dans le monde, a fait plonger les places financières ces derniers jours.

Tous les regards sont tournés vers le gouvernement chinois, qui n'a pas précisé s'il entendait intervenir en faveur du conglomérat, écrasé par quelque 260 milliards d'euros (280 milliards de francs) de dette.

Alors que menace le défaut de paiement, le promoteur immobilier a annoncé mercredi matin être parvenu à un accord avec des porteurs d'obligations sur une petite partie de sa dette. Dans un communiqué adressé à la bourse de Shenzhen, le groupe a précisé qu'une de ses filiales, Hengda Real Estate, avait négocié un plan de remboursement d'intérêts sur une obligation à échéance 2025.

D'autres échéances jeudi

Selon l'agence financière Bloomberg, Evergrande rembourserait ainsi 232 millions de yuans (33,1 millions de francs) dus jeudi sur cette obligation à 5,8% limitée au marché obligataire intérieur. Les porteurs "qui ont acheté et détiennent ces obligations" avant la date de mercredi "ont droit au paiement d'intérêts", précise le communiqué.

Mais le géant immobilier, dont le siège se trouve à Shenzhen, est loin d'être tiré d'affaire compte tenu du montant total de sa dette. D'autres emprunts arrivent à échéance jeudi sur le marché obligataire international et le groupe n'a pas précisé, comment il comptait les régler.

L'annonce du remboursement partiel "va aider et on peut espérer qu'elle va réduire un peu la volatilité et la baisse des marchés", a estimé Gary Dugan, du cabinet de conseil en investissement Global CIO Office à Singapour.

"Mais pour que la confiance revienne pour de bon, il faudrait que le marché puisse entrevoir des perspectives de restructuration chez Evergrande", a-t-il déclaré à Bloomberg. Or, le régime communiste n'a pas précisé s'il comptait aider à renflouer le groupe privé, dont 1,4 million de logements resteraient inachevés, au grand dam d'autant de propriétaires floués.

"Période la plus sombre"

La semaine dernière, des dizaines d'entre eux ont protesté devant le siège du groupe ainsi qu'ailleurs dans le pays. Créanciers, salariés et fournisseurs exigent aussi d'être payés par Evergrande, qui a multiplié les investissements jusqu'à ce que Pékin resserre l'an dernier les règles en matière d'emprunt.

Le président du groupe a affirmé à son personnel qu'Evergrande "sortirait bientôt de sa période la plus sombre", a rapporté mardi un média d'État. Le milliardaire Xu Jiayin, jadis homme le plus riche de Chine, a assuré que les chantiers reprendraient complètement et que le groupe apporterait "une réponse aux acheteurs, aux investisseurs, aux partenaires et institutions financières". Il n'a pas fourni plus de précision.

L'annonce du paiement des intérêts n'a pas suffi à rassurer les marchés, les bourses de Shenzhen et de Shanghaï restant en baisse mercredi matin, après quatre jours de pause pour cause de jours fériés. La bourse de Hong Kong était, à son tour, fermée mercredi.

Mardi, si les places européennes ont rebondi, Wall Street a fini en ordre dispersé, l'indice Dow Jones lâchant 0,15%, alors que les analystes cherchent à se projeter au-delà d'un éventuel défaut de paiement.

"Les investisseurs se demandent si les autorités chinoises seront en mesure de gérer les conséquences une fois l'échéance financière passée", indique Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

Il semble admis, selon lui, qu'un défaut de paiement d'Evergrande est "une question de temps" et "la vraie question concerne la façon dont il sera géré".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Le dossier des Celliers de Sion traité "correctement"

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Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc Les Cellisers de Sion qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La procédure administrative ayant permis la construction de l'oenoparc Les Celliers de Sion a été "suivie de manière correcte", selon un rapport de la Cogest qui ne se prononce pas sur les aspects juridiques. Celle-ci s'était saisie du dossier, sévèrement critiqué.

Après l'audition de tous les acteurs impliqués et l'analyse de la procédure d'autorisation de construire, la commission de gestion (Cogest) du parlement valaisan estime "qu'aucun élément ne relève du pénal", indique mercredi à Keystone-ATS son président Christophe Claivaz. "L'affaire est classée avec la publication de ce rapport" qui sera discuté par le Grand Conseil en mai, ajoute-t-il.

Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les eurodéputés imposent un "devoir de vigilance" aux entreprises

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L'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh a mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR ABDULLAH)

Le Parlement européen a adopté mercredi une loi imposant un "devoir de vigilance" aux entreprises. Celles-ci devront veiller au respect de l'environnement et des droits humains dans leurs chaînes de production partout dans le monde.

Les eurodéputés ont approuvé ce texte par 374 voix contre 235,exactement onze ans après l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh. Ce drame avait mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers.

Les entreprises concernées par cette loi seront tenues de prévenir, d'identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde, y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

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Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, devant l'assemblée générale du groupe à Bâle ce mercredi. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'intégration de l'entité helvétique de Credit Suisse dans la structure d'UBS en Suisse devrait se conclure avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

Des mesures de restructuration et d'optimisation importantes seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse profiter des avantages de la fusion, a-t-il fait savoir. L'année 2024 se dessine comme décisive dans l'atteinte des objectifs d'UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l'assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l'intégration du Credit Suisse au groupe bancaire est "un marathon, non pas un sprint", a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devrait avoir lieu "avant la fin du troisième trimestre", UBS devra "peut-être sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance déclarées à court terme", a-t-il averti. Toutefois, "nous sommes convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme", a ajouté le patron de l'UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année, figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. "L'achèvement de ces fusions d'entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement", affirme-t-il. Elles constituent également une condition préalable à la première vague de migration des comptes.

A partir du deuxième semestre 2024, UBS pourra alors progressivement mettre hors service les anciennes plates-formes de Credit Suisse. "Ce processus se poursuivra jusqu'en 2025, avant que nous ne nous rapprochions de notre état cible en 2026", indique le CEO.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l'argument selon lequel l'UBS disposerait d'une garantie implicite de l'Etat, le qualifiant de "factuellement inexact". Le responsable fait référence au capital absorbant les pertes de l'UBS, qui s'élève au total à environ 200 milliards de dollars. "Les risques d'UBS sont supportés par les actionnaires, et par les détenteurs d'instruments AT1 et d'obligations TLAC absorbant les pertes, pas par les contribuables", selon lui.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque aux trois clés que pour les banques bénéficiant d'une garantie de l'Etat, a-t-il soutenu. De même, les notations que l'UBS obtient des agences de notation sont plus basses que celles des banques qui bénéficient d'une garantie implicite ou explicite de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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