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Facebook: le conseil de sages critique la modération de contenus

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Les critiques du conseil de surveillance interviennent au moment où Facebook essuye une série de critiques de la part des régulateurs et des élus suite à des révélations sur ses pratiques commerciales. (archives) (© KEYSTONE/AP/Karl-Josef Hildenbrand)

Le conseil de surveillance de Facebook a annoncé jeudi qu'il allait examiner la politique de modération des contenus publiés par des célébrités.

Plus globalement, il a accusé le réseau social de manquer de transparence dans ses décisions de supprimer ou non des publications.

"Facebook n'est pas clair avec les personnes qui se servent de ses plateformes. Nous avons observé de manière systématique des cas d'utilisateurs contraints de deviner pourquoi Facebook avait retiré leur contenu", a affirmé dans un rapport l'instance indépendante, parfois comparée à la "Cour suprême" du géant des réseaux sociaux.

Les annonces du conseil interviennent au moment où le groupe dirigé par Mark Zuckerberg affronte une avalanche de critiques de la part des régulateurs et des élus suite à des révélations sur ses pratiques commerciales.

Frances Haugen, une ancienne employée du groupe devenue lanceuse d'alerte, a récemment fait fuiter des documents internes à la presse et au gendarme boursier et accusé la plateforme de faire passer "les profits avant la sécurité" de ses utilisateurs.

Dans son rapport, le conseil de surveillance s'en prend en particulier au système de régulation des comptes "VIP" sur Facebook ou Instagram, regrettant que l'entreprise n'ait pas davantage communiqué sur ce sujet.

D'abord tenu secret, ce programme, baptisé "cross-check", a été dévoilé par le Wall Street Journal en septembre grâce aux documents transmis par Mme Haugen.

Le quotidien économique a montré que la modération des comptes de certaines personnalités n'obéissait pas aux mêmes impératifs que celle des utilisateurs lambda, les célébrités étant parfois autorisées à publier des messages contraires au règlement de la plateforme.

Le footballeur brésilien et star du PSG Neymar a ainsi pu partager des photos nues d'une femme l'accusant de viol avant que Facebook ne les retire.

Le conseil de surveillance regrette l'opacité dont le réseau social a fait preuve à cet égard.

"Dans certains cas, Facebook n'a pas communiqué d'informations pertinentes au conseil tandis que dans d'autres, les informations étaient incomplètes", écrivent les sages, qui ont toutefois accepté d'être saisis par la plateforme pour évaluer le programme.

L'un des exemples mentionnés par l'instance concerne la modération des comptes Facebook et Instagram de l'ancien président américain Donald Trump, suspendus jusqu'à janvier 2023.

Lorsque Facebook s'est tourné vers le conseil de surveillance en lui demandant de trancher sur sa décision, le réseau social n'a pas fait part du programme "cross-check".

"Cette omission n'est pas acceptable", assènent les sages.

Arcs-en-ciel et poneys

Financé par Facebook mais indépendant de sa direction, le conseil de surveillance est composé de 20 membres internationaux dont des journalistes, des avocats, des défenseurs des droits humains et d'anciens dirigeants politiques.

Il peut être saisi par le groupe pour émettre son avis et trancher sur des questions liées à la modération des contenus.

L'instance s'est engagée à publier à la fin de chaque trimestre un rapport sur la transparence ainsi que des rapports annuels permettant d'évaluer la façon dont Facebook applique ses décisions et ses recommandations.

"Nous remercions le conseil pour leur travail et pour la publication de leur rapport sur la transparence", a réagi un porte-parole auprès de l'AFP.

"Nous estimons que le travail du conseil a un vrai impact et c'est la raison pour laquelle nous lui avons demandé son avis sur notre système 'cross-check'. Nous allons tout faire pour être clairs à l'avenir."

Les recommandations du rapport ont cependant laissé de marbre le "véritable conseil de surveillance de Facebook", une association très critique du réseau social et de son instance de régulation.

"Le conseil de surveillance, qui est payé par Facebook, sélectionné par Facebook et à qui Facebook donne un mandat étriqué et inadapté, voudrait désormais que Facebook cesse de leur mentir et soit plus transparent", a réagi le groupe.

"On voudrait être plus jeunes et plus attirants. On voudrait des poneys, des arcs-en-ciel et un château", a-t-il ironisé. "Le conseil de surveillance n'est qu'un coup de com' de Facebook pour camoufler et détourner l'attention du fait que l'entreprise n'a pas réussi à empêcher la haine, le racisme et la désinformation de se propager sur ses plateformes."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Les ventes de Ford progressent, ses pickups plaisent toujours

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Ford a noté le succès de ses modèles électriques (+14,8% à près de 21.000 véhicules) et hybrides (+41,4% à près de 34.900) qui restent néanmoins encore marginaux. (© KEYSTONE/AP/David Zalubowski)

Le constructeur automobile américain Ford a enregistré une hausse de 7,7% de ses ventes au troisième trimestre aux Etats-Unis, marqué par le succès de ses pickups et par la montée en puissance des véhicules électriques et hybrides.

Entre juillet et septembre, le groupe a vendu un peu plus d'un demi-million de véhicules (500.504), contre 464.674 un an plus tôt, selon un communiqué diffusé mercredi.

Sur les neuf premiers mois, les ventes ont bondi de 9,2% à 1,51 million.

"Nous avons constaté une croissance équilibrée des ventes, offrant du choix à nos clients au troisième trimestre", a commenté Andrew Frick, vice-président chargé des ventes, cité dans le communiqué. "La gamme de pickups de Ford reste numéro un du secteur", a-t-il relevé.

Cette gamme a connu une hausse de 15,3% de ses ventes à 194.723.

Succès de l'électrique

Le groupe de Dearborn (Michigan, nord) a noté le succès de ses modèles électriques (+14,8% à près de 21.000 véhicules) et hybrides (+41,4% à près de 34.900), qui restent néanmoins encore marginaux.

A fin septembre, ses stocks atteignaient 424.400 véhicules dont plus de la moitié constitués de pickups. En particulier des pickups de la Série-F (169.600), la plus populaire dans le pays depuis des décennies.

Ford est touché, comme ses concurrents General Motors et Stellantis, par une grève lancée mi-septembre à l'appel du syndicat United Auto Workers (UAW) dans le cadre de négociations sur les nouvelles conventions collectives de quatre ans. A ce stade, quelque 25.000 employés -- sur les 146.000 adhérents de l'UAW chez les trois constructeurs-- ont été appelés à arrêter le travail.

Le groupe --qui emploie 57.000 encartés auprès du syndicat-- a indiqué avoir transmis lundi soir une nouvelle offre à l'UAW, incluant des "conditions salariales et avantages records, des engagements sur de nouveaux produits et des protections en matière de licenciements".

Ford a annoncé lundi le renvoi temporaire de 330 employés de deux usines, par manque d'activité car leurs tâches dépendent de sites affectés par la grève. Il en avait déjà renvoyé 600 dès le 15 septembre.

Stellantis et General Motors ont fait de même.

Au total, environ 3.500 employés des "Big Three" ont été renvoyés chez eux à ce stade.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

FIFA: la Coupe du monde 2030 sur trois continents et six pays

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Gianni Infantino: le président de la FIFA a le sourire en pensant à la Coupe du monde 2030 (© KEYSTONE/EPA/HOW HWEE YOUNG)

La Coupe du monde 2030 s'annonce particulière. Des matches seront ainsi organisés sur trois continents et dans six pays différents, a annoncé la FIFA.

Les Confédérations européenne (UEFA), africaine (CAF) et sud-américaine (CONMEBOL) se sont accordées autour d'une candidature unique pour cette Coupe du monde 2030, présentée conjointement par le Maroc, l'Espagne et le Portugal. Trois matches seront néanmoins joués en Amérique du Sud, soit en Uruguay, Argentine et Paraguay.

Une fois validés les critères techniques, l'instance du football attribuera officiellement fin 2024 l'organisation de la compétition la plus populaire au monde. Cette formule inédite marquera le centenaire de la première édition organisée en Uruguay en 1930.

Nombreuses questions

Elle promet un montage politique et logistique complexe, mais aussi de nombreuses questions autour de l'impact environnemental des grands événements sportifs. L'annonce de mercredi met fin à la rivalité annoncée entre deux favoris, une candidature sud-américaine conjointe de l'Argentine, l'Uruguay, le Chili et le Paraguay, et un ticket européen longtemps emmené par l'Espagne et le Portugal.

Il y a un an, avec l'appui de l'UEFA, les deux pays avaient intégré l'Ukraine à leur dossier, assurant vouloir lancer "un message de solidarité et d'espoir" et rendre hommage à "la ténacité et la résilience" d'un pays occupé par l'armée russe depuis février 2022. Mais cet attelage hautement politique ne s'était pas précisé depuis et le Maroc, quintuple candidat malheureux à l'accueil du tournoi, était entré dans la danse mi-mars, sans que soit alors précisé ce qu'il adviendrait de l'Ukraine.

Concession symbolique

L'accord entre l'UEFA, la CAF et la CONMEBOL entérine à la fois le retrait de l'Ukraine et celui du projet initial Argentine - Chili - Uruguay - Paraguay, en échange d'une concession symbolique majeure. Selon la FIFA, une "cérémonie du centenaire" se tiendra en effet "au stade où tout a commencé", à Montevideo, à l'époque où l'épreuve réunissait 13 équipes dans une même ville hôte, contre 32 lors du Mondial 2022 au Qatar et 48 à partir de l'édition 2026 aux Etats-Unis, Canada et Mexique.

Par ailleurs, Montevideo, Asuncion et Buenos Aires accueilleront chacun une rencontre du Mondial, même si l'essentiel de l'épreuve se déroulera entre les trois pays organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tournoi ATP de Pékin: Jannik Sinner gagne la finale

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Une belle victoire pour Jannik Sinner (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

L'Italien Jannick Sinner (ATP 7) a remporté le tournoi de Pékin. Il a battu en finale le Russe Daniil Medvedev (ATP 3) en deux sets, 7-6 (7/2) 7-6 (7/2).

L'Italien a confirmé sa victoire de la veille contre l'Espagnol Carlos Alcaraz en dominant pour la première fois Medvedev en sept confrontations. Au premier set, Sinner a raté son unique occasion de prendre le service de son adversaire avec une volée trop longue. Mais il a rapidement mené 5-0 dans le jeu décisif, avant de l'emporter sur un coup droit dans le filet de Medvedev.

Même scénario dans le second set, conclu par un tie-break où le joueur du Trentin s'est rapidement détaché et s'est finalement imposé sur un retour gagnant. L'Italien de 22 ans, surnommé le "renard" en référence à ses cheveux roux, avait sorti le numéro 2 mondial Alcaraz 7-6 (7/4), 6-1 en demi-finale.

Avec cet ATP 500, Sinner remporte son troisième tournoi cette année, après le Masters 1000 de Toronto et Montpellier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

A Venise deuil et polémique après un accident de bus meurtrier

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Une photo mise à disposition par les pompiers montre l'extraction du bus tôt mercredi matin. (© KEYSTONE/EPA/Vigili del Fuoco HANDOUT)

Venise a décrété mercredi un deuil de trois jours, sous le choc au lendemain de la chute du haut d'un pont d'un bus de tourisme, qui a fait 21 morts dont deux enfants. Cette tragédie relance la polémique sur l'état souvent déplorable des infrastructures en Italie.

Les circonstances précises de l'accident ne sont pas encore connues, mais si l'hypothèse privilégiée est celle d'un malaise du conducteur, le mauvais entretien du réseau routier dans la péninsule fait aussi une nouvelle fois débat, alors que le pays reste traumatisé par l'effondrement du pont routier de Gênes en 2018, qui avait fait 43 morts.

Outre un deuil de trois jours, le maire de Venise Luigi Brugnaro a ordonné que les drapeaux soient mis en berne sur les bâtiments officiels. Des livres de condoléances ont aussi été mis à la disposition des personnes souhaitant exprimer leur tristesse "pour l'immense tragédie ayant frappé la ville".

Rail de sécurité enfoncé

Le bus accidenté, qui assure habituellement des lignes urbaines régulières, avait été loué par une société privée pour transporter une quarantaine de touristes étrangers. Ils venaient de visiter le centre historique de la Sérénissime sur la lagune et retournaient dans leur camping sur la terre ferme, peu après 19h30.

Pour une raison encore indéterminée, le véhicule, qui circulait sur un pont, a enfoncé le rail de sécurité et a été précipité dans le vide, s'écrasant en contrebas près d'une voie ferrée entre Mestre et Marghera, deux localités faisant partie de la commune de Venise.

"Le bus s'est retourné. L'impact a été terrible", a expliqué le chef des pompiers vénitiens, Mauro Luongo.

Boubacar Touré, un ouvrier de 27 ans originaire de Gambie travaillant sur un chantier à côté du site de l'accident, a raconté à la presse avoir aidé les pompiers à sauver des passagers. "J'ai extrait trois ou quatre personnes parmi lesquelles une fillette, et aussi un chien. Le chauffeur était déjà mort", a-t-il témoigné.

Les batteries ont pris feu

Le bus, un modèle de marque chinoise E12 Yutong tout électrique, a été enlevé à l'aube. Le chef des pompiers a expliqué que "parmi les difficultés rencontrées figurait le fait que le bus était électrique et avait donc des batteries. Malheureusement, elles ont pris feu au moment de l'impact".

Un responsable des pompiers locaux interrogé mercredi par l'AFP sous couvert de l'anonymat a toutefois assuré que rien ne permettait d'affirmer que la présence de batteries électriques en feu avait ralenti les secours.

Identifications toujours en cours

Les enquêteurs cherchent toujours à identifier les victimes qui ne portaient pas sur elles de documents d'identité, notamment en effectuant des recoupements avec les registres du camping où elles séjournaient.

Le bilan encore provisoire est de 21 morts, dont un enfant d'un an et un adolescent, et 15 blessés, dont cinq dans un état grave, a confirmé à la mi-journée le préfet de Venise Michele di Bari lors d'une conférence de presse.

Parmi les morts identifiés "figurent 5 Ukrainiens, un Italien qui est le chauffeur, un Allemand", a-t-il précisé, ne confirmant pas la mort d'un Croate et d'un Français annoncée précédemment par le gouverneur de la région Vénétie Luca Zaia.

"Parmi les blessés, qui sont au nombre de 15, il y a quatre Ukrainiens, un Allemand, un Français, un Croate, deux Espagnols", a-t-il ajouté précisant que "quatre doivent encore être identifiés".

Kiev a de son côté fait état de quatre Ukrainiens tués et quatre blessés. Selon l'agence de presse autrichienne APA, un garçon de 13 ans et sa soeur de trois ans sont également blessés.

Pas de Suisses impliqués à ce stade

Interrogé par l'agence Keystone-ATS, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a indiqué mercredi n'avoir pas connaissance de victimes suisses à ce stade. Sa représentation à Milan est en contact avec les autorités italiennes compétentes.

"Les blessés sont tous jeunes (...) et tous étrangers. Leurs proches arrivent peu à peu à l'hôpital de leurs pays d'origine", a témoigné une urgentiste, Federica Stella, qui a participé aux secours.

Excès de vitesse a priori exclu

La principale hypothèse pour le moment est que le chauffeur du bus, un Italien de 40 ans, a été pris d'un malaise, selon les autorités locales.

Une vidéo prise d'une caméra du réseau public de télésurveillance semble écarter la piste d'un excès de vitesse, le bus roulant normalement avant de chuter.

Etat de la chaussée en cause

Pour Domenico Musicco, président de l'Association des victimes d'accidents de la route au travail, l'état de la chaussée est clairement en cause. "C'est une tragédie annoncée", a-t-il déclaré à l'AFP. "Ce rail est fait pour une route de campagne alors qu'ici on avait besoin d'équipements de nouvelle génération qui auraient pu empêcher le bus de tomber".

"L'entretien des routes italiennes est médiocre. On investit trop peu dans la sécurité routière. On estime à 30% le nombre d'accidents dû à cela", a-t-il rappelé. "Le rail ressemble à une simple balustrade", a renchéri le directeur de l'entreprise opérant le bus accidenté, Massimo Fiorese, cité par l'agence Ansa.

Meloni exprime ses condoléances

La Première ministre Giorgia Meloni a exprimé "ses profondes condoléances", tandis que le Sénat italien a observé mercredi une minute de silence à l'ouverture de ses travaux.

Se disant "profondément secoué" par ce tragique accident, le président de la Confédération Alain Berset a de son côté indiqué sur X (ex-Twitter) que ses pensées étaient avec "l'Italie, les proches et les amis des victimes".

Le plus grave accident de ce genre en Italie à ce jour s'était produit le 28 juillet 2013 lorsqu'un autocar transportant une cinquantaine de passagers italiens était tombé d'un viaduc près de Naples, faisant 40 morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa

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