International
Dizaines de morts au Canada pendant un record absolu de chaleur
Des dizaines de personnes sont mortes subitement ces derniers jours dans la région de Vancouver, dans l'ouest du Canada. Cette surmortalité est attribuée par les autorités aux températures caniculaires record ayant atteint les 49,5°C.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) et la police de Vancouver ont annoncé qu'au moins 134 personnes sont décédées subitement depuis vendredi dans la région de la métropole canadienne de la côte du Pacifique, aux prises avec une canicule historique, à l'instar du nord-ouest des Etats-Unis.
Le changement climatique provoque des températures records appelées à devenir plus fréquentes. Sur le plan mondial, la décennie qui s'est achevée en 2019 a été la plus chaude jamais enregistrée et les cinq années les plus chaudes l'ont été au cours des cinq dernières années.
Du jamais vu
"Vancouver n'a jamais connu une telle chaleur et, malheureusement, des dizaines de personnes en sont décédées", a déclaré un porte-parole de la police de Vancouver, Steve Addison, dans un communiqué.
De leur côté, les services du médecin-légiste de la province ont indiqué avoir "enregistré une augmentation importante du nombre de morts signalées" depuis la fin de semaine dernière "où la chaleur extrême a joué un rôle".
Ces services ont reçu 233 signalements de décès dans la province entre vendredi et lundi, contre environ 130 en moyenne pour la même période en temps normal, ont-ils indiqué dans un communiqué. La majeure partie des victimes sont des personnes âgées.
"Nous vivons la semaine la plus chaude que les Britanno-Colombiens aient jamais connue", a résumé lors d'une conférence de presse le Premier ministre de Colombie-Britannique, John Horgan.
Près de 50 degrés au nord de Vancouver
Le mercure a encore facilement franchi la barre des 30 degrés mardi à Vancouver, bien au-dessus de la normale de 21 degrés en cette saison, pendant qu'à l'intérieur des terres, la température était insupportable.
Pour un troisième jour consécutif, le village de Lytton, à quelque 250 km au nord-est de Vancouver, a établi un nouveau record de chaleur absolu pour le Canada, avec 49,5 degrés, selon le service météorologique canadien.
"La durée de cette canicule est inquiétante car il y a peu de répit la nuit (...). Cette vague de chaleur record fera augmenter le risque de maladies liées à la chaleur", a averti le ministère canadien de l'Environnement sur son site météo.
Autres provinces aussi touchées
Outre la Colombie-Britannique, des avertissements de canicule ont aussi été lancés pour les provinces plus à l'est de l'Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba, ainsi que pour une partie des territoires du Yukon et du Nord-Ouest, au nord du Canada.
Dans la région, les climatiseurs et ventilateurs sont en rupture de stock. Des villes ont ouvert des centres de rafraîchissement. Des campagnes de vaccination contre le Covid-19 ont été annulées, et des écoles fermées.
Et les Etats-Unis
La canicule frappe également les villes américaines au sud de Vancouver, comme Portland (Oregon) et Seattle (Etat de Washington), également connues pour leur climat tempéré et humide, et où la température a atteint des records inégalés depuis le début des archives, en 1940.
Il a fait 46,1 degrés Celsius à l'aéroport de Portland lundi après-midi et 41,6 degrés à celui de Seattle, selon les relevés du service météorologique américain (NWS).
Cette vague de chaleur, à l'origine de plusieurs incendies de forêts de part et d'autre de la frontière canado-américaine, s'explique par un phénomène appelé "dôme de chaleur": de hautes pressions emprisonnent l'air chaud dans la région.
Climat
Californie: une tempête fait craindre des glissements de terrain
La Californie se prépare à subir sa tempête la plus forte de l'hiver, ce qui fait craindre des inondations et des glissements de terrain dans les zones incendiées en janvier autour de Los Angeles.
Entre mercredi et vendredi, le sud de l'Etat va recevoir jusqu'à 15 cm de précipitations par endroits, selon les services météorologiques américains (NWS).
De quoi inquiéter les autorités de la mégapole américaine, qui pansent encore les plaies des feux ayant tué près d'une trentaine de personnes le mois dernier.
"Il s'agit d'une forte tempête, certainement la plus forte de cette saison hivernale", a prévenu Ryan Kittell, un météorologue du NWS, lors d'un point presse mardi. "Il y a un risque élevé d'inondations, en particulier à l'intérieur et autour des routes et des zones urbaines, ainsi qu'un risque significatif de coulées de débris."
Les autorités recommandent aux Californiens vivant près des zones incendiées de se tenir prêts à évacuer. Car les sols fragilisés par le feu font ruisseler l'eau plus rapidement, ce qui crée des coulées de boue pouvant parfois dégénérer en glissements de terrain. "Nos services municipaux sont en état d'alerte", a insisté la maire de Los Angeles, Karen Bass.
Les employés de la ville ont installé des milliers de sacs de sable et de barrières en béton ces dernières semaines pour tenter de limiter l'érosion des sols, a-t-elle rappelé mardi.
Les feux qui ont ravagé la ville et ses abords ont notamment touché le quartier de Pacific Palisades, une zone huppée située dans les collines surplombant la ville, où les terrains en pente constituent une menace lors de fortes pluies. La ville d'Altadena, autre zone très touchée en banlieue de Los Angeles, est également adossée à des montagnes.
Le plus fort de la tempête est attendu jeudi, selon le NWS. "Il est recommandé à tout le monde de rester à l'écart des routes autant que possible jeudi et dans la nuit de jeudi à vendredi", a expliqué M. Kittell, le météorologue.
"Nous sommes bien sûr préoccupés par (Pacific) Palisades et les zones brûlées, mais c'est l'ensemble de Los Angeles qui doit se préoccuper de la pluie et de ses conséquences", a insisté Mme Bass.
Comme souvent en Californie, cette tempête est due à une "rivière atmosphérique", un gigantesque couloir de pluie qui transporte la vapeur d'eau emmagasinée dans les tropiques autour d'Hawaï.
Les précipitations qu'elle amène sont très attendues: avant début février, le sud de la Californie n'avait pas enregistré de pluies significatives depuis huit mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
ATP 250 à Marseille: Wawrinka déjà éliminé
Stan Wawrinka (ATP 158) a subi un nouvel échec sur l'ATP Tour. A Marseille, le vétéran vaudois - qui aura 40 ans le 28 mars - a été battu 6-7 (4/7) 7-6 (7/1) 6-3 par le Portugais Nuno Borges (ATP 39).
Le Suisse semblait pourtant être très bien parti dans ce match qui a finalement duré 2h31. Après avoir remporté le premier set au tie-break, Wawrinka a mené 4-1 dans la deuxième manche, mais il n'a pas tenu la distance, une fois encore.
Wawrinka reste désormais sur six défaites consécutives sur le circuit principal, dont cinq dans un premier tour. Son dernier succès sur l'ATP Tour remonte au mois d'octobre à Bâle où il avait passé un tour. Il a livré son meilleur match de l'année la semaine dernière à Rotterdam où il avait pris un set au no 8 mondial Daniil Medvedev.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Ligue des champions: le PSG virtuellement en 8es de finale
Le Paris Saint-Germain a virtuellement obtenu son billet pour les 8es de finale de la Ligue des champions. En barrage aller, il a gagné 3-0 à Brest pour se mettre dans une position très favorable.
Les champions de France ont marqué par Vitinha (21e/pen) et Dembélé (45e/66e), qui est vraiment l'homme en forme du moment pour le club de la capitale. Le PSG s'est montré implacable, au contraire des Bretons, qui ont pêché à la conclusion.
Brest, pour qui Edimilson Fernandes est entré à la 63e, a aussi connu un brin de malchance, puisque Donnarumma a été sauvé à deux reprises par ses montants: d'abord sur une tête de Sima (35e), puis sur une reprise contre son but d'Hakimi (39e).
Mais de toute manière, il y avait bien une nette différence de niveau entre les deux clubs de Ligue 1. Le retour au Parc des Princes mercredi prochain ne sera ainsi qu'une formalité pour le PSG.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Zelensky se dit prêt à un "échange" de territoires avec la Russie
Guerre en Ukraine : Zelensky se dit prêt à un "échange" de territoires avec la Russie, dans le cadre d'éventuelles négociations de paix sous l'égide des Etats-Unis. Il estime que l'Europe seule ne serait pas en mesure d'assurer sa sécurité.
Si le président Donald Trump parvient à amener l'Ukraine et la Russie à la table des négociations, "nous échangerons un territoire contre un autre", a assuré M. Zelensky dans un entretien avec le quotidien britannique The Guardian. Il a précisé qu'il ne savait pas quel territoire Kiev demanderait en retour.
"Je ne sais pas, nous verrons. Mais tous nos territoires sont importants, il n'y a pas de priorité", a-t-il confié. "Des voix s'élèvent pour dire que l'Europe pourrait offrir des garanties de sécurité sans les Américains et je dis toujours non", a martelé Zelensky.
"Les garanties de sécurité sans l'Amérique ne sont pas de vraies garanties de sécurité", a-t-il poursuivi. M. Zelensky doit rencontrer vendredi le vice-président américain J.D. Vance à la conférence sur la sécurité de Munich.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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