International
Ferrari prend le virage électrique avec prudence
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Ferrari va prudemment prendre le virage électrique en 2026 avec son premier coupé à cinq portes à batterie, l'Elettrica, mais reste très optimiste pour son offre de sportives hybrides et à essence.
La première Ferrari électrique, prévue pour 2026, affichera plus de 1000 chevaux et une autonomie de 530 kilomètres, a annoncé la marque jeudi lors d'une présentation dans son usine de Maranello (nord).
Simplement appelée "Elettrica", cette sportive s'adressera notamment aux clients "qui ne veulent conduire que des voitures électriques mais veulent vivre l'expérience Ferrari", a expliqué le PDG de Ferrari Benedetto Vigna.
Dans son plan stratégique 2030 présenté jeudi, le constructeur italien s'est montré optimiste mais prudent.
Trop prudent pour les marchés qui ont sanctionné le constructeur avec sa pire chute depuis son entrée en Bourse à Milan en 2016, avec -14,7% à 357 euros en milieu de journée.
Ferrari compte légèrement améliorer sa marge opérationnelle d'ici 2030, à 30% (contre 29% en 2024) et faire croître son chiffre d'affaires de 5% par an pour atteindre 9 milliards d'euros, contre 5 milliards en 2022 et 7,1 prévus en 2025.
Le groupe a expliqué qu'il comptait surfer sur la passion de riches clients pour ses modèles traditionnels et sa nouveauté électrique, avec des prix en hausse, tout en gérant prudemment le nombre de voitures vendues.
"+Festina lente+ (hâte-toi lentement en latin) (...) Il faut gérer la rareté", a martelé Benedetto Vigna, qui a vendu moins de 14'000 voitures en 2024. Avec des prix à la hausse, de nombreux modèles différents et une liste d'attente s'étendant idéalement entre 20 et 24 mois, "on doit être sûr qu'il n'y pas trop de voitures sur la route", a souligné le PDG.
Elettrica
Le prix de l'Elettrica n'a pas été dévoilé mais il devra se positionner attentivement par rapport aux près de 500'000 euros demandés pour son SUV Purosangue, lancé en 2023, selon plusieurs analystes.
"C'est un ajout (à la gamme), pas une transition" vers l'électrique, a précisé le patron de la marque italienne.
Ferrari vend déjà près de la moitié de ses voitures en version hybride mais devait encore prendre le virage électrique, plusieurs années après Porsche, Lamborghini, Lotus ou les très rapides Rimac.
A l'image du ralentissement en cours dans l'électrification de l'industrie automobile, le virage de Maranello sera plus prudent que prévu: les modèles électriques ne représenteront que 20% de l'offre du Cheval cabré en 2030, contre 40% annoncés jusqu'ici, au profit de modèles thermiques.
Jeudi matin, dans le bâtiment flambant neuf et immaculé qui produira l'Elettrica, des dizaines d'ouvriers assemblaient encore des SUV Purosangue, avec d'énormes moteurs rouge et gris en attente d'être installés.
Nouveaux clients
La direction de Ferrari a dévoilé mercredi soir l'architecture de la voiture, avec une position de conduite très basse dans un châssis en aluminium avec un gros moteur sur chaque roue.
L'Elettrica promet d'être rapide (0 à 100 km/h en 2,5 secondes, 310 km/h de vitesse de pointe) mais le choix d'un modèle quatre places la place derrière certaines de ses concurrentes.
Entre ses performances et son confort d'utilisation, l'Elettrica doit être "un ajout idéal pour attirer un nouveau type de clients", a lancé Enrico Galliera, directeur du marketing de la marque au cheval cabré.
La classique manette Ferrari sur le volant servira sur ce modèle à choisir entre une conduite coulée ou sportive, en modulant la puissance des moteurs et le pilotage des suspensions.
En souvenir des gros moteurs à essence, l'Elettrica propose de simuler le rétrogradage des vitesses, mais aussi de remplacer leur feulement par le son amplifié du moteur électrique, pour "donner des informations" au conducteur sur le toucher de route, a expliqué Gianmaria Fulgenzi, directeur produit chez Ferrari.
L'Elettrica est équipée d'une énorme batterie de 122 kilowattheures qui porte son poids à 2,3 tonnes, ce qui en fait la plus lourde Ferrari jamais construite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Transition énergétique au 2e jour du sommet précédant la COP30
Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem.
Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne.
Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.
"La Terre ne peut plus supporter le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années", a lancé Luiz Inacio Lula da Silva en ouvrant une session consacrée à la transition énergétique, au deuxième et dernier jour du sommet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ONU alerte sur la menace de violences massives au Kordofan
L'ONU lance "un fort avertissement" sur la menace de violences massives au Kordofan, après les massacres à El-Facher au Darfour. Vendredi à Genève, le Haut commissaire aux droits de l'homme s'est dit inquiet face aux "préparations pour des hostilités intensifiées".
"Depuis la prise d'El-Facher, les victimes civiles, la destruction et les déplacements de masse augmentent" au Kordofan, région voisine du Darfour, affirme Volker Türk. "Il n'y a pas de signe de désescalade", a-t-il déploré.
Il demande à nouveau aux Etats influents auprès des parties au conflit d'oeuvrer. Dans le cas contraire, "il y aura davantage de carnage et d'atrocités", insiste l'Autrichien. Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé la fin des acheminements d'armements vers le Soudan.
Khartoum accuse les Emirats arabes unis de livrer ce matériel aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), responsables de crimes contre l'humanité selon la Mission internationale d'établissement des faits. M. Türk redoute aussi que les exécutions sommaires, les viols et les violences ethniques se poursuivent à El-Facher, alors que de nombreux civils restent bloqués dans la ville.
Depuis le début de la guerre, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées. Le conflit a fait près de 13 millions de déplacés, dont quatre millions de réfugiés. Selon les estimations, plus de 21 millions de personnes font face à une importante insécurité alimentaire. Plus de 206'000 sont confrontées à une situation de famine. Des dizaines de millions d'individus doivent être aidés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les Etats-Unis tancés à l'ONU à Genève pour refus de collaborer
Le refus de l'administration de Donald Trump de soumettre les Etats-Unis à l'examen de leur situation des droits humains par les autres Etats ne passe pas. Vendredi à Genève, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a approuvé une décision de non collaboration.
Comme tous les quatre ans, les Etats-Unis auraient dû être décortiqués par les autres pays. Mais ils avaient annoncé dès cet été qu'ils ne participeraient pas à cet Examen périodique universel (EPU), une première depuis Israël en 2013. Washington boycotte les travaux d'un organe qu'il accuse d'être politiquement biaisé.
Après avoir constaté cette absence, le président du Conseil, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, a refermé la séance. Une réunion a ensuite approuvé la décision qui repousse d'un an l'EPU des Etats-Unis.
L'ONU ou des experts indépendants onusiens, qui ne s'expriment pas au nom de l'organisation, ont ciblé à plusieurs reprises la politique de droits humains du président. Tout comme les ONG qui auraient souhaité relayer leurs critiques vendredi au Conseil.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
"Rien à négocier avec" le patron de Shein, dit un ministre français
"Je n'ai rien à négocier avec M. Tang": le ministre français du Commerce Serge Papin a refusé, vendredi, la possibilité d'une rencontre avec le patron de Shein, qui lui avait écrit en ce sens.
"Pour l'instant, je n'ai pas du tout l'intention de le rencontrer. Il faut être ferme. Il faut se protéger" contre les méfaits d'une plateforme visée par une procédure de suspension, a dit M. Papin sur la radio RMC.
"Je n'ai rien à négocier avec M. Tang, il doit se mettre au droit", a-t-il insisté.
Le président exécutif de la plateforme asiatique de vente en ligne Donald Tang a envoyé mercredi une lettre au ministre, s'engageant à "respecter toutes les lois françaises" et proposant une entrevue.
Par ailleurs, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a elle aussi adressé vendredi une fin de non-recevoir à la demande du président exécutif de Shein d'être reçu à Bercy.
"On est dans une procédure qui est à la fois de suspension du site, une procédure judiciaire et une procédure européenne. On va faire les choses en respectant les procédures", a déclaré Amélie de Montchalin sur Franceinfo.
Shein est visée par une procédure de suspension en France après la découverte sur son site de poupées sexuelles d'apparence enfantine et d'armes de catégorie A.
En réaction, le groupe fondé en Chine mais basé à Singapour a suspendu "temporairement" les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers ainsi que les ventes des produits Shein ne relevant pas du secteur de l'habillement.
M. Papin a reconnu que "le Shein d'aujourd'hui n'est pas du tout celui de mercredi" en raison de ces mesures.
Mais lors d'une "opération coup de poing" menée jeudi à l'aéroport Roissy-CDG (nord de Paris), où l'intégralité des colis Shein ont été ouverts par les douanes, des produits "pas aux normes" et parfois "destinés à un trafic illicite" ont été découverts, selon le ministre.
Sous le coup d'une suspension, Shein a jusqu'à vendredi soir pour mettre en conformité son site, selon la procédure de 48h lancée mercredi par le gouvernement et supervisée par la Répression des fraudes (DGCCRF).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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