Rejoignez-nous

International

Feu vert de l'Allemagne pour la livraison de chars Leopard 1 à Kiev

Publié

,

le

Ici, des chars Leopard 2. Les Leopard 1 que l'Allemagne pourra désormais livrer à Kiev ont un canon d'un calibre plus petit. (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Berlin a autorisé ses industriels à livrer à l'Ukraine des chars de combat Leopard 1 qu'ils possèdent en réserve, a indiqué vendredi le gouvernement allemand. Ce dernier n'a donné aucun détail sur le nombre de blindés concernés et le calendrier de livraison.

Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, 29 Leopard 1 provenant des stocks des industriels Rheinmetall et Flensburger Fahrzeugbau Gesellschaft (FFG) pourraient être prochainement livrés aux forces ukrainiennes.

"Je confirme qu'une autorisation d'exportation a été délivrée", a déclaré le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit lors d'une conférence de presse régulière. Pour les détails, "cela se concrétisera dans les prochains jours et semaines", a-t-il dit.

Les Leopard 1 sont les prédécesseurs du Leopard 2, blindés tant attendus par Kiev et dont Berlin a accepté fin janvier de fournir 14 exemplaires issus des équipements de l'armée allemande, la Bundeswehr.

Depuis 2003, celle-ci n'a plus de Leopard 1, remplacés par les Leopard 2 plus modernes et performants.

En stock

Comparé au Leopard 2, "notamment dans ses variantes les plus modernes", le Leopard 1 "ne peut absolument pas suivre le rythme", a convenu un porte-parole du ministère allemand de la Défense.

La société allemande Flensburger Fahrzeugbau Gesellschaft (FFG) a indiqué à l'AFP avoir en stock au total 99 blindés de type Leopard 1 A5 qui pourraient être fournis à l'Ukraine.

"Ils ne sont actuellement pas tous opérationnels", a précisé la société. "Nous estimons actuellement pouvoir livrer les vingt premiers Leopard 1 A5 après une remise en état qui durerait environ trois mois", a-t-elle dit, ajoutant que le reste suivrait progressivement par la suite.

Coût important

Dans un entretien au quotidien allemand Bild paru en janvier, le patron de Rheinmetall, Armin Papperger, avait affirmé avoir encore en stock environ 88 Leopard 1.

Il avait ajouté ne pas pouvoir les remettre en état sans commande préalable en raison du coût qu'il évaluait à "plusieurs centaines de millions d'euros". "Rheinmetall ne peut pas faire une telle avance", avait-il prévenu.

Depuis 1965, 4700 Leopard 1 ont été fabriqués. Ces derniers ont un canon de calibre plus petit que les Leopard 2 : 105 mm contre 120 mm pour la deuxième génération.

Cette différence de calibre pose un problème pour les munitions qui ne sont plus disponibles en quantité suffisante.

La puissance du moteur du Leopard 1 est moins forte que celle de son successeur : 830 chevaux contre 1500 pour le Leopard 2. Les protections du Leopard 1 sont également moins performantes que celles du Leopard 2.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Historien italien renvoyé en justice pour diffamation envers Meloni

Publié

le

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni réclame 20'000 euros de dommages et intérêts (archives). (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

Un historien italien connu a été renvoyé mardi en justice pour diffamation envers la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, qui avait porté plainte. L'intellectuel de 81 ans l'avait traitée de "néonazie dans l'âme".

Le procès s'ouvrira le 8 octobre à Bari, dans le sud de l'Italie. Ex-professeur de philologie grecque et latine à l'université de Bari, Luciano Canfora avait déclaré lors d'un débat dans un lycée de cette ville, en avril 2022, avant l'accession au pouvoir de Mme Meloni, qu'elle était "néonazie dans l'âme".

"Quand on dit néonazi, on ne pense pas à quelqu'un qui commet des crimes, des assassinats, on pense à quelqu'un qui a encore des idées, des approches morales qui se réfèrent à ce passé", a déclaré M. Canfora à l'AFP.

Il rappelle que dans son autobiographie "Io sono Giorgia" ("Giorgia Meloni - Mon itinéraire" en français), publié en 2021, la cheffe de Fratelli d'Italia (FDI, extrême droite) revendique avoir "pris le relai de Giorgio Almirante".

"La vérité m'est encore plus chère"

Giorgio Almirante (1914-1988) était, pendant la période fasciste, éditeur du journal "Défense de la race", dont les premiers numéros coïncident avec les lois raciales contre les juifs votées en 1938.

"M. Almirane était sous-secrétaire à la culture populaire de la République sociale italienne (RSI). La RSI était un Etat satellite du troisième Reich", précise M. Canfora pour expliquer l'expression "néonazi dans l'âme".

L'historien, soutenu par de nombreux intellectuels italiens et étrangers, ne regrette pas ses propos, utilisant un dicton latin pour expliquer sa position: "Platon m'est cher, mais la vérité m'est encore plus chère".

La cheffe du gouvernement italien réclame dans ce procès 20'000 euros de dommages et intérêts.

Mme Meloni a déjà gagné en octobre un procès pour diffamation contre l'écrivain et journaliste Roberto Saviano, condamné à 1000 euros d'amende avec sursis pour avoir traité de "salauds" Mme Meloni et Matteo Salvini, le chef de la Ligue anti-immigration aujourd'hui vice-premier ministre, en commentant le décès d'un nourrisson de six mois lors d'un naufrage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La sélection du jury s'accélère au procès de Donald Trump

Publié

le

Le juge de New York a lancé durant l'audience de mardi une sèche mise en garde au prévenu Donald Trump, qui a semblé murmurer quelques mots à l'une des jurées potentielles. (© KEYSTONE/AP/Christine Cornell)

Le tribunal de Manhattan est parvenu mardi à choisir six des douze citoyens chargés de juger Donald Trump au procès historique qui percute la campagne électorale de l'ancien président américain. La sélection des autres jurés doit se poursuivre ces prochains jours.

Au bout de la deuxième journée d'audience, les six jurés, certains fébriles, d'autres souriants, ont été invités par le juge à remplir une rangée de leur box, avant de prêter serment devant le tribunal, debout, la main droite levée.

Tous ont vu leur vie scrutée: d'abord en répondant à un long questionnaire général sur leur profession, situation familiale, sources d'information, centres d'intérêts, et leur opinion sur Donald Trump, avant de se soumettre à des questions encore plus détaillées de l'accusation ou de la défense, qui a traqué tout signe de partialité possible à l'encontre du prévenu, jusque dans leurs publications sur les réseaux sociaux.

"La question n'est pas de savoir si quelqu'un est d'accord politiquement avec votre client. La question, c'est de savoir s'ils peuvent le juger de manière juste et impartiale", a rappelé le juge à la défense.

Mise en garde à Trump

Le magistrat, que Donald Trump qualifie de "corrompu" ou de "juge anti-Trump", a également lancé une sèche mise en garde au prévenu, qui a semblé murmurer quelques mots à l'une des jurées potentielles. "Je ne laisserai pas intimider des jurés dans mon tribunal", a lancé le juge aux avocats de Donald Trump, les sommant de brider leur client.

Pour être complet, le panel doit compter six jurés titulaires de plus, ainsi que six suppléants. Le juge a l'intention d'avancer et de clore le processus en une semaine. Il a annoncé que les plaidoiries d'ouverture de l'accusation et de la défense commenceraient lundi.

En pleine campagne présidentielle pour être réélu à la Maison-Blanche, Donald Trump, 77 ans, doit assister, en silence, à ce long et fastidieux processus de sélection du jury, au moment où son rival démocrate, l'actuel président américain Joe Biden, fait campagne sur le terrain dans sa ville natale de Scranton, dans l'Etat de Pennsylvanie (nord-est), crucial pour l'élection de novembre.

"Persécution politique"

"Je devrais être en ce moment même en Pennsylvanie et en Floride, dans beaucoup d'autres États, en Caroline du Nord, en Géorgie, en train de faire campagne", a ajouté Donald Trump, avant de s'asseoir dans son fauteuil de prévenu. "Tout cela vient de la Maison-Blanche", a encore déclaré celui qui qualifie ses affaires judiciaires de "persécution politique".

Donald Trump est poursuivi pour des paiements destinés à acheter le silence de l'ancienne star de films X Stormy Daniels, à quelques jours du scrutin de 2016 qu'il avait remporté sur le fil face à la candidate démocrate Hillary Clinton.

Plus de trois ans après avoir quitté la Maison-Blanche dans le chaos, il encourt en théorie une peine de prison. Cela ne l'empêcherait pas d'être candidat au scrutin présidentiel du 5 novembre, où il rêve d'une revanche sur Joe Biden, mais projetterait la campagne dans l'inconnu.

S'il était déclaré non coupable, ce serait un succès majeur pour le candidat républicain. D'autant plus qu'il est parvenu à force de recours à différer ses trois autres procès au pénal, deux pour tentatives illicites d'inverser les résultats de l'élection de 2020, et un pour gestion supposément désinvolte de documents classifiés.

Falsifications comptables

Donald Trump est inculpé de falsifications de documents comptables de son entreprise, la Trump Organization, qui auraient eu pour but de cacher, sous couvert de "frais juridiques", le paiement de 130'000 dollars à l'ex-vedette de la pornographie Stormy Daniels par son avocat personnel de l'époque, Michael Cohen.

En échange, cette dernière avait accepté de taire une relation sexuelle avec le milliardaire en 2006. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense assure que les paiements relevaient de la sphère privée. Mais le procureur entend démontrer qu'il s'agit bien de manoeuvres frauduleuses pour cacher des informations aux électeurs quelques jours avant le vote.

"Personne ne peut sérieusement contester que la raison pour laquelle lui [Michael Cohen, ndlr] et Trump ont mis au point ce stratagème était de priver les électeurs d'informations qui auraient pu changer le résultat d'une élection extrêmement serrée", a ainsi expliqué l'analyste judiciaire Norman Eisen pour la chaîne CNN.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

La Zambie demande plus de 900 millions face à la sécheresse

Publié

le

Le phénomène El Nino, qui a commencé en 2023, provoque généralement une hausse des températures mondiales pendant une année. Actuellement, il provoque des sécheresses catastrophiques en Afrique australe, où le Zimbabwe (photo) et le Malawi ont eux aussi demandé de l'aide internationale. (© KEYSTONE/AP/Tsvangirayi Mukwazhi)

Le président de la Zambie Hakainde Hichilema a lancé un appel à l'aide mardi, assurant que son pays avait besoin d'une assistance "vitale" de plus de 900 millions de dollars. Cela pour faire face à la pire sécheresse de son histoire.

Dans un discours télévisé, il a expliqué que près de la moitié des vingt millions d'habitants de ce pays très pauvre d'Afrique australe avaient été touchés par cette sécheresse provoquée par le phénomène climatique El Nino.

Plus de six millions de personnes ont besoin d'une aide d'urgence, a-t-il ajouté. "La Zambie n'a connu que des précipitations extrêmement faibles cette année, provoquant la pire sécheresse jamais enregistrée", a-t-il expliqué.

Secteur agricole dévasté

Le secteur agricole est dévasté, récoltes et pâturages étant affectés. Mais la Zambie, qui a déclaré en février la sécheresse catastrophe nationale, n'a que 51 des 940 millions nécessaires pour y faire face, a-t-il ajouté.

"Le coeur lourd, au nom du gouvernement et du peuple de Zambie, nous lançons un appel à la communauté internationale, à nos partenaires dans le pays, au secteur privé, aux Eglises et aux organisations de la société civile, pour qu'ils soutiennent financièrement et matériellement notre plan pour limiter les effets dévastateurs de la sécheresse", a déclaré le président.

Le phénomène El Nino, qui a commencé en 2023, provoque généralement une hausse des températures mondiales pendant une année. Actuellement il provoque des sécheresses catastrophiques en Afrique australe, où le Zimbabwe et le Malawi ont eux aussi demandé de l'aide internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Gaza: bombes non explosées de 450 kg trouvées dans des écoles

Publié

le

Ecole de l'UNRWA détruite par l'armée israélienne à Khan Younès. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a affirmé mardi avoir trouvé des bombes non explosées de 450 kg dans des écoles après le retrait des troupes israéliennes de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

L'armée israélienne bombarde sans relâche le territoire palestinien de Gaza depuis l'attaque du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Des agences de l'ONU ont mené une "mission d'évaluation" à Khan Younès, la grande ville du sud, après le retrait des soldats le 7 avril, a indiqué l'UNRWA dans un communiqué.

Elles ont rencontré "d'importants obstacles pour opérer en toute sécurité en raison de la présence de munitions et d'engins non explosés, notamment des bombes de 450 kg à l'intérieur des écoles et sur les routes", selon elle.

"Des milliers de déplacés ont besoin d'un large éventail d'aide vitale, notamment en matière de santé, d'eau, d'hygiène et de nourriture", a ajouté l'UNRWA.

Des millions et des années

L'ONU avait indiqué plus tôt en avril qu'il faudrait "des millions de dollars et plusieurs années pour décontaminer la bande de Gaza des munitions et engins non explosés".

"Nous partons du principe que 10% des munitions ne fonctionnent pas comme prévu", avait déclaré le chef du service de lutte antimines de l'ONU, Charles Birch. "Nous estimons que pour commencer le déminage de Gaza, nous avons besoin de 45 millions de dollars (42 millions d'euros)."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Votre inspiration est carrément au taquet. C'est donc le moment idéal pour étudier attentivement les nouveautés qu’on vous propose…

Les Sujets à la Une

X