International
Fin du Sommet des Amériques avec un partenariat sur l'immigration
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Vingt pays ont lancé vendredi un partenariat sur l'immigration en Amérique latine, sous la houlette des Etats-Unis. Il intervient en conclusion d'un "Sommet des Amériques" marqué par plus de frictions que d'annonces concrètes ou spectaculaires.
"Aucun pays ne doit être laissé" seul face aux mouvements de population croissants qui voient des milliers de personnes tenter de passer la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, fuyant la misère et l'insécurité, a dit le président américain Joe Biden vendredi.
Se tenant avec les autres signataires de la "Déclaration de Los Angeles", alignés devant une rangée de drapeaux, il a affirmé que l'immigration "sûre" et "légale" bénéficiait au développement économique, mais jugé également qu'il fallait "protéger les frontières" contre les entrées illégales, avec "humanité".
Joe Biden veut poser le principe d'une "responsabilité partagée" entre Etats sur un sujet qui lui vaut des attaques constantes de la droite américaine.
La "Déclaration de Los Angeles" recouvre divers engagements ou rappels d'engagements passés, en termes d'accueil de migrants et de régulation des flux, mais n'a pas de dimension contraignante.
Accueil de 20'000 réfugiés
Le texte, diffusé par la Maison Blanche, a été signé par l'Argentine, La Barbade, le Bélize, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l'Equateur, le Salvador, le Guatemala, Haïti, le Honduras, la Jamaïque, le Mexique, les Etats-Unis, le Panama, le Paraguay, le Pérou et l'Uruguay. Joe Biden a espéré vendredi que "d'autres pays verront le potentiel" de ce partenariat qu'il a qualifié d'"historique".
Dans ce cadre, les Etats-Unis vont accueillir 20'000 réfugiés venus d'Amérique latine en 2023 et 2024, soit, selon l'exécutif américain, le triple du nombre de réfugiés accueillis cette année. Mais cela reste loin de la promesse américaine d'accueillir 100'000 Ukrainiens après l'invasion de leur pays par la Russie.
La Maison Blanche a aussi annoncé vendredi une enveloppe de 314 millions de dollars d'aide humanitaire à destination surtout des migrants vénézuéliens. Plus de six millions de Vénézuéliens ont fui leur pays, en proie à une très grave crise économique et sociale.
Néanmoins selon les informations dont dispose Washington, le gouvernement vénézuélien de Nicolas Maduro et l'opposition emmenée par Juan Guaido ont "l'intention" de reprendre un dialogue politique, a fait savoir vendredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
M. Blinken a répété que les Etats-Unis étaient "vraiment prêts à soutenir" tout effort de dialogue, et laissé entendre que des résultats positifs amèneraient à revoir les sanctions prises contre Caracas.
Ni le Venezuela, ni Cuba ni le Nicaragua n'ont été conviés par Washington, ce qui a suscité de vives critiques de certains dirigeants et le boycott pur et simple du président du Mexique, Andrés Manuel Lopez Obrador.
Bilan mitigé
Le Sommet des Amériques, lancé en 1994 à Miami et qui ne s'était plus tenu aux Etats-Unis depuis, est censé célébrer une nouvelle ère dans les relations sur le continent, notamment après les accrochages ayant marqué la présidence de Donald Trump. Mais il se conclut, pour les Américains, sur un bilan mitigé.
Joe Biden a ainsi connu un vrai moment d'embarras diplomatique jeudi quand le Premier ministre du Belize puis le président argentin l'ont critiqué au sujet de l'absence de Cuba et du Venezuela, en pleine séance plénière, et alors qu'il était assis à quelques mètres.
Le chef de l'Etat américain a fait bonne figure, applaudissant toutes les interventions, même les plus critiques, et serrant la main des dirigeants concernés à leur descente de l'estrade. Il a assuré que sur le fond, "l'unité" était de mise avec les pays du continent.
Double satisfecit
Et vendredi, il a pu se réjouir des satisfecit du Mexique et du Brésil, qui ont semblé vouloir terminer sur une note positive. Le chef de la diplomatie mexicaine Marcelo Ebrard a ainsi salué des résultats "très positifs".
Il a remplacé le président Andrés Manuel López Obrador, qui s'est retiré pour protester contre l'exclusion de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua, que Washington accuse de ne pas respecter les règles démocratiques et les droits de l'homme.
M. Ebrard a insisté pour une réforme de l'Organisation des Etats américains (OEA) afin d'éviter ce genre d'exclusions lors des prochaines réunions. "Un nouvel accord est proposé aux Etats-Unis et le début d'une nouvelle étape dans la relation entre les Amériques", a déclaré le ministre mexicain.
Quant au président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro, avec qui les sujets de frictions ne manquent pas, il a qualifié de "fantastique" son face-à-face de la veille avec Joe Biden et a tenu des propos conciliants sur l'environnement, assurant que le Brésil pouvait développer son agriculture tout en préservant l'Amazonie.
"Nous sommes les deux plus grandes démocraties dans l'hémisphère. Il est logique pour nous de continuer à travailler ensemble et de chercher des moyens d'approfondir notre partenariat", a dit de son côté Antony Blinken, qualifiant la rencontre de "constructive."
Made in China
Les Etats-Unis s'inquiètent de l'influence croissante de la Chine sur une région qu'ils ont toujours considérée comme leur pré carré, et de la dépendance commerciale très forte de tous les pays, eux compris, envers Pékin.
Mais l'administration Biden a fait clairement comprendre qu'elle ne suivrait pas l'exemple chinois, synonyme de gros investissements et de grands projets d'infrastructures en Amérique latine.
Une anecdote est venue rappeler l'omniprésence de la Chine, dont le nom n'a été que très peu évoqué à Los Angeles.
La Chambre de commerce américaine a ainsi distribué en marge du sommet un sac bleu rempli de cadeaux censés promouvoir l'industrie américaine. Mais contenant entre autres une gourde et des lunettes de soleil... "Made in China".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fanny Smith 3e, victoire de Näslund à Val Thorens
Fanny Smith a décroché la 3e place de la 2e épreuve de Coupe du monde à Val Thorens. Nouvelle victoire de la Suédoise Sandra Näslund.
Pas forcément au top physiquement, la Vaudoise s'est bien battue. En quarts et en demi-finales, elle a effectué des remontées pour aller chercher sa qualification. En finale, la skieuse de Villars a tapé le haut d'un roller et elle a dû s'employer pour monter sur la boîte. Devant, Sandra Näslund n'a connu aucun problème pour signer sa 41e victoire en Coupe du monde, un jour après son 40e triomphe. Entre les deux grandes dames du ski-cross, on retrouve la Française Marielle Berger Sabbatel.
Jolie 5e place pour Saksja Lack. La Zurichoise avait mal négocié le négatif en demi-finales, mais elle s'est bien reprise lors de la petite finale grâce aussi à une excellente glisse.
Déception chez les messieurs avec seulement deux hommes en quarts de finale: Alex Fiva et Thomas Baur. Mais les deux athlètes ont terminé 3e de leur série et leur route s'est arrêtée là. Romain Détraz n'a pas pris le départ, alors que Jonas Lenherr, Gil Martin, et Ryan Regez ont été éliminés en huitièmes de finale. Victoire pour le Canadien Kevin Drury devant Simone Deromedis et Tristan Takats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence
L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.
"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.
Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
France: agriculteurs mécontents de la stratégie face à la DNC
Dans le sud de la France, un troupeau de vaches doit être abattu vendredi en raison d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Les agriculteurs se mobilisent depuis deux jours contre la stratégie du gouvernement pour contrer la maladie.
Faisant usage de gaz lacrymogène, les gendarmes ont pris jeudi en fin de soirée le contrôle de cette exploitation, située dans le village des Bordes-sur-Arize en Ariège, près de la frontière espagnole. Plusieurs centaines d'agriculteurs y étaient rassemblés depuis mercredi matin pour s'opposer à l'euthanasie des 207 bovins et bloquer l'accès aux services vétérinaires.
Parmi les manifestants figuraient notamment des membres de la Coordination rurale (deuxième syndicat agricole ndlr) et de la Confédération paysanne (troisième syndicat ndlr), qui critiquent depuis plusieurs jours la gestion de l'épizootie par les autorités.
Après la fièvre catarrhale ovine et alors que sévit toujours la grippe aviaire, la DNC est apparue en juin en France. Pour arrêter la maladie transmise via des insectes piqueurs mais qui n'atteint pas l'homme, les autorités ont imposé d'abattre toutes les bêtes d'un troupeau vivant ensemble dès qu'un cas était détecté.
Des "zones règlementées" doivent aussi être instaurées dans un rayon de 50 km autour du foyer avec des déplacements restreints et une vaccination des bêtes.
Protestations en hausse
Début décembre, la protestation a grandi après l'euthanasie très contestée de 83 vaches vaccinées contre la DNC dans une ferme du Doubs (est), où s'étaient là aussi mobilisés des manifestants, évacués avec des gaz lacrymogènes.
Les syndicats sont divisés. La Confédération paysanne et la Coordination rurale tentent de s'opposer aux euthanasies et plaident pour une vaccination préventive généralisée. La FNSEA (premier syndicat) en revanche soutient le protocole des autorités, redoutant qu'une vaccination large prive la France de son statut de pays "indemne" et donc de sa capacité d'export de bovins vivants pendant de longs mois.
Cette contestation se déroule dans un contexte de colère agricole alimentée par d'autres ressorts: un accord Union européenne-Mercosur sur le point d'être voté, une politique agricole commune (PAC) profondément remaniée... Une marche est prévue le 18 décembre à Bruxelles, où les organisateurs espèrent jusqu'à "10'000 manifestants", dont une bonne partie venue de France.
La première puissance agricole européenne souffre, doit importer toujours plus au point d'entrevoir un déficit commercial en 2025 pour la première fois depuis 50 ans. Ses fleurons, du blé aux vignes, traversent une crise inédite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Royaume-Uni: recul surprise du PIB en octobre, à -0,1%
Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,1% en octobre, a annoncé vendredi l'Office national des statistiques (ONS), une baisse inattendue, les analystes interrogés par Bloomberg tablant sur une légère progression de 0,1%.
Ce recul fait suite à un repli identique en septembre et une croissance nulle en août.
Il accentue encore la pression sur le gouvernement travailliste, qui peine depuis son retour au pouvoir en juillet 2024 à tenir sa promesse de retour de la croissance.
"Nous sommes déterminés à défier les prévisions de croissance et à créer des emplois de qualité, afin que chacun puisse bénéficier d'une meilleure situation", a réagi un porte-parole du ministère des Finances dans un communiqué.
Le mois d'octobre a notamment été marqué par la reprise des activités du constructeur Jaguar Land Rover, qui avait été contraint de mettre en pause sa production en septembre en raison d'une cyberattaque, avec un impact non négligeable sur l'économie britannique.
Mais ce regain d'activité n'a pas suffi au Royaume-Uni pour retrouver la croissance en octobre, relève Lindsay James, analyste chez Quilter, qui impute le recul du PIB aux inquiétudes en amont de la présentation du budget britannique le 26 novembre.
"Les entreprises et les consommateurs s'attendaient à des hausses d'impôts, et les spéculations et fuites incessantes ont de nouveau freiné l'économie britannique, comme l'an dernier", estime-t-elle.
Le gouvernement a finalement annoncé des hausses d'impôts dans ce budget, mais qui ne prendront effet que progressivement au fil des ans, ce qui semble avoir rassuré les marchés.
"En pratique, l'économie britannique recule", souligne cependant Lindsay James, ce qui rend selon elle "de plus en plus probable" une nouvelle baisse du taux d'intérêt par la Banque d'Angleterre lors de sa prochaine réunion le 18 décembre.
L'institution monétaire doit cependant composer avec inflation qui reste élevée par rapport aux pays de la zone euro, à 3,6% en octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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