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Économie

Forte contraction de l'activité du secteur privé en France

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L'indicateur conjoncturel publié vendredi clôture un troisième trimestre difficile pour l'économie française, la baisse de l'activité globale s'étant accélérée de façon continue depuis le mois de juin. (archives) (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

L'activité du secteur privé a connu en septembre son plus fort repli depuis novembre 2020, une chute qui "reflète principalement un environnement défavorable à la demande", selon l'indice PMI Flash publié vendredi par le cabinet S&P Global.

Selon cette première estimation qui devra être confirmée début octobre, l'indicateur s'est établi à 43,5 points en septembre, après avoir atteint 46 points en août. Un indice supérieur à 50 marque une expansion de l'activité, tandis qu'un chiffre inférieur à ce seuil indique une contraction.

Le PMI Flash publié vendredi "clôture un troisième trimestre difficile pour l'économie française, la baisse de l'activité globale s'étant accélérée de façon continue depuis le mois de juin", pointe le communiqué.

"Le rythme de la croissance pour ce troisième trimestre se rapproche de la stagnation, notre modèle de prévision immédiate suggérant en effet une hausse du PIB français d'à peine 0,2%", a estimé Norman Liebke, économiste à la Hamburg Commercial Bank qui publie l'indicateur avec S&P Global.

Ce chiffre de 0,2% se rapproche de ceux avancés ces dernières semaines par les principaux conjoncturistes français comme ceux de l'Insee ou de la Banque de France.

Croissance modérée de l'emploi

Face à la faiblesse de l'activité, les perspectives à douze mois des 750 entreprises sondées pour élaborer le PMI Flash se sont affaissés et affichent leur plus bas niveau depuis mai 2020.

La hausse des prix facturés par les entreprises à leurs clients a continué à ralentir en septembre et se rapproche de sa moyenne de long terme après des mois d'inflation exceptionnelle.

En revanche, les prix payés par les entreprises à leurs fournisseurs ont progressé plus vite qu'en août.

"La hausse des coûts a exclusivement reposé sur le secteur des services, les prix des achats des fabricants (industriels, NDLR) ayant continué de diminuer", précise le communiqué.

Enfin, l'emploi a connu une croissance "modérée" en septembre, porté par un renforcement de la croissance des effectifs dans le secteur des services.

Mais "le fort recul de l'activité enregistré en septembre dans le secteur des services laisse présager une baisse prochaine des effectifs", avertit Norman Liebke, et "le taux de chômage risque donc de se redresser dans les mois à venir", selon l'économiste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Karin Keller-Sutter parmi les "femmes les plus influentes" du monde

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Karin Keller-Sutter (ici en septembre dernier) en bonne compagnie dans la liste des "25 femmes les plus influentes du monde" publiée par le Financial Times. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Karin Keller-Sutter fait partie des 25 femmes les plus influentes du monde, aux côtés notamment de Beyoncé, Olena Zelenska ou Makiko Ono, selon le Financial Times (FT). Le "courage" et la "détermination" de la conseillère fédérale sont mis en avant.

Le quotidien britannique publie sur son site internet jeudi un hommage aux 25 femmes à l'honneur pour 2023. Pour Karin Keller-Sutter, dont les mérites sont vantés par la ministre suédoise des Finances Elisabeth Svantesson, il est écrit: "Connaissances, courage et détermination sont peut-être les caractéristiques les plus importantes pour un politicien - et à mes yeux, Karin incarne toutes ces qualités", relève Mme Svantesson.

Cette dernière souligne le rôle décisif joué par la ministre suisse des Finances lors de la crise de Credit Suisse en mars: "L'action énergique de Karin pour surmonter la crise bancaire a sauvé l'économie suisse", estime-t-elle.

Large spectre

Karin Keller-Sutter et son homologue suédoise s'étaient rencontrées pour la première fois en février dernier à Stockholm lors du premier voyage à l'étranger de la conseillère fédérale saint-galloise.

La liste du "top 25", souligne le FT, a été établie sur la base d'observations de plusieurs mois établies par des femmes occupant des postes à responsabilités dans le monde entier, en collaboration avec des centaines de journalistes et les lecteurs du journal.

Dans le détail de ce "top 25", Mme Keller-Sutter figure parmi les quatre lauréates de la catégorie "leaders", aux côtés notamment de la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen.

Parmi les autres femmes de divers domaines se trouvant dans la liste des femmes les plus influentes apparaissent notamment Margot Robbie, Alia Bhatt, Marie-Claire Daveu, Beyoncé ou encore Katalin Kariko.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Trois entreprises internationales récompensées

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Haleon fabrique à Prangins quelque 300 millions de médicaments sans ordonnance (Image prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Prix vaudois des entreprises internationales (PVEI) a été remis jeudi à trois lauréats: Haleon, un des leaders mondiaux des produits de santé grand public, Fischer Connectors, société active dans la connectivité à haute performance, et Pomoca, spécialiste de la peau de phoque autocollante, trois entreprises actives dans le canton et au-delà.

Ces distinctions sont décernées conjointement par le Département vaudois de l'économie, par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et par Innovaud. Elles ont été remises en présence de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, indique un communiqué.

Haleon, une division de GSK devenue indépendante en 2022, est récompensée dans la catégorie "Entreprise étrangère". Elle fabrique à Prangins (sur l'ancien site de Novartis) des marques phares comme Voltaren et Otrivin. Son campus compte quelque 1100 employés qui conçoivent, fabriquent et commercialisent chaque année quelque 300 millions de produits sans ordonnance, détaille le communiqué.

Dans la catégorie "Entreprise suisse", Fischer Connectors l'a emporté. L'entreprise familiale, créée en 1954, a su évoluer et élargir son coeur de métier aux câblages et à l'électronique embarquée. Elle est devenue au sein du groupe Conextivity un partenaire global en matière de connectivité haute performance. Le groupe compte près de 700 collaborateurs. Il a son siège social et une usine de fabrication à Saint-Prex, avec quelque 320 employés.

Enfin, le "Prix spécial du jury" va à Pomoca, qui développe ses activités à Denges depuis près de 90 ans. La marque suisse a su s'imposer comme le spécialiste mondial de la peau de phoque autocollante et travaille pour 21 marques de ski ou snowboard. L'entreprise compte aujourd'hui 40 employés dans le canton. Une nouvelle usine ouvrira en avril 2024 à Chavornay.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

PwC sanctionné pour non respect de règles de contrôle en Chine

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Deux filiales chinoises de PwC ont été accusées d'avoir laissé l'accès "à plus d'un millier de personnes à des données" dont elles n'auraient pas dû avoir connaissance "du fait de l'usage de logiciels non autorisés", selon le régulateur. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le cabinet américain PwC s'est vu imposer une amende de sept millions de dollars pour non respect des règles de contrôle et d'audit dans deux de ses filiales en Chine, a annoncé jeudi l'organisme en charge de la supervision des cabinets d'expert-comptables.

Le Public Company Accounting Oversigh Board (PCAOB), entreprise dont le rôle est de s'assurer que les cabinets respectent les règles d'audit pour les entreprises cotées à Wall Street, a justifié cette amende par le fait que les filiales basées à Hong Kong et Shanghai de PwC n'ont pas respecté "les règles et standards du PCAOB".

Les deux filiales sont notamment accusées d'avoir laissé l'accès "à plus d'un millier de personnes à des données" dont elles n'auraient pas dû avoir connaissance "du fait de l'usage de logiciels non autorisés", a détaillé la présidente du PCAOB, Erica Williams, lors d'une conférence de presse en ligne.

Dans le détail, une amende de quatre millions de dollars est imposée à la filiale hongkongaise, "la deuxième plus importante de l'histoire de PCAOB", a précisé Mme Willliams, et trois millions de dollars contre la branche shanghaïenne.

Une entreprise chinoise de certification, Shandong Hoaxin Certified Public Accountants (ou Hoaxin) s'est également vue imposer une amende de 940'000 dollars, notamment pour avoir publié de faux rapports d'audits et du fait de son incapacité à "maintenir son indépendance vis-à-vis de son client".

"Avant même d'être engagé en tant qu'auditeur externe" du groupe technologique chinois Gridsum, "la société a affirmé à l'entreprise qu'elle était prête à publier un rapport d'audit confirme sur trois années de publications financières", a expliqué Erica Williams.

Gridsum avait alors mis fin au contrat avec son précédent auditeur externe pour engager Hoaxin, qui a publié "un rapport d'audit conforme dès le lendemain".

Ces sanctions viennent s'inscrire dans le cadre du contrôle des cabinets d'experts-comptable enregistrés en Chine et ayant pour clients des entreprises chinoises cotées à Wall Street.

Un accord en ce sens avait été signé en août 2022 entre le PCAOB et les autorités chinoises, ouvrant la voie à des inspections sur place.

Les régulateurs américains exigent que les sociétés chinoises cotées à Wall Street se plient aux mêmes règles comptables que les autres sociétés et ont menacé à plusieurs reprises de retirer ces groupes de la Bourse si elles s'obstinaient dans leur refus d'obtempérer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

USA: l'inflation ralentit en octobre, à 3,0% sur un an (Indice PCE)

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Aux Etats-Unis, même l'inflation sous-jacente - hors alimentation et énergie - qui a tiré les prix à la hausse pendant des mois, a baissé en octobre. (archives) (© KEYSTONE/AP/DAVID ZALUBOWSKI)

L'inflation a continué à ralentir en octobre aux Etats-Unis, tombant à 3,0% sur un an, contre 3,4% en septembre, au plus bas depuis le printemps 2021, selon l'indice PCE, jauge privilégiée par la Fed, et publié jeudi par le département du Commerce.

Sur un mois, les prix sont restés stables en novembre, alors qu'ils avaient augmenté de 0,4% le mois précédent. C'est mieux qu'attendu, puisque les analystes prévoyaient une légère hausse de 0,1%, selon le consensus de Briefing.com.

Cette mesure de l'inflation progresse dans la même direction qu'un autre indice, le CPI, publié plus tôt dans le mois, et sur lequel sont notamment indexées les retraites des Américains.

Celui-ci, en effet, a ralenti en octobre, à 3,2% sur un an, contre 3,7% en septembre, grâce notamment à la baisse des prix de l'essence à la pompe. Sur un mois, l'indice CPI est lui aussi tombé à zéro, avec des prix identiques à ceux de septembre.

Et même l'inflation dite sous-jacente, qui exclut l'alimentation et l'énergie, et a tiré les prix à la hausse pendant des mois, a baissé en octobre. Elle est tombée à 0,2% sur un mois et 3,5% sur un an.

Pour faire ralentir l'inflation, la banque centrale américaine (Fed) a relevé ses taux progressivement depuis mars 2022. Cela rend l'accès au crédit plus onéreux pour les ménages et les entreprises, les encourageant à moins consommer ou investir.

Et en effet, les ménages ont fortement ralenti leurs dépenses en octobre, celles-ci n'ont augmenté que de 0,2%, contre 0,7% le mois précédent. Leurs revenus, eux, ont progressé de 0,2% seulement en octobre, contre 0,4% en septembre.

"La légère hausse des dépenses de consommation en octobre (...) confirme que la croissance de la consommation réelle est sur la bonne voie pour ralentir au quatrième trimestre", a commenté Michael Pearce, économiste pour Oxford Economics, dans une note.

Ces chiffres, publiés deux semaines avant la prochaine réunion de la banque centrale américaine (Fed), devraient peser dans la balance, en faveur d'un maintien des taux à leur niveau actuel.

Ralentissement économique

L'inflation reste, cependant, supérieure à l'objectif de 2,0%.

"Nous prévoyons de nouveaux progrès réguliers en matière d'inflation des services au cours de l'année prochaine pour ramener l'inflation sous-jacente en dessous de 2,5% d'ici la fin de l'année prochaine, ce qui, selon nous, permettra à la Fed de commencer à réduire ses taux", anticipe cependant Michael Pearce.

Cela passera par un ralentissement économique attendu dès le 4e trimestre de cette année, après une croissance encore très vigoureuse au cours de l'été.

"La croissance devrait ralentir mais restera positive, et l'inflation devrait encore ralentir, ce qui constitue une évolution positive pour les responsables de la Fed", a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE.

Selon elle, "la prochaine mesure de la Fed consistera en une baisse des taux, probablement d'ici le milieu de l'année prochaine".

Les taux de la Fed se situent actuellement dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, depuis juillet.

La Fed les a laissés à ce niveau lors de ses réunions monétaires de septembre et novembre, afin de ne pas peser trop fort sur l'activité économique, car les pleins effets des hausses de taux mettent du temps à se faire sentir entièrement dans l'économie réelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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