International
Erdogan met en garde l'UE et les terroristes
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en garde dimanche les "terroristes" et l'Union européenne, qui le fait "patienter depuis 40 ans", quelques heures après un attentat suicide du PKK qui a fait deux blessés au coeur de la capitale, Ankara.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) considéré comme "organisation terroriste" par Ankara et ses alliés occidentaux dont l'UE, a revendiqué l'attaque auprès de l'agence de presse ANF qui lui est proche.
C'est la première attaque dont le PKK revendique la responsabilité depuis septembre 2022 où il avait tué un policier à Mersin (sud).
Le PKK est au coeur de la controverse entre la Turquie et la Suède, à propos de l'entrée de cette dernière dans l'Otan que le Parlement turc, qui reprenait dimanche ses travaux, est supposé valider après dix-sept mois d'attente.
M. Erdogan qui s'exprimait quelques heures après cette attaque suicide visant le siège de la police, lors de laquelle les deux assaillants ont trouvé la mort, a prévenu que "les scélérats qui menacent la paix et la sécurité des citoyens n'ont pas atteint leurs objectifs et ne les atteindront jamais".
"Promesses non tenues"
Le chef de l'Etat qui s'adressait aux députés pour leur séance inaugurale n'a en revanche fait aucune mention de ce processus d'adhésion mais s'en est pris à l'Europe.
"La Turquie n'attend plus rien de l'Union européenne qui nous fait patienter à sa porte depuis 40 ans", a affirmé le chef de l'Etat devant la séance inaugurale du Parlement.
"Nous avons tenu toutes les promesses que nous avons faites à l'UE mais eux, ils n'ont tenu presque aucune des leurs" a-t-il dénoncé en ajoutant qu'il ne "tolèrera pas de nouvelles exigences ou conditions au processus d'adhésion" de la Turquie.
"S'ils ont l'intention de mettre fin au processus d'adhésion qui n'existe que sur le papier, c'est leur décision".
La colère du président découle d'un récent arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme qui a épinglé cette semaine la Turquie pour avoir condamné un homme pour terrorisme, sur la seule base de son utilisation de l'application de messagerie cryptée ByLock.
Explosion de forte puissance
Le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, précisé devant la presse que l'un des deux assaillants d'Ankara s'est fait exploser et que l'autre a été abattu "d'une balle dans la tête".
Le siège de la police visé, situé dans la même enceinte du ministère de l'Intérieur, se trouve à proximité du parlement.
L'explosion de forte puissance a été entendue à plusieurs kilomètres à la ronde : une vidéo enregistrée par une caméra de surveillance montre un véhicule gris qui se gare lentement devant le siège de la police. Le passager avant en sort et s'avance arme à la main, tire et se fait exploser devant la guérite du policier en faction.
Un deuxième homme s'élance à son tour mais disparait de l'image avant d'être tué par la police.
M. Yerlikaya a appelé la presse à cesser les diffusions d'images de l'attentat sur les réseaux sociaux.
De son côté, le parquet général d'Ankara a annoncé l'ouverture d'une enquête. Il a aussi interdit à tous les médias turcs, en particulier les télévisions, de cesser de diffuser des images du lieu de l'attentat.
Le parlement qui entame sa session est entre autres appelé à valider l'entrée de la Suède dans l'Alliance atlantique.
Position ambiguë
Depuis mai 2022, la Turquie traine des pieds pour confirmer l'entrée de ce pays scandinave en arguant de sa clémence envers les "terroristes" et les mouvements kurdes.
M. Erdogan maintient une position ambiguë en faisant valoir que le Parlement est souverain et que lui seul peut décider, ou non, de lever ce veto.
Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a rapidement assuré dans un communiqué que son pays "confirme une fois de plus son engagement en faveur d'une coopération à long terme avec la Turquie dans la lutte contre le terrorisme".
De nombreux responsables étrangers ont également apporté leur soutien à la Turquie, exprimant leur "solidarité" et condamnant l'attaque, à commencer par l'Union européenne: Charles Michel le président du Conseil européen, s'est dit "choqué". L'Allemagne, le Royaume Uni, la France et l'Arabie Saoudite, ainsi que l'ambassade des Etats-Unis à Ankara ont également condamné l'attentat.
Ankara a été le théâtre de très nombreux et violents attentats au cours des années 2015-2016 revendiqués par les séparatistes kurdes du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan ou par le groupe Etat islamique.
Lors du dernier en date, en mars 2016, une voiture piégée dans le quartier central de Kizilay, avait fait 38 morts et 125 blessés. L'attaque avait été attribuée au TAK, un petit groupe radical proche du PKK.
En octobre 2015, un attentat devant la gare centrale d'Ankara attribué à l'EI avait fait 109 morts.
Le dernier attentat enregistré sur le territoire turc le 13 novembre 2022 , dans une artère commerçante d'Istanbul (six morts, 81 blessés), n'avait pas été revendiqué mais avait été attribué au PKK par les autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Kazakhstan: morts de phoques protégés - activités humaines en cause
Les autorités du Kazakhstan ont mis en cause vendredi les activités humaines et le réchauffement dans la mort massive d'une espèce protégée de phoques en mer Caspienne. Ce phoque, seul mammifère présent dans cette mer, est sur la liste rouge des espèces menacées.
Selon le ministère de l'Agriculture, "les principales causes de mortalité des phoques sur les côtes kazakhes de la mer Caspienne entre 2022 et 2024 sont la toxicose chronique, la peste des carnivores, la pneumonie aiguë et l'asphyxie due à la libération de gaz naturel des fonds marins".
Le phoque de la Caspienne, seul mammifère présent dans cette mer, a été inscrit par le Kazakhstan sur sa liste rouge des espèces menacées.
Accumulation de polluants
La toxicose chronique s'explique d'après diverses études scientifiques par une accumulation de polluants dans le corps des phoques, ce qui perturbe leur système immunitaire.
"La baisse du nombre de phoques est due à une diminution de l'immunité des animaux et à leur sensibilité à diverses maladies, comme la toxicose chronique et la peste des carnivores", explique le ministère de l'Agriculture.
Baisse du niveau de l'eau
Par ailleurs, les autorités notent des "facteurs climatiques défavorables, comme la baisse du niveau de la Caspienne", ainsi que "la réduction de la durée de l'hiver et le réchauffement", parmi les autres "principales menaces pesant sur l'espèce".
De plus, les autorités kazakhes citent des activités humaines mettant en péril la reproduction des phoques, dont "la navigation hivernale et les filets de pêche".
Vagues de décès depuis 2022
Rien que depuis novembre 2024, environ 2200 phoques ont été retrouvés morts sur les côtes de cet immense pays centrasiatique et plusieurs vagues de décès ont eu lieu depuis 2022.
La Caspienne est une mer fermée, aussi considérée comme le plus grand lac au monde avec ses 371'000 kilomètres carrés - une superficie supérieure à celle de l'Allemagne. Elle borde cinq pays (Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Russie, Turkménistan).
D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature, le nombre de phoques a baissé de plus de 70% au siècle dernier, avant de remonter à environ 270'000 selon des estimations des autorités kazakhes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pour se relancer dans l'IA, Meta investit dans Scale AI
Meta va effectuer un investissement "significatif" au capital de la start-up d'intelligence artificielle (IA) Scale AI, opération qui la valorise à 29 milliards de dollars. La transaction reflète la volonté de la maison mère de Facebook d'accélérer dans l'IA.
Interrogé par l'AFP sur la taille de cette participation, chiffrée par plusieurs médias américains à 49%, Scale AI n'a pas donné suite dans l'immédiat, son communiqué publié jeudi évoquant seulement une part minoritaire du capital. Meta a également confirmé ce rapprochement, qualifié de "partenariat stratégique", selon un déclaration transmise à l'AFP.
Pour obtenir 49% des actions de Scale AI avec cette valorisation, Meta devrait débourser un peu plus de 14 milliards de dollars (11,3 milliards de francs). Cela en ferait le deuxième plus important investissement de la société derrière les 19 milliards déboursés pour l'acquisition de la plateforme de messagerie WhatsApp en 2014.
La transaction s'effectue sur la base d'une valorisation plus que doublée par rapport à la dernière levée de fonds de Scale AI, en mai 2024. Meta était déjà entré au capital à cette occasion, de même qu'Amazon, Intel ou le champion des puces IA Nvidia, la jeune pousse de San Francisco étant alors estimée à 13,8 milliards de dollars.
Scale AI est une société très peu connue du grand public, qui s'est spécialisée dans la mise en état de données utilisées pour développer les grands modèles d'IA générative. La qualité des données qui alimentent ces logiciels est souvent considérée comme au moins aussi importante que les modèles eux-mêmes, car elles sont déterminantes dans les résultats proposés par l'IA générative.
Cap sur la "superintelligence"
L'initiative de Meta, dont le bruit circulait depuis plusieurs jours déjà, vise à la relancer dans la course à l'IA, le groupe étant l'objet d'un certain scepticisme quant aux résultats obtenus jusqu'ici. La dernière version de son grand modèle (LLM), Llama 4, lancée début avril, a été mal accueillie, certains critiquant ses performances jugées décevantes dans plusieurs domaines, notamment l'écriture de code.
Pour ne rien arranger, l'entreprise de Menlo Park (Californie) a soumis à la plateforme d'évaluation d'IA générative LMArena une version de Llama 4 différente de celle disponible pour le grand public, afin d'obtenir de meilleurs résultats. La déconvenue est d'autant plus marquée que Meta a investi des milliards de dollars dans l'IA générative et en a fait l'une de ses priorités stratégiques.
Selon plusieurs médias américains, les grands concurrents de l'entreprise californienne dans l'IA ont même réussi à débaucher plusieurs de ses ingénieurs. Dans le cadre de l'accord annoncé jeudi, le patron de Scale AI, Alexandr Wang, va rejoindre Meta, "pour pour participer à nos travaux sur la superintelligence", selon le groupe dirigé par Mark Zuckerberg.
"Nous en dirons davantage dans les prochaines semaines sur ce projet et les gens formidables qui vont rejoindre l'équipe", a expliqué Meta. Selon le New York Times, l'empire des réseaux sociaux prévoit de créer un laboratoire de recherche dédié à la "superintelligence", considéré comme le stade où l'IA atteindra un niveau de réflexion et de compréhension supérieur à celui des humains.
L'actuel responsable de la stratégie de Scale AI, Jason Droege, va assurer le rôle de directeur général par intérim. Certains observateurs interprètent l'initiative de Meta comme une manière très onéreuse d'attirer plusieurs talents IA de premier plan, dont Alexandr Wang, qui a créé Scale AI en 2016 à 19 ans seulement.
Des médias rapportent que Mark Zuckerberg s'est personnellement impliqué dans le projet et a directement intercédé auprès du jeune dirigeant. Dans un message aux équipes de Scale AI, il a indiqué qu'il emmènerait avec lui d'autres ingénieurs chez Meta, des médias américains évoquant plusieurs dizaines de salariés.
Le patron de Scale AI a laissé entendre qu'il avait accepté la proposition de Meta en partie parce qu'elle permettait de racheter les actions détenues par les salariés, alors qu'il leur était difficile de les vendre jusqu'ici parce que la société n'est pas cotée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Hockey
Leon Draisaitl relance la finale de la Coupe Stanley
Tout reste à faire dans la finale de la Coupe Stanley ! Victorieux 5-4 de Florida à Sunrise, Edmonton a égalisé à 2-2 dans la série pour bénéficier par ailleurs à nouveau de l’avantage de la glace.
Les Oilers ont forcé la décision grâce à une réussite de Leon Draisaitl après 11’18’’ de jeu dans la prolongation. Buteur pour la 11e fois dans ces séries finales, l’Allemand a trompé en backhand le gardien Sergei Bobrovsky qui aurait sans doute pu mieux faire sur cette action.
Cette rencontre a épousé un scénario bien improbable. Les Panthers ont, en effet, mené 3-0 après le premier tiers-temps pour provoquer le remplacement de Stuart Skinner par Calvin Pickard dans la cage d’Edmonton. Le gardien no 2 des Oilers devait réussir 18 arrêts pour favoriser l’incroyable remontada de son équipe. Edmonton n'a-t-il pas comblé son retard dans le deuxième tiers avant de prendre l’avantage à la 54e grâce à Jake Walman ?
Mais Sam Reinhart pouvait égaliser à 20’’ de la sirène pour conduire à une troisième prolongation en quatre matches dans cette finale. Une prolongation qui a souri aux Oilers pour une page d’histoire. Edmonton est, ainsi, la première équipe à gagner une rencontre de Coupe Stanley à l’extérieur après avoir été mené de trois buts depuis Montréal face à Seattle en.... 1919. Après une telle victoire, les Oilers s’avancent comme les favoris de l’Acte V qui aura lieu samedi sur leur glace d’Edmonton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La journée parfaite de J.J. Spaun
L'Américain J.J. Spaun a terminé en tête la première journée de l'US Open. Il a rendu une carte de 66, soit 4 sous le par, sur le difficile parcours d'Oakmont en Pennsylvanie.
J.J. Spaun a égalé le meilleur score réussi sur un premier tour d'US Open sur ce parcours, celui d'Andrew Lawry en 2016. Il devance d'un coup le Sud-Africain Thriston Lawrence, et de deux coups les Coréens Kim Si-woo et Im Sung-jae, ainsi que l'Américain Brooks Koepka, qui a rentré un putt de près de 13 mètres pour un eagle au no 4.
Grand favori du troisième Majeur de l'année, le no 1 mondial américain Scottie Scheffler a souffert pour se placer en 49e position, à sept coups de Spaun. Le tenant du titre américain Bryson DeChambeau a rendu la même carte, alors que Rory McIlroy, récent vainqueur du Masters, a fait encore moins bien (62e à huit coups de la tête).
La journée a été marquée par le 4e "albatros" (un trou réussi en trois coups de moins que le par) de l'histoire de l'US Open, par l'Américain Patrick Reed au trou no 4, un par 5 expédié en deux coups. C'est même le premier albatros en Majeur depuis Nick Watney lors de l'US Open 2012.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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