International
L'ex-chancelier Gerhard Schröder paie ses liens avec Poutine
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Privé d'une partie de ses avantages d'ex-chancelier et menacé jeudi de sanctions à Bruxelles, Gerhard Schröder risque de payer au prix fort ses liens avec Vladimir Poutine. Et ses mandats dans des groupes russes.
Les nuages s'accumulent au-dessus de l'ancien chancelier allemand de 78 ans, qui refuse toujours de quitter ses fonctions dans plusieurs groupes énergétiques russes malgré l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Une première charge est venue jeudi du Bundestag, la chambre basse du parlement allemand.
La commission budgétaire a voté une résolution proposée par la coalition au pouvoir privant d'une partie de ses avantages l'ex-dirigeant social-démocrate (1998-2005). Ce dernier n'aura ainsi plus le droit de bénéficier de bureaux alloués par l'Etat fédéral.
"Les groupes parlementaires de la coalition ont tiré les conséquences du comportement de l'ancien chancelier et lobbyiste Gerhard Schröder face à l'invasion russe en Ukraine", justifie la commission.
"C'est bien! Un ancien chancelier qui fait ouvertement du lobbying pour le régime criminel de Poutine ne devrait pas se voir offrir un bureau par les contribuables", a réagi sur Twitter le ministre des Finances, Christian Lindner.
Scholz: "une décision logique"
M. Scholz a de son côté salué depuis les Pays-Bas une "décision logique" et appelé une nouvelle fois son ancien mentor à quitter ses fonctions dans les groupes russes.
La coalition explique aussi cette décision par le fait que "l'ancien chancelier Schröder n'assume plus aucune obligation continue liée à sa fonction".
En tant qu'ancien chancelier, il a droit encore à plusieurs bureaux à la chambre des députés et à un budget pour du personnel. Un privilège qui coûte 400'000 euros par an aux contribuables.
Lâché par ses collaborateurs
L'ancien dirigeant, lâché ces derniers mois par une partie de ses collaborateurs, va conserver cependant sa protection policière et sa pension de retraite d'ex-chancelier.
Plus globalement, la commission budgétaire demande au gouvernement de veiller désormais à ce "que la dotation de fonction des anciens chanceliers fédéraux se fasse en fonction de l'obligation continue découlant de leur fonction et non en fonction de leur statut".
M. Schröder n'est ainsi pas exclusivement concerné et Angela Merkel elle-même, au pouvoir entre 2005 et 2021, pourrait à l'avenir voir rogner une partie de ses avantages.
Mais c'est bien M. Schröder, devenu une figure encombrante en Allemagne y compris pour l'actuel chancelier social-démocrate Olaf Scholz, qui est la cible principale.
Vote au parlement européen
Une deuxième salve est venue de Bruxelles. Les députés du parlement européen ont voté à une large majorité une résolution non contraignante demandant nommément à M. Schröder de démissionner de ses postes.
Gerhard Schröder reste en effet président du comité des actionnaires de Nord Stream AG, le gazoduc controversé entre la Russie et l'Allemagne suspendu en février, et président du conseil de surveillance de Rosneft, premier groupe pétrolier russe.
"Les membres européens des conseils d'administration des grandes entreprises russes et les hommes politiques qui continuent à recevoir des fonds russes" devraient être ajoutés à la liste des sanctions de l'UE, stipule le texte.
"Fin peu glorieuse"
"Sanctions européennes et privation de privilèges personnels - la fin peu glorieuse de l'ancien chancelier", a réagi sur Twitter Mykhaïlo Podolyak, conseiller de la présidence ukrainienne, pour qui "le mépris de son peuple et de son histoire est le destin de chaque lobbyiste du régime de Poutine en Europe".
L'homme est sous pression depuis l'invasion de l'Ukraine. Contrairement à la plupart des anciens dirigeants européens présents avant la guerre dans les instances dirigeantes des entreprises russes, il n'a pas démissionné.
Gerhard Schröder, depuis privé de distinctions honorifiques par plusieurs villes et ciblé par des appels à son éviction du parti social-démocrate SPD, avait fait savoir en avril qu'il n'avait aucune intention de démissionner, sauf si Moscou venait à cesser ses livraisons de gaz à l'Allemagne. Un scénario auquel il disait ne pas croire.
Poutine, "parfait démocrate"
L'Allemand, chancelier quand M. Poutine est arrivé au pouvoir en 2000, a noué "une véritable amitié, basée sur la confiance" avec le dirigeant russe, qu'il a dépeint en 2004 en "parfait démocrate", rappelait en février à l'AFP la politologue Ursula Münch.
Des liens financiers relient aussi l'ancien avocat à la Russie. Outre ses actuelles fonctions, M. Schröder devait ainsi en juin entrer au conseil de surveillance du géant russe Gazprom.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Australie se recueille une semaine après l'attentat de Sydney
De nombreux Australiens ont observé une minute de silence et ont allumé des bougies dimanche, une semaine après la tuerie antisémite commise par deux hommes contre les participants à une fête juive sur une plage emblématique de Sydney.
Les deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, ont ouvert le feu dimanche dernier contre un rassemblement pour la fête juive de Hanouka sur la plage de Bondi.
Des pubs bruyants des grandes villes aux bourgades rurales tranquilles, l'Australie s'est recueillie une semaine exactement après le premier signalement des tirs à 18h47 (08h47 en Suisse) dimanche 14 décembre.
D'innombrables foyers ont placé des bougies sur leurs rebords de fenêtre, invités par les autorités à faire place à "la lumière contre les ténèbres".
"Ensemble"
"Nous sommes ici ensemble", a déclaré Roslyn Fishall, membre de la communauté juive de Sydney.
"Tournez-vous vers des inconnus et prenez-les dans vos bras. Faisons la paix ensemble", a-t-elle lancé, depuis un mémorial improvisé sur la plage endeuillée de Bondi.
Les drapeaux ont été mis en berne à travers le pays, y compris sur le pont du port de Sydney, ont observé des journalistes de l'AFP.
Un petit avion est passé au-dessus de la plage de Bondi avec un message de solidarité avec "notre communauté juive".
"Il est toujours vraiment difficile de comprendre ce qui s'est passé", a confié Leona Pemberton lors de la cérémonie commémorative sur la plage dimanche.
Si la dernière génération d'Australiens avait grandi avec la conviction que les fusillades ne concernaient pas le pays, cette illusion s'est fracassée lorsque les assaillants présumés ont pointé leurs armes sur la plage la plus connue du pays.
Idéologie islamiste
Selon les autorités, l'attentat dont sont suspectés le père, abattu sur place, et le fils était motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique.
Naveed Akram, grièvement blessé par la police, est hospitalisé sous forte surveillance policière et a été inculpé pour terrorisme et 15 meurtres.
Beaucoup d'Australiens ont déjà rendu hommage aux victimes à leur façon.
Vendredi, des centaines de surfeurs et nageurs se sont rassemblés pour un hommage sur la plage de Bondi, formant un cercle géant dans les vagues. Samedi, des sauveteurs en mer ont à leur tour observé trois minutes de silence.
Audit sur la sécurité
Le Premier ministre a annoncé dimanche avoir ordonné un audit du fonctionnement de la police et du renseignement après l'attentat "pour protéger les Australiens".
"L'atrocité inspirée par l'Etat islamique (EI) dimanche dernier montre l'évolution rapide du contexte de sécurité dans notre pays", a-t-il déclaré. "Nos agences de sécurité doivent être en mesure d'y répondre de la meilleure façon possible."
Naveed Akram, le fils, avait été interrogé par le renseignement australien en 2019 pour potentielle radicalisation, mais les autorités ont jugé alors qu'il ne constituait pas une menace. Son père a également été interrogé, mais a réussi à obtenir un permis de port d'armes lui permettant de posséder six fusils.
Le gouvernement a annoncé un renforcement des lois contre l'extrémisme et sur la détention d'armes.
La tuerie a plus généralement forcé le pays à remettre en question sa politique de lutte contre l'antisémitisme, et à constater son échec à protéger les juifs australiens.
Cri d'alarme
De nombreux membres de la communauté juive ont critiqué le gouvernement travailliste, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'a pas été pris en compte.
Pour le rabbin Yossi Friedman, "le message était clair depuis un peu plus de deux ans". "Est-ce que nous nous sentons en sécurité? Pour être honnête, pas vraiment".
Une série d'obsèques ont été organisées cette semaine par les familles, dont celles, particulièrement poignantes, de la petite Matilda, 10 ans.
Une équipe d'enquêteurs de la police et des renseignements se penche à présent sur les déplacements et les contacts des deux suspects, notamment un voyage qu'ils ont effectué dans le sud des Philippines quelques semaines avant l'attaque.
"Nous allons identifier les méthodes, les moyens et les connexions de ces criminels présumés afin de déterminer avec qui ils ont communiqué avant l'attaque", a déclaré Krissy Barrett, la cheffe de la police fédérale australienne.
Interrogé dimanche sur la question de savoir si l'attaque aurait pu être évitée, Chris Minns, le Premier ministre des Nouvelle-Galles du Sud où se trouve Sydney, a répondu: "Je ne sais pas. C'est quelque chose qui m'empêche de dormir la nuit et qui me préoccupe beaucoup".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Afrique du Sud: neuf personnes tuées vers Johannesburg
Des hommes armés ont ouvert le feu dans un bar près de Johannesburg, tuant neuf personnes et faisant 10 blessés, a annoncé dimanche la police sud-africaine. Il s'agit de la seconde tuerie de ce genre dans le pays ce mois-ci.
La fusillade a eu lieu dimanche vers 01h00 (samedi vers minuit en Suisse) dans une "taverne" - un bar clandestin - puis en pleine rue à Bekkersdal, un township pauvre situé dans une zone minière aurifère à quelque 40 kilomètres au sud-ouest de Johannesburg, la capitale économique de l'Afrique du Sud.
Ce drame fait suite à une fusillade similaire le 6 décembre, lorsque des hommes armés avaient pris d'assaut un foyer de travailleurs à Pretoria, tuant 11 personnes dont un enfant de trois ans dans un lieu qui, selon la police, accueillait un autre bar informel.
A Bekkersdal, "certaines victimes ont été abattues au hasard dans la rue par des hommes armés non identifiés", a écrit dans un communiqué la police, qui a d'abord évoqué 10 personnes tuées avant de réviser son bilan à neuf morts.
La plupart des assaillants étaient armés de pistolets et l'un d'eux portait un fusil-mitrailleur AK-47, a déclaré sur les lieux le commissaire-adjoint de la police provinciale, Fred Kekana, à la chaîne de télévision SABC.
"Ils sont entrés dans le bar et ont ouvert le feu au hasard sur les clients", a-t-il précisé.
Tués puis volés
Trois personnes ont été tuées à l'intérieur de l'établissement et d'autres ont été blessées en tentant de s'échapper, les assaillants continuant de leur tirer dessus pendant qu'elles fuyaient, a-t-il ajouté.
"Il semblerait également qu'après avoir tiré sur les victimes, ils les aient fouillées. Ils leur ont volé leurs objets de valeur, notamment leurs téléphones portables", a précisé M. Kekana.
Parmi les tués figure un chauffeur de VTC qui passait en voiture devant le bar.
"C'est de la criminalité pure et simple", a déploré M. Kekana. La police a lancé une chasse à l'homme pour retrouver les agresseurs et demandé l'aide de la population.
L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés et des gangs.
Le pays regorge d'armes à feu, légales et surtout illégales, et les fusillades sont fréquentes, souvent alimentées par la rivalité entre gangs et la concurrence entre entreprises informelles.
Tueries en série
Le bar visé par une attaque à Pretoria au début du mois était un établissement clandestin situé dans un foyer pour travailleurs migrants du township de Saulsville. Parmi les victimes figuraient des enfants âgés de 3, 12 et 16 ans.
Le pays a également été choqué par l'assassinat, le 16 décembre en plein jour, dans le centre de Johannesburg, d'un ancien animateur radio populaire, Warris Stock, connu sous le nom de DJ Warras, abattu devant un immeuble où il s'était rendu dans le cadre de son travail pour une société de sécurité privée.
Autre meurtre très médiatisé, un témoin dans une enquête pour corruption a été tué par balle devant sa famille le 5 décembre, quelques semaines après avoir témoigné contre un chef de police municipale.
Le meurtre de Marius Van der Merwe, 41 ans, a relancé un débat sur le ciblage des lanceurs d'alerte qui fournissent des informations sur la criminalité et la corruption, y compris dans le secteur public et les affaires impliquant des responsables gouvernementaux.
L'Afrique du Sud a un des taux d'homicides les plus élevés au monde. Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d'habitants, selon les données de la police sud-africaine.
En septembre 2024, dans une des fusillades récentes les plus meurtrières, 18 membres d'une même famille avaient été abattus dans une ferme isolée de la province du Cap-Oriental.
Les victimes, réunies pour une cérémonie traditionnelle, étaient âgées de 14 à 64 ans, dont 15 femmes. Plusieurs hommes ont été arrêtés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Poutine "prêt au dialogue avec Macron", selon son porte-parole
Le président russe Vladimir Poutine est "prêt au dialogue" avec son homologue français Emmanuel Macron, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence russe RIA Novosti.
"Il (M. Macron) a dit qu'il était prêt à parler avec Poutine. Il est probablement très important de rappeler ce que le président a dit lors de Ligne directe (ndlr: sa grande conférence de presse annuelle vendredi). Il a également exprimé le fait qu'il était prêt à engager le dialogue avec Macron", a expliqué M. Peskov.
Le porte-parole de la présidence russe faisait référence à une déclaration d'Emmanuel Macron vendredi matin à Bruxelles, à l'issue d'un sommet où l'Union européenne a trouvé un accord pour débloquer un prêt de 90 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine.
"Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", avait dit le président français devant la presse.
"Je constate qu'il y a des gens qui parlent à Vladimir Poutine", avait-il ajouté, en allusion au président américain Donald Trump, qui a renoué le dialogue avec son homologue russe.
"Donc je pense que nous, Européens et Ukrainiens, on a intérêt à trouver le cadre pour réengager cette discussion en bonne et due forme. Sinon, on discute entre nous avec des négociateurs qui vont seuls discuter avec les Russes, ce qui n'est pas optimal", avait insisté Emmanuel Macron.
De fait, des émissaires de Donald Trump mènent une série de pourparlers séparés, avec Moscou d'une part, et avec les Ukrainiens et les Européens d'autre part, dans l'espoir d'aboutir à un accord sur le conflit en Ukraine.
Des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent ce week-end à Miami, en Floride, pour ces discussions menées par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président des Etats-Unis.
L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également à Miami depuis samedi.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi Washington à accentuer la pression sur Moscou, en vue d'un accord pour mettre fin au conflit déclenché par l'offensive russe de février 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Odermatt vise un 6e succès en géant à Alta Badia
Le marathon italien se poursuit pour Marco Odermatt. Après les trois courses de vitesse de Val Gardena, le Nidwaldien retrouve dimanche l'un de ses terrains de jeu favori avec le géant d'Alta Badia.
Marco Odermatt est même quasiment intouchable dans la station des Dolomites. Il y a fêté cinq de ses 28 succès obtenus en géant sur le front de la Coupe du monde, et reste sur quatre victoires consécutives: une en 2022 - au lendemain d'une 3e place -, deux en 2023 et une en 2024.
Le Nidwaldien, qui s'était également imposé à Alta Badia en 2021 dans sa discipline fétiche, pointe déjà en tête de la Coupe du monde de la spécialité malgré son élimination à Copper Mountain. Vainqueur à Sölden et à Beaver Creek, il reste sur une troisième place à Val d'Isère où Swiss-Ski avait signé un fameux triplé.
Vainqueur pour la première fois de l'hiver dans la station française, Loïc Meillard espère quant à lui confirmer son retour au tout premier plan. Le skieur d'Hérémence est toujours en quête d'un premier podium en géant à Alta Badia. Deuxième à Val d'Isère, Luca Aerni skiera quant à lui sans trop de pression après avoir validé son ticket pour les JO 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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