International
Bande de Gaza: au moins 19 morts dans un raid israélien
Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé qu'au moins 19 personnes avaient été tuées mardi dans une frappe israélienne sur une zone humanitaire à Gaza. Israël affirme de son côté y avoir visé des chefs militaires du mouvement palestinien, au douzième mois de guerre.
L'émissaire de l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a "condamné fermement" les "frappes aériennes meurtrières d'Israël". Londres a jugé les décès "choquants", la Turquie a dénoncé un "crime de guerre" et l'Egypte a condamné "la poursuite des massacres israéliens".
Alors que la guerre ne connaît pas de répit, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé qu'au moins 19 Palestiniens avaient été tués et plus de 60 blessés dans des frappes israéliennes menées avant l'aube sur la zone humanitaire d'Al-Mawassi, dans le sud de la bande de Gaza, où des déplacés ont installé des tentes de fortune.
"Sous le sable"
Les morts ont été identifiés dans divers hôpitaux, a-t-il ajouté dans un communiqué. Mais "des victimes se trouvent toujours sous les décombres, sous le sable et sur les routes. Les ambulances et les équipes de la protection civile ne peuvent pas les atteindre et les récupérer".
Plus tôt, un responsable de la Défense civile, Mohammed Al-Mughair, a fait état de 40 morts, 60 blessés et 15 disparus dans ces frappes. "Des familles entières ont disparu (...) sous le sable, dans des cratères profonds", a déclaré un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
L'armée israélienne a indiqué avoir mené une "frappe de précision" contre des "cadres du Hamas" à al-Mawassi. Elle avait pourtant désigné ce secteur côtier de 46 km2 "zone humanitaire" où sont censés se regrouper les Palestiniens appelés à évacués les secteurs ciblés par les bombardements israéliens.
Elle a mis en doute le bilan palestinien des victimes. Selon elle, des "terroristes du Hamas qui opéraient dans un centre de commandement dans la zone humanitaire" ont été ciblés. Des chefs militaires du Hamas figurent parmi les morts, dont trois présentés comme "directement impliqués dans l'exécution du massacre du 7 octobre".
Missiles "sur nos têtes"
"Les allégations de l'occupation (Israël, ndlr) sur la présence de combattants de la résistance (à al-Mawassi) sont un mensonge éhonté", a rétorqué le Hamas.
"Ils nous ont dit de venir à al-Mawassi et nous nous sommes installés ici. La zone a été bombardée sans avertissement", a dit à l'AFPTV un témoin palestinien. "Il n'y a que des tentes autour de nous, des abris, il n'y a rien ici, et puis nous avons vu les missiles tomber sur nos têtes."
Devant l'hôpital Nasser de Khan Younès, où des victimes ont été transférées, Taghreed Abou Assi, désespérée, raconte avoir identifié le corps de sa soeur. "Mon message au monde: s'ils veulent nous exterminer, qu'ils le fassent, parce que nous sommes fatigués, nous sommes épuisés, nous sommes impuissants."
L'armée israélienne a précédemment ciblé al-Mawassi, zone proche de Khan Younès. En juillet, selon les autorités sanitaires, plus de 90 personnes ont péri dans des frappes, Israël affirmant ensuite y avoir tué le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif.
"Le Hamas n'existe plus"
La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien à partir de Gaza. En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne de bombardements aériens suivie d'une offensive terrestre qui ont dévasté le territoire palestinien et fait des dizaines de milliers de morts.
"En tant que formation militaire", le Hamas "n'existe plus", a affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. Désormais, ce mouvement "mène une guerre de guérilla et nous sommes toujours en train de combattre des terroristes du Hamas à Gaza et de traquer" ses dirigeants, a-t-il dit.
Commandant du Hezbollah tué
Au Liban voisin, un commandant local du Hezbollah a péri mardi dans une frappe israélienne dans l'est du Liban, a indiqué une source proche du mouvement libanais. L'armée israélienne a confirmé avoir tué un responsable de ce groupe islamiste.
L'armée israélienne a par ailleurs jugé mardi "très probable" que ses tirs ont tué "indirectement et involontairement" une militante américano-turque vendredi lors d'une manifestation en Cisjordanie occupée. Selon elle, les tirs ne visaient pas cette militante de 26 ans, mais "le principal instigateur de l'émeute".
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a estimé que l'armée israélienne devait procéder à des "changements fondamentaux dans leur manière d'opérer en Cisjordanie" après cette mort "injustifiée". Lundi, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait affirmé que son pays ferait tout son possible pour que ce décès "ne reste pas impuni".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
L'état d'urgence décrété en Floride à l'approche d'un Milton
Le gouverneur de Floride a décrété l'état d'urgence dans 35 comtés samedi face à la menace de la tempête tropicale Milton. Cet Etat du sud des Etats-Unis est toujours sous le choc provoqué par le puissant ouragan Hélène qui y a fait 14 morts.
"Nous allons continuer à mettre en place les moyens de l'Etat pour nous préparer à des opérations de recherche et de sauvetage efficaces, au rétablissement de l'électricité et au dégagement des routes", a écrit sur le réseau social X le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis.
La tempête tropicale Milton, qui progresse actuellement dans l'ouest du golfe du Mexique, "devrait se transformer en ouragan majeur en se dirigeant vers la Floride en milieu de semaine prochaine", a indiqué l'agence météorologique nationale NWS, également sur X.
220 morts
Selon les premières prévisions, Milton traversera probablement la Floride avant d'atteindre l'océan Atlantique, le centre national des ouragans (NHC) mettant en garde contre des "conséquences potentiellement mortelles pour certaines parties de la côte ouest de la Floride mardi ou mercredi".
Milton pourrait, d'après sa trajectoire anticipée par le NHC, épargner l'intérieur des terres américaines, comme les montagnes de Caroline du Nord, où l'ouragan Hélène a occasionné de graves dégâts en déclenchant notamment des inondations.
Hélène a tué au moins 220 personnes dans le sud-est des Etats-Unis dont 14 en Floride, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres communiqués par les autorités.
Selon les scientifiques, le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans plus puissants, en réchauffant les eaux des mers et des océans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Hezbollah dit avoir repoussé une "tentative" d'infiltration
La milice chiite libanaise Hezbollah a dit avoir repoussé dans la nuit de samedi à dimanche une "tentative" d'infiltration de l'armée israélienne. Israël mène depuis plusieurs jours des incursions dans le sud du Liban où elle combat le groupe pro-iranien.
Selon le mouvement islamiste, "une force de soldats ennemis israéliens a tenté de s'infiltrer [...] à Blida", mais ses combattants l'ont "prise pour cible avec des obus d'artillerie et contrainte à battre en retraite".
Cinq frappes israéliennes visant la banlieue sud de Beyrouth et ses environs, dont quatre "très violentes", ont à nouveau secoué la capitale libanaise dans la nuit de samedi à dimanche, après des appels israéliens à évacuer plusieurs quartiers de ce fief du Hezbollah, a indiqué l'agence de presse libanaise ANI.
Des images de l'AFP montrent des panaches de fumée s'élevant des zones ciblées ainsi qu'une énorme boule de feu projetée dans le ciel. Un correspondant de l'AFP a vu des dizaines de personnes dans les rues, certaines portant des sacs et fuyant à pied ou à motos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump en campagne à Butler, là où il avait failli être tué
L'ancien président américain Donald Trump est revenu samedi à Butler, en Pennsylvanie, là où, le 13 juillet, il avait réchappé de peu à une tentative d'assassinat. Il a assuré qu'il n'abandonnerait "jamais" même si le tireur cherchait à le "réduire au silence".
"Il y a 12 semaines, ici même, un assassin a tenté de me réduire au silence, ainsi que notre mouvement. Ce monstre vicieux [...] était proche d'y parvenir, mais la main de la providence l'en a empêché", a déclaré M. Trump, devant une foule acquise. Mais le candidat à la présidentielle de novembre l'assure: "Je n'abandonnerai jamais, ne plierai jamais, ne me briserai jamais".
Le républicain s'adressait à plusieurs milliers de personnes rassemblées dans la bourgade de Butler, dans l'Etat crucial de la Pennsylvanie, un mois jour pour jour avant l'élection présidentielle du 5 novembre, où il affrontera la vice-présidente démocrate Kamala Harris.
Avec Musk
Il a marqué une minute de silence, à l'heure précise où les tirs ont retenti le 13 juillet dernier, avec un hommage appuyé à la seule victime, Corey Comperatore, avant de reprendre son discours à l'endroit exact où il avait alors été interrompu. Il a également dénoncé ceux qu'il désigne comme "les ennemis de l'intérieur, bien plus dangereux que ceux de l'extérieur".
"Ces huit dernières années, ceux qui veulent nous arrêter m'ont calomnié, ont tenté de me destituer, m'ont poursuivi en justice, ont essayé de m'enlever des bulletins de vote et, qui sait, même peut-être tenté de me tuer. Mais je n'ai jamais cessé de me battre pour vous et je ne cesserai jamais", a assuré l'ex-président à ses supporters.
Le rassemblement s'est déroulé sous très haute sécurité, des tireurs d'élite étant installés sur les toits de plusieurs bâtiments environnants et un drone survolant la foule, a pu constater un journaliste de l'AFP.
Avant son entrée sur scène, Donald Trump était précédé de son colistier J.D. Vance, sous les yeux de l'homme le plus riche au monde Elon Musk, des proches de victimes des tirs et des forces de l'ordre qui l'ont protégé.
Invité à venir s'exprimer par M. Trump, le milliardaire a présenté l'élection américaine comme "un combat qu'il ne faut pas perdre", craignant qu'il ne s'agisse, dans le cas contraire, "de la dernière élection, c'est ma prédiction".
La tentative d'assassinat de Butler, suivie d'une deuxième en septembre sur le golf en Floride de l'ancien président, a provoqué un choc dans le pays et à l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Une victoire de plus pour Zakaria et Köhn
La fête continue pour l’AS Monaco du capitaine Denis Zakaria. Victorieux 2-1 à Rennes, les Monégasques ont cueilli un quatrième succès de rang en Ligue 1.
Avec Zakaria et Philipp Köhn mais sans Breel Embolo qui n’a pas quitté le banc des remplaçants, Monaco a marqué en première période par l’Allemand Timo Kehrer et par l’Américain Folann Balogun. Cette victoire permet aux Monégasques de prendre provisoirement la tête du classement avec 3 points d’avance sur le PSG qui jouera à Nice dimanche.
Tous deux avertis, Denis Zakaria et Philipp Köhn ont été parmi les meilleurs Monégasques. Le capitaine a abattu un immense travail devant sa défense alors que le gardien a réussi plusieurs interventions de grande classe. L’entraîneur Adi Hütter se retrouve désormais devant un choix cornélien pour la place de no 1 entre Köhn et le Polonais Radoslav Majecki, le titulaire désigné avant le début de la saison, qui est revenu de blessure.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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