International
Au moins 200 morts dans un raid sur l'enceinte d'un hôpital
Au moins 200 personnes ont été tuées mardi soir dans une frappe israélienne sur l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, a rapporté le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.
Dans un communiqué, il fait état de "200 à 300 martyrs", tués dans un bombardement ayant touché l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab, situé dans le centre-ville.
"Des centaines de victimes se trouvent dans les décombres", a ajouté le ministère du Hamas, sans préciser si elles étaient mortes ou blessées.
Interrogé sur ces informations lors d'un point presse, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a déclaré "ne pas encore disposer de tous les détails".
"Nous allons regarder. La frappe a eu lieu il y a peu de temps, il y a déjà des nombres importants, il est difficile d'évaluer immédiatement" la situation, a-t-il dit.
Le bureau médias du Hamas a dénoncé "un nouveau crime de guerre de l'occupation (Israël, NDLR)" et indiqué que "des centaines de patients, de blessés et de déplacés" se trouvaient dans l'établissement.
Dans un autre communiqué, le Hamas a appelé "la communauté internationale, les pays arabes et musulmans" à "assumer leurs responsabilités et intervenir immédiatement, pas demain".
Abbas contesté
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décrété mardi un deuil de trois jours dans les Territoires palestiniens à la suite d'une frappe israélienne ayant tué au moins 200 personnes dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza, d'après les autorités locales.
Mahmoud Abbas, dont l'Autorité a été délogée de la bande de Gaza par les islamistes du Hamas en 2007, a condamné un "massacre" et décrété un deuil devant être "observé à travers la Palestine pour les victimes de la frappe aérienne brutale israélienne sur l'hôpital al-Ahli à Gaza", d'après l'agence de presse officielle palestinienne Wafa.
Mahmoud Abbas contre lequel des centaines de Palestiniens manifestent en Cisjordanie, selon l'AFP.
Ecole
Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent un missile tomber sur un bâtiment et provoquer une importante explosion puis un nuage de fumée dans la nuit.
Plus tôt, l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avait fait état de la mort de six personnes qui avaient trouvé refuge dans une de ses écoles dans le centre de la bande de Gaza. Elle ont été tuées dans un raid israélien, selon la même source.
D'après l'agence, au moins 4000 personnes s'étaient réfugiées dans cet établissement du fait de la guerre entre le Hamas et Israël.
Celle-ci a éclaté à la suite d'une sanglante attaque de commandos du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre.
Les frappes de représailles israéliennes sur la bande de Gaza ont tué environ 3000 personnes, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales.
Plus de 1400 personnes ont elles été tuées en Israël, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, la plus meurtrière depuis la création de l'Etat d'Israël.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décrété mardi un deuil de trois jours dans les Territoires palestiniens à la suite d'une frappe israélienne ayant tué au moins 200 personnes dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza, d'après les autorités locales.
Mahmoud Abbas, dont l'Autorité a été délogée de la bande de Gaza par les islamistes du Hamas en 2007, a condamné un "massacre" et décrété un deuil devant être "observé à travers la Palestine pour les victimes de la frappe aérienne brutale israélienne sur l'hôpital al-Ahli à Gaza", d'après l'agence de presse officielle palestinienne Wafa.
Note:
Ajoute armée, détails
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Dernier week-end de campagne pied au plancher aux Etats-Unis
Kamala Harris et Donald Trump ont poursuivi pied au plancher leur campagne samedi. Ils se présentent tous les deux en sauveurs des Etats-Unis à trois jours d'un scrutin toujours aussi incertain et dont l'issue angoisse le monde.
La vice-présidente démocrate et le milliardaire républicain sont en pleine escalade verbale. Le climat est particulièrement électrique, avec une controverse politico-médiatique par jour et des craintes de violences après le 5 novembre, surtout si le résultat est extrêmement serré comme le pronostiquent tous les sondages.
Ce week-end, Kamala Harris est de nouveau dans les Etats-clés qui vont décider du sort de l'élection de mardi. En Géorgie (sud), Caroline du Nord (sud-est) et au Michigan (nord), elle tente de convaincre les derniers indécis qu'elle est l'"antidote" à l'ancien président républicain, comme l'a dit vendredi son colistier Tim Walz.
Vendredi soir, lors de trois meetings de suite dans le Wisconsin, autre Etat crucial de la région des Grands lacs, elle a appelé à "tourner la page d'une décennie de Donald Trump" qui a bouleversé la démocratie américaine et "nous a épuisés".
Manifestations
Le tribun populiste, à la rhétorique de plus en plus autoritaire, se rend lui pour des meetings de campagne samedi en Virginie et en Caroline du Nord.
Dans ce dernier Etat, à Gastonia, il a de nouveau dépeint un tableau noir des Etats-Unis, qui seraient "occupés" par des millions de migrants clandestins, les "pires meurtriers" sortis de toutes les "prisons du monde" et des "asiles psychiatriques". Il a promis de les expulser, affirmant à l'inverse que si sa rivale l'emporte, le pays sera transformé en "un camp de réfugiés sordide et dangereux".
Mais il a aussi de nouveau attaqué Kamala Harris l'"incompétente". "Le 5 novembre sera le jour le plus important de l'histoire américaine", a-t-il déclaré.
Des manifestations de femmes sont organisées samedi dans plusieurs villes américaines, alors que la défense du droit à l'avortement est au coeur de la campagne et que les démocrates comptent sur leurs voix.
Samedi matin sur Fox News, l'ancien président s'en est pris à une publicité électorale montrant des femmes en train de voter pour Kamala Harris sans apparemment le dire à leur mari. "Pouvez-vous imaginer une femme ne pas dire à son mari pour qui elle vote?", s'est-il offusqué. "C'est ridicule."
"Faillite" en matière économique
Donald Trump a par ailleurs qualifié les chiffres de l'emploi - publiés la veille et moins bons qu'espérés - de "cadeau" pour sa campagne, même si les experts pointent une fluctuation temporaire.
Vendredi dans le Michigan, le milliardaire avait accusé l'administration de Joe Biden et de Kamala Harris d'avoir failli économiquement. Il a prédit une "dépression du genre de 1929" si sa rivale est élue.
"Revanche"
L'actuelle vice-présidente a encore accéléré sa campagne dans le dernier sprint final. Dans son dernier clip de campagne, elle rappelle que les habitants des Etats-Unis "ont bien plus en commun que ce qui les sépare".
"Je m'engage à être une présidente pour tous les Américains", promet-elle face à son adversaire qu'elle juge "instable et obsédé par la revanche" de l'élection de 2020 qu'il n'a jamais reconnu avoir perdue.
"Nous gagnerons parce que vous savez ce que vous défendez", a-t-elle lancé à Atlanta samedi, invitant à "tourner enfin la page d'une décennie de Donald Trump" qui "nous a fatigués".
Pays divisé
La campagne 2024, scrutée dans le monde entier et notamment en Europe et au Proche-Orient, a été hors du commun: en l'espace de quelques semaines cet été, le président Joe Biden a jeté l'éponge et laissé la place à Mme Harris alors que M. Trump a été la cible de deux tentatives d'assassinat.
Depuis, les deux adversaires font tout pour séduire les femmes, les jeunes et les électorats afro-américains, arabo-musulmans et latino-américains.
L'élection de mardi pourrait être si disputée, dans un pays politiquement fracturé, qu'il faudra peut-être des jours avant un résultat national définitif. Plus de 73 millions d'Américains ont déjà posté ou glissé dans des urnes leur bulletin de manière anticipée.
L'entourage de Donald Trump a déjà commencé à alimenter des rumeurs d'irrégularités, voire de "triches", commises lors d'opérations de vote.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Dortmund renverse Leipzig et sort de la spirale négative
Le Borussia Dortmund a réussi à inverser la tendance pour infliger au RB Leipzig sa première défaite de la saison en Bundesliga, samedi soir (2-1).
Décimé par les blessures, en crise et mené au score contre le cours du jeu, le BVB évoluait notamment sans Gregor Kobel, touché à la hanche et à une cuisse.
Avec cette victoire conquise à domicile dans leur Westfalenstadion, les hommes de Nuri Sahin mettent fin à une série de trois défaites loin de leur base: à Madrid contre le Real (5-2 après avoir mené 2-0), à Augsbourg en championnat (2-1) et à Wolfsburg en Coupe (1-0 après prolongation).
Le RB Leipzig en reste à 20 points et voit le Bayern Munich s'échapper seul en tête du classement avec 23 unités après sa victoire à domicile contre l'Union Berlin (3-0, avec un doublé de Kane). Le BVB remonte pour sa part à hauteur du Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, tenu en échec par Stuttgart vendredi (0-0), avec 16 points et déjà sept unités de retard sur le Bayern.
Leipzig a ouvert le score par Benjamin Cesko à la 27e minute, mais Dortmund a égalisé trois minutes plus tard grâce à Maximilian Beier. Peter Gulacsi, gardien de but de Leipzig, a longtemps repoussé les tentatives de Dortmund, mais a dû s'incliner sur une tête de Serhou Guirassy (65e).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Centre de vaccination "touché" à Gaza: six blessés dont 4 enfants
Un centre de vaccination contre la polio a été "touché" samedi dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon lui, "six personnes, dont quatre enfants, ont été blessées" dans cette attaque.
Tedros Adhanom Ghebreyesus n'a pas précisé la nature exacte de "l'attaque", ni qui en était à l'origine. "Le centre de soins de santé primaires de Cheikh Radouane, dans le nord de Gaza, a été touché aujourd'hui alors que des parents amenaient leurs enfants à la vaccination contre la polio, dans une zone où une pause humanitaire avait été convenue pour permettre la poursuite de la vaccination", a-t-il écrit sur X.
Protection "sacrée"
Le Dr Tedros a jugé que "cette attaque, pendant une pause humanitaire, met en péril le caractère sacré de la protection sanitaire des enfants et peut dissuader les parents d'amener leurs enfants se faire vacciner". "Ces pauses humanitaires vitales doivent être absolument respectées. Cessez-le-feu !", a-t-il lancé.
Un membre de la Défense civile de Gaza a pour sa part affirmé à l'AFP qu'au moins trois personnes avaient été blessées par les débris d'un missile tiré par un drone israélien sur un mur du centre de soins, situé à l'ouest de Gaza-ville. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.
La campagne de vaccination contre la polio a repris ce samedi dans le nord de la bande de Gaza, actuellement le théâtre d'intenses opérations militaires israéliennes.
L'OMS et l'agence de l'ONU pour l'enfance (Unicef) ont été assurées que les zones dédiées à la vaccination, où les parents peuvent amener leurs enfants pour recevoir la deuxième dose du vaccin oral, étaient sanctuarisées.
119'000 enfants à vacciner
Selon l'OMS, quelque 119'000 enfants dans le nord attendent leur deuxième dose de vaccin pour les protéger de cette maladie qui peut laisser de graves séquelles.
L'OMS a lancé une campagne de vaccination à Gaza le 1er septembre, après la confirmation du premier cas de polio depuis 25 ans dans le territoire palestinien assiégé par Israël. C'est le seul cas détecté pour le moment mais la dangerosité de la maladie a poussé à agir vite.
Les autorités sanitaires estiment que 90% des enfants doivent être vaccinés pour empêcher la maladie de se propager. Une première série de vaccinations avait été achevée avec succès début septembre. Plus de 560'000 enfants de moins de 10 ans avaient reçu une première dose durant le premier cycle de vaccination.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Première finale en Masters 1000 pour Ugo Humbert
Ugo Humbert (ATP 18) s'est qualifié samedi à Paris pour sa première finale en Masters 1000. Le no 1 français s'est imposé 6-7 (6-8) 6-4 6-3 contre le Russe Karen Khachanov (ATP 21) en demi-finale.
Premier finaliste français depuis 2016 dans cette catégorie de tournois, la plus prestigieuse après les quatre tournois du Grand Chelem, Ugo Humbert a pris physiquement le dessus sur son adversaire. Touché à une jambe, Khachanov a d'ailleurs lâché - sans trop combattre - les 11 derniers points du match.
Ugo Humbert partira en quête de son septième titre sur l'ATP Tour dimanche, lui qui en a déjà conquis deux en 2024 (Marseille et Dubai). Le gaucher messin de 26 ans affrontera en finale l'Allemand Alexander Zverev (ATP 3) lors du dernier match à Bercy avant le déménagement du tournoi à Nanterre en 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
GenèveIl y a 1 jour
Décès d'un motocycliste suite à une embardée près du Pont de Sierne
-
InternationalIl y a 1 jour
La Corée du Nord au côté de la Russie jusqu'à sa "victoire"
-
ClimatIl y a 2 jours
Pire récolte de blé en Suisse depuis 25 ans
-
SuisseIl y a 1 jour
Accord des médecins, feu vert aux nouveaux tarifs Tardoc
-
InternationalIl y a 2 jours
Les Etats-Unis et la Russie "au bord d'un conflit direct" (Lavrov)
-
PeopleIl y a 2 jours
Hugh Grant révèle les prénoms de ses deux plus jeunes enfants
-
ÉconomieIl y a 1 jour
Une panne a paralysé les retraits et l'e-banking chez Postfinance
-
ClimatIl y a 2 jours
Plus de 150 morts dans les inondations en Espagne