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Vers une trêve à Gaza: la balle serait dans le camp du Hamas

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Des Palestiniens inspectent la mosquée Al Bokhari détruite après une frappe aérienne israélienne à Deir Al Balah, dans le sud de la bande de Gaza samedi. (© Keystone/EPA/MOHAMMED SABER)

Les négociations sur une trêve des combats à Gaza pendant le ramadan doivent reprendre dimanche au Caire alors que le territoire palestinien est menacé de famine après presque cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas qui a fait plus de 30'300 morts.

Une délégation du mouvement islamiste palestinien se rend samedi en Egypte pour donner une "réponse officielle" à une proposition élaborée fin janvier par les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis, Egypte - et les négociateurs israéliens, a confirmé à l'AFP une source proche du Hamas.

Un accord, que les Israéliens ont "plus ou moins accepté", est "sur la table" et désormais "la balle est dans le camp du Hamas", a assuré samedi un haut responsable américain à Washington

Cette proposition inclut dans une "première phase" une pause dans les combats de six semaines et la libération de 42 otages détenus à Gaza en échange de Palestiniens emprisonnés par Israël.

Israël n'a pas confirmé son approbation du plan.

Le président américain Joe Biden a répété vendredi "espérer" une trêve d'ici au mois sacré du jeûne musulman qui commence cette année le soir du 10 mars ou le 11.

En près de cinq mois, la guerre a fait 30'320 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, dont au moins 92 morts entre vendredi et samedi.

Pilonnage

Elle a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre dans le sud d'Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007.

L'attaque a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

En outre environ 250 personnes ont été enlevées. Selon Israël, 130 otages sont encore retenus dans la bande de Gaza dont 31 seraient morts. Une trêve fin novembre avait permis la libération de 105 otages en échange de 240 détenus palestiniens.

Israël a juré d'anéantir le Hamas qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne et le premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé le lancement prochain d'une opération d'envergure sur Rafah (sud).

La ville abrite près de 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité des déplacés piégés contre la frontière fermée avec l'Egypte.

"Une grosse explosion"

L'armée israélienne a poursuivi samedi ses bombardements, surtout à Khan Younès et Rafah, selon des correspondants de l'AFP.

Au moins 11 personnes ont été tuées "et environ 50 autres blessées, dont des enfants" dans une frappe sur des tentes de civils déplacés près d'un hôpital de Rafah, a indiqué le ministère de la Santé.

"Il y a eu soudainement une grosse explosion. (Les Israéliens) ont bombardé une place remplie de gens. (...) Il y a beaucoup de morts", a raconté à l'AFP un habitant, Belal Abou Jekhleh.

La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien où 2,2 millions des 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine, d'après l'ONU. Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 13 enfants morts de "malnutrition et de déshydratation" ces derniers jours.

Face aux difficultés d'acheminer l'aide humanitaire par la route, notamment vers le nord du territoire assiégé, plusieurs pays y ont récemment parachuté des cargaisons, notamment la Jordanie avec la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, ainsi que l'Egypte en coopération avec les Emirats arabes unis.

Les Etats-Unis ont mené samedi une première opération de largage d'aide sur la côte.

Trois avions militaires américains ont largué 66 "colis" contenant plus de 38'000 repas, dans une opération conjointe avec la Jordanie, selon un responsable militaire américain.

"Tout le monde a faim"

Mais ces largages d'aide ou d'éventuelles livraisons par voie maritime, une autre option étudiée par les Etats-Unis, "ne peuvent pas se substituer à la nécessaire entrée de l'aide par autant de voies terrestres que possible", a insisté un haut responsable américain.

Vendredi, Joe Biden avait affirmé que Washington allait "insister auprès d'Israël pour qu'il facilite l'entrée de davantage de camions".

Les cargaisons par voie terrestre, soumises au feu vert d'Israël qui impose un blocus à Gaza depuis 2007, n'arrivent qu'en quantité très limitée via Rafah depuis l'Egypte.

Et leur acheminement notamment dans le nord du territoire est périlleux en raison des combats, des bombardements israéliens, des décombres bloquant des routes et parfois de pillages.

Une distribution d'aide dans la ville de Gaza a tourné au drame jeudi quand plusieurs centaines de personnes se sont ruées sur des camions d'aide humanitaire.

Le Hamas affirme que l'armée israélienne a ouvert le feu sur la foule affamée, tandis qu'Israël reconnaît des "tirs limités" de soldats qui se sentaient "menacés", assurant que la majorité des personnes tuées l'ont été dans une bousculade.

Le drame a fait 116 morts, selon le Hamas.

Une équipe de l'ONU a dit avoir constaté "un grand nombre" de blessures par balles dans un hôpital de la ville où avaient été admis de nombreuses victimes.

"Nous avons sécurisé et organisé cette opération humanitaire", a affirmé samedi le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari. "Dire que nous avons attaqué le convoi et délibérément atteint des gens est sans fondement".

La communauté internationale a réclamé une enquête et un cessez-le-feu immédiat.

"Nous avons reçu deux sacs de farine de l'aide arrivée le jour du massacre à Gaza jeudi", a déclaré Hicham Abou Eïd, un habitant de 28 ans du quartier de Zeitoun: "Cela ne suffit pas. Tout le monde a faim. L'aide est rare et insuffisante".

Benjamin Netanyahu fait aussi face à la pression des proches des otages pour parvenir à un accord avec le Hamas sur leur libération. Samedi, des milliers de manifestants ont terminé à Jérusalem une marche de quatre jours commencée près de la frontière avec Gaza.

"Ensemble, nous allons ramener (...) les personnes kidnappées à la maison", a déclaré à l'AFP Gabriela Leimberg, une ex-otage libérée fin novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Alice Munro, Nobel de littérature en 2013, est décédée

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L'écrivaine s'était rendue célèbre pour ses nouvelles ancrées dans la vie des campagnes de l'Ontario (archives). (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/CHAD HIPOLITO)

L'autrice canadienne Alice Munro, spécialiste de la nouvelle et récompensée en 2013 par le prix Nobel de littérature, est décédée à l'âge de 92 ans, ont annoncé mardi des médias.

Souffrant de démence depuis plus d'une dizaine d'années, elle est décédée lundi soir dans une maison de retraite en Ontario, a indiqué le quotidien canadien The Globe and Mail.

L'écrivaine s'était rendue célèbre pour ses nouvelles ancrées dans la vie des campagnes de l'Ontario, dans le centre du Canada, qui lui avaient valu d'être comparée à l'auteur russe du XIXe siècle Anton Tchekhov.

Malgré le succès et une moisson impressionnante de prix littéraires engrangés en plus de quatre décennies de carrière, l'autrice était restée discrète, à l'image de ses personnages, essentiellement des femmes, dont ses textes ne mettent jamais en relief la beauté physique.

Influences puritaines

Un écho, peut-être, des influences puritaines ayant marqué le milieu de son enfance.

Sa première nouvelle, "Les dimensions d'une ombre" est publiée en 1950, alors qu'elle est étudiante à l'université de Western Ontario.

Elle reçoit le Prix du Gouverneur général du Canada pour son premier recueil de nouvelles, "Dance of the Happy Shades" ("La Danse des ombres") paru en 1968.

Alice Munro recevra bien d'autres récompenses au Canada comme à l'étranger, tandis que ses nouvelles - souvent ancrées dans la vie simple du comté de Huron dans l'Ontario - paraissent dans des magazines prestigieux, dont The New Yorker ou The Atlantic Monthly.

"Notre Tchekhov"

Ses sujets et son style, marqué par la présence d'un narrateur qui explique le sens des événements, lui valent d'être qualifiée de "notre Tchekhov" par la femme de lettres américaine d'origine russe Cynthia Ozick.

L'une de ses nouvelles, "Loin d'elle", avait été adaptée au grand écran en 2006, et auréolée de deux nominations aux Oscars.

En 2009, elle a reçu le prestigieux Man Booker International Prize avant de révéler avoir vaincu un cancer, une maladie dont était frappée l'une de ses héroïnes dans une nouvelle publiée en février 2008 dans The New Yorker.

"Alice Munro est surtout connue comme auteure de nouvelles mais elle apporte autant de profondeur, de sagesse et de précision dans chaque histoire comme le font la plupart des romanciers dans toute leur oeuvre", justifiait alors le jury pour lui accorder ce prix. "Lire Alice Munro c'est à chaque fois apprendre quelque chose auquel vous n'aviez pas pensé avant".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une haute juridiction française laisse la Joconde au Louvre

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La Joconde se trouve en France depuis 1516 (archives). (© KEYSTONE/AP/Amel Pain)

Le tableau le plus célèbre au monde pourra rester au Louvre: sans surprise, le Conseil d'Etat français a débouté mardi une association qui estimait illicite la décision du roi François 1er de "s'approprier" la Joconde, le chef-d'oeuvre de Leonard de Vinci, en 1519.

La démarche de International Restitutions, une mystérieuse association dont on ignore où se trouve le siège et qui sont ses dirigeants, est "manifestement irrecevable", a estimé la plus haute juridiction administrative française, qui l'a en conséquence condamnée à 3000 euros d'amende pour procédure "abusive".

L'association prétend agir pour obtenir la restitution de biens faisant partie du domaine public à leurs "légitimes propriétaires". Mais pour le Conseil d'Etat, seuls ces derniers seraient fondés, "le cas échéant", à saisir la justice.

Les juges administratifs ont par ailleurs estimé qu'il ne leur revenait pas de se pencher sur les "décisions" - terme qu'ils ont encadré de guillemets - prises sous la monarchie française.

International Restitutions affirmait agir "pour le compte des descendants des héritiers du peintre", et souhaitait qu'en cas de victoire, la Joconde soit "radiée" de l'inventaire du musée parisien du Louvre.

Demandes similaires

Des demandes similaires de l'association, pour des oeuvres moins emblématiques que La Joconde, n'ont jamais abouti.

Fin 2022, elle avait ainsi demandé d'annuler "l'inscription à l'inventaire du musée chinois du château de Fontainebleau de l'intégralité des objets issus de la mise à sac du Palais d'Eté de Pékin" par les troupes françaises en 1860. Mais le Conseil d'Etat l'avait déboutée, en estimant déjà qu'elle n'avait pas "la qualité pour agir".

La Joconde se trouve en France depuis 1516, année où Léonard de Vinci, tombé en disgrâce auprès des Médicis, était venu se placer sous la protection de François 1er.

Dans ses bagages, il avait pris quelques-uns de ses tableaux dont le portrait de Mona Lisa (peint entre 1503 et 1506). Il avait offert ses oeuvres au souverain français qui en échange lui avait versé une coquette pension.

Ces oeuvres, entrées dans les collections royales, n'ont plus jamais quitté la France. La Joconde est au Louvre depuis 1797... et devrait y rester encore longtemps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Raids israéliens et combats meurtriers à Gaza

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Avant l'aube, des frappes ont visé différents secteurs de la bande de Gaza, y compris Rafah (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Les bombardements israéliens incessants sur la bande de Gaza ont fait plus de 80 morts ces dernières 24 heures, a indiqué mardi le Hamas. Près de 450'000 Palestiniens ont dû fuir des secteurs pilonnés de la ville de Rafah menacée d'une offensive d'envergure.

Au huitième mois de la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent sur le sol israélien du mouvement islamiste palestinien Hamas, les Israéliens commémorent le 76e anniversaire de la création de leur Etat.

Dans le petit territoire palestinien assiégé et ravagé par les bombardements et les combats entre les soldats et le Hamas, la population civile, déplacée plusieurs fois depuis le début de la guerre, est de nouveau sur les routes pour tenter de trouver un refuge, même si l'ONU affirme qu"il "n'y a pas d'endroit sûr à Gaza".

Avant l'aube, des frappes ont visé différents secteurs de la bande de Gaza, y compris Rafah, ville de l'extrême sud du territoire où s'entassent des centaines de milliers de Palestiniens en grande majorité des déplacés, selon des témoins et des correspondants de l'AFP.

Ces dernières 24 heures, au moins 82 Palestiniens ont péri, ce qui porte à 35'173 le bilan des morts, en majorité des civils, dans la bande de Gaza en un peu plus de sept mois de guerre, a indiqué le ministère de la Santé du Hamas. La défense civile a dénombré au moins huit morts dans une frappe sur un immeuble à Nousseirat (centre).

Des combats acharnés ont lieu dans l'est de Rafah, où le Hamas a dit avoir tiré des obus sur des soldats déployés au passage éponyme après leur entrée à bord de chars le 7 mai dans l'est de la ville, située à la frontière sud d'Israël.

Les forces israéliennes ont fermé ce passage crucial pour les convois transportant de l'aide à une population menacée de famine à Gaza selon l'ONU.

"Très effrayant"

Depuis que l'armée a ordonné aux civils de quitter les secteurs est à Rafah le 6 mai, "près de 450'000 personnes ont été déplacées de force" dans la ville, a indiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Elles "sont épuisées, affamées, et constamment apeurées", a dit l'Unrwa sans préciser si ces déplacés s'étaient rendus ailleurs dans Rafah ou hors de la ville.

Les bombardements israéliens ont aussi touché l'ouest de Rafah, ville survolée sans cesse par l'aviation, selon des témoins.

"Les tirs d'obus et les raids aériens sont continus. C'est très effrayant. J'ai peur pour mes enfants", affirme à l'AFP Hadil Radwane, 32 ans, déplacée de Gaza dans l'ouest de Rafah.

"Nous avons fui le nord du territoire vers Rafah à cause des bombardements et maintenant nous avons préparé nos affaires pour fuir à nouveau, mais nous n'avons aucun endroit où aller", dit-elle.

Dans le nord de la bande de Gaza, les Palestiniens ont été aussi sommés de quitter certaines zones après que les combats violents ont repris notamment à Jabaliya et Gaza-Ville, où selon l'armée le Hamas tente de "reconstituer ses capacités militaires".

Après l'attaque sanglante du 7 octobre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a juré d'anéantir le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Pour ce faire, il est déterminé à lancer une opération d'envergure à Rafah où sont retranchés selon lui les derniers bataillons du Hamas, au grand dam de la communauté internationale inquiète pour la population civile.

"Une erreur"

Premier allié d'Israël, les Etats-Unis s'opposent à une telle opération. "Ce serait une erreur de lancer une opération militaire majeure au coeur de Rafah qui mettrait en danger un nombre énorme de civils sans gain stratégique clair", a estimé la Maison Blanche.

La Cour internationale de justice (CIJ) a, elle, annoncé la tenue d'audiences jeudi et vendredi à la demande de l'Afrique du Sud, qui a saisi la juridiction pour demander à Israël le retrait de ses troupes de Rafah.

Camions d'aides vandalisés

Alors que l'aide humanitaire ne parvient plus aux habitants de Gaza depuis le 9 mai selon le Qatar, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que le système de soins dans le territoire était sur le point de "s'effondrer" faute de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux et les ambulances.

"Si nous ne sommes pas approvisionnés en carburant, la vie de dizaines de patients en unités de soins intensifs et en couveuses, ainsi que de centaines de patients dans les différents services de l'hôpital, sera en danger", a déclaré Saleh al-Hams, directeur des soins infirmiers à l'hôpital européen de Khan Younès.

La police israélienne a par ailleurs ouvert une enquête après que des activistes ont bloqué et vandalisé en Israël des camions d'aides destinées à Gaza. "Aucune aide ne devrait être acheminée avant que nos otages ne soient rentrés chez eux sains et saufs", a dit Hana Giat, une militante.

Alors qu'Israël fête mardi l'anniversaire de sa création, le pays est hanté cette année par l'absence des otages. "Nous sommes toujours là, mes filles sont toujours là, Israël est toujours là, mais ce n'est pas un vrai jour d'indépendance", lâche Lishay Lavi Miran, parce que son mari "Omri est là-bas", à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Giro: Valentin Paret-Peintre remporte la 10e étape

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Un nouveau maillot rose pour Pogacar (© KEYSTONE/AP/Gian Mattia D'Alberto)

Le Français Valentin Paret-Peintre a remporté la 10e étape du Tour d'Italie en s'imposant en solitaire au sommet du Bocca della Selva. Le Slovène Tadej Pogacar a conservé le maillot rose.

Valentin Paret-Peintre a devancé de 0'30 son compatriote Romain Bardet et de 1'00 le Slovène Jan Tratnik, qui avait abordé l'ultime ascension seul en tête mais qui a été repris à 2 km de la ligne d'arrivée. Tous trois faisaient partie de l'échappée du jour, partie avec la bénédiction des leaders.

C'est la première victoire professionnelle du jeune grimpeur de Décathlon-AG2R La Mondiale, âgé de 23 ans. La France avait déjà fêté un succès lors de cette édition avec Benjamin Thomas (5e étape).

Mercredi, la 11e étape se courra sur 207 km entre Foiano di Val Fortore et Francavilla al Mare. Les sprinters devraient pouvoir s'y exprimer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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