Économie
Georgieva obtient dans la douleur son maintien à la tête du FMI
La Bulgare Kristalina Georgieva a sauvé son poste de Directrice générale du FMI, recevant lundi soir le soutien du conseil d'administration de l'institution. Elle ressort touteffois très éprouvée de ces semaines d'investigation.
La question du maintien de Mme Georgieva, 68 ans, à la tête du Fonds monétaire international était posée, depuis la publication, le 16 septembre, des conclusions d'une enquête du cabinet d'avocats WilmerHale, menée à la demande du comité d'éthique de la Banque Mondiale. La dirigeante était accusée d'avoir manipulé un rapport pour favoriser la Chine, des faits qu'elle a toujours niés.
"Le Conseil d'administration a estimé que les informations présentées au cours de son examen n'ont pas démontré de manière concluante que la directrice générale a joué un rôle inapproprié concernant le rapport 'Doing Business 2018' lorsqu'elle était directrice générale de la Banque mondiale", selon un communiqué du FMI.
"Après examen de l'ensemble des éléments de preuve présentés, le Directoire réaffirme sa pleine confiance dans le leadership et la capacité de la Directrice Générale à continuer à s'acquitter efficacement de ses fonctions", ajoute le texte.
Cette annonce est faite alors que le FMI et la Banque mondiale ont entamé lundi leurs réunions d'automne avec en toile de fond la question de leur intégrité.
"Episode difficile"
Les instances dirigeantes ajoutent qu'elles ont confiance "dans l'engagement" de Mme Georgieva "à maintenir les meilleures normes de gouvernance et d'intégrité au FMI". Le Conseil d'administration prévoit toutefois de se réunir à l'avenir "pour examiner d'éventuelles mesures supplémentaires visant à garantir la solidité" de l'institution en la matière.
De son côté, Mme Georgieva a souligné que cette affaire a été "un épisode difficile sur le plan personnel" tout en réaffirmant que les faits étaient "infondés".
"Alors que le FMI se réunit cette semaine, je suis honorée de diriger une équipe aussi talentueuse qui travaille sans relâche pour relever les plus grands défis du monde, de la lutte contre le Covid-19 à la lutte contre le changement climatique et la lutte contre les inégalités économiques", a-t-elle également réagi.
Cette affaire a profondément divisé les 24 membres du Conseil d'administration. Si la France, le Royaume-Uni et plus largement l'Europe ont fait part de leur soutien à Mme Georgieva, les Etats-Unis se sont montrés plus réticents à renouveler sa confiance.
"Préoccupations légitimes"
Dans un communiqué séparé, la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a indiqué s'être entretenue lundi avec Mme Georgieva "pour discuter des graves problèmes soulevés" par cette enquête qui a soulevé des "préoccupations légitimes". Elle a souligné que sa priorité était "de préserver l'intégrité et la crédibilité de la Banque mondiale et du FMI".
Pour autant, à l'instar d'autres membres du Conseil d'administration du FMI, le Trésor a estimé qu'"en l'absence de preuves directes supplémentaires concernant le rôle de la directrice générale, il n'y a pas de base pour un changement de direction" du Fonds.
Le FMI a précisé avoir mené un examen "complet" et "objectif" de cette affaire, se réunissant huit fois au total. Lors d'une réunion avec le conseil, Mme Georgieva avait déploré "des inexactitudes et hypothèses erronées formulées par les auteurs du rapport". Elle avait parallèlement reçu le soutien d'anciens responsables de la Banque mondiale et d'économistes réputés dont Joseph Stiglitz, lauréat du prix Nobel.
Le Trésor a prévenu lundi soir qu'il évaluera "tout fait nouveau". Washington estime aussi que "des mesures proactives doivent être prises pour renforcer l'intégrité et la crédibilité des données au FMI".
En poste depuis 2019
De son côté, le Conseil d'administration du FMI a souligné qu'une enquête de la Banque mondiale sur une éventuelle faute professionnelle de salariés dans l'affaire du rapport Doing Business était "en cours".
Mme Georgieva avait pris la tête du Fonds le 1er octobre 2019, en remplacement de la Française Christine Lagarde qui avait été nommée à la Banque centrale européenne. Elle était alors la seule candidate à ce poste.
Selon un partage des rôles hérité de la création des institutions de Bretton Woods, le Fonds est traditionnellement dirigé par un Européen tandis que la Banque mondiale est aux mains d'un Américain, actuellement David Malpass.
En 2019, les instances du FMI avaient toutefois dû changer les statuts pour pouvoir entériner la nomination de Mme Georgieva qui dépassait la limite d'âge, alors fixée à 65 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Italie: légère hausse de la production industrielle en août
La producion industrielle en Italie a enregistré une légère hausse de 0,1% en août par rapport à juillet, après une baisse le mois précédent, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).
En moyenne, sur la période de juin à août, la production industrielle a diminué de 0,1% par rapport aux trois mois précédents.
Elle avait baissé de 0,9% en juillet après avoir augmenté de 0,5% en mai et en juin.
Le secteur de l'énergie a vu sa production augmenter en août sur un mois de 2,3% et les biens de consommation de 2,8%. En revanche les biens intermédiaires ont baissé de 2,8% et ceux d'équipement de 2,5%.
Par rapport à août 2023, la production industrielle a reculé de 3,2%, en données corrigées des effets de calendrier.
La péninsule a vu son produit intérieur brut (PIB) augmenter de 0,2% au deuxième trimestre par rapport au précédent, tiré par le secteur des services, après avoir affiché une croissance de 0,3% pendant les trois premiers mois de l'année.
Pour l'ensemble de l'année, le gouvernement de Giorgia Meloni table toujours sur une hausse du PIB de 1%, alors que l'Istat a revu à la baisse l'acquis de croissance constaté fin juin, à 0,4%, contre 0,7% auparavant.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Premiers clients de Credit Suisse transférés sur la plateforme UBS
L'intégration des activités de Credit Suisse au sein d'UBS suit son cours. Les premiers fonds de clients de l'ex-numéro deux bancaire helvétique ont été transférés vers la plateforme de la première banque suisse, indique jeudi l'agence Reuters.
"En septembre, nous avons testé plusieurs centaines de clients de Hong Kong et de Singapour de différents niveaux de complexité. Cela s'est très bien passé ", a expliqué le responsable de la technologie Mike Dargan. Toute l'équipe d'UBS s'est sentie "soulagée d'un grand poids" après ces tests réussis. Le directeur général du groupe, Sergio Ermotti, avait par le passé qualifié le transfert des clients de risque majeur dans le cadre du regroupement des activités des deux établissements.
Selon N. Dargan, environ 1,3 million de clients de Credit Suisse devraient passer sur la plateforme UBS au cours des prochains trimestres. Outre les données clients, il faudra également intégrer les données financières et juridiques. Le stock de données du Credit Suisse s'élevait à environ 110 pétaoctets, un pétaoctet correspondant à 500 milliards de pages de texte ou à un film d'une durée de deux ans et demi.
Selon les plans, les clients de Credit Suisse au Luxembourg et à Hong Kong seront migrés dans les prochaines semaines, puis ce sera au tour de Singapour, a ajouté M. Dargan. D'autres pays suivront d'ici la fin de l'année et en 2025. Dans le cadre de l'intégration, UBS abandonnera 90% des 3000 applications de Credit Suisse. Pour l'heure, 560 ont été désactivées, ainsi que 40'000 des quelque 100'000 serveurs de l'ex-2e banque helvétique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les taux des hypothèques fixes sur dix ans presque divisés par deux
Les baisses des taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont assoupli les conditions d'octroi des prêts immobiliers, a noté le comparateur en ligne Comparis. Les taux des hypothèques fixes sur 10 ans ont été divisés par deux par rapport aux sommets de 2022.
Au troisième trimestre, les taux moyens sur dix ans calculés par Comparis s'inscrivent ainsi dans la fourchette 1,5%-2,0% pour les hypothèques fixes et entre 1,6% et 2,0% pour les emprunts basés sur le Saron, selon le compte-rendu périodique publié jeudi.
Ce niveau relativement bas a suscité une forte demande, 72% des personnes recensées ayant contracté un emprunt immobilier ont choisi une hypothèque à taux fixe sur dix ans, contre 40 à 50% les deux trimestres précédents. La proportion des échéances moyennes - soit quatre à six ans - a fondu de moitié sur trois mois, à 14%. Les hypothèques à trois ans, Saron y compris, ont été réduites à la proportion congrue, passant à 7%, contre 20% auparavant.
Malgré les baisses de taux décidées par la BNS, les hypothèques à taux fixe demeurent moins chères que les homologues basées sur le Saron, mais les marges de négociation ont évolué. "La perspective envisagée par les marchés d'une poursuite de la baisse des taux d'intérêt ont un effet positif sur les conditions des hypothèques fixes depuis juin, dont les taux accusent un net recul", note Dirk Renkert, spécialiste Argent chez Comparis, cité dans le communiqué.
Tendance à la baisse ininterrompue
La baisse des taux hypothécaires indicatifs à dix ans suit un pente descendante depuis juin, sans interruption de tendance. Au terme du troisième trimestre, ceux-ci s'élevaient à 1,81%, en recul de 0,33 point de pourcentage par rapport à fin juin. Pour les taux à cinq ans, Comparis est parvenu à 1,68%, soit 0,36 point de moins sur trois mois. Début janvier, ces deux taux indicatifs atteignaient respectivement 2,26% et 2,13%.
Le rendement des obligations de la Confédération à dix ans s'élevait fin septembre à 0,41%, en recul de 0,25 point de pourcentage depuis le début de l'année, indique le comparateur en ligne.
La BNS a raboté en septembre son taux directeur de 0,25 point de pourcentage, soit la troisième baisse consécutive de cette ampleur, à 1%. Les grandes banques centrales suivent également la voie de l'assouplissement monétaire, la Réserve fédérale américaine (Fed) ayant "frappé un grand coup" en abaissant son taux de 0,50 point et ciblant désormais 4,75-5%, rappelle le communiqué. La Banque centrale européenne (BCE) a fixé son taux directeur à 3,5% après une diminution de 0,25 point.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les employés se font peu d'illusions sur leurs salaires en 2025
Près de la moitié des employés en Suisse ne connaissent pas de discussions salariales au sein de leur entreprise, révèle un sondage. Les femmes en particulier ne s'attendent guère à ce que leur rémunération augmente en 2025.
Le sondage publié jeudi, réalisé par Demoscope auprès de 1004 personnes sur mandat d'Employés Suisse, démontre qu'une majorité du personnel est "satisfaite" de son travail. Mais sur les questions salariales, l'incertitude subsiste, indique l'organisation. Elle est notamment liée au fait que près de la moitié des employés concernés n'ont pas la possibilité de discuter des salaires.
"Il est inacceptable qu'il y ait autant d'entreprises qui ne mènent pas de discussions sur les salaires", estime dans le communiqué Tanja Tenneberger, responsable communication d'Employés Suisse. "Les entreprises qui ne proposent pas de négociations équitables et transparentes laissent de côté l'inflation. On peut se demander si elles n'optimisent pas leurs marges sur le dos des employés."
Dans le détail, les femmes sont 54% à ne pas s'attendre à une augmentation l'an prochain, contre "seulement" 37% des hommes. Dans l'ensemble, les employés et employées les plus âgés se montrent plutôt sceptiques quant à une revalorisation.
Généralement, le personnel opterait pour une hausse des salaires classique. Cependant, un quart des sondés préférerait pouvoir bénéficier d'une réduction du temps de travail, pour un salaire égal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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