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Google approuve le réseau social de Donald Trump, Truth Social

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Donald Trump avait lancé sa plateforme en février comme alternative aux réseaux traditionnels, après un bannissement de Twitter et une suspension de ses comptes Facebook pour une durée de deux ans. (© KEYSTONE/AP/Matt York)

Le réseau social de Donald Trump, Truth Social, peut être téléchargé sur le Google Play Store depuis mercredi. Ce alors que le géant d'internet l'avait refusé cet été, jugeant la modération des contenus insuffisante sur la plateforme de l'ancien président américain.

Google a indiqué à l'AFP mercredi que Truth Social avait finalement accepté de mettre à jour son application pour s'assurer que son règlement sur le retrait des messages d'incitation à la violence soit appliqué.

Pour être distribués sur la boutique d'applications mobiles de Google, les programmes "doivent se conformer avec notre règlement pour les éditeurs, y compris l'obligation de modérer de façon effective les contenus publiés par des tiers et de retirer les messages répréhensibles comme ceux qui incitent à la violence", a rappelé un porte-parole.

"Rétablir la liberté d'expression"

Lancé fin février, Truth Social se veut une alternative aux grands réseaux sociaux, Twitter en particulier, dont Donald Trump est suspendu depuis début janvier 2021, avec la liberté d'expression pour leitmotiv et une modération minimale des contenus.

"Cela a été un plaisir de travailler avec Google et nous sommes ravis qu'ils nous aient aidés à enfin apporter Truth Social à tous les Américains, quel que soit l'appareil qu'ils utilisent", a réagi Shannon Devine de MZ Group, qui gère les relations publiques de Trump Media and Technology Group (TMTG), la maison mère de Truth Social.

"C'est une étape majeure dans notre mission pour rétablir la liberté d'expression en ligne", a-t-elle ajouté dans un courriel à l'AFP. TMTG s'était déjà félicitée la semaine dernière de l'admission de truth Social sur le magasin d'application de Samsung aux Etats-Unis, le Galaxy Store.

Modération des contenus

Google avait refusé d'accueillir la plateforme sur son Play Store en août, considérant la modération des contenus comme "insuffisante". Le numéro un mondial de la publicité en ligne avait expliqué avoir fait part à Truth Social de "plusieurs violations" des règlements de la boutique d'applications.

Le groupe californien avait dit avoir "de nouveau indiqué que le fait de disposer de systèmes effectifs de modération du contenu généré par les utilisateurs était une condition (nécessaire) pour qu'une application soit mise en ligne sur Google Play".

A la différence d'iOS de l'iPhone, le système d'exploitation Android de Google pour les smartphones permet à un utilisateur de télécharger une application par d'autres voies que sa propre boutique d'applications.

Pour autant, la boutique reste l'interface privilégiée des utilisateurs d'un téléphone sous Android, qui représente l'écrasante majorité des smartphones dans le monde. Sur l'App Store d'Apple, où il est bien présent, Truth Social arrive en 89e position dans la catégorie "réseaux sociaux".

QAnon

TMTG tarde depuis des mois à finaliser sa fusion avec un véhicule coté, Digital World Acquisition Corp (DWAC), qui doit lui permettre d'entrer en Bourse et ainsi de recevoir de l'argent frais. L'action de DWAC prenait près de 9% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York mercredi.

Exclu des grandes plateformes, Donald Trump n'a retrouvé qu'une fraction de ses abonnés sur Truth Social. Il y est actuellement suivi par 4,18 millions de personnes, contre 88,8 millions sur Twitter et 35,4 millions sur Facebook avant son éviction pour avoir encouragé ses partisans lors de l'invasion du Capitole le 6 janvier 2021, qui avait fait plusieurs morts.

Le réseau social sert notamment aux fans de la nébuleuse QAnon pour relayer leurs théories du complot liant par exemple des personnalités du parti démocrate américain comme Hillary Clinton à un réseau sataniste et pédophile.

NewsGuard, qui évalue les sources d'information en fonction de leur fiabilité, a trouvé 88 comptes partageant du contenu QAnon avec plus de 10'000 abonnés sur Truth Social, dont plus de la moitié étaient "certifiés", et plus d'un tiers avaient été bannis de Twitter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Rio Tinto scelle la reprise de l'américain Arcadium Lithium

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L'accord entre Rio Tinto et Arcadium valorise ce dernier à 5,85 dollars l'action, soit près de 40% au-dessus de la moyenne du marché (archives). (© KEYSTONE/EPA AAP/MICK TSIKAS)

Le géant minier américano-britannique Rio Tinto a conclu mercredi un accord d'acquisition du producteur américain de lithium Arcadium Lithium. La transaction se monte à près de 6,7 milliards de dollars (5,74 milliards de francs).

Si l'opération obtient l'aval des autorités de régulation, elle fera de Rio Tinto le troisième fournisseur mondial de ce métal employé dans une large gamme de produits dont les batteries de voitures hybrides et électriques, les ordinateurs portables et les téléphones.

L'accord valorise Arcadium, entreprise née en 2024, à 5,85 dollars l'action, soit près de 40% au-dessus de la moyenne du marché.

Cette opération n'est toutefois pas sans risque: l'industrie du lithium est confrontée à une offre excédentaire doublée d'une chute des ventes de véhicules électriques qui font baisser les prix et obligent les mines du monde entier à arrêter ou à ralentir leur production.

Invoquant la baisse des prix, Arcadium Lithium a ainsi annoncé en 2024 réduire l'activité d'une mine dans l'ouest de l'Australie, pays au rang numéro un des fournisseurs mondiaux de lithium.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Orban appelle à "changer" l'UE face à un Parlement européen hostile

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A l'issue du discours de Viktor Orban mercredi devant le Parlement européen, une partie de l'hémicycle a brièvement entonné la chanson antifasciste Bella Ciao. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a réclamé mercredi un "changement" de l'Union européenne, lors d'un discours au Parlement européen où il a été accueilli par des protestations contre les reculs démocratiques dans son pays.

Le dirigeant nationaliste est venu à Strasbourg présenter les priorités de la présidence tournante du Conseil de l'UE, attribuée à la Hongrie jusqu'à fin décembre.

"L'Union Européenne a besoin de changer" et la présidence hongroise "veut être le catalyseur de ce changement", a-t-il affirmé devant les eurodéputés.

Avant son intervention dans l'hémicycle, des députés de gauche ont affiché leur opposition. "Pas d'argent pour la corruption", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par la gauche radicale, en référence à des fonds européens destinés à la Hongrie, et partiellement gelés pour des raisons d'État de droit.

Les sociaux-démocrates ont quant à eux brandi des pancartes "Démocrates contre autocrates".

A l'issue de son discours, la chanson antifasciste Bella Ciao a été brièvement entonnée dans une partie de l'hémicycle avant un recadrage de la présidente du Parlement Roberta Metsola. "Ce n'est pas l'Eurovision", a dit la Maltaise.

Opposition muselée

Mardi, devant la presse à Strasbourg, Viktor Orban avait tempêté contre les "élites européennes de la gauche et du centre", affichant sa proximité avec Donald Trump ou plaidant pour une "nouvelle stratégie" sur l'Ukraine en communiquant "directement" avec Moscou.

Depuis son retour à la tête du pays en 2010, Viktor Orban a renforcé son emprise sur le pouvoir tout en restreignant les droits des oppositions, se heurtant à plusieurs reprises à Bruxelles sur les questions migratoires et d'État de droit.

En juillet, la Commission européenne a estimé dans un rapport que la Hongrie ne respectait pas les normes démocratiques de l'UE, notamment en matière de corruption, de financement politique, de conflits d'intérêts et d'indépendance des médias.

Dernier épisode du conflit entre Budapest et Bruxelles, la Commission a annoncé jeudi saisir la justice européenne au sujet de la loi hongroise sur la "souveraineté", que des ONG considèrent comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Premier ministre japonais dissout la chambre basse du Parlement

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Le Premier ministre Shigeru Ishiba, en poste depuis la semaine dernière, veut consolider son mandat à l'issue des législatives du 27 octobre. (© KEYSTONE/AP/Hiro Komae)

Le nouveau Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a dissous mercredi la chambre basse du Parlement avant des élections législatives anticipées le 27 octobre. Il espère profiter de sa "lune de miel" politique pour mener à la victoire son parti miné par des scandales.

"Nous voulons faire face à cette élection de manière juste et avec sincérité, afin que le gouvernement obtienne la confiance du public", a déclaré mercredi aux journalistes M. Ishiba, 67 ans. Le président de la chambre basse, Fukushiro Nukaga, a ensuite lu une lettre du Premier ministre portant le sceau de l'empereur, annonçant formellement la dissolution.

Le dirigeant en poste depuis la semaine dernière veut chercher via ce scrutin à consolider son mandat afin d'appliquer son programme de renforcement de la sécurité et de la défense, de soutien accru aux ménages à faibles revenus et de revitalisation des campagnes japonaises.

Le gouvernement de son prédécesseur Fumio Kishida, en poste pendant près de trois ans, a souffert de sondages de popularité historiquement bas, en partie à cause d'un scandale de financement qui a touché son Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice), dont est également issu M. Ishiba.

"L'élan encore là"

Fumio Kishida était également impopulaire en raison de son apparente incapacité à lutter contre l'inflation, qui a entamé le pouvoir d'achat des Japonais depuis 2022. Le PLD dispose néanmoins avec son partenaire de coalition, le Komeito (centre-droit), d'une confortable majorité à la chambre basse (290 sièges sur 465).

Avec la dissolution de la chambre basse du Parlement, M. Ishiba veut mettre son parti à l'épreuve des élections avant la fin de sa période de "lune de miel", analyse Yu Uchiyama, professeur de sciences politiques à l'Université de Tokyo.

"Il est logique qu'il ait voulu convoquer une élection rapide dès que le 'visage' du parti a changé, alors que l'élan est encore là", ajoute M. Uchiyama, interrogé par l'AFP. Selon cet expert, Shigeru Ishiba a aussi voulu prendre l'opposition au dépourvu, car les adversaires du PLD restent indécis sur la manière de se coordonner en vue du scrutin.

Se montrer "strict"

Mais la décision de convoquer des élections anticipées a par ailleurs été critiquée, car elle contredit un engagement précédent de M. Ishiba de faire face à l'opposition au Parlement. Certains électeurs y ont vu le signe décevant qu'il avait "cédé à la pression au sein de son parti" avec une dissolution à des fins politiques, dit M. Uchiyama.

Ce week-end, le Premier ministre a annoncé que le PLD ne soutiendrait pas pour le scrutin certains membres du parti impliqués dans le scandale de financement du parti. Cette annonce reflète le désir de M. Ishiba de montrer au public qu'il peut être "strict", et il a ainsi "probablement regagné un peu la confiance du public", estime M. Uchiyama.

M. Ishiba, favorable à la création d'une alliance militaire régionale sur le modèle de l'Otan, a déclaré la semaine dernière que la sécurité du Japon n'avait "jamais été autant menacée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale".

Opposition qui mise sur la diversité

Le Japon, comme de nombreux pays industrialisés, est également confronté à une crise démographique, avec une population vieillissante et un taux de natalité obstinément bas. Selon la Banque mondiale, le pays a la population la plus âgée du monde après Monaco.

M. Ishiba a récemment qualifié la situation d'"urgence silencieuse", ajoutant que le gouvernement allait promouvoir des mesures de soutien aux familles, telles que des horaires de travail flexibles. Soucieux de sortir durablement l'économie de la déflation qui la mine depuis des décennies, il souhaite aussi stimuler les revenus par le biais d'un nouveau plan de relance et d'un soutien aux collectivités locales et aux ménages à faibles revenus.

Le Parti démocrate constitutionnel (PDC, centre-gauche), principale formation d'opposition avec 99 députés, cherche quant à lui à se différencier du PLD sur une série de questions liées à la diversité, notamment en s'engageant à légaliser les mariages entre personnes du même sexe. Il veut également permettre aux couples mariés de ne pas porter le même nom de famille, une question qui divise profondément au sein du PLD.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Jürgen Klopp va ouvrir un nouveau chapitre

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Jürgen Klopp lors de ses adieux à Liverpool (© KEYSTONE/AP/JON SUPER)

Jürgen Klopp (57 ans) retrouve le ballon rond. Le technicien allemand, libre depuis son départ de Liverpool cet été, a été nommé patron du football au sein du groupe Red Bull.

"J'aimerais développer, soutenir et améliorer les incroyables talents que nous avons", a déclaré Klopp dans une publication de Red Bull sur les réseaux sociaux. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2025, avec un contrat à long terme.

Jürgen Klopp aura la responsabilité stratégique de tous les clubs de la galaxie du fabricant de boissons énergisantes. Cela concerne principalement Leipzig, Salzbourg, New York, mais aussi d'autres équipes comme Leeds, qui joue en 2e division anglaise. Le technicien devra faire bénéficier les clubs de sa vaste expérience en ce qui concerne les entraînements, la philosophie de jeu, le développement des talents ainsi que les transferts de joueurs et d'entraîneurs.

Impressionnant palmarès

Le contrat de l'ancien coach de Mayence, Borussia Dortmund et Liverpool comporte une clause de sortie pour devenir sélectionneur de l'Allemagne. Au fil des années, Klopp s'est forgé un impressionnant palmarès, avec notamment deux titres de champion d'Allemagne (2011/2012) et une Coupe d'Allemagne (2012) avec Dortmund.

Avec Liverpool, il a remporté un championnat d'Angleterre (2020), une Coupe d'Angleterre (2022), deux Coupes de la Ligue (2022/2024), une Ligue des champions (2019) et une Coupe du monde des clubs (2019).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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