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Grèce: les feux de forêt font rage, un mort

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Les pompiers luttaient lundi sur plusieurs fronts dans la région et tentaient d'arrêter la progression de l'incendie vers le parc national de Dadia, qui avait déjà subi des dégâts importants à cause des incendies de forêt l'année dernière. (© KEYSTONE/EPA/DIMITRIS ALEXOUDIS)

Un homme a été retrouvé mort lundi dans les feux de forêt dans la région de Béotie, dans le centre de la Grèce. Cela alors que les pompiers grecs luttent contre de nouveaux brasiers.

"Un vieux berger a couru à sa bergerie pour sauver ses animaux et a été retrouvé mort, probablement intoxiqué par les fumées" d'incendie, a déclaré à l'AFP un porte-parole des pompiers.

Un important incendie de forêt s'est déclaré lundi en Béotie, au nord de l'Attique, à 100 km au nord d'Athènes, selon les services de secours.

Un avis d'évacuation a été émis pour des touristes qui se trouvaient sur une plage voisine. Quelque 56 sapeurs-pompiers assistés de quatre avions interviennent sur place. Un autre incendie s'est déclaré sur l'île d'Eviam où 42 pompiers et quatre quatre avions luttent contre les flammes.

Risque "extrême" près d'Athènes

Les autorités de la protection civile ont mis en garde lundi contre un risque d'incendie "extrême" dans la région de la capitale, Athènes, et d'autres parties du sud de la Grèce.

Les conditions très chaudes et sèches, qui augmentent le risque d'incendies, persisteront en Grèce jusqu'à vendredi.

Les incendies continuent de faire rage dans le nord-est de la Grèce près de la ville portuaire d'Alexandroupolis. Sept pompiers et un volontaire ont été hospitalisés pour des blessures.

Une douzaine de groupements de population ont été évacués au cours du week-end et les autorités de la protection civile ont exhorté les habitants à rester à l'intérieur en raison de la fumée. La zone a été déclarée en état d'urgence.

Précédent de Rhodes

Le 18 juillet, un incendie attisé par des vents violents avait ravagé près de 17'770 hectares en dix jours au sud de Rhodes, île touristique très prisée du sud-est de la mer Egée.

Environ 20'000 personnes, principalement des touristes, ont dû être évacuées. Fin juillet, le pays a connu sa pire canicule depuis un mois de juillet, avec des températures dépassant les 40°C en de nombreux endroits, selon l'Observatoire national d'Athènes

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Syrie: maintien de la sécurité à Soueida transféré aux Druzes

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Photo d'archive d'une allocution télévisée du président syrien Ahmad al-Chareh. (© KEYSTONE/EPA/BILAL AL-HAMMOUD)

Le président syrien Ahmad al-Chareh a annoncé jeudi le transfert "à des factions locales et des cheiks druzes" la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida (sud), théâtre de sanglants affrontements communautaires depuis dimanche.

"Nous avons donné la priorité à l'intérêt des Syriens plutôt qu'au chaos et à la destruction", a déclaré M.al-Chareh dans une allocution télévisée.

"Nous avons décidé que des factions locales et des cheikhs avisés assumeraient la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida", a-t-il dit, en évoquant "la nécessité d'éviter de sombrer dans une nouvelle guerre de grande ampleur" après quatre jours de violences.

"Nous avions deux options: une guerre ouverte avec l'entité israélienne aux dépens de notre peuple druze, de sa sécurité et de la stabilité de la Syrie et de la région tout entière, ou bien donner aux anciens et aux cheikhs druzes la possibilité de revenir à la raison et de donner la priorité à l'intérêt national", a-t-il expliqué.

Des affrontements entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes, une minorité ésotérique issue de la branche ismaélienne du chiisme, ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze.

"Exécutions sommaires"

Les forces gouvernementales syriennes, déployées depuis mardi dans la ville de Soueida, ont commencé à s'en retirer mercredi à la suite d'un accord de cessez-le-feu, après avoir été accusées d'avoir combattu aux côtés des tribus bédouines.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni et qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, les affrontements ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, dont 27 civils victimes d'"exécutions sommaires par les membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur".

Dans son discours, Ahmad al-Shareh a promis de faire "rendre des comptes" aux auteurs d'exactions contre "notre peuple druze, qui est sous la protection et la responsabilité de l'Etat".

"L'Etat syrien est intervenu pour mettre fin aux affrontements entre les groupes armés de Soueida et des régions avoisinantes", a affirmé le président intérimaire.

Il a accusé Israël, qui a bombardé la Syrie en affirmant agir en soutien des druzes, d'avoir "eu recours à un ciblage à grande échelle des installations civiles et gouvernementales pour saper ces efforts, ce qui a entraîné une complication significative de la situation et poussé les choses à une escalade à grande échelle, sauf pour l'intervention efficace de la médiation américaine, arabe et turque, qui a sauvé la région d'un sort inconnu".

M.al-Chareh n'a pas précisé quels pays arabes étaient intervenus dans la médiation. Mercredi, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio avait annoncé "un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante" en Syrie.

Israël a mené mercredi des frappes sur le quartier général de l'armée à Damas et sur une "cible militaire" dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts.

Des bombardements ont aussi visé près de Damas "les environs de l'aéroport militaire de Mazzé", selon les autorités syriennes. D'autres ont ciblé notamment Soueida et l'autoroute Damas-Deraa, d'après l'agence Sana.

Atmosphère de chaos

Mercredi, des soldats israéliens déployés sur le plateau du Golan occupé ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de druzes massés à la clôture barbelée entre Israël et la Syrie en soutien aux membres de leur communauté à Soueida, a constaté un journaliste de l'AFP. Des dizaines de personnes ont réussi à traverser la frontière dans les deux sens, dans une atmosphère de chaos.

"Nous voulons simplement aider notre peuple. Nous voulons aider nos familles", a déclaré Fayez Chaker. "On ne peut rien faire. Nos familles sont là-bas. Ma femme est de là-bas, ma mère est de là-bas, mes oncles sont là-bas, toute ma famille est de là-bas."

La communauté druze de Syrie était, avant la guerre civile, forte de quelque 700'000 personnes, présente principalement à Soueida. Les druzes sont aussi implantés au Liban et en Israël.

Les récentes violences illustrent les défis auxquels fait face le gouvernement d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Islande: un volcan en éruption pour la 9e fois depuis fin 2023

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Vue aérienne de l'éruption du Sundhn ̇kagigjarˆ Ìur, à Grindavik. (© KEYSTONE/AP)

Un volcan sur la péninsule de Reykjanes, dans le sud-ouest de l'Islande, est entré en éruption mercredi pour la neuvième fois depuis fin 2023, ont annoncé les autorités.

Des images vidéo tournées en direct montrent de la lave en train de s'échapper d'une fissure dans le sol. L'éruption a commencé peu avant 06h00 en Suisse, selon l'Office météorologique islandais (IMO).

La principale fissure court sur 2,4 km et une deuxième plus petite s'est ouverte sur 500 mètres, a précisé l'agence météo en début d'après-midi.

Les habitants de la péninsule de Reykjanes sont incités à rester chez eux en raison de la pollution de l'air.

Le village de pêcheurs de Grindavik, le plus proche de l'éruption, a été évacué, tout comme le célèbre site du Blue Lagoon.

La plupart des 4000 habitants de Grindavik avaient été évacués fin 2023, peu avant la première éruption volcanique dans la région. Depuis, presque toutes les maisons ont été vendues à l'Etat et la majorité des habitants sont partis.

L'évacuation des quelque 100 personnes qui se trouvaient encore dans le village s'est déroulée sans difficultés, a indiqué une responsable de la police Margret Kristin Palsdottir, à la chaine publique RUV.

L'accès des touristes à proximité de l'éruption a également été interdit.

"Bien entendu, nous comprenons qu'il s'agit d'un événement fascinant, en particulier pour les touristes qui n'y sont pas aussi habitués que nous", a-t-elle dit.

Un spécialiste de géophysique de l'IMO, Benedikt Ofeigsson, a déclaré à la chaine RUV que l'éruption ne semblait pas aussi importante que les précédentes et qu'elle était bien située car elle ne se trouvait pas à proximité d'infrastructures.

Les volcans de la péninsule n'avaient pas connu d'éruption depuis huit siècles, jusqu'en mars 2021, date à laquelle une période d'activité sismique accrue a débuté.

Les volcanologues estiment que l'activité volcanique dans la région était entrée dans une nouvelle ère.

Cette dernière éruption n'a pas d'impact sur les vols internationaux, selon le site de l'aéroport de Keflavík.

En 2010, une éruption volcanique dans une autre partie de l'Islande avait provoqué un chaos dans les transports du monde entier, les cendres projetées dans l'atmosphère ayant entraîné des fermetures de l'espace aérien en Europe.

L'Islande abrite 33 systèmes volcaniques actifs, soit plus que tout autre pays européen.

Elle est située sur la dorsale médio-atlantique, une faille dans le plancher océanique qui sépare les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine et provoque des tremblements de terre et des éruptions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Plus de 350 morts dans les violences dans le sud de la Syrie (ONG)

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Le village de Jbab au sud de la Syrie, a été la cible de frappes israéliennes, mercredi. (© KEYSTONE/AP/Omar Sanadiki)

Plus de 350 personnes ont été tuées depuis le week-end dernier dans des violences dans la province de Soueida, dans le sud de la Syrie, selon un nouveau bilan annoncé jeudi par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Selon cette organisation, un total de 79 combattants druzes, 55 civils, 189 membres de l'armée ou des forces de sécurité et 18 combattants bédouins ont été tués dans des violences communautaires, auxquels s'ajoutent 15 soldats et membres des forces de l'ordre tués dans des frappes israéliennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Séisme de magnitude 7,3 au large de l'Alaska: tout danger écarté

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Photo d'illustration d'un panneau mettant en garde contre le risque de tsunami. (© KEYSTONE/AP/DAMIAN DOVARGANES)

Un fort tremblement de terre s'est produit mercredi au large des côtes de l'Alaska et a provoqué une brève alerte tsunami de la part des autorités, qui ne craignent pas de dégâts majeurs.

L'épicentre de ce séisme de magnitude 7,3 est situé dans l'océan Pacifique, à 87 km au sud de Sand Point, un petit village de la péninsule d'Alaska, selon l'Institut américain de géophysique (USGS).

Les autorités ont émis une alerte tsunami pour une vaste région côtière, peu peuplée et assez sauvage au sud-ouest de l'Alaska, couvrant plus de 1100 km. Elle a été levée un peu moins de deux heures plus tard.

Plusieurs villes et villages se trouvant dans la zone d'alerte ont d'abord fait retentir leurs sirènes d'alarme et ont demandé à leurs habitants de se réfugier en hauteur ou à l'intérieur des terres.

Mercredi en fin d'après-midi, les autorités ont affirmé qu'il n'y avait plus de danger.

"Vous pouvez regagner vos domiciles", a annoncé le village d'Unalaska dans un communiqué à l'intention de ses résidents.

Le centre des opérations d'urgence de Kodiak, l'une des villes les plus peuplées de la zone avec ses 5200 habitants, a également décrété la "fin de l'alerte".

"Le risque de victimes et de dégâts est faible", a estimé l'USGS dans un bulletin. "Dans l'ensemble, la population de cette région réside dans des structures résistantes aux secousses sismiques, bien qu'il existe des structures vulnérables."

Situé dans la ceinture de feu du Pacifique, l'Alaska est très exposé aux tremblements de terre.

Le pire séisme de son histoire récente, en 1964, était également survenu au large de ses côtes, avec une magnitude de 9,2.

Il avait provoqué la mort de plus de 130 personnes, dévastant la ville d'Anchorage et déclenchant un tsunami qui avait frappé le golfe d'Alaska, ainsi que la côte ouest des Etats-Unis et Hawaï.

En juillet 2023, un autre séisme de magnitude 7,2 était survenu au large de la péninsule d'Alaska, sans faire de victimes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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