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Escalade meurtrière entre le Hamas et Israël sur fond de heurts

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Le mouvement islamiste Hamas et Israël ont échangé des centaines de tirs dans la nuit de lundi à mardi, tuant plus de 20 Palestiniens à Gaza. En photo, une attaque de la veille, des missiles tirés depuis Gaza sur Israël. (© KEYSTONE/AP/Khalil Hamra)

Le mouvement islamiste Hamas et Israël ont échangé des centaines de tirs dans la nuit de lundi à mardi, tuant plus de 20 Palestiniens à Gaza, dans la pire escalade depuis des années déclenchée par des violences à Jérusalem-Est occupée.

Les autorités du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans l'enclave palestinienne, ont fait état de 22 morts, dont neuf enfants, dans les frappes israéliennes menées en riposte à des salves de roquettes tirées depuis l'enclave palestinienne, en plus de 106 blessés.

"Nous sommes dans la phase initiale de notre riposte contre des cibles militaires à Gaza", a prévenu mardi matin le porte-parole de l'armée Jonathan Conricus, faisant état de la mort de 15 membres du Hamas et du Jihad islamique, un autre groupe armé.

L'armée israélienne a frappé 130 cibles militaires, appartenant pour la plupart au Hamas, a précisé M. Conricus.

Sirènes à Jérusalem

Les salves de roquettes tirées depuis la bande de Gaza constituent "une agression grave à l'encontre d'Israël, à laquelle nous ne pouvons pas ne pas répliquer", a-t-il estimé.

Le Hamas avait menacé lundi après-midi l'Etat hébreu d'une nouvelle escalade militaire si ses forces ne se retiraient pas de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, où des heurts quotidiens opposant des Palestiniens à la police israélienne ont fait des centaines de blessés depuis vendredi.

Fait rare, les sirènes d'alarme des autorités israéliennes ont retenti lundi à Jérusalem même.

Des dégâts matériels ont été constatés dans deux localités touchées par des roquettes à une quinzaine de km de Jérusalem. Les secouristes israéliens ont fait état d'une trentaine de blessés, pour la plupart à Ashkelon, ville israélienne toute proche de la bande de Gaza.

Selon un dernier bilan de l'armée, 200 roquettes ont été tirées de Gaza vers Israël depuis lundi, dont plus de 90% ont été interceptées par le bouclier antimissile "Dôme de fer". De nombreuses autres roquettes sont tombées à l'intérieur de la bande de Gaza.

Alors que d'autres roquettes ont été lancées mardi matin, la branche armée du Hamas a promis de faire de faire d'Ashkelon un "enfer" si les frappes israéliennes faisaient des victimes civiles dans l'enclave.

"A la fin, les Palestiniens gagneront", a affirmé le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans un communiqué.

Les frappes israéliennes sur Gaza sont les plus importantes depuis novembre 2019.

"Israël réagira avec force (...), celui qui attaque en paiera le prix fort. Je vous le dis, citoyens d'Israël, le conflit actuel pourrait durer un certain temps", a prévenu tard lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, estimant qu'une "ligne rouge" avait été franchie avec les tirs de roquettes en direction de Jérusalem.

Enclave paupérisée de deux millions d'habitants, la bande de Gaza est soumise à un blocus israélien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007. Depuis, le Hamas et Israël se sont affrontés dans trois guerres (2008, 2012, 2014).

Les nouvelles frappes et salves de roquettes interviennent sur fond de violences à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville illégalement occupé et annexé par Israël selon le droit international.

Tentatives de médiation

Mardi matin, un calme précaire semblait être revenu dans la Vieille ville de Jérusalem et ses abords, ont constaté des journalistes de l'AFP.

La veille, quelque 520 Palestiniens et 32 policiers israéliens ont été blessés dans de nouveaux heurts avec la police israélienne sur l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam et site le plus sacré du judaïsme, et dans d'autres lieux de Jérusalem-Est.

Ces accrochages, les plus violents depuis 2017 à Jérusalem-Est, ont coïncidé avec la "Journée de Jérusalem", qui marque selon le calendrier hébraïque la prise de la partie orientale, peuplée de Palestiniens, de la Ville sainte par l'armée israélienne en 1967.

Ils interviennent aussi après des semaines de tensions à Jérusalem.

La situation a suscité de nombreuses réactions à l'étranger, de l'appel de Washington à la "désescalade" à la condamnation d'Israël par des pays arabes.

Lundi soir, des sources diplomatiques ont affirmé à l'AFP que l'ONU, avec l'aide du Qatar et de l'Egypte, avait amorcé une médiation auprès des parties "concernées" afin d'obtenir une désescalade.

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Dejounte Murray crucifie les Celtics

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Dejounte Murray: il a pratiquement battu les Celtics à lui tout seul. (© KEYSTONE/AP/John Bazemore)

On n’arrête plus Atlanta ! Emmené par un Dejounte Murray au sommet de son art, les Hawks ont à nouveau battu Boston, la meilleure equipe de la Ligue, pour cueillir un quatrième succès de rang.

Sur son parquet, Atlanta s’est imposé 123-122 dans la prolongation. Auteur des 11 points de son équipe dans cette prolongation, Dejounte Murray a permis à ses couleurs de battre une deuxième fois les Celtics en l’espace de quatre jours. Il a inscrit 44 points pour battre son record personnel un soir où sa présence sur le terrain avait été remise en question en raison de douleurs dorsales...

Clint Capela a, lui aussi, livré la marchandise. Aligné durant 33 minutes, le Genevois a inscrit 12 points et a cueilli 13 rebonds pour un cinquième double double consécutif. Il sera appelé à prendre de plus en plus de responsabilités ces prochaines semaines en raison de l’absence prolongée de son "backup" Saddiq Bey qui a été opéré au genou gauche mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grigor Dimitrov donne la leçon à Carlos Alcaraz

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Grigor Dimitrov sans doute plus fort que jamais. (© KEYSTONE/AP/Marta Lavandier)

Comme pour Iga Swiatek, il n’y aura pas de "Sunshine Double" pour Carlos Alcaraz. Le vainqueur d’Indian Wells est tombé en quart de finale à Miami.

Carlos Alcaraz s’est incliné 6-2 6-4 devant un flamboyant Grigor Dimitrov (ATP 12). Cette défaite risque de lui coûter sa place de no 2 mondial si Jannik Sinner, opposé à Daniil Medvedev ce vendredi en demi-finale, remporte le tournoi. "J’ai eu l’impression d’avoir 13 ans sur le court tant Grigor était fort", avoue le joueur de Mucie.

"Parfois le génie est dans la simplicité. Mais c'est très dur de le transposer sur le court", souligne Grigor Dimitrov opposé ce vendredi, le Bulgare affrontera Alexander Zverev (ATP 5) dans une rencontre qui ne sera pas une rencontre comme les autres. S’il s’impose, il retrouvera le top ten pour la première fois depuis 2018. Il serait alors l’unique joueur qui frappe son revers à une main classé parmi les dix meilleurs. A 32 ans, celui qui avait remporté le Masters en 2017 ne semble jamais avoir été aussi fort.

Future retraitée des courts – elle arrêtera sa carrière à la fin de l’année – Danielle Collins (WTA 53) s’est qualifiée, quant à elle, pour la finale du simple dames. L’Américaine a battu 6-3 6-2 la Russe Ekaterina Alexandra (WTA 16) pour défier samedi la Kazakhe Elena Rybakina (WTA 4). Danielle Collins n’avait encore jamais atteint la finale d’un WTA 1000.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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A Baltimore, début des opérations pour rouvrir le port

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Le pont Francis Scott Key s'est effondré mardi après avoir été percuté par un porte-conteneurs. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Des grues ont commencé à arriver jeudi à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, dans le cadre des efforts visant à dégager les débris du pont qui s'est effondré. La réouverture du port, important pour l'économie, prendra beaucoup de temps, ont prévenu les autorités.

Ces engins vont devoir retirer les restes d'acier tordus du pont Francis Scott Key, emprunté chaque jour par des dizaines de milliers de véhicules, et qui s'est écroulé mardi tel un château de cartes, après avoir été percuté par un porte-conteneurs, bloquant l'entrée du port de Baltimore.

Le Corps des ingénieurs de l'armée "déplace la plus grande grue de la côte Est à Baltimore pour nous aider", a affirmé le gouverneur du Maryland, Wes Moore jeudi soir à la presse. "Avant de pouvoir procéder au levage, nous devons trouver la manière de découper le pont en morceaux de la bonne taille afin de pouvoir les soulever hors de l'eau à l'aide d'une grue", a expliqué le contre-amiral des garde-côtes, Shannon Gilreath.

"Il s'agit également du lieu de repos de quatre pères, de quatre frères, de quatre fils", a déclaré Tom Perez, à la Maison Blanche lors d'un entretien à la chaîne américaine MSNBC. Les corps de deux des six ouvriers portés disparus ont été retrouvés mercredi.

Les opérations pour retrouver les quatre autres corps ont été interrompues car les autorités ont jugé trop dangereux l'envoi de plongeurs sur le lieu de l'accident. "L'eau est si sombre et les débris si denses que, dans la plupart des cas, nos plongeurs ne voient pas au-delà de 30 à 60 cm", a expliqué M. Moore.

"Nous sommes incroyablement sensibles à l'idée qu'il s'agit également du lieu de repos de quatre pères, de quatre frères, de quatre fils", a déclaré Tom Perez, haut fonctionnaire de la Maison-Blanche, à MSNBC plus tôt dans la journée.

"Fonds d'aide d'urgence"

Les quatre hommes, tous des immigrés latino-américains, sont présumés avoir été tués après que le Dali, un porte-conteneurs long de 300 mètres pour 48 mètres de largeur, s'est encastré dans une pile du pont à cause de problèmes de propulsion.

Ils faisaient partie d'une équipe de huit ouvriers travaillant de nuit à la réparation de la route. Deux d'entre eux ont été secourus peu après l'effondrement du pont. Les habitants de la région ont participé à une veillée dans un parc voisin jeudi matin, ont rapporté les médias locaux, tandis que la mairie de Baltimore a lancé une collecte de fonds pour soutenir les familles des victimes.

Quant à la reconstruction, elle "ne va pas prendre des heures, ni des jours, ni des semaines", a par ailleurs prévenu le gouverneur de l'Etat du Maryland, où se situe Baltimore, évoquant "un très long chemin à parcourir" avant un retour à la normale.

Le Maryland a demandé à l'Etat fédéral une première enveloppe de 60 millions de dollars, appel rapidement entendu par le gouvernement. Le ministère américain des Transports a annoncé jeudi le "déblocage rapide" de ce montant en "fonds d'aide d'urgence" au Maryland.

"Perte substantielle"

Cette somme doit permettre d'"aider le Maryland à entamer des travaux urgents" et sera suivie d'autres fonds "au fur et à mesure que la reconstruction progressera", a expliqué le ministre des Transports, Pete Buttigieg. "Personne n'oubliera jamais les images choquantes d'un porte-conteneurs percutant le pont Francis Scott Key, provoquant son effondrement et la mort tragique de six personnes", a-t-il ajouté, dans un communiqué de la Maison Blanche.

Après le drame, le président Joe Biden s'est engagé à ce que l'administration fédérale prenne en charge l'intégralité du coût de la reconstruction du pont. En raison de cet accident, le transport maritime reste suspendu, le port de Baltimore, qui génère plus de 15.000 emplois, étant le neuvième du pays en termes d'activité.

Jeudi, le patron du marché de l'assurance Lloyd's of London a prévenu que l'indemnisation par les compagnies d'assurance de l'accident pourrait être la plus élevée jamais versée dans le transport maritime. "Cela devrait représenter une perte substantielle, sans doute la plus importante" concernant le transport maritime "mais pas en dehors de nos paramètres", a affirmé Bruce Carnegie-Brown sur la chaîne CNBC.

Sa réouverture est "notre priorité ", a déclaré le contre-amiral des garde-côtes. En amont de Baltimore, les autorités portuaires de New York et du New Jersey prévoient d'accueillir plus de marchandises afin d'atténuer les conséquences de cet accident, ont annoncé jeudi les gouverneurs de ces Etats dans un communiqué commun.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les négociations pour un accord contre les pandémies prolongées

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Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront encore discuter avant de trouver un accord pour préparer les prochaines pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les divisions restent importantes entre les 194 Etats membres à l'OMS pour un consensus sur un accord contre les pandémies. Après dix jours d'une neuvième série de négociations, censées être les dernières, ils ont décidé jeudi à Genève de prévoir une nouvelle session.

Celle-ci est prévue du 29 avril au 10 mai, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jeudi soir. Elle devra permettre de tenter d'arracher un arrangement pour mieux anticiper les prochaines pandémies que les divergences affichées au moment du coronavirus.

Un nouveau texte simplifié, plutôt que les quelque 100 pages encore discutées mercredi soir, devrait circuler le 18 avril. Le coprésident des négociations, cité par une source qui suit les discussions, avait expliqué dès mercredi qu'il était impossible d'avoir un projet de texte sans divergences d'ici jeudi.

L'objectif reste de trouver un accord avant l'Assemblée mondiale de la santé fin mai à Genève, mais ce scénario semble de plus en plus improbable, selon des sources convergentes. Jeudi soir, les fronts restaient importants sur plusieurs chantiers.

Selon une source qui suit les discussions, le langage reste encore assez vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l'accès équitable aux vaccins et aux autres technologies. Certains déplorent que les efforts communs soient limités à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou que le personnel de santé ne soit pas davantage protégé.

Divisions encore sur la propriété intellectuelle

Il y a dix jours, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait un accord toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", avait-il dit devant les Etats membres.

Des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.

Part de vaccins et technologies

Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.

Dans le projet de texte sur lequel les Etats membres ont négocié depuis dix jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.

Une approche "largement insuffisante", selon des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui veulent davantage de partage de technologies. Les Etats riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.

MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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