International
Raids israéliens meurtriers dans la bande de Gaza et à Beyrouth
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dimanche par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre le Hamas et Israël, qui a mené de nouveaux bombardements meurtriers au Liban, notamment sur le centre de Beyrouth.
Déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque inédite du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, la guerre à Gaza s'est propagée au Liban, où l'armée israélienne mène d'intenses bombardements contre des fiefs du mouvement pro-iranien Hezbollah, qui a ouvert un front contre Israël en soutien au Hamas dès le 8 octobre 2023.
Au moins 60 personnes ont été tuées dans des raids israéliens dans le territoire palestinien dimanche, selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
La frappe la plus meurtrière a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Beit Lahia, dans le nord, sur un bâtiment de cinq étages: au moins 34 corps, dont des femmes et des enfants, ont été retirés des décombres et des dizaines de personnes sont toujours portées disparues, a déclaré à l'AFP M. Bassal.
"Les chances de sauver davantage de blessés (coincés sous les décombres) diminuent", a précisé le porte-parole.
26 morts ailleurs à Gaza
L'armée israélienne a lancé le 6 octobre une opération terrestre d'envergure dans le nord de Gaza pour, selon elle, empêcher les combattants du Hamas de reconstituer leurs forces. Elle a annoncé dimanche la mort de deux de ses soldats dans le secteur.
"Des activités terroristes se poursuivent dans la région de Beit Lahia", a déclaré l'armée à l'AFP, ajoutant que "plusieurs frappes" avaient été menées "contre des cibles terroristes".
Vingt-six autres personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri dans des bombardements dans le sud, à Rafah et Khan Younès, et dans le centre, à Nousseirat et Al-Bureij, a ajouté M. Bassal.
Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine ont mené une attaque d'une ampleur sans précédent dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de 1206 personnes majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.
Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.
En riposte, l'armée israélienne a lancé une campagne de bombardements aériens destructeurs suivis d'une offensive terrestre à Gaza qui ont fait 43'846 morts, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Violentes frappes à Beyrouth
Parallèlement à son offensive à Gaza, Israël combat le Hezbollah au Liban. Après un an de violences transfrontalières, l'armée israélienne a lancé le 23 septembre une intense campagne de bombardements aériens contre le mouvement islamiste et le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du pays.
Israël veut éloigner le mouvement libanais des régions frontalières du sud du Liban et faire cesser ses tirs de roquettes qui ont déplacé quelque 60'000 habitants du nord d'Israël.
Dimanche, le responsable média du Hezbollah, Mohammad Afif, a été tué dans un raid ciblé à Beyrouth, alors qu'il se trouvait dans les bureaux d'un parti syrien dans le quartier de Ras al-Nabaa, a indiqué une source de sécurité.
Interrogée, l'armée israélienne n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat. Israël a décimé ces derniers mois la direction du Hezbollah en tuant son chef Hassan Nasrallah dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre, ainsi que plusieurs dirigeants militaires et politiques.
Un autre raid israélien a fait deux morts et 13 blessés, dont deux graves, dimanche soir dans le quartier commerçant de Mar Elias, dans le coeur de Beyrouth, d'après le ministère libanais de la Santé.
Ecoles fermées
Ce raid a touché un magasin d'appareils électroniques, selon une source de sécurité.
Des pompiers utilisaient leurs canons à eau pour éteindre les flammes de l'incendie qui ravageait les deux étages de la boutique, selon l'AFP.
Les écoles de la capitale et ses environs seront fermées lundi et mardi, a annoncé le ministère libanais de l'Education.
Il s'agit de la deuxième frappe visant le centre de Beyrouth dimanche, après une première dans la matinée qui a visé le quartier de Ras al-Nabaa et tué, selon une source de sécurité, le responsable média du Hezbollah, Mohammad Afif.
La frappe à Ras al-Nabaa a fait quatre morts, dont une femme, d'après le ministère de la Santé.
L'armée israélienne, qui a décimé ces derniers mois la direction du Hezbollah, n'a pas commenté ces informations.
L'agence de presse libanaise ANI a aussi fait état d'une frappe israélienne "violente" ayant visé le village de Khiam (sud), aux abords duquel le Hezbollah a revendiqué trois attaques contre des soldats israéliens.
L'armée israélienne a dit de son côté avoir bombardé la banlieue sud de Beyrouth, située près de l'aéroport international, et le sud du pays, dont la ville millénaire de Tyr.
Selon l'armée israélienne, le mouvement islamiste libanais a tiré une vingtaine de projectiles vers la Galilée occidentale et la baie de Haïfa, dans le nord d'Israël. Certains ont été interceptés.
Elle a aussi affirmé avoir frappé "plus de 200" cibles au Liban au cours des dernières 36 heures.
Plus de 3480 personnes ont été tuées au Liban depuis le 8 octobre 2023, selon le ministère de la Santé, la majorité depuis le 23 septembre dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Iran met en garde Trump contre le risque de "guerre"
Le président iranien Massoud Pezeshkian a mis en garde Donald Trump sur le risque d'une "guerre" contre la République islamique, réaffirmant que l'Iran ne "cherchait pas" à se doter de l'arme nucléaire, dans un entretien mardi à une télévision américaine.
"J'espère que le (président élu Donald) Trump conduira à la paix régionale et mondiale et ne contribuera pas, au contraire, à un bain de sang ou une guerre", a déclaré le nouveau président réformiste de l'Iran, dans une interview réalisée dans son pays par la chaîne NBC News, à moins d'une semaine de l'investiture du 47e président américain.
Washington et Téhéran n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans et Donald Trump a plusieurs fois suggéré, lors de sa campagne, qu'Israël pourrait frapper des installations nucléaires iraniennes.
"Nous réagirons à n'importe quelle action. Nous ne craignons pas la guerre, mais nous ne la cherchons pas", a répondu le président Pezeshkian, par le biais d'un traducteur, interrogé sur la perspective de frappes militaires israéliennes, avec l'accord des Etats-Unis, contre des sites nucléaires de son pays.
Dans le même temps, son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi, a fait état mardi d'une volonté "sérieuse" de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni de reprendre les négociations sur ce programme nucléaire, à l'issue de pourparlers à Genève.
Les tensions autour du nucléaire civil iranien -- les grandes puissances soupçonnant depuis deux décennies Téhéran d'avoir des objectifs militaires -- n'ont fait que se raviver depuis que le président Trump en 2018 s'était retiré d'un accord international de 2015.
Ce texte, signé par les Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, offrait à l'Iran un allègement des sanctions en échange d'une limitation de ses ambitions nucléaires.
Et depuis le retrait de Washington, l'Iran est revenu sur ses engagements en matière d'enrichissement et de contrôle de son programme nucléaire.
"Tout ce que nous avons fait jusqu'ici a été pacifique. Nous ne cherchons pas à créer une arme nucléaire. Mais ils nous accusent de chercher à fabriquer une bombe" atomique, s'est défendu le président iranien.
Interrogé par NBC News sur la possibilité de "négociations directes et ouvertes avec le président Trump", le dirigeant iranien s'est montré sceptique.
"Le problème n'est pas le dialogue. Le problème réside dans les engagements qui découlent de discussions et de ce dialogue", a-t-il répondu en déplorant que "l'autre partie n'ait pas tenu ses promesses, ni respecté ses obligations".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le président suspendu Yoon Suk Yeol a été arrêté
Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a été arrêté mercredi, près d'un mois et demi après avoir plongé le pays dans le chaos politique en déclarant brièvement la loi martiale, ont annoncé les autorités à l'issue d'un assaut sur sa résidence.
L'équipe menant les investigations "a exécuté un mandat d'arrêt contre le président Yoon Suk Yeol aujourd'hui (mercredi) à 10H33 (02H33 Heure suisse)", a indiqué celle-ci dans un communiqué.
M. Yoon, visé par une enquête pour "rébellion" pour son coup de force, est le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté. Le président suspendu Yoon est entré dans les bureaux des enquêteurs et a dit obéir pour éviter une "effusion de sang", même s'il estime que l'enquête est illégale.
"J'ai décidé de répondre au Bureau d'enquête sur la corruption", a annoncé M. Yoon dans un message vidéo, ajoutant qu'il ne reconnaissait pas la légalité de l'enquête mais qu'il s'y soumettait "pour éviter toute effusion de sang malheureuse" alors que les forces de l'ordre ont investi sa résidence dans la matinée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter en 2022
L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un rachat d'actions de Twitter en 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.
"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".
Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter (devenu X).
La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk pour l'obliger à témoigner dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition de Twitter, l'une des nombreuses procédures judiciaires liées à ce rachat controversé, et avait indiqué que celui-ci ne s'était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois.
Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de s'expliquer devant la SEC en février 2024. L'avocat d'Elon Musk, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop".
Les tergiversations et attaques pendant les mois précédant le rachat, ainsi que les décisions du nouveau propriétaire par la suite, ont suscité de nombreuses controverses, et ont entraîné diverses actions en justice, de la part d'investisseurs, d'anciens employés et d'entreprises qui avaient des contrats avec Twitter.
Des actionnaires avaient déjà porté plainte contre Elon Musk, l'accusant d'avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5% dans Twitter, après le délai fixé par la SEC. Contacté par l'AFP, Alex Spiro n'a pas répondu dans l'immédiat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tijuana se prépare à d'éventuelles expulsions de migrants par Trump
Les autorités de Tijuana, célèbre ville mexicaine à la frontière des Etats-Unis, ont déclaré l'état d'urgence pour anticiper l'éventuelle expulsion massive de migrants sans-papiers après l'investiture de Donald Trump lundi prochain.
La mesure a été approuvée lundi soir à l'unanimité par les membres du "cabildo" (conseil municipal) de la ville qui abrite de nombreux Mexicains ou des étrangers espérant passer la frontière.
La mesure prévoit des fonds pour faire face à une "situation atypique" si le nouveau président américain met très vite en oeuvre sa menace d'expulsion massive d'étrangers sans-papiers, dont des Mexicains.
Trump a promis de déclarer l'état d'urgence aux Etats-Unis et de mobiliser l'armée pour expulser des étrangers dès son retour au pouvoir lundi prochain.
Le plan prévoit la location d'espaces pour aménager des centres d'accueil, des services juridiques, des accès internet, d'après le compte-rendu de la réunion du cabildo.
Les autorités locales entendent "garantir" aux "frères migrants" un "traitement digne", a déclaré le maire de Tijuana, Ismael Burgueño, pendant la séance.
Tijuana, deux millions d'habitants, compte déjà de nombreux centres d'accueil et de refuges pour des migrants de toute l'Amérique latine et parfois d'Asie ou d'Afrique.
Avec Ciudad Juarez, Tijuana est la principale destination des migrants qui veulent entrer aux Etats-Unis, soit en remplissant des demandes d'asile, soit en traversant la frontière de manière clandestine. Le poste-frontalier de San Ysidro est considéré comme le passage frontalier le plus emprunté au monde.
Le gouvernement mexicain a annoncé le mois dernier un plan pour affronter les expulsions promises par Trump, qui donnent la priorité aux Mexicains.
Mexico a annoncé un "bouton d'alerte" pour ses ressortissants sur le point d'être arrêtés aux Etats-Unis, afin de prévenir leur consulat le plus proche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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