Climat
Le super typhon Man-yi balaie les Philippines
Le super typhon Man-yi balayait dimanche les Philippines, laissant dans son sillage arbres déracinés, lignes électriques couchées et toitures de tôle arrachées. Aucune victime n'a été déclarée pour l'instant.
Des rafales allant jusqu'à 185 km/h ont été enregistrées après que Man-yi a touché terre dimanche après-midi sur la municipalité de Dipaculao, dans la province d'Aurora sur l'île de Luzon, la plus peuplée des Philippines, a déclaré le météorologue Junie Ruiz à l'AFP.
Samedi soir, le super typhon s'est abattu sur la province orientale de Catanduanes. Plus d'1,2 millions de personnes ont fui leur domicile à l'approche de ce super typhon qualifié de "potentiellement catastrophique et mortel" par l'agence.
Aucun décès n'a été déclaré, mais les structures ont subi des dégâts "importants" à Catanduanes, a fait savoir Ariel Nepomuceno, chef de la protection civile.
Des vagues s'élevant jusqu'à 14 mètres de haut ont déferlé sur le littoral de Catanduanes alors que des ondes de tempête de plus de trois mètres risquent de toucher la capitale Manille et d'autres régions côtières vulnérables dans les 48 heures, a prévenu la même source samedi.
Aucune victime signalée
"Aucune victime n'a été signalée, peut-être parce que les gens ont suivi les ordres d'évacuation", a déclaré dimanche le responsable des opérations de secours de la province de Catanduanes, alors que le nettoyage de l'île est en cours. "Toutes les villes ont subi des dégâts, mais on s'attend à ce que celles du nord [de l'île] aient plus de problèmes," a-t-il ajouté.
Des photos partagées sur la page Facebook du maire de Panganiban, Cesar Robles, montrent des lignes électriques renversées, des maisons endommagées, des arbres et des tôles ondulées jonchant les routes.
"C'est toujours un peu dangereux, il y a encore des rafales de vent et beaucoup de débris", a indiqué M. Robles dans un message, assurant qu'il n'avait jamais vu de typhon "aussi puissant".
"Avant, nous ne recevions que le signal numéro trois ou quatre, mais maintenant les typhons atteignent le signal numéro cinq", a témoigné Marissa Cueva Alejandro, 36 ans, faisant référence au système d'alerte aux vents des services météorologiques dont cinq est le niveau maximal.
Direction Manille
D'après sa trajectoire prévue, Man-yi doit traverser le nord de Manille et balayer la mer de Chine méridionale lundi.
Man-yi frappe les Philippines tardivement dans la saison des typhons, la plupart des cyclones se développant entre juillet et octobre. Man-yi est la sixième tempête à toucher les Philippines en moins d'un mois. Les précédentes ont tué au moins 163 personnes, fait des milliers de sans-abris, détruit des récoltes et tué du bétail.
Au début du mois, quatre tempêtes se sont formées simultanément dans le bassin du Pacifique. L'agence météorologique japonaise a indiqué à l'AFP samedi que c'était la première fois qu'un tel phénomène était observé en novembre depuis le début de ses relevés en 1951.
Chaque année, une vingtaine de grosses tempêtes et de typhons mortels frappent les Philippines ou ses eaux environnantes mais il est rare que plusieurs événements de ce type se produisent dans un laps de temps si restreint.
Les scientifiques affirment que le changement climatique accroît l'intensité des tempêtes, entraîne des pluies plus abondantes, des inondations soudaines et des rafales plus violentes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Alaska: une seule vague de chaleur a anéanti des millions d'oiseaux
Le guillemot de Troïl, un oiseau marin présent dans les eaux du nord, a vu sa population chuter en Alaska lors de la dernière décennie en raison du changement climatique. Une vague de chaleur maritime a conduit entre 2014 et 2016 à la mort de 4 millions d'entre eux.
Cette hécatombe correspond à près de la moitié de la population alaskienne de guillemots de Troïl, révèle une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science.
Depuis lors, les populations de ces oiseaux à plumage noir et blanc, souvent confondus avec les petits pingouins, n'ont montré que peu de signe de reprise, ce qui suggère des changements à long terme dans le réseau alimentaire ainsi qu'un nouvel équilibre de l'écosystème.
"On parle beaucoup du déclin des espèces lié aux changements de température, mais, dans ce cas, il ne s'agit pas d'un résultat sur le long terme", explique à l'AFP Heather Renner, biologiste dans une réserve naturelle de l'Alaska et coauteure de l'étude.
"À notre connaissance, il s'agit du plus grand épisode documenté de mortalité de la faune sauvage au cours de l'ère moderne", insiste-t-elle avec ses collègues dans l'étude.
"Sonnette d'alarme"
Ces résultats doivent servir de "sonnette d'alarme", explique la chercheuse, car le réchauffement climatique, attribuable aux activités humaines, rend les vagues de chaleur plus fréquentes, plus intenses et plus durables.
Hauts d'une quarantaine de centimètres, les guillemots de Troïl sont pourtant considérés comme des oiseaux robustes, en raison de leurs ailes fines leur permettant de parcourir de grandes distances pour trouver de la nourriture et de leurs capacités de plongée.
Mais cette vague de chaleur s'étant étirée sur deux années et ayant touché une vaste zone du nord-est de l'océan Pacifique, de la Californie à l'Alaska, les a lourdement affectés. Durant cet épisode, 62'000 oiseaux émaciés, morts ou mourants, ont été retrouvés sur des milliers de kilomètres de côtes.
En cause, selon les chercheurs: une réduction de la qualité et de la quantité du phytoplancton liée à la chaleur, qui a ainsi affecté les poissons comme le hareng, la sardine et l'anchois dont se nourrissent les guillemots.
Ce phénomène s'est par ailleurs couplé à une augmentation des besoins énergétiques des grands poissons aussi due à la chaleur, qui sont alors entrés en concurrence avec les guillemots pour les mêmes proies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Deux morts sur l'île de Lemnos, inondations à Rhodes
Deux personnes sont mortes sur l'île grecque de Limnos, en mer Egée, dans des intempéries, selon les autorités dimanche. Celles-ci sévissent sur une grande partie du pays et ont causé d'importants dégâts sur l'île de Rhodes.
Les victimes sont un agriculteur de 57 ans et un homme de 70 ans qui ont trouvé la mort samedi sur l'île de Lemnos, proche des côtes turques, dans le nord-est de la mer Egée, selon la police grecque.
L'agriculteur a péri alors qu'il tentait d'attacher sa voiture, enlisée dans la boue, à son tracteur pour la remorquer, a précisé la chaîne de télévision publique ERT. Le septuagénaire a lui fait une chute sur la tête alors qu'il nettoyait les escaliers de sa maison après le passage de la tempête Bora qui frappe la Grèce depuis samedi.
Cette dernière a provoqué d'importants dégâts sur l'île de Rhodes, dans l'archipel du Dodécanèse, notamment sur le réseau routier, des habitations et des entreprises, selon le gouverneur régional de l'Égée du Sud, Yiorgos Hadjimarkos. "Rhodes, la nuit dernière, a été sévèrement éprouvée. Des dizaines d'opérations d'évacuation ont dû être menées, dans des conditions particulièrement difficiles", a-t-il précisé dans un communiqué dimanche.
Message d'alerte
Les habitants de cette île touristique également proche des côtes turques ont reçu un message d'alerte des services de Protection civile les enjoignant de rester chez eux. Une interdiction de circuler à bord de véhicules a également été ordonnée tandis que les secours sont "en état d'alerte maximale", selon la même source.
La télévision publique ERT a diffusé des images de terrains et de champs inondés à Lemnos, une île agricole. Quelque 25 pompiers d'Athènes ont été envoyés en renfort sur cette île, selon les pompiers, et 35 autres à Rhodes. Les services météorologiques grecs ont averti que la tempête Bora devrait provoquer d'importantes chutes de neige dans l'ouest de la Macédoine et les zones montagneuses de l'Épire (nord-ouest).
La Protection civile, dans un avertissement envoyé sur les téléphones portables, avait lancé samedi un message d'alerte en raison des risques de fortes pluies et de vents violents en Macédoine centrale (nord-est), en Thessalie (centre) et en Attique, la région qui entoure Athènes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Inondations en Thaïlande, neuf morts et plus de 13'000 déplacés
Les inondations provoquées par de fortes pluies dans le sud de la Thaïlande ont fait neuf morts et forcé plus de 13'000 personnes a évacuer, selon un nouveau bilan annoncé samedi par les autorités. Le gouvernement a déployé des équipes de secours.
"Les inondations dans huit provinces du sud de la Thaïlande ont touché 553'921 foyers et fait neuf morts", a écrit l'agence nationale de gestion des catastrophes sur sa page Facebook.
Plus de 13'000 personnes ont dû fuir leur domicile et des centres d'accueil temporaires ont été ouverts dans des écoles et des temples, a-t-elle précisé. La veille, les autorités avaient fait état de deux morts dans la province de Pattani et deux autres dans celle de Songkhla, après un premier dans la région de Narathiwat jeudi.
Des images diffusées par les médias locaux montrent des habitants immergés jusqu'au torse progresser difficilement dans des eaux boueuses et des voitures submergées. Deux hôpitaux de la province de Pattani ont suspendu leur activité afin de préserver infrastructures et matériel, a indiqué dans un communiqué publié sur son site le gouvernement thaïlandais.
80'000 personnes dans des refuges
Ce dernier a annoncé dépêcher des équipes de secours dans les zones touchées et une aide d'1,7 million de dollars pour chaque province affectée. L'agence météorologique nationale a prévenu que de "très fortes pluies" pourraient continuer de doucher certaines régions du Sud la semaine suivante.
En Malaisie voisine, au moins 80'000 personnes ont été prises en charge dans des refuges, également en raison des inondations provoquées par les pluies, les autorités déplorant au moins quatre morts.
Les épisodes de mousson se reproduisent tous les ans en Thaïlande. Cependant, les scientifiques affirment que le réchauffement climatique augmente leur intensité et peut rendre les inondations destructrices plus fréquentes. En 2011, plus de 500 personnes avaient été tuées et des millions d'habitations endommagées par de vastes inondations survenues dans le pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Une tempête fait 12 morts et plus de 300'000 sinistrés au Sri Lanka
Les pluies torrentielles qui accompagnent la tempête tropicale Fengal ont fait au moins 12 morts et plus de 300'000 déplacés au Sri Lanka, selon un nouveau bilan des autorités. Elle progressait jeudi vers les côtes du sud de l'Inde.
Parmi les victimes figurent six enfants portés disparus lorsque la remorque du tracteur qui les transportait a été emportée par les inondations. Deux adultes qui se trouvaient avec eux étaient toujours recherchés par les secours.
Selon le Centre de gestion des catastrophes srilankais, la brusque montée des eaux a contraint au moins 335'000 personnes à quitter leurs domiciles inondés pour trouver refuge dans des bâtiments publics. L'armée a déployé plus de 2700 hommes pour venir en aide aux sinistrés, selon le gouvernement.
"De très fortes averses et des vents soufflant en rafales sont attendus dans les provinces du nord et du nord-ouest", a indiqué jeudi le département srilankais de météorologie. Son équivalent indien (IMD) a indiqué que Fengal poursuivait lentement sa route le long des côtes du Sri Lanka en direction de l'Etat indien du Tamil Nadu (sud-ouest), qu'elle devrait atteindre samedi.
Inondations fréquentes
"Il est possible que la tempête se renforce légèrement pour devenir un cyclone avec des vents de 100 à 120 km/h pouvant souffler jusqu'à 140 km/h dans le sud-ouest du Golfe du Bengale", selon le bulletin publié jeudi matin. L'IMD a recommandé aux pêcheurs de la région de rester au port et la marine indienne s'est mise en état d'alerte en vue d'éventuelles opérations de sauvetage en mer et de ravitaillement.
Les cyclones, équivalents des ouragans de l'Atlantique et des typhons du Pacifique, constituent une menace habituelle dans l'océan Indien. Les inondations et les glissements de terrain meurtriers causés par la pluie sont fréquents en Asie du Sud, notamment pendant la mousson. Les experts affirment que le changement climatique en accroît la fréquence et la gravité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
GenèveIl y a 13 heures
Genève va faciliter les installations solaires sur les bâtiments
-
InternationalIl y a 23 heures
L'Australie veut obliger les Gafam à payer pour les contenus médias
-
Double FaceIl y a 2 jours
Double Face : le "Noël Noël" de Michael von der Heide
-
InternationalIl y a 12 heures
Le premier ministre sera nommé vendredi matin, annonce l'Elysée
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne: le couple retranché à l'EVAM devait être renvoyé
-
InternationalIl y a 11 heures
Le nombre de loups en France estimé à 1013 en 2024
-
InternationalIl y a 2 jours
Meurtre à New York: manifeste du suspect contre les assurances
-
SuisseIl y a 22 heures
Coopération internationale: le National accepte 11 milliards