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Climat

Inondations en Indonésie: le bilan monte à 631 morts

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Les habitants d'un village de la région de Meureudu nettoient les rues après le passage du Cyclone Senyar. (© KEYSTONE/EPA/HOTLI SIMANJUNTAK)

Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé la grande île indonésienne de Sumatra s'élève désormais à 631 morts, selon un décompte publié mardi par l'Agence nationale de gestion des catastrophes. Un million d'habitants ont été déplacés.

Par ailleurs, 472 personnes sont toujours portées disparues et 2600 ont été blessées dans trois provinces de l'île située à l'ouest de l'archipel, a précisé l'agence.

Selon l'agence, plus de 3,3 millions d'habitants ont été affectés par les inondations et 1 million ont été évacués et sont hébergés dans des abris provisoires.

Les inondations et glissements de terrain qui ont dévasté depuis une semaine l'Indonésie, la Thaïlande et la Malaisie ainsi que le Sri Lanka ont fait près de 1200 morts et des centaines de disparus.

En Indonésie, l'urgence est désormais d'acheminer de l'aide et des vivres dans de nombreuses zones totalement isolées et accessibles parfois uniquement par les airs ou par la mer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Collombey-Muraz: une partie de la falaise de la Barme a été minée

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Des curieux regardent des blocs de pierre tomber de la paroi surplombant le quartier de la Barme à Collombey-Muraz (VS). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un pan de la falaise surplombant le site de la Barme à Collombey-Muraz (VS), soit 50 mètres cubes de rochers, a été miné, mardi. Trois cents habitants avaient été préalablement invités à quitter leur domicile, pour des raisons de sécurité.

Le microminage n'aura duré que quelques secondes. Les spécialistes n'ont pas fait exploser le rocher, mais ils l'ont fait imploser de l'intérieur, afin d’éviter tout éboulement brutal. Le rocher a ainsi cédé par petits morceaux sans offrir un gros boum assourdissant aux curieux présents.

Près de septante personnes ont été mobilisées pour l'occasion afin de garantir l'opération et sécuriser les alentours (policiers, pompiers et membres de la protection civile). "Tout s'est déroulé selon le protocole", indique Glenn Martignier, le chef de l'état-major de conduite régionale. "L'opération de minage a même eu lieu avec 15 minutes d'avance". Aucun incident n'a été à déplorer.

Priés de quitter leur logement pour 13h00, les habitants de six immeubles du quartier ont pu regagner leur chez eux en milieu d'après-midi.

Il y avait un risque à 30 ans

Le choix de miner préventivement une partie de la falaise de la Barme a été pris par la commune de Collombey-Muraz. "En décembre 2023, des cailloux sont tombés du sommet de la falaise", raconte le municipal en charge du développement durable et des constructions à Collombey-Muraz, Noé Ruiz. "Une inspection plus poussée, en janvier 2024, nous a montré qu'un aléa rocheux de 40 à 50 mètres cubes menaçait de se détacher, dans une période pouvant aller de 0 à 30 ans, selon les experts. Nous avons préféré agir au plus vite"

Concrètement, les modélisations effectuées ont montré que le chemin de mobilité douce au pied de la falaise, ainsi que les immeubles et les parkings de La Barme situés à proximité, pourraient être menacés par ce pan de roches. D'où le choix d'effectuer ce microminage. "Nous avons surprotégé le quartier de la Barme", estime encore Noé Ruiz.

"D'autres opérations du genre ne sont pas prévues dans le Chablais valaisan", selon Glenn Martignier. "A Collombey-Muraz, plusieurs falaises demeurent tout de même sous surveillance" conclut Noé Ruiz, tout comme dans de nombreux autres endroits du canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Manille: manifestation en plein scandale des projets fictifs

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La colère gronde aux Philippines depuis la révélation d'une vaste affaire de corruption autour de projets "fantômes" de contrôle des inondations. (© KEYSTONE/AP/Aaron Favila)

Des milliers de manifestants se sont mobilisés dimanche dans la capitale philippine Manille pour demander des comptes en plein scandale des travaux fictifs sur la gestion des inondations. Ces projets "fantômes" auraient coûté des centaines de millions de dollars.

La colère gronde dans le pays d'Asie du Sud-Est depuis la révélation de cette vaste affaire de corruption. Ces derniers mois, les Philippines ont été frappées à répétition par des typhons, inondant des centaines de villages et faisant des dizaines de victimes.

"Jetez-les en prison maintenant", ont scandé des manifestants en défilant dimanche à Manille, tandis que d'autres, près du palais présidentiel, brandissaient des pancartes en forme de crocodile, symbole de leur lutte. "Il y a des gens qui sont morts à cause de cette corruption", affirme à l'AFP Jessie Wanaluvmi J, 20 ans.

Huit arrestations

Le président Ferdinand Marcos Jr. a vu des alliés comme des adversaires emportés par ce scandale, qu'il avait lui-même évoqué dans son discours sur l'état de la nation en juillet, après des semaines d'inondations meurtrières.

Les premières arrestations, celles de huit membres du département des travaux publics et des autoroutes, ont été annoncées il y a quelques jours seulement, le gouvernement promettant de faire de même avec des "gros poissons".

"J'espère sincèrement que justice sera faite. J'espère que le président sera déterminé à mettre en prison les responsables, que ce soient ses proches ou des sénateurs", déclare Azon Tobiano, 68 ans, venue à la manifestation avec sa petite-fille.

Les scandales liés à l'argent public sont récurrents dans le pays, où les responsables politiques reconnus coupables de corruption ont généralement évité les lourdes peines de prison.

Dimanche, plus de 17'000 policiers étaient déployés pour encadrer la manifestation, après des heurts en septembre lors de mobilisations similaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sri Lanka: au moins 159 morts dans le sillage du cyclone Ditwah

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Il s'agit de la pire catastrophe naturelle au Sri Lanka depuis 2017. (© KEYSTONE/EPA/CHAMILA KARUNARATHNE)

Les catastrophes provoquées par le cyclone Ditwah en Asie ont fait au moins 159 morts et 203 disparus au Sri Lanka, a annoncé dimanche l'agence de gestion des catastrophes, dans un nouveau bilan. L'ouragan fait route vers l'Inde.

La capitale srilankaise Colombo est confrontée à d'importantes inondations. "Même si le cyclone est parti, de fortes pluies inondent actuellement les zones de faible altitude le long des rives du fleuve Kelani", a rapporté le centre de gestion des catastrophes (DMC).

Le président, Anura Kumara Dissanayake, a déclaré la veille l'état d'urgence, qui lui confère des pouvoirs étendus pour gérer la crise. L'armée a été déployée pour soutenir les opérations de secours.

Appel à l'aide internationale

Le Sri Lanka a également lancé un appel à l'aide internationale pour soutenir les quelque 833'000 déplacés, auxquels s'ajoutent 122'000 personnes prises en charge dans des refuges temporaires. Plus de 20'000 logements ont été détruits.

Selon les autorités, environ un tiers de la population est toujours privé d'électricité et d'eau courante.

Il s'agit de la pire catastrophe naturelle dans le pays depuis 2017, quand des inondations et des glissements de terrain avaient tué plus de 200 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les inondations font plus de 460 morts en Asie du Sud-Est

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Le Sri Lanka subit de fortes intempéries depuis lundi en raison du passage du cyclone Ditwah. (© KEYSTONE/EPA/CHAMILA KARUNARATHNE)

Le bilan provisoire des inondations provoquées par des pluies torrentielles en Indonésie, Thaïlande et Malaisie s'élève à 467 morts samedi, selon les derniers chiffres des autorités locales.

Dans les trois pays, les mêmes images de villes inondées, de populations piégées par les eaux, et de glissements de terrain entraînés par le déluge qui s'abat depuis plusieurs jours.

L'agence des catastrophes indonésienne a fait état de plus de 300 morts, le gouvernement de la Thaïlande a rapporté que 162 personnes avaient été tuées dans le sud du pays, tandis que les autorités malaisiennes ont recensé deux tués.

En Indonésie, 166 personnes ont perdu la vie dans la province de Sumatra nord, 47 à Aceh et 90 à Sumatra ouest, a annoncé le chef de l'agence, Suharyanto.

Samedi, les secours s'efforçaient de rallier les zones de l'île de Sumatra les plus gravement touchées. Quelque 270 personnes sont portées disparues dans l'île.

"C'est la pire inondation qui ait jamais eu lieu dans notre village", a déclaré Novia, 30 ans, un habitant du village de Pidie, à Aceh, qui déblaie sa maison "entièrement envahie par la boue". "Il y avait des inondations avant (...) mais ce n'était pas comme ça".

En Thaïlande, "le total des morts dans les sept provinces (concernées) s'établit à 162, dont 126 à Songkhla", la plus durement frappée, a indiqué samedi en conférence de presse le porte-parole du gouvernement, Siripong Angkasakulkiat.

Les eaux sont montées jusqu'à trois mètres dans cette région, qui a connu l'un de ses pires épisodes d'inondations de la décennie.

Afin de suppléer des morgues surchargées, des camions frigorifiques ont été mobilisés pour entreposer les corps des victimes.

Excuses officielles

Vendredi, le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul s'est rendu dans un refuge du district de Hat Yai, sévèrement touché.

"Je dois vraiment présenter mes excuses pour avoir laissé cela se produire alors que je suis au gouvernement", a-t-il dit sur la chaîne AmarinTV.

"La prochaine étape est d'éviter que la situation se détériore", a ajouté le dirigeant, expliquant que les opérations de nettoyage dans le district prendraient deux semaines.

Le gouvernement a annoncé des compensations s'élevant jusqu'à 62'000 dollars pour les familles endeuillées par ces catastrophes.

La grogne publique monte en Thaïlande face à la gestion de la situation. Deux responsables locaux ont été suspendus pour manquements présumés.

En Malaisie voisine, deux personnes ont été tuées par des inondations dans l'Etat de Perlis (nord).

La saison de la mousson, qui s'étend généralement de juin à septembre, est souvent synonyme de fortes précipitations dans la région, avec des risques de glissements de terrain et de crues subites.

En Indonésie et en Thaïlande, les bilans humains sont parmi les pires de ces dernières années pour des inondations.

Par ailleurs, en Asie du Sud, le président Anura Kumara Dissanayake a déclaré l'état d'urgence au Sri Lanka samedi après une semaine de pluies diluviennes.

Appel à la solidarité au Sri Lanka

Le Centre de gestion des catastrophes de l'île a fait état d'un bilan d'au moins 153 morts dans des inondations et des glissements de terrain, avec près de 900'000 déplacés. Plus de 190 personnes sont portées disparues.

Le gouvernement a sollicité une aide internationale et appelé ses ressortissants à l'étranger à faire des dons.

L'armée a secouru 69 passagers d'un bus, dont un touriste allemand, qui étaient bloqués dans le district d'Anuradhapura, dans le centre-nord de l'île, après une opération de 24 heures impliquant un hélicoptère et des bateaux de la marine.

W. M. Shantha, un passager, a raconté qu'ils avaient été sauvés par trois hommes de la marine qui les avaient aidés à grimper sur le toit d'une maison après avoir attaché des cordes pour leur permettre de traverser les eaux de crue.

"Nous avons eu beaucoup de chance, alors que nous étions sur le toit, une partie de celui-ci s'est effondrée (...) trois femmes sont tombées à l'eau, mais elles ont été aidées à remonter sur le toit", a déclaré M. Shantha aux journalistes à l'hôpital de Nochchiyagama.

Les fortes précipitations ont été apportées par le cyclone Ditwah, qui progresse vers l'Inde. Les pires inondations du siècle au Sri Lanka, en 2003, avaient fait 254 morts.

Selon les scientifiques, le réchauffement climatique engendré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Pour chaque degré supplémentaire, l'atmosphère peut contenir 7% d'humidité en plus, avec des retombées hydriques plus lourdes, préviennent les experts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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