International
Intenses combats à Gaza, menaces du Hamas
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Des raids aériens israéliens meurtriers ont frappé lundi la bande de Gaza assiégée. Les combats au sol y font rage entre Tsahal et le Hamas, poussant la population civile à l'exode dans des conditions humanitaires et sanitaires désespérées.
Les combats se sont par ailleurs poursuivis lundi à Khan Younès, où l'armée "démantèle les infrastructures du Hamas", a affirmé lundi soir le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari. Selon lui, "plus de 500 terroristes" ont par ailleurs été arrêtés depuis un mois dans la bande de Gaza, où 104 soldats israéliens sont morts depuis le début des combats terrestres.
Le ministère de la Santé du Hamas a fait état lundi de "dizaines" de morts sous les bombardements. Le camp de réfugiés voisin de Jabalia, dans le nord, ainsi que les camps de Nuseirat et de Maghazi (centre) n'ont pas été épargnés.
Des roquettes tirées depuis Gaza vers Israël ont provoqué des dégâts et fait un blessé léger à Holon, dans la banlieue de Tel-Aviv, a indiqué la police.
"Je dis aux terroristes du Hamas: c'est la fin", avait lancé dimanche le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, aux combattants du Hamas en les appelant à déposer les armes, affirmant que beaucoup d'entre eux s'étaient rendus ces derniers jours.
En riposte à l'attaque du 7 octobre, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment.
En parallèle à sa campagne de frappes aériennes dévastatrices, l'armée mène depuis le 27 octobre une offensive terrestre contre le Hamas, concentrée dans un premier temps dans le nord de Gaza puis étendue à l'ensemble du territoire.
Une trêve de sept jours, du 24 novembre au 1er décembre, a permis de libérer 105 otages aux mains du Hamas et de groupes affiliés, dont 80 ont été échangés contre 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le Hamas a prévenu dimanche qu'aucun des 137 otages encore retenus à Gaza n'en sortirait "vivant" sans "un échange et une négociation".
"Pas d'endroit sûr"
Dans le sud du petit territoire, des centaines de milliers de civils sont désormais acculés dans un périmètre exigu près de la frontière fermée avec l'Egypte, une partie d'entre eux contraints de se déplacer plusieurs fois à mesure que les combats s'étendent.
Selon l'ONU, plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées par la guerre dans la bande de Gaza, où 1,9 million de personnes ont été déplacées, soit 85% de la population.
L'armée israélienne a demandé aux civils de se rendre dans des "zones sûres" pour échapper aux combats, poussant des milliers de Gazaouis à fuir comme ils le peuvent: en voiture ou camion, parfois en charrette ou à pied.
Rafah, à la frontière égyptienne, s'est transformée en gigantesque camp où des centaines de tentes ont été montées à la hâte avec des bouts de bois, des bâches en plastique et des draps.
Oum Mohammed al-Jabri, une femme de 56 ans hébergée chez son frère à Rafah, a perdu sept enfants dans une frappe sur leur maison en pleine nuit.
"Tout est parti. Il me reste quatre enfants sur 11. Nous sommes allés de Gaza jusqu'à Khan Younès puis nous avons été déplacés jusqu'à Rafah. Cette nuit, ils ont bombardé la maison et l'ont détruite. Ils avaient dit que Rafah serait un endroit sûr. Il n'y a pas d'endroit sûr", a-t-elle témoigné à l'AFP.
Selon Abu Tareq Sobh, le propriétaire âgé de 55 ans, la maison a été atteinte par deux missiles à deux heures du matin. Le bombardement a fait dix morts et des dizaines de blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas.
"Il n'y a pas d'endroit vraiment sûr dans la bande de Gaza, même les locaux de l'ONU (...) ont été touchés", a déclaré lundi le directeur de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, avant de se rendre dans le territoire où la situation des civils est désespérée, selon lui.
"De plus en plus de personnes n'ont pas mangé depuis un jour, deux jours, trois jours... Les gens manquent de tout", a-t-il dit.
Risque de maladies
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), des dizaines de milliers de déplacés arrivés à Rafah depuis le 3 décembre "sont confrontés à des conditions désastreuses, dans des lieux surpeuplés, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur des abris".
"Des foules attendent pendant des heures autour des centres de distribution de l'aide, les gens ont désespérément besoin de nourriture, d'eau, d'un abri, de soins et de protection", tandis que "l'absence de latrines ajoute aux risques de propagation de maladies", a ajouté l'Ocha.
Depuis le 9 octobre, Israël a imposé un siège total à la bande de Gaza. Les arrivées depuis l'Egypte de vivres, médicaments et carburant restent très insuffisantes selon l'ONU, et ne parviennent pas à être acheminés au-delà de Rafah.
Dans le nord, des milliers de déplacés ont aussi installé des tentes autour des locaux de l'Unrwa dans le secteur d'Al-Rimal, à l'ouest de la ville de Gaza, fuyant les bombardements incessants, selon un correspondant de l'AFP.
Les déchets s'amoncellent dans ce camp de fortune. Aux alentours, des dizaines de maisons et de magasins sont détruits, y compris les bâtiments de l'Université islamique et ceux de l'université Al-Azhar voisine.
"Nous avons fui samedi et installé une tente. Il n'y a pas d'eau. Il n'y a pas d'électricité, pas de pain, pas de lait ni de couches pour les enfants. C'est une calamité", raconte à l'AFP Rami Al-Dahdouh, un tailleur de 23 ans à présent sans emploi, venu du quartier de Tel al-Hawa.
Cessez-le-feu
Après l'échec vendredi du Conseil de sécurité de l'ONU à voter un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" en raison du veto de Washington, l'Assemblée générale doit se réunir mardi pour discuter de la situation à Gaza.
Le projet de texte vu par l'AFP dimanche reprend en grande partie la résolution rejetée vendredi. Faisant état de la "situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza", le texte exige "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" et la libération "immédiate et inconditionnelle" de tous les otages.
La guerre a accru les tensions ailleurs dans la région, notamment à la frontière nord d'Israël avec le sud du Liban où le mouvement chiite Hezbollah, allié du Hamas, est très implanté. Un responsable local a été tué lundi au Liban par un bombardement israélien, selon l'agence de presse officielle libanaise.
En Syrie, l'aviation israélienne a mené pendant la nuit des frappes dans la banlieue de Damas contre des sites du Hezbollah qui ont fait quatre morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Bilan croissant
Selon le ministère de la Santé du Hamas, près de 18'000 personnes sont mortes dans le territoire palestinien, en grande majorité des femmes et des moins de 18 ans, tués par les bombardements israéliens déclenchés le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste contre Israël.
En Israël, cette attaque a fait 1200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.
L'armée a indiqué lundi que 104 soldats étaient morts depuis le début des combats terrestres à Gaza et que 582 soldats avaient été blessés. Six décès ont été annoncés durant la seule journée de dimanche.
Deux attaques, dont une au drone, ont par ailleurs visé en Irak et en Syrie deux bases militaires où sont stationnées des troupes de la coalition internationale antijihadiste dirigée par Washington, a rapporté un responsable militaire américain.
Ces deux attaques ont été revendiquées par la "Résistance islamique en Irak", un groupe armé irakien ulcéré par le soutien apporté par Washington à Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Suspension des trains Eurostar entre Londres, Paris et Bruxelles
La compagnie ferroviaire Eurostar a annoncé mardi la suspension de "tous les trains entre Londres, Paris, Amsterdam et Bruxelles" jusqu'à nouvel ordre, après un double incident technique intervenu dans le tunnel sous la Manche.
"Il y a eu un problème d'alimentation électrique du tunnel sous la Manche suivi de l'arrêt d'une navette shuttle sous le tunnel", a expliqué une porte-parole d'Eurostar, "ce qui fait que tous les trajets en provenance ou à destination de Londres sont suspendus jusqu'à nouvel ordre en attente d'un déblocage".
La compagnie avait prévenu un peu plus tôt que la circulation de ses trains via le tunnel sous la Manche entre Londres et le continent était très perturbée et conseillait à ses clients de reporter leur voyage.
"Merci d'éviter de vous rendre à la gare"
"Merci d'éviter de vous rendre à la gare, sauf si vous avez déjà un billet pour voyager aujourd'hui", indique la compagnie sur son site internet.
Eurostar propose mardi aux clients affectés d'échanger gratuitement leur billet, ou d'annuler leur réservation contre un remboursement ou un bon d'échange.
Un nombre record de 19,5 millions de clients avaient voyagé avec Eurostar l'an dernier, soit 850'000 de plus qu'en 2023.
Plusieurs entreprises ont annoncé leur intention ces derniers mois d'ouvrir des lignes concurrentes à l'Eurostar, aujourd'hui seul à effectuer du transport de passagers sur la ligne sous la Manche reliant Londres au continent.
Le groupe britannique Virgin a obtenu en octobre l'accès au très convoité dépôt londonien de Temple Mills, jusqu'ici réservé à l'Eurostar et indispensable pour lancer des liaisons concurrentes entre Londres et le continent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Restauration ratée d'un tableau du Christ: décès de la peintre
Devenue une insolite star mondiale en 2012 après la restauration totalement ratée d'un portrait du Christ, qui avait causé l'hilarité des internautes et attiré les curieux dans sa petite ville du nord-est de l'Espagne, Cecilia Giménez est décédée à l'âge de 94 ans.
"En août 2012, la célèbre restauration de l'Ecce Homo de Borja fut montrée; en raison du mauvais état de conservation de l'oeuvre, Cecilia, avec la meilleure intention du monde, avait décidé de repeindre l'oeuvre par-dessus", rappelle dans un message publié sur Facebook la fondation qui gère le sanctuaire où ce tableau est toujours visible, et qui a annoncé le décès de la nonagénaire.
"Cecilia Giménez devint ainsi l'un des personnages les plus célèbres de 2012 et continue encore aujourd'hui à susciter l'intérêt, non seulement des personnes qui se rendent au Sanctuaire de la Miséricorde, lieu que Cecilia adorait, mais aussi de différents médias", poursuit-elle.
En 2012, Cecilia Gimenez avait provoqué la consternation des protecteurs du patrimoine et l'hilarité chez les internautes du monde entier par son travail très personnel.
Curiosité touristique
Chevelure aux allures de pelage de singe, bouche effacée et nez maladroitement stylisé nés sous son pinceau n'avaient plus rien à voir avec l'original, un "Ecce Homo" aux traits fins coiffé d'une couronne d'épines peint par un artiste local, Elias Garcia Martinez. L'oeuvre, réalisée dans les années 1910, n'était pas classée.
Borja avait ensuite reçu en un an 57'000 visiteurs venus voir la peinture.
Partout dans le monde, le visage méconnaissable du nouvel "Ecce Homo" avait immédiatement inspiré de nombreuses versions détournées à partir notamment de photos du roi d'Espagne Juan Carlos en 2012, de Michael Jackson ou encore d'Homer Simpson, et même des masques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'Inde affirme être devenue la quatrième économie du monde
L'Inde est devenue la quatrième économie de la planète, devant le Japon, et les autorités espèrent qu'elle dépassera l'Allemagne d'ici trois ans, selon le bilan économique de fin d'année établi par le gouvernement.
La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions.
"L'Inde fait partie des grandes économies affichant la croissance la plus rapide au monde et est bien placée pour maintenir cet élan", affirme la note économique.
"Avec un PIB évalué à 4180 milliards de dollars (3296 milliards de francs), l'Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale et est sur le point de déloger l'Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années, avec un PIB estimé à 7300 milliards de dollars d'ici 2030".
Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon. Les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne sont, dans cet ordre, les plus grandes économies au monde, selon le FMI.
Les prévisions optimistes de New Delhi interviennent dans un contexte économique compliqué pour le pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d'habitants.
Fin août, Washington, le premier partenaire commercial du pays, a imposé une hausse de 50% des droits de douane sur les produits "made in India" arrivant aux Etats-Unis, en représailles à ses achats de pétrole russe.
La croissance continue reflète "la résilience de l'Inde face aux incertitudes persistantes (qui pèsent) sur le commerce international", estime le gouvernement.
Le PIB par habitant de l'Inde atteignait 2.694 dollars en 2024, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, soit douze fois moins que les 32.487 dollars du Japon et vingt fois moins que les 56.103 dollars de l'Allemagne.
Plus d'un quart des habitants de l'Inde ont entre 10 et 26 ans, selon les données gouvernementales, mais le taux de chômage des jeunes diplômés reste très élevé.
Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé des allégements fiscaux et des réformes du droit du travail après que la croissance économique a atteint un plus bas en quatre ans, au cours de l'exercice annuel clos le 31 mars.
La roupie indienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar début décembre - après avoir chuté d'environ 5% en 2025 - en raison des notamment inquiétudes persistantes liées à l'absence d'accord commercial avec Washington.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Citigroup anticipe une perte avec la vente d'actifs en Russie
La banque américaine Citigroup a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la vente de ses derniers actifs en Russie et anticipe de perdre 1,1 milliard de dollars (789 millions de francs) dans cette opération.
La vente devrait être bouclée dans la première partie de 2026, mais reste soumise à l'approbation des autorités de régulation, a précisé le groupe.
Les dernières activités en Russie seront inscrites dans les comptes comme "détenues en vue d'une vente" à compter du 4e trimestre 2025, a indiqué Citigroup dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, la SEC (Securities and Exchange Commission).
Cette décision entraînera une perte nette après impôts inscrite dans les comptes pour le trimestre en cours, a ajouté la banque dans le même document.
AO Citibank, qui gère les dernières activités du groupe en Russie, va être vendu à Renaissance Capital, selon la banque.
Mi-octobre, le groupe avait publié des résultats pour le 3e trimestre en nette hausse, portée - à l'instar de ses concurrents - par le dynamisme des marchés financiers, en dépit des tensions commerciales mondiales.
Citigroup avait notamment affiché un bénéfice net en hausse de 16% à 3,8 milliards de dollars.
Ce 3e trimestre avait été aussi marqué par une dépréciation exceptionnelle de 726 millions de dollars liée à la vente de 25% des parts de sa filiale Banamex au Mexique. Sans cela, le bénéfice aurait atteint quasiment 4,5 milliards, avait alors indiqué la banque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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