International
Gaza: évacuation réussie de 28 bébés prématurés vers l'Egypte
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Vingt-huit bébés prématurés, évacués dimanche d'un hôpital de la ville de Gaza au coeur des combats entre Israël et le Hamas, sont arrivés lundi en Egypte, le mouvement islamiste palestinien accusant Israël d'une frappe meurtrière sur un autre établissement assiégé.
Par ailleurs, le Qatar et les Etats-Unis, qui oeuvrent à un accord pour libérer des otages enlevés par le Hamas, en échange d'une trêve, ont fait état d'avancées dans les négociations.
Alignés sur des civières, tous coiffés du même petit bonnet vert, les bébés ont été pris en charge dans des couveuses après avoir franchi la frontière.
"Aujourd'hui, 28 des 31 bébés prématurés, qui avaient été évacués de l'hôpital al-Chifa hier, ont été transférés en tout sécurité à (l'hôpital) el-Arish pour recevoir un traitement médical en Egypte", a déclaré lundi sur X (ex-Twitter) le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé que 12 d'entre eux avaient été acheminés vers le Caire. Trois bébés prématurés sont toujours hospitalisés dans le sud du territoire palestinien.
L'hôpital al-Chifa, qui abritait selon Israël un repaire du Hamas au coeur de Gaza-ville, est privé d'électricité et la pénurie de carburant dans le petit territoire assiégé empêche notamment les couveuses de fonctionner.
Plus grand hôpital de la bande de Gaza, al-Chifa a été décrit par l'OMS comme une "zone de mort" où huit nourrissons sont morts avant leur transfert, selon un responsable palestinien.
"Horrifiée"
En Israël, 1200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités, dans l'attaque lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza, d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire du pays.
En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, et pilonne sans relâche le territoire palestinien, où son armée mène également depuis le 27 octobre une offensive terrestre.
Dans la bande de Gaza, plus de 13'300 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont plus de 5600 enfants, selon le gouvernement du Hamas.
"Tuer des enfants et des civils innocents ne fera qu'alimenter la résistance", a déclaré lundi le porte-parole de la branche armée du mouvement, qui se fait appeler Abou Obeida.
Au nord de la bande de Gaza, où se concentre l'essentiel de l'offensive israélienne, une frappe a tué lundi au moins "12 patients et leurs proches" et fait "des dizaines de blessés" dans l'hôpital indonésien, en bordure du grand camp de réfugiés de Jabaliya, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Environ 200 patients ont été évacués lundi de cet hôpital, en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), selon le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qidreh. Il reste encore 400 patients dans l'établissement, a-t-il ajouté.
Trêve contre libération ?
Le mouvement islamiste ne cesse de répéter qu'Israël mène "une guerre contre les hôpitaux" de Gaza, dont la quasi-totalité dans le nord du territoire ne fonctionnent plus.
Israël accuse de son côté le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, de se servir des hôpitaux à des fins militaires et d'utiliser les civils qui s'y trouvent comme des "boucliers humains", ce que le mouvement palestinien dément.
L'armée israélienne dit avoir découvert dans cet immense complexe un tunnel long de 55 mètres et creusé à 10 mètres de profondeur contenant des "lance-grenades, des explosifs et des kalachnikov".
Lundi, un haut responsable militaire israélien a assuré qu'il n'y avait quasiment plus de tirs de roquettes du Hamas vers Israël depuis le nord de Gaza. Des sirènes d'alerte ont retenti en Israël, à Tel-Aviv, selon des images de l'AFP.
Le jour de l'attaque initiale du Hamas, environ 240 personnes ont été prises en otage et emmenées à Gaza, selon l'armée israélienne.
Le Qatar, qui mène une médiation pour tenter d'obtenir leur libération en échange d'une trêve, a assuré dimanche qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs" en vue d'un accord.
Le Comité international de la Croix-Rouge, qui a jusqu'à présent facilité la libération de quatre otages, a annoncé lundi la rencontre au Qatar entre sa présidente, Mirjana Spoljaric et le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, pour "avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza".
Ces avancées n'ont été confirmées ni par le Hamas ni par Israël, dont le gouvernement refuse tout cessez-le-feu sans libération des otages. Leurs proches devaient rencontrer lundi l'ensemble du cabinet de guerre.
Les familles des enfants israéliens retenus en otage par le Hamas ont pris l'ONU à partie lundi, l'exhortant à faire pression pour leur libération lors d'une manifestation devant l'Unicef à Tel-Aviv.
"Des dizaines" de victimes
Israël a annoncé lundi "étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers", notamment dans le secteur de Jabaliya, aux portes de Gaza-ville.
Des tirs d'artillerie et des frappes aériennes ont détruit des immeubles du centre-ville de Gaza, selon un journaliste de l'AFP.
Des médecins à l'hôpital Ahli Arab à Gaza ont dit à l'AFP avoir reçu "des dizaines" de morts et de blessés.
Lundi, la clinique de Médecins sans frontières à Gaza-ville "a été la cible de tirs", et "quatre voitures de MSF ont brûlé", une cinquième coupée en deux, a affirmé l'ONG, sans nouvelle d'un de ses membres et de ses proches.
Lundi, un premier hôpital de campagne venu de Jordanie est arrivé dans la bande de Gaza pour être installé à Khan Younès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cassis: "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE"
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut profiter de la présidence suisse de l'OSCE en 2026 pour se préparer à un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE", a déclaré M. Cassis dans une interview au SonntagsBlick.
Un accord entre la Russie et l'Ukraine souhaité par le président américain Donald Trump pourrait se produire "soudainement - comme pour l'accord de Gaza". La présidence suisse de l'OSCE fixe en tout trois priorités: la consolidation de l'organisation en tant que plate-forme d'échange en matière de politique de sécurité pour des mesures de confiance, une solution à la question budgétaire bloquée ainsi que la préparation à une éventuelle intervention après un cessez-le-feu.
L'OSCE peut envoyer des observateurs à court terme, surveiller une ligne de cessez-le-feu et surveiller des élections, mais la ligne de front est actuellement longue de 1300 kilomètres - pour observer toute la longueur, l'OSCE seule est trop petite. Il faudrait beaucoup d'engagement de la part des Etats participants", a déclaré M. Cassis. Selon le ministre des Affaires étrangères, les Etats-Unis, le plus grand contributeur, critiquent l'organisation qui, comme d'autres institutions multilatérales, a "perdu le cap", et font pression pour des coupes budgétaires.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réunit 57 Etats d'Europe à l'Amérique du Nord. Toutes les décisions doivent être prises par consensus, chaque membre dispose d'un droit de veto. La Finlande assure la présidence de l'organisation jusqu'à la fin de l'année. A partir du 1er janvier, la Suisse reprendra ce poste pour un an. L'OSCE est actuellement dans l'impasse en ce qui concerne l'adoption d'un budget et la détermination de la présidence pour l'année 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Marco Odermatt pour une revanche
Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.
Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.
"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.
Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
Bethléem a retrouvé un peu de joie samedi soir. Le traditionnel spectacle des illuminations de la ville de naissance de Jésus à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza.
En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.
L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons.
La saison est lancée, qui ne s'arrêtera pas au Noël catholique du 25 décembre mais se prolongera jusqu'à la fête orthodoxe, le 7 janvier.
En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne.
Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois.
"Résilience"
Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien.
Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane.
La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir.
"Nous voulons célébrer et être avec nos frères et soeurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience".
Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête.
Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe.
"C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans.
Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid.
"C'est calme"
Depuis quelques mois, on observe un timide retour: des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est.
Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte.
"Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.
M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noël sans clients.
"Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza".
"Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire.
Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A Hawaï, les spectaculaires jets de lave du volcan Kilauea
Sa lave est projetée à plus de 350 mètres de haut: des images spectaculaires du volcan Kilauea, un des plus actifs du monde, en éruption depuis près d'un an dans l'archipel de Hawaï (États-Unis), sont diffusées samedi par l'Institut américain de géophysique (USGS).
Le volcan américain connaît son 38e épisode de jaillissement de lave depuis décembre dernier, quand il est entré en éruption.
L'épisode actuel a débuté samedi matin "autour de 08h45", heure locale, et "trois bouches produisent actuellement des fontaines" de lave, les plus hautes s'élevant à près de 370 mètres de haut, selon l'USGS.
"Ce triple jaillissement est un événement extrêmement rare et c'est la première fois qu'il est observé au cours de cette éruption", souligne-t-il.
"De la lave et de la pierre ponce ont détruit juste avant 10 heures du matin" une des caméras qui diffusent des images en direct du volcan "depuis l'intérieur de la zone fermée", précise l'institut.
L'USGS estime qu'il "pourrait s'agir d'un autre épisode relativement court, d'une durée de moins de 6-8 heures, comparable au précédent" datant de novembre.
Le Kilauea est resté en éruption de manière quasi continue depuis 1983. Il fait partie des six volcans actifs de Hawaï, avec notamment le Mauna Loa, le plus gros au monde.
Même plus petit, le Kilauea est plus actif et est un site très prisé des touristes pour ses éruptions de lave spectaculaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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