International
Kiev recevra "en priorité" les missiles antiaériens américains
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/06/les-exportations-vers-dautres-pays-de-missiles-patriot-et-nasams-en-particulier-seront-retardees-a-dit-john-kirby-porte-parole-du-conseil-de-securite-nationale-1000x600.jpg&description=Kiev recevra "en priorité" les missiles antiaériens américains', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les Etats-Unis vont désormais privilégier l'Ukraine dans la livraison de missiles destinés à la défense antiaérienne. Ce pays subit en effet des frappes russes "massives" sur ses installations énergétiques qui provoquent des pénuries d'électricité croissantes.
Face à cette situation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi à monter des panneaux solaires et des unités de stockage d'énergie "dans chaque école et dans chaque hôpital, dès que possible". "Les administrations militaires régionales ont été chargées de superviser ces mesures au niveau local", a-t-il ajouté.
La nuit précédente, une centrale électrique et d'autres infrastructures avaient été endommagées par une importante attaque russe qui avait fait sept blessés parmi leurs employés, selon les autorités ukrainiennes.
Il s'agissait de la septième attaque "massive" contre de tels sites en trois mois, a déploré l'opérateur DTEK, ce qui a contraint à imposer de fréquentes coupures de courant.
Pendant 16 mois
Dans ce contexte, Washington a "pris la décision difficile mais nécessaire" de désormais donner la priorité à l'Ukraine par rapport à d'autres alliés en matière de fourniture de missiles utilisés pour la défense antiaérienne.
Par conséquent, les exportations vers d'autres pays de missiles Patriot et NASAMS en particulier seront "retardées", a expliqué jeudi John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, affirmant que cette décision "n'affecterait pas Taïwan".
Ce responsable a précisé que cette primauté accordée à la reconstitution des stocks de l'Ukraine serait en vigueur pendant seize mois et qu'ensuite les livraisons ajournées reprendraient vers les autres pays.
La Roumanie donne un Patriot
Quelques heures plus tôt, la Roumanie avait promis à Kiev un système Patriot. "Je suis profondément reconnaissant" au président américain Joe Biden, a réagi Volodymyr Zelensky, qui a également remercié Bucarest, répétant que "nous avons tant besoin (de ces armes) pour répondre aux attaques russes".
Dans le même temps, le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine, en visite au Vietnam, a averti que l'envoi direct d'armements par la Corée du Sud à l'Ukraine serait une "très grave erreur". Il a menacé Séoul de mesures de représailles en cas de décision en ce sens et confié "ne pas écarter" la possibilité d'envoyer des armements à la Corée du Nord.
Des sites visés en Ukraine
"Les Russes ont attaqué l'une des centrales thermiques de DTEK", a déclaré jeudi dans un communiqué cette société, ajoutant que trois de ses employés avaient été blessés par ces frappes nocturnes qui ont causé de "sérieux dégâts".
Le ministère de l'Energie a précisé qu'"un certain nombre" d'installations énergétiques avaient été visées dans quatre régions, dont celle de Kiev. Au total, "sept employés ont été blessés", dont un se trouve dans un état grave, a-t-il poursuivi, évoquant des équipements "détruits", sans donner davantage de détails.
Un technicien a aussi été blessé quand son équipe, qui travaillait sur une ligne électrique de la région orientale de Donetsk, s'est retrouvée "sous le feu" russe, a ajouté cette même source.
"Toutes" les cibles atteintes, dit Moscou
Le ministère russe de la Défense a revendiqué jeudi une "frappe groupée" contre des infrastructures énergétiques ukrainiennes, assurant que "toutes" les cibles avaient été atteintes et qu'il s'agissait d'une "réponse" aux bombardements de sites russes similaires.
La Russie, en multipliant ce genre d'opérations, a détruit la moitié de la capacité énergétique de l'Ukraine, a affirmé M. Zelensky.
Le directeur général de DTEK, Maxime Timtchenko, a mis en garde contre le risque que l'Ukraine soit "confrontée à une grave crise cet hiver" si ses partenaires occidentaux ne se mobilisaient pas pour l'aider à reconstruire son réseau électrique, un projet qui requiert d'importants investissements.
Des frappes en Russie aussi
En Russie, plusieurs dépôts de pétrole ont pour leur part été la cible de drones ukrainiens dans la nuit de mercredi à jeudi, ainsi que la ville de Slaviansk-sur-Kouban, dans la région de Krasnodar (sud-ouest), où une femme a perdu la vie, d'après le gouverneur régional, Véniamine Kondratiev.
Un incendie s'est déclaré dans une raffinerie de pétrole de la république d'Adyguée (sud-ouest) "à la suite d'une attaque de drone", a annoncé le gouverneur Mourat Koumpilov.
Un réservoir a également pris feu jeudi matin dans une importante raffinerie de pétrole de Platonovka, dans la région de Tambov (centre), "probablement" à cause d'un drone, a reconnu le gouverneur Maxime Egorov.
"Produits utilisés par l'armée russe"
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) sont derrière les attaques contre les deux raffineries, a déclaré à l'AFP une source au sein du SBU.
Ces installations "traitaient et stockaient des matières premières et des produits finis qui étaient ensuite utilisés par l'armée russe", d'après cette source, qui a prédit davantage d'attaques de ce type à l'avenir.
La Russie continue quant à elle de bombarder les régions proches de la ligne de front, dans le sud et l'est de l'Ukraine, y faisant plusieurs morts et blessés, en particulier dans la région de Donetsk, où les combats sont très intenses.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Iran: le feu "maîtrisé", trois jours après l'explosion dans un port
Les pompiers sont parvenus tard lundi à "maîtriser" l'incendie qui ravageait depuis samedi le principal port d'Iran après une explosion meurtrière, selon des responsables iraniens. La déflagration a été attribuée à une "négligence".
Mardi matin, des images en direct à la télévision montraient toujours une épaisse fumée se dégager de conteneurs empilés au port Shahid Rajaï, dans le sud de l'Iran, où l'explosion a fait au moins 70 morts et des centaines de blessés.
"L'incendie a été maîtrisé et il ne reste plus qu'à nettoyer la zone touchée", a déclaré lundi soir à la télévision d'Etat un responsable local du Croissant-Rouge iranien, Mokhtar Salahshour.
Le port stratégique de Shahid Rajaï est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d'Ormuz, à un millier de kilomètres de Téhéran. La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s'est produite samedi sur un des quais du port.
"La thèse d'un sabotage est dénuée de fondement", a indiqué lundi soir à la télévision Mohammad Ashouri, le gouverneur de la province d'Hormozgan (sud), où se trouve le port Shahid Rajaï. Le service des douanes du port a indiqué qu'un incendie dans le dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques pourrait en être la raison.
"De la fumée s'est d'abord dégagée de l'endroit puis s'est progressivement transformée en incendie", ce qui a provoqué une "puissante explosion", a argué M. Ashouri. "Il y a eu des manquements, notamment le non-respect des mesures de sécurité et de la négligence", a pour sa part déclaré lundi le ministre de l'Intérieur, Eskandar Momeni.
Les autorités iraniennes ont annoncé mardi que opérations douanières avaient repris. L'explosion a provoqué des dégâts matériels considérables, avec notamment des véhicules réduits en carcasses par la puissance de la déflagration, selon des images diffusées par les médias d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Adidas maintient ses prévisions, freinées par les droits de douane
L'équipementier sportif Adidas a publié mardi un bénéfice net part du groupe de 428 millions d'euros au premier trimestre, multiplié par 2,5 sur un an, mais s'est abstenu de relever ses objectifs en raison de l'incertitude liée aux droits de douane américains.
Les analystes sondés par Factset attendaient un résultat net légèrement inférieur, à 383 millions d'euros.
Malgré ce bon départ, le groupe a préféré maintenir ses prévisions, invoquant l'incertitude liée aux tensions commerciales.
"Dans un monde normal, nous aurions relevé nos objectifs, mais les incertitudes douanières nous freinent", a déclaré le groupe dans un communiqué.
Bien qu'Adidas ait réduit au minimum ses exportations de Chine vers les États-Unis, il reste exposé aux tarifs douaniers très élevés, car une large part de la production destinée à l'exportation, en particulier vers les États-Unis, provient de pays clés comme le Vietnam, l'Indonésie et le Bangladesh, fortement exposés à ces tarifs élevés.
Le groupe prévient que ces hausses de coûts devraient mener à des augmentations de prix, sans pouvoir en estimer l'impact sur la demande.
Pour 2025, Adidas vise toujours une croissance du chiffre d'affaires dans le haut de la fourchette à un chiffre.
Le résultat opérationnel doit être compris entre 1,7 et 1,8 milliard d'euros, contre 1,3 milliard l'an dernier, alors qu'un plan de réduction d'effectifs touchant environ 500 salariés est en cours à son siège bavarois de Herzogenaurach.
Adidas avait déjà publié le 23 avril des résultats préliminaires meilleurs que prévu.
Les ventes de janvier à mars, à 6,15 milliards d'euros, en hausse de 8 % à taux de change constants, ont été tirées par l'Europe (+14 %) et la Chine (+13 %), a-il précisé mardi.
En Amérique du Nord, la croissance a été limitée à 3% en raison de l'arrêt de la marque de chaussures Yeezy, mais elle aurait atteint 13% hors effet Yeezy.
Adidas n'engrange plus aucun revenu lié à Yeezy depuis début 2025, après avoir cessé sa collaboration avec le rappeur Ye fin 2022 après la tenue de propos antisémites.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Volvo Cars lance un plan d'économies après une chute du bénéfice
Le constructeur automobile suédois Volvo Cars a annoncé mardi le lancement d'un plan d'économies de 18 milliards de couronnes (1,5 milliard de francs) incluant des suppressions de postes, pour faire face à la chute de ses bénéfices et à la dégradation du secteur.
Le bénéfice net du groupe, propriété du chinois Geely, a reculé de 73% à 1 milliard de couronnes au premier trimestre pour des ventes en recul de 12% à 82,9 milliards, selon le communiqué du groupe.
"L'industrie automobile traverse une période très difficile, avec des défis sans précédent", a déclaré Håkan Samuelsson, directeur général de Volvo Cars cité dans le communiqué qui a qualifié les résultats trimestriels de "décevants".
Pour redresser sa rentabilité, Volvo Cars lance ce plan d'économies de 18 milliards dont l'essentiel de l'effet se fera sentir en 2026.
"Des suppressions d'emplois auront lieu dans les activités à travers le monde, mais la société communiquera plus de détails dès que possible", a ajouté le groupe.
"Volvo Cars doit s'adapter à un monde plus régionalisé", a-t-il précisé en référence à la guerre commerciale en cours notamment entre Etats-Unis et Chine.
Sur le territoire américain, le groupe suédois est confronté à la hausse des droits de douane sur les voitures fabriquées en dehors des Etats-Unis qui sont soumises à une surtaxe de 25% depuis début avril.
"Aux États-Unis, le groupe va affiner la gamme de produits dont elle a besoin pour croître et la manière dont elle peut mieux utiliser son outil de production existant dans les années à venir, en produisant davantage de voitures là où elles sont vendues", a indiqué Volvo Cars.
Dès début avril, le directeur général du groupe avait annoncé qu'il augmenterait le nombre de voitures fabriquées aux Etats-Unis et certainement transférer la production d'un nouveau modèle dans son usine américaine de Caroline du Sud.
Il a inauguré fin avril dans son usine de Gand, en Belgique, une nouvelle ligne de production dédiée à son petit SUV électrique EX30.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Deutsche Bank entame bien l'année 2025 et confirme ses objectifs
Le groupe bancaire allemand Deutsche Bank a fait état mardi d'un bénéfice net part du groupe de 1,8 milliard d'euros (à peine moins en francs) au premier trimestre 2025, en progression de 39% sur un an, meilleur qu'attendu grâce à la progression des recettes.
Tous les segments d'activité ont contribué à la hausse du résultat, permettant à la banque de dégager son "meilleur bénéfice trimestriel depuis 14 ans", a souligné le président du directoire, Christian Sewing, dans un communiqué. Les analystes sondés par Facstet anticipaient un résultat de 1,69 milliard.
Dans un contexte de baisse des taux d'intérêts, les recettes globales ont néanmoins progressé de 10% par rapport au premier trimestre de l'année précédente, atteignant 8,5 milliards, tirées par les activités de marchés dans la banque d'investissement.
Après une chute de ses bénéfices l'an dernier, due notamment à d'importants frais de litiges, Deutsche Bank s'est fixée des objectifs plus ambitieux pour 2025, qui sont "en bonne voie" d'être atteints au terme du premier trimestre, a ajouté le patron de la banque.
Le ratio rapportant le résultat net aux capitaux propres tangibles s'est élevé à 11,9% sur le trimestre, dépassant l'objectif annuel fixé à plus 10%. Il avait à peine atteint 5% sur l'année passée.
Autre indicateur clé, le coefficient de charges s'est établi à 61,2% de janvier à mars, conformément à l'objectif annuel de moins de 65%.
La banque d'investissement a amélioré son résultat imposable de 22% sur un an, à 1,5 milliard, de même que la banque des entreprises (+3%) malgré un léger recul des recettes et celle de détail (+43%), enfin la gestion d'actifs (+67%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
InternationalIl y a 2 jours
Attaque à la voiture-bélier à Vancouver: le suspect inculpé
-
InternationalIl y a 3 jours
Explosion dans un port en Iran: 40 morts
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Tourtemagne: une importante fromagerie valaisanne fait peau neuve
-
SuisseIl y a 2 jours
Appenzell Rhodes-Intérieures: première femme landammann élue
-
InternationalIl y a 19 heures
L'électricité quasiment rétablie en Espagne et au Portugal
-
InternationalIl y a 2 jours
Des lycéens serbes manifestent à Novi Sad contre les cours en ligne
-
InternationalIl y a 3 jours
23''51 pour Mujinga Kambundji sur 200 m
-
FootballIl y a 2 jours
Le FC Bâle terrasse le Lausanne-Sport à la 110e minute