International
Plus de 1200 corps découverts près de Kiev, les missiles pleuvent
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L'Ukraine a annoncé dimanche que plus de 1200 corps avaient été découverts à ce jour dans la région de Kiev, lieu d'atrocités commises lors de l'occupation russe le mois dernier. Les bombardements continuent sur le pays qui se prépare à subir une offensive massive.
Dans l'immédiat, les frappes aériennes et les bombardements ont continué sur l'Ukraine: dimanche matin, ils ont fait au moins deux morts à Kharkiv, deuxième ville du pays, et dans sa banlieue, a annoncé le gouverneur régional Oleg Sinegoubov.
A Dnipro, grande cité industrielle d'un million d'habitants, une pluie de missiles a anéanti l'aéroport local, déja frappé le 15 mars, ont annoncé les autorités locales. Le nombre de victimes est encore inconnu.
Dans la nuit, c'est sur la région de Mykolaïv, à une centaine de kilomètres au nord-est d'Odessa, troisième ville du pays et grand port stratégique sur la mer Noire, que s'étaient abattus sept missiles, selon le commandement militaire local.
Dimanche, le pape François a appelé depuis la place Saint-Pierre à une "trêve de Pâques" pour "arriver à la paix" en Ukraine et mettre fin à "une guerre qui chaque jour met devant nos yeux d'odieux massacres et des cruautés atroces commis contre des civils sans défense"
Comme en réponse, le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Kirill, un des piliers du régime de Vladimir Poutine, a appelé à "faire corps" autour du Kremlin pour combattre les "ennemis extérieurs et intérieurs" de la Russie.
"La guerre aux civils"
"L'armée russe continue de faire la guerre aux civils, faute de victoires sur le front", a accusé le gouverneur de Kharkiv.
Alors que la population tente de fuir l'est du pays pour échapper à la bataille qui s'y annonce, c'est dans la région de Kiev, occupée pendant plusieurs semaines par des unités russes, et lieux d'atrocités commises contre la population civile, que se poursuit la recherche des corps.
"A ce jour, nous avons 1222 personnes tuées, pour la seule région de Kiev", a déclaré la procureure générale Iryna Venediktova à la chaîne britannique Sky News. Elle n'a pas précisé si les corps découverts étaient exclusivement ceux de civils, mais a également fait état de 5600 enquêtes ouvertes pour crimes de guerre présumés depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
Mme Venediktova avait fait état il y a une semaine de 410 civils morts retrouvés après le retrait des forces russes des positions qu'elles occupaient dans la région de Kiev, d'où elles avaient été incapables de prendre la capitale face à la résistance acharnée des Ukrainiens. La procureure avait alors laissé entendre qu'il y avait sans doute beaucoup d'autres cadavres qui n'avaient pas encore été ramassés et expertisés.
"Crime de guerre"
Dans la seule ville de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, devenue un symbole des atrocités de la guerre en Ukraine, près de 300 personnes ont été enterrées dans des fosses communes, selon un bilan annoncé par les autorités ukrainiennes le 2 avril.
"Si ceci n'est pas un crime de guerre, qu'est-ce qu'un crime de guerre?", s'était interrogée vendredi à Boutcha la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, venue témoigner du soutien de l'UE à l'Ukraine.
"Boutcha ne s'est pas fait en un jour. Pendant de nombreuses années, les élites politiques et la propagande russes ont incité à la haine, déshumanisé les Ukrainiens, nourri la supériorité russe et préparé le terrain pour ces atrocités", a écrit le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kouleba sur Twitter.
A Bouzova, également près de Kiev, deux corps habillés en civil ont été découverts dans une bouche d'égout, a constaté l'AFP. Une femme s'est approchée de la scène du crime, a regardé à l'intérieur avant de s'effondrer, ayant reconnu le corps aux chaussures: "Mon fils, mon fils", a-t-elle crié.
Prêts pour la "grande bataille"
Plus à l'est, les Ukrainiens se préparaient à livrer une "grande bataille" pour le contrôle de la région du Donbass, désormais cible prioritaire de Moscou, et d'où l'évacuation des civils se poursuit dans la crainte d'une offensive imminente.
"L'Ukraine est prête pour les grandes batailles", a assuré samedi soir le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, alors que Kiev venait de recevoir la visite du Premier ministre britannique Boris Johnson, et la promesse de nouvelles livraisons d'armes, notamment des véhicules blindés et des missiles antinavires.
Après avoir retiré ses troupes de la région de Kiev et du nord de l'Ukraine, la Russie a fait sa priorité de la conquête totale du Donbass, dont une partie est contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses.
"Conséquence à long terme"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à "suivre l'exemple du Royaume-Uni" et à imposer "un embargo total sur les hydrocarbures russes". Les ministres des Affaires étrangères de l'UE, qui se réunissent lundi à Luxembourg, doivent étudier un sixième paquet de sanctions contre Moscou, qui ne touchera toutefois pas les achats de pétrole et de gaz.
Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a annoncé son intention de lancer lundi la discussion sur un embargo pétrolier, "mais une proposition formelle n'est pas sur la table", a reconnu vendredi un haut fonctionnaire européen.
De son côté, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a dit que l'Alliance préparait des plans pour une force militaire permanente à ses frontières pour prévenir toute nouvelle agression de la Russie. Cette nouvelle force sera, a-t-il ajouté, une "conséquence à long terme" de l'invasion de l'Ukraine ordonnée par le président russe Vladimir Poutine.
Evacuations
La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a indiqué dimanche que 4532 civils avaient été évacués la veille de zones menacées par les combats. La majorité ont quitté la région de Zaporijjia (sud), a-t-elle ajouté, précisant que près de 200 personnes avaient pu quitter la ville portuaire assiégée de Marioupol (sud) et que plus d'un millier avaient fui des villes de la région de Lougansk, dans l'est.
A Kramatorsk, où une frappe de missile vendredi devant la gare a fait 52 morts dont 5 enfants parmi les centaines de personnes qui attendaient pour prendre un train vers l'ouest, les évacuations de civils se sont poursuivies samedi par la route.
Dans l'attente d'une grande offensive russe, soldats ukrainiens et membres de la Défense territoriale étaient occupés à fortifier leurs positions et à creuser de nouvelles tranchées, dans la zone rurale de Barvinkove, dans l'est du pays. Les bords de routes ont été minés, et des obstacles antichars installés à tous les carrefours.
Vladimir Poutine, dont la décision d'envahir l'Ukraine s'est brisée sur la résistance acharnée des Ukrainiens, a revu ses plans à la baisse mais veut obtenir une victoire au Donbass avant le défilé militaire du 9 mai marquant sur la Place Rouge la victoire soviétique sur les nazis, notent les observateurs.
Plus de 4,5 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l'invasion russe, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Parmi eux, 27'914 ont été enregistrés en Suisse. Et 24'136 d'entre eux ont obtenu le statut de protection S.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Transition énergétique au 2e jour du sommet précédant la COP30
Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem.
Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne.
Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.
"La Terre ne peut plus supporter le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années", a lancé Luiz Inacio Lula da Silva en ouvrant une session consacrée à la transition énergétique, au deuxième et dernier jour du sommet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ONU alerte sur la menace de violences massives au Kordofan
L'ONU lance "un fort avertissement" sur la menace de violences massives au Kordofan, après les massacres à El-Facher au Darfour. Vendredi à Genève, le Haut commissaire aux droits de l'homme s'est dit inquiet face aux "préparations pour des hostilités intensifiées".
"Depuis la prise d'El-Facher, les victimes civiles, la destruction et les déplacements de masse augmentent" au Kordofan, région voisine du Darfour, affirme Volker Türk. "Il n'y a pas de signe de désescalade", a-t-il déploré.
Il demande à nouveau aux Etats influents auprès des parties au conflit d'oeuvrer. Dans le cas contraire, "il y aura davantage de carnage et d'atrocités", insiste l'Autrichien. Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé la fin des acheminements d'armements vers le Soudan.
Khartoum accuse les Emirats arabes unis de livrer ce matériel aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), responsables de crimes contre l'humanité selon la Mission internationale d'établissement des faits. M. Türk redoute aussi que les exécutions sommaires, les viols et les violences ethniques se poursuivent à El-Facher, alors que de nombreux civils restent bloqués dans la ville.
Depuis le début de la guerre, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées. Le conflit a fait près de 13 millions de déplacés, dont quatre millions de réfugiés. Selon les estimations, plus de 21 millions de personnes font face à une importante insécurité alimentaire. Plus de 206'000 sont confrontées à une situation de famine. Des dizaines de millions d'individus doivent être aidés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les Etats-Unis tancés à l'ONU à Genève pour refus de collaborer
Le refus de l'administration de Donald Trump de soumettre les Etats-Unis à l'examen de leur situation des droits humains par les autres Etats ne passe pas. Vendredi à Genève, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a approuvé une décision de non collaboration.
Comme tous les quatre ans, les Etats-Unis auraient dû être décortiqués par les autres pays. Mais ils avaient annoncé dès cet été qu'ils ne participeraient pas à cet Examen périodique universel (EPU), une première depuis Israël en 2013. Washington boycotte les travaux d'un organe qu'il accuse d'être politiquement biaisé.
Après avoir constaté cette absence, le président du Conseil, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, a refermé la séance. Une réunion a ensuite approuvé la décision qui repousse d'un an l'EPU des Etats-Unis.
L'ONU ou des experts indépendants onusiens, qui ne s'expriment pas au nom de l'organisation, ont ciblé à plusieurs reprises la politique de droits humains du président. Tout comme les ONG qui auraient souhaité relayer leurs critiques vendredi au Conseil.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
"Rien à négocier avec" le patron de Shein, dit un ministre français
"Je n'ai rien à négocier avec M. Tang": le ministre français du Commerce Serge Papin a refusé, vendredi, la possibilité d'une rencontre avec le patron de Shein, qui lui avait écrit en ce sens.
"Pour l'instant, je n'ai pas du tout l'intention de le rencontrer. Il faut être ferme. Il faut se protéger" contre les méfaits d'une plateforme visée par une procédure de suspension, a dit M. Papin sur la radio RMC.
"Je n'ai rien à négocier avec M. Tang, il doit se mettre au droit", a-t-il insisté.
Le président exécutif de la plateforme asiatique de vente en ligne Donald Tang a envoyé mercredi une lettre au ministre, s'engageant à "respecter toutes les lois françaises" et proposant une entrevue.
Par ailleurs, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a elle aussi adressé vendredi une fin de non-recevoir à la demande du président exécutif de Shein d'être reçu à Bercy.
"On est dans une procédure qui est à la fois de suspension du site, une procédure judiciaire et une procédure européenne. On va faire les choses en respectant les procédures", a déclaré Amélie de Montchalin sur Franceinfo.
Shein est visée par une procédure de suspension en France après la découverte sur son site de poupées sexuelles d'apparence enfantine et d'armes de catégorie A.
En réaction, le groupe fondé en Chine mais basé à Singapour a suspendu "temporairement" les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers ainsi que les ventes des produits Shein ne relevant pas du secteur de l'habillement.
M. Papin a reconnu que "le Shein d'aujourd'hui n'est pas du tout celui de mercredi" en raison de ces mesures.
Mais lors d'une "opération coup de poing" menée jeudi à l'aéroport Roissy-CDG (nord de Paris), où l'intégralité des colis Shein ont été ouverts par les douanes, des produits "pas aux normes" et parfois "destinés à un trafic illicite" ont été découverts, selon le ministre.
Sous le coup d'une suspension, Shein a jusqu'à vendredi soir pour mettre en conformité son site, selon la procédure de 48h lancée mercredi par le gouvernement et supervisée par la Répression des fraudes (DGCCRF).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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