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Plus de 1200 corps découverts près de Kiev, les missiles pleuvent

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De nombreux bâtiments ont été la cible de l'attaque russe depuis le début de l'invasion le 24 février. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

L'Ukraine a annoncé dimanche que plus de 1200 corps avaient été découverts à ce jour dans la région de Kiev, lieu d'atrocités commises lors de l'occupation russe le mois dernier. Les bombardements continuent sur le pays qui se prépare à subir une offensive massive.

Dans l'immédiat, les frappes aériennes et les bombardements ont continué sur l'Ukraine: dimanche matin, ils ont fait au moins deux morts à Kharkiv, deuxième ville du pays, et dans sa banlieue, a annoncé le gouverneur régional Oleg Sinegoubov.

A Dnipro, grande cité industrielle d'un million d'habitants, une pluie de missiles a anéanti l'aéroport local, déja frappé le 15 mars, ont annoncé les autorités locales. Le nombre de victimes est encore inconnu.

Dans la nuit, c'est sur la région de Mykolaïv, à une centaine de kilomètres au nord-est d'Odessa, troisième ville du pays et grand port stratégique sur la mer Noire, que s'étaient abattus sept missiles, selon le commandement militaire local.

Dimanche, le pape François a appelé depuis la place Saint-Pierre à une "trêve de Pâques" pour "arriver à la paix" en Ukraine et mettre fin à "une guerre qui chaque jour met devant nos yeux d'odieux massacres et des cruautés atroces commis contre des civils sans défense"

Comme en réponse, le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Kirill, un des piliers du régime de Vladimir Poutine, a appelé à "faire corps" autour du Kremlin pour combattre les "ennemis extérieurs et intérieurs" de la Russie.

"La guerre aux civils"

"L'armée russe continue de faire la guerre aux civils, faute de victoires sur le front", a accusé le gouverneur de Kharkiv.

Alors que la population tente de fuir l'est du pays pour échapper à la bataille qui s'y annonce, c'est dans la région de Kiev, occupée pendant plusieurs semaines par des unités russes, et lieux d'atrocités commises contre la population civile, que se poursuit la recherche des corps.

"A ce jour, nous avons 1222 personnes tuées, pour la seule région de Kiev", a déclaré la procureure générale Iryna Venediktova à la chaîne britannique Sky News. Elle n'a pas précisé si les corps découverts étaient exclusivement ceux de civils, mais a également fait état de 5600 enquêtes ouvertes pour crimes de guerre présumés depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

Mme Venediktova avait fait état il y a une semaine de 410 civils morts retrouvés après le retrait des forces russes des positions qu'elles occupaient dans la région de Kiev, d'où elles avaient été incapables de prendre la capitale face à la résistance acharnée des Ukrainiens. La procureure avait alors laissé entendre qu'il y avait sans doute beaucoup d'autres cadavres qui n'avaient pas encore été ramassés et expertisés.

"Crime de guerre"

Dans la seule ville de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, devenue un symbole des atrocités de la guerre en Ukraine, près de 300 personnes ont été enterrées dans des fosses communes, selon un bilan annoncé par les autorités ukrainiennes le 2 avril.

"Si ceci n'est pas un crime de guerre, qu'est-ce qu'un crime de guerre?", s'était interrogée vendredi à Boutcha la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, venue témoigner du soutien de l'UE à l'Ukraine.

"Boutcha ne s'est pas fait en un jour. Pendant de nombreuses années, les élites politiques et la propagande russes ont incité à la haine, déshumanisé les Ukrainiens, nourri la supériorité russe et préparé le terrain pour ces atrocités", a écrit le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kouleba sur Twitter.

A Bouzova, également près de Kiev, deux corps habillés en civil ont été découverts dans une bouche d'égout, a constaté l'AFP. Une femme s'est approchée de la scène du crime, a regardé à l'intérieur avant de s'effondrer, ayant reconnu le corps aux chaussures: "Mon fils, mon fils", a-t-elle crié.

Prêts pour la "grande bataille"

Plus à l'est, les Ukrainiens se préparaient à livrer une "grande bataille" pour le contrôle de la région du Donbass, désormais cible prioritaire de Moscou, et d'où l'évacuation des civils se poursuit dans la crainte d'une offensive imminente.

"L'Ukraine est prête pour les grandes batailles", a assuré samedi soir le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, alors que Kiev venait de recevoir la visite du Premier ministre britannique Boris Johnson, et la promesse de nouvelles livraisons d'armes, notamment des véhicules blindés et des missiles antinavires.

Après avoir retiré ses troupes de la région de Kiev et du nord de l'Ukraine, la Russie a fait sa priorité de la conquête totale du Donbass, dont une partie est contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses.

"Conséquence à long terme"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à "suivre l'exemple du Royaume-Uni" et à imposer "un embargo total sur les hydrocarbures russes". Les ministres des Affaires étrangères de l'UE, qui se réunissent lundi à Luxembourg, doivent étudier un sixième paquet de sanctions contre Moscou, qui ne touchera toutefois pas les achats de pétrole et de gaz.

Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a annoncé son intention de lancer lundi la discussion sur un embargo pétrolier, "mais une proposition formelle n'est pas sur la table", a reconnu vendredi un haut fonctionnaire européen.

De son côté, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a dit que l'Alliance préparait des plans pour une force militaire permanente à ses frontières pour prévenir toute nouvelle agression de la Russie. Cette nouvelle force sera, a-t-il ajouté, une "conséquence à long terme" de l'invasion de l'Ukraine ordonnée par le président russe Vladimir Poutine.

Evacuations

La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a indiqué dimanche que 4532 civils avaient été évacués la veille de zones menacées par les combats. La majorité ont quitté la région de Zaporijjia (sud), a-t-elle ajouté, précisant que près de 200 personnes avaient pu quitter la ville portuaire assiégée de Marioupol (sud) et que plus d'un millier avaient fui des villes de la région de Lougansk, dans l'est.

A Kramatorsk, où une frappe de missile vendredi devant la gare a fait 52 morts dont 5 enfants parmi les centaines de personnes qui attendaient pour prendre un train vers l'ouest, les évacuations de civils se sont poursuivies samedi par la route.

Dans l'attente d'une grande offensive russe, soldats ukrainiens et membres de la Défense territoriale étaient occupés à fortifier leurs positions et à creuser de nouvelles tranchées, dans la zone rurale de Barvinkove, dans l'est du pays. Les bords de routes ont été minés, et des obstacles antichars installés à tous les carrefours.

Vladimir Poutine, dont la décision d'envahir l'Ukraine s'est brisée sur la résistance acharnée des Ukrainiens, a revu ses plans à la baisse mais veut obtenir une victoire au Donbass avant le défilé militaire du 9 mai marquant sur la Place Rouge la victoire soviétique sur les nazis, notent les observateurs.

Plus de 4,5 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l'invasion russe, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Parmi eux, 27'914 ont été enregistrés en Suisse. Et 24'136 d'entre eux ont obtenu le statut de protection S.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Stormy Daniels témoigne au procès de Donald Trump à New York

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Les avocats de Donald Trump réfutent tout délit pénal. (© KEYSTONE/AP/Sarah Yenesel)

L'ancienne star de films X Stormy Daniels, personnage central du procès aux lourds enjeux politiques de Donald Trump à New York, a livré mardi un témoignage cru et détaillé sur la relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec l'ex-président des Etats-Unis.

Son témoignage était particulièrement attendu car Donald Trump, qui réfute toute relation sexuelle avec Stormy Daniels, est poursuivi pour un paiement dissimulé de 130'000 dollars à l'actrice à la fin de la campagne présidentielle de 2016 pour acheter son silence.

Il s'est déroulé dans une ambiance tendue, et la défense a demandé, en vain, l'annulation entière du procès, au motif que le récit sortait du cadre de l'affaire et s'est avéré "extrêmement préjudiciable" pour le candidat des républicains à la Maison Blanche.

Relation détaillée

Nerveuse mais volubile, l'actrice de 45 ans a raconté avec force détails ce jour de 2006 où, en marge d'une compétition de golf, elle a fait la rencontre de Donald Trump, alors une figure du monde des affaires et de la jet-set.

Après "une très brève rencontre", un membre de la sécurité "(m'a) dit 'M. Trump voudrait savoir si vous souhaitez dîner avec lui'", a-t-elle raconté, devant des jurés visiblement absorbés, pendant que l'intéressé restait impassible.

En tailleur pantalon noir, un épais trait d'eye-liner sur les yeux, Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, s'est ensuite souvenue de la suite d'hôtel "qui faisait trois fois la taille de mon appartement".

Elle parle d'une conversation plutôt badine, durant laquelle Donald Trump s'intéresse à elle. Avec mon épouse Melania "nous ne dormons pas dans la même chambre", lui confie-t-il, selon son témoignage.

Le milliardaire lui aurait fait miroiter une apparition dans sa célèbre émission de téléréalité, "The Apprentice".

Puis, répondant aux questions de la procureure Susan Hoffinger, Stormy Daniels raconte ce moment où, sortant de la salle de bains, elle a, selon son récit, trouvé Donald Trump dévêtu sur le lit.

"J'ai senti le sang quitter mes mains, et les pieds comme quand on se lève trop vite", s'est-elle souvenue. Si elle ne s'est pas sentie menacée, elle assure que l'intention de l'homme d'affaires "était assez claire" et que le "rapport de force était déséquilibré".

"J'ai fini par avoir une relation sexuelle avec lui", ajoute-t-elle, précisant, à la demande de la procureure, que Donald Trump ne portait pas de préservatif. "J'ai eu honte de ne pas avoir arrêté ça, de ne pas dire non" et "je l'ai dit à très peu de monde", a-t-elle ajouté.

Le juge Juan Merchan a paru agacé par certaines questions de la procureure, alors que la défense de Donald Trump plaidait pour que la relation sexuelle ne soit pas évoquée.

Société-écran

Stormy Daniels dit avoir recroisé Donald Trump quelques fois, puis n'avoir plus eu de contacts.

Selon son récit, lorsque le milliardaire s'est lancé dans la course à la Maison Blanche, son agente lui a conseillé de monnayer son histoire. Dans les mois qui précédaient, un tabloïd américain, dont le patron était proche de Donald Trump, avait déjà payé à deux reprises pour acheter l'exclusivité des droits sur des histoires similaires, qu'il n'avait jamais publiées.

Les 130'000 dollars avaient été versés à Stormy Daniels par l'ancien avocat du milliardaire, Michael Cohen, via une société-écran. Il avait été remboursé en 2017 par le groupe d'entreprises de Donald Trump, la Trump Organization, des dépenses comptabilisées en "frais juridiques" qui sont au centre des poursuites.

Le candidat des républicains à la présidentielle de 2024 comparaît devant un jury pour 34 falsifications de documents comptables, qui pourraient lui valoir la première condamnation pénale d'un ancien président des Etats-Unis et, en théorie, une peine de prison.

Les avocats de Donald Trump nient tout délit pénal.

Même condamné, Donald Trump pourrait toujours se présenter le 5 novembre contre Joe Biden.

Démenti

Depuis que le paiement a été révélé par le Wall Street Journal en janvier 2018, en plein mandat présidentiel de Donald Trump, ce dernier n'a eu de cesse de démentir toute relation avec l'ancienne star américaine de films pornographiques.

Il a attaqué sa crédibilité et l'a affublée du surnom de "face de cheval".

Le juge a interdit à Donald Trump de s'en prendre publiquement aux témoins ou aux jurés en dehors de la salle d'audience et lui a déjà infligé dix amendes de 1000 dollars, soit le montant maximal, pour autant de violations de cette interdiction.

Lundi, il l'a menacé pour la deuxième fois de l'incarcérer s'il recommençait.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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TikTok porte plainte contre les États-Unis

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En 2020, TikTok avait réussi à bloquer un décret similaire de l'ancien président Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

TikTok et sa maison mère chinoise ByteDance ont porté plainte mardi contre les États-Unis. Ils estiment que la loi posant un ultimatum à la plateforme de vidéos, qui risque de la bannir du pays l'an prochain, est "inconstitutionnelle", d'après le document judiciaire.

Washington a adopté fin avril un texte qui oblige ByteDance à vendre TikTok dans un délai de douze mois, faute de quoi l'application utilisée par 170 millions d'Américains serait interdite.

Le réseau social et de nombreuses personnalités et ONG considèrent que cette loi viole la liberté d'expression de ses utilisateurs, garantie par le premier amendement de la Constitution américaine.

"Pour la première fois dans l'histoire, le Congrès a adopté une loi qui bannit une plateforme d'expression, et elle seule, de façon permanente à l'échelle nationale, et qui interdit à chaque Américain de participer à une communauté en ligne unique comptant plus d'un milliard de personnes dans le monde", déclarent les avocats de l'entreprise dans la plainte déposée devant un tribunal fédéral de Washington.

Après le vote par les élus et la promulgation par la Maison-Blanche, TikTok avait prévenu qu'elle utiliserait toutes les voies légales possibles contre la loi baptisée "Protecting Americans From Foreign Adversary Controlled Applications Act" ("protéger les Américains d'applications contrôlées par des adversaires étrangers").

Soupçons d'espionnage

Les promoteurs de ce texte font valoir des soupçons de manipulation et d'espionnage des utilisateurs américains par les autorités chinoises via TikTok.

Selon la loi, la plateforme dispose de 270 jours pour trouver de nouveaux investisseurs non chinois, faute de quoi elle sera interdite aux États-Unis. La Maison-Blanche peut accorder un délai supplémentaire de 90 jours. La bataille judiciaire pourrait monter jusqu'à la Cour suprême.

En 2020, TikTok avait réussi à bloquer un décret similaire de l'ancien président Donald Trump. Elle avait alors déposé un recours et un juge avait suspendu provisoirement le décret, estimant que les raisons invoquées pour l'interdiction étaient exagérées et la liberté d'expression menacée.

La nouvelle loi vise à contourner les difficultés rencontrées précédemment. Des experts estiment que la Cour suprême pourrait être sensible aux arguments de sécurité nationale avancés par les élus, sans certitude.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le patron russe de LockBit identifié et sanctionné

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LockBit a notamment ciblé des infrastructures critiques et de grands groupes industriels (image symbolique). (© KEYSTONE/DPA/SINA SCHULDT)

Le responsable de LockBit, considéré comme le groupe de cybercriminels le "plus prolifique au monde", et récemment démantelé lors d'une opération internationale, a été identifié. Le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Australie ont imposé des sanctions à son égard.

Ces sanctions "visent le ressortissant russe Dmitri Khoroshev qui a été identifié, dans le cadre d'une enquête internationale (...), comme l'un des dirigeants de LockBit", détaille le gouvernement britannique dans un communiqué.

Le groupe LockBit est responsable d'"avoir extorqué plus d'un milliard de dollars à des milliers de victimes dans le monde", précise Londres.

Washington indique de son côté avoir pris des sanctions contre Dmitri Khoroshev "pour son rôle dans le développement et la distribution" de LockBit.

"La Russie continue d'offrir un refuge aux cybercriminels, où des groupes tels que LockBit sont libres de lancer des cyberattaques contre les États-Unis, leurs alliés et partenaires", affirme le département du Trésor dans un communiqué.

"Les États-Unis et leurs partenaires du monde entier sont déterminés à démanteler l'écosystème des pirates informatiques, notamment en révélant l'identité des auteurs des cyberattaques contre les États-Unis", a averti le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson.

Gels d'avoirs et interdictions de voyager

LockBit avait ciblé les infrastructures critiques et les grands groupes industriels, avec des demandes de rançon allant de cinq à 70 millions d'euros. "Depuis sa création en septembre 2019 jusqu'à aujourd'hui", il était "le groupe de cybercriminels le plus prolifique au monde", selon le ministère américain de la Justice.

"L'administrateur et développeur de LockBit, un ressortissant russe, est désormais soumis à une série de gels d'avoirs et d'interdictions de voyager", émis par le Royaume-Uni, les Etats-Unis, et le Canada, a précisé l'agence européenne de police Europol.

"Les données obtenues à partir de leurs systèmes ont montré que plus de 7000 attaques ont été menées" par LockBit "entre juin 2022 et février 2024". Les cinq pays les plus touchés ont été les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et la Chine", détaille Europol.

Le département américain de la Justice a par ailleurs dévoilé un acte d'accusation visant Dmitri Khoroshev, "pour son rôle présumé de créateur, développeur et administrateur du groupe de ransomware LockBit depuis sa création en septembre 2019 jusqu'à aujourd'hui".

Après le démantèlement du groupe en février, lors d'une opération internationale, "aujourd'hui, nous allons plus loin", a commenté le ministre de la Justice, Merrick Garland.

Hôpitaux visés

Toujours à Washington, le département d'État a annoncé une récompense pouvant aller jusqu'à 10 millions de dollars "pour les informations permettant d'identifier ou de localiser toute personne occupant un poste de direction clé au sein du groupe LockBit".

En 2023, LockBit avait notamment attaqué l'opérateur postal britannique et un hôpital canadien pour enfants, mais aussi, en France, les hôpitaux de Corbeil-Essonnes et Versailles en région parisienne.

Les cybercriminels mettaient à disposition de leurs "affiliés" outils et infrastructures leur permettant de mener des attaques. Celles-ci consistaient à infecter le réseau informatique des victimes pour voler leurs données et crypter leurs fichiers.

Une rançon était exigée en cryptomonnaies pour décrypter et récupérer les données, sous peine de publication des données des victimes.

L'opération internationale visant à démanteler LockBit rassemble la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, l'Australie, le Canada, le Japon, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Succès de Jonathan Milan à Andora

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Deuxième lundi, premier mardi: Jonathan Milan est le sprinter en forme du Tour d'Italie. (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

L’Italien Jonathan Milan a enlevé la 4e étape du Tour d’Italie disputée sur 190 km entre Acqui Terme et Andora. Tadej Pogacar conserve le maillot rose de leader.

Jonathan Milan avait pris la deuxième place de l’étape de lundi remportée par le Belge Tim Merlier. A Andorra, il a cette fois bondi le premier sur la ligne pour devancer l’Australien Kaden Groves et l’Allemand Phil Bauhaus.

Le peloton était revenu dans l’ultime km sur Filippo Gana. Le recordman de l’heure était sorti juste avant la dernière bosse, mais, sans le moindre soutien, il n’a pas pu conclure. La tentative avortée du meilleur rouleur du peloton souligne combien les équipes des sprinters peuvent être impitoyables dans un final.

Si elle fut sans histoire pour Tadej Pogacar, cette étape a été marquée par l’abandon de Biniam Girmay. Troisième lundi, l’Erythréen de la formation Intermarché-Wanty a été pris dans une chute en descente sur une chaussée mouillée à 67 km de l’arrivée.

Agé de 24 ans, il est le premier coureur africain noir à avoir remporté une classique flandrienne, Gand - Wevelgem en 2022, et une étape d'un grand tour, sur le Giro la même année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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