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Économie

La Banque d'Italie abaisse sa prévision de croissance pour 2024

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Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen (archives). (© KEYSTONE/EPA/ETTORE FERRARI)

La Banque d'Italie a abaissé vendredi sa prévision de croissance économique pour 2024, tablant désormais sur 0,7% contre 0,8% auparavant, en raison d'une "croissance plus faible de la demande étrangère".

L'institution a également revu en baisse ses estimations pour 2025 et 2026, misant sur respectivement 0,7% et 1,2%, contre 0,9% et 1,3% auparavant, en données non corrigées des jours ouvrables.

Le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti avait assuré dès jeudi que la croissance de l'Italie "pourrait atteindre 0,7%" cette année, mais que cette correction à la baisse n'aurait pas d'impact sur les comptes.

La coalition de droite et d'extrême droite dirigée par Giorgia Meloni avait prévu auparavant une progression du produit intérieur brut (PIB) de 1% pour l'année en cours, malgré une croissance nulle enregistrée au troisième trimestre.

"Nous avons fait des prévisions extrêmement prudentes sur les finances publiques" et "comme nous l'avons fait dans le passé, nous obtiendrons des résultats encore meilleurs qu'annoncé", a affirmé M. Giorgetti.

Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen, ce qui laisse peu de marge pour une politique économique expansionniste.

Corrigée des jours ouvrables, la hausse du PIB serait de 0,5% en 2024, 0,8% en 2025 et 1,1% en 2026, a précisé la Banque d'Italie.

Malgré "un environnement de grande incertitude, en particulier sur les politiques commerciales de la nouvelle administration américaine, la croissance de la demande extérieure se consolidera", estime l'institution.

Mais cette hausse sera "bien inférieure à la moyenne des deux décennies précédant la pandémie", ajoute la Banque d'Italie. Après un recul des exportations de 0,3% cette année, elle table sur une hausse de 1,3% en 2025 et de 3,2% en 2026.

L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.

Après la croissance nulle au troisième trimestre, le PIB devrait progresser "à un rythme modéré" au quatrième, estime la Banque d'Italie.

"La croissance pourrait s'accélérer à partir du second semestre de l'an prochain", grâce à la reprise de la consommation et des exportations.

Dans un contexte de ralentissement de l'inflation, la consommation des ménages devrait rester stable en 2024 et croître de 1% en 2025 et 0,9% en 2026.

L'inflation devrait atteindre 1,1% en 2024 et 1,5% en 2025 et 2026.

Début décembre, l'Institut national des statistiques (Istat) avait divisé par deux sa prévision de croissance pour 2024, tablant désormais sur une hausse du PIB de 0,5%, contre 1% estimé juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

France: le taux de chômage en légère hausse à 7,7%

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Le taux de chômage en France a légèrement augmenté au troisième trimestre, de +0,1 point par rapport au deuxième trimestre, pour atteindre 7,7%. (archive) (© KEYSTONE/AP/LIONEL CIRONNEAU)

Le taux de chômage en France a légèrement augmenté au troisième trimestre, de +0,1 point par rapport au deuxième trimestre, pour atteindre 7,7% de la population active, a annoncé jeudi.

Le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), recherchant un emploi et immédiatement disponibles pour en prendre un, augmente de 44'000 par rapport au trimestre précédent, à 2,4 millions de personnes.

"Le taux de chômage est ainsi supérieur de 0,3 point à son niveau du troisième trimestre 2024, mais demeure nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (-2,8 points)", note l'Insee.

Sur le trimestre, le taux de chômage des 15-24 ans diminue pour sa part de 0,2 point, s'établissant à 18,8%. Un niveau qui porte à 0,8 point sa baisse sur un an.

Le taux de chômage des 50 ans ou plus augmente de 0,3 point sur le trimestre et de 0,4 point sur un an, à 5,1%.

L'Insee, qui a aussi révisé en hausse l'estimation du deuxième trimestre de 7,5 % à 7,6%. Pendant cette période, le taux de chômage au sens du BIT était resté quasiment stable, avec 29'000 chômeurs en plus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Guy Parmelin à Washington pour parler des taxes douanières

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Guy Parmelin s'est déjà rendu à plusieurs reprises aux Etats-Unis ces derniers mois (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Le ministre de l'économie Guy Parmelin est arrivé à Washington jeudi matin (heure suisses). Il doit y rencontrer le représentant américain au commerce Jamieson Greer afin de discuter des droits de douane.

Les entretiens auront lieu "en continu", a expliqué à Keystone-ATS son porte-parole Markuks Spörndli. Il est toutefois "plutôt improbable" qu'un accord sur les taxes douanières puisse être trouvé ce jeudi.

L'agence Bloomberg avait affirmé lundi que la Suisse était proche de régler son différend commercial avec les Etats-Unis. Selon elle, un accord se dessine entre les deux pays et pourrait être atteint dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

L'entente pourrait réduire les droits de douane américains sur les produits suisses à 15%, comme c'est le cas notamment pour l'Union européenne, selon l'agence de presse économique. Actuellement, les marchandises helvétiques sont taxées à 39% depuis début août.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les USA arrêtent la coûteuse production de la pièce d'un centime

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Aucune nouvelle petite pièce d'un centime ne sera mise en circulation: les Etats-Unis mettent fin à une production vieille de 232 ans. (archives) (© KEYSTONE/AP/Matt Slocum)

Les Etats-Unis ont frappé mercredi pour la dernière fois un penny, cette pièce d'un centime de dollar coûtant plus cher à produire que sa valeur faciale.

Le service de la Monnaie a annoncé dans un communiqué qu'aucune nouvelle petite pièce d'un centime ne serait mise en circulation, mettant fin à une production vieille de 232 ans.

"Le penny joue depuis longtemps un rôle dans la vie quotidienne des Américains, des prémices du système économique jusqu'à aujourd'hui. Cependant, des facteurs économiques et industriels, combinés à l'évolution du comportement des consommateurs, ont rendu sa production non viable", relève cette administration.

"Au cours de la dernière décennie, le coût de production de chaque penny est passé de 1,42 centime à 3,69 centimes par penny", a-t-elle précisé.

"On estime à 300 milliards le nombre de pennies en circulation, ce qui dépasse largement la quantité nécessaire aux échanges", selon le communiqué.

Sus au gaspillage

Le président américain Donald Trump avait demandé en février d'arrêter de produire cette pièce, pour réduire les dépenses publiques.

"Eliminons le gaspillage du budget de notre grande nation, même si c'est un centime par un centime", avait-il lancé.

La Monnaie précise qu'elle compte frapper des pennies à l'avenir, mais uniquement comme pièces de collection.

D'autres pays ont déjà abandonné la production de leurs pièces d'un centime, comme le voisin canadien en 2012, là aussi pour des raisons de coût et de désuétude.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vente record à Genève d'une broche de Napoléon

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La broche faisait partie des effets personnels que l'empereur avait dû abandonner dans sa fuite dans la plaine de Waterloo. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une broche ornée de diamants ayant appartenu à Napoléon Bonaparte et récupérée par l'armée prussienne à Waterloo a été vendue mercredi au prix record de 3,79 millions d'euros à Genève, a annoncé la maison de vente Sotheby's.

Le prix de vente de ce bijou historique, l'une des pièces les plus en vue de cette semaine du luxe sur les bords du Léman, a très largement dépassé les attentes de Sotheby's, qui l'avait estimé entre 130'000 et 220'0 euros.

La broche faisait partie des effets personnels que l'empereur avait dû abandonner dans sa fuite dans la plaine de Waterloo (près de Bruxelles, dans l'actuelle Belgique) face aux soldats britanniques et prussiens à l'issue de la célèbre bataille qui scella sa chute.

Le bijou circulaire, d'environ 45 mm de diamètre, présente en son centre un grand diamant ovale de 13,04 carats, entouré de près d'une centaine de diamants anciens taillés à la mine, de formes et de tailles variées, disposés sur deux rangées concentriques.

Pour orner le bicorne

Cette pièce unique fut créée pour Napoléon vers 1810, "probablement pour orner son bicorne lors d'occasions spéciales", précise la maison de vente. Elle fut ensuite offerte parmi d'autres objets au roi de Prusse Frédéric-Guillaume III comme trophée de guerre le 21 juin 1815, trois jours seulement après la bataille de Waterloo.

Autre pièce maîtresse des ventes Sotheby's, "The Glowing Rose" ou "Rose éclatante", un diamant rose vif de 10,08 carats estimé à environ 20 millions de dollars, a finalement été retiré des ventes mercredi soir. Sollicité par l'AFP, Sotheby's n'était pas immédiatement disponible pour fournir des explications sur ce retrait.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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