Économie
La Banque d'Italie relève à 1,3% sa prévision de croissance en 2023
La Banque d'Italie a revu nettement à la hausse vendredi sa prévision de croissance pour cette année, tablant désormais sur 1,3%, contre 0,6% auparavant, sous l'effet de la progression du PIB plus élevée que prévu au premier trimestre.
Malgré le rebond observé entre janvier et mars (+0,6%), la croissance italienne reste cependant modérée, "freinée par les effets d'une dégradation du contexte financier", relève la Banque d'Italie dans un communiqué.
L'institut table sur une croissance de 1,0% en 2024 et 1,1% en 2025.
Moteur de la croissance, la consommation des ménages, qui avait baissé à la fin 2022, devrait de nouveau "augmenter modérément" cette année, à peu près au rythme du PIB, sous l'effet du ralentissement de l'inflation.
La hausse des prix à la consommation devrait ressortir à 6,1% avant de retrouver des niveaux proches des objectifs de la Banque centrale européenne, à 2,3% en 2024 et 2,0% l'année suivante au gré du reflux des prix de l'énergie.
Entre autres facteurs, ces projections restent tributaires de la guerre en Ukraine qui pourrait "entraîner de nouvelles hausses des prix de l'énergie et une détérioration de la confiance des ménages et des entreprises", prévient la Banque d'Italie.
Il existe aussi un risque "non négligeable" lié à l'évolution de la conjoncture économique mondiale, laquelle pourrait subir les effets "du resserrement monétaire en cours dans les économies les plus avancées" et peser sur les exportations italiennes de biens et services, précise-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Droits de douane: Trudeau a rencontré Trump en Floride
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est déplacé en Floride vendredi pour rencontrer Donald Trump. Ce dernier a suscité l'inquiétude chez les voisins des Etats-Unis en les menaçant d'une hausse drastique des droits de douane.
Lundi, le président élu a dit vouloir imposer au Mexique et au Canada des droits de douane de 25% sur l'ensemble des produits importés aux Etats-Unis, une annonce qui a secoué les deux pays et fait craindre une vaste guerre commerciale.
C'est probablement pour tenter d'éviter de telles hostilités économiques que Justin Trudeau a effectué vendredi un déplacement surprise à West Palm Beach pour rencontrer en personne le prochain président américain, qui retourne à la Maison Blanche le 20 janvier.
Les deux hommes ont dîné ensemble vendredi soir à Mar-a-Lago, la résidence du milliardaire. Une photographie publiée par le sénateur élu de Pennsylvanie David McCormick les montre côte à côte, entourés d'une dizaine d'invités dont Howard Lutnick, choisi par Donald Trump pour être secrétaire au Commerce, et Mike Waltz, nommé conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
"Une excellente conversation"
"C'était une excellente conversation", a brièvement lancé à la presse Justin Trudeau samedi matin en quittant son hôtel pour revenir au Canada.
Face aux annonces de Donald Trump, le Premier ministre n'a pas tardé à réagir. Ottawa examine dès à présent la possibilité d'imposer des droits de douane supplémentaires sur certains articles américains en représailles, selon une source gouvernementale.
Plus de 3 quarts des exportations
Car plus des trois quarts des exportations canadiennes en valeur (592 milliards de dollars canadiens soit 400 milliards d'euros) sont allées vers les Etats-Unis en 2023. Et en termes d'emploi, près de 2 millions de personnes au Canada dépendent des exportations sur une population d'environ 41 millions d'habitants.
Vendredi, devant la presse, Justin Trudeau a laissé entendre qu'il n'avait pas de doute sur l'intention de Donald Trump de mettre en oeuvre cette hausse annoncée en arrivant au pouvoir.
"Lorsque Donald Trump fait de telles déclarations, il a l'intention de les mettre à exécution", a déclaré le Premier ministre libéral, devancé dans les sondages par son opposant conservateur à quelques mois des élections canadiennes.
Déjà lors du premier mandat Trump
Lors du premier mandat Trump, les Etats-Unis avaient imposé des tarifs douaniers de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium, auxquels Ottawa avait répondu en ciblant certains produits.
Qu'importe l'accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (USMCA), Donald Trump avait fait durant sa campagne des droits de douane la colonne vertébrale de sa politique économique.
Lundi, l'ancien et prochain président a promis qu'il maintiendra cette surtaxe "jusqu'à ce que les drogues, en particulier le fentanyl, et tous les immigrants illégaux arrêtent cette invasion de notre pays!".
Mexique
Il s'est entretenu mercredi avec la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum, mais leur appel téléphonique a donné lieu à des interprétations divergentes.
L'Américain a assuré que son homologue avait accepté de "stopper l'immigration" clandestine en direction des Etats-Unis. Mais Mme Sheinbaum l'a contredit, en rappelant que la position du Mexique "n'est pas de fermer les frontières".
Elle a aussi menacé d'augmenter à son tour les tarifs douaniers mexicains sur les produits américains.
Et Chine
Donald Trump a également annoncé lundi vouloir augmenter de 10% les droits de douane sur les produits en provenance de Chine. Sur le départ, le président américain Joe Biden a lui jugé jeudi ces déclarations "contre-productives".
Depuis qu'il a battu la démocrate Kamala Harris dans les urnes le 5 novembre et sans attendre d'être investi le 20 janvier à Washington, Donald Trump a reçu plusieurs responsables chez lui en Floride : le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, le patron de Meta Mark Zuckerberg ou encore le président argentin Javier Milei.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala reconduite à la tête de l'OMC
La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala a été reconduite vendredi pour un second mandat à la tête de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a annoncé l'organisation vendredi.
"Les membres de l'OMC ont décidé aujourd'hui de confier à Ngozi Okonjo-Iweala un second mandat en tant que directrice générale de l'OMC. Son second mandat de quatre ans, qui a été approuvé lors d'une réunion spéciale du conseil général de l'organisation, débutera le 1er septembre 2025", a indiqué le gendarme du commerce mondial dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les Forces aériennes suisses réduisent la voilure
Les Forces aériennes suisses feront moins de démonstrations dès 2025. Un effort qui vise à contribuer aux mesures d'économies du Groupement Défense.
Les cinq équipes de démonstration des Forces aériennes participent à une cinquantaine de manifestations et de démonstrations par année en Suisse et à l'étranger. Mais afin de répondre aux exigences d'économies, plusieurs adaptations ont été décidées, indique vendredi l'armée.
La Patrouille Suisse devrait provisoirement continuer à voler sur le F-5 Tiger jusqu’en 2027. Le F/A-18 Swiss Hornet Solo Display Team est lui suspendu dès le Nouvel An. La flotte de F/A-18 doit être entièrement dédiée aux missions et à l'entraînement des pilotes.
Quant aux Swiss Para Wings, ils seront abandonnés. La compagnie d’éclaireurs parachutistes 17 prendra leur relève en réalisant des sauts tactiques en parachute lors d'événements choisis.
Le Super Puma Display Team adaptera aussi son programme. Il misera de plus en plus sur la démonstration de ses capacités en matière de transport aérien tactique. Enfin, le PC-21 Solo Display deviendra un élément de démonstration lors de manifestations choisies. Il aura pour mission de présenter la formation des pilotes militaires suisses réalisée sur PC-21.
Le nombre de démonstrations aériennes et de présentations au sol sera réduit de moitié. Et les démonstrations à l’étranger ne se feront que dans des cas exceptionnels.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Lombard Odier déféré devant le TPF pour blanchiment aggravé
Le Ministère public de la Confédération (MPC) a inculpé la banque privée Lombard Odier et un ancien gestionnaire pour blanchiment d'argent aggravé. Ils sont soupçonnés d'avoir aidé à dissimuler le produit d’agissements de la fille de l'ancien président ouzbek.
La banque et son ex-employé sont soupçonnés d’avoir joué un rôle déterminant pour permettre la dissimulation du produit d’agissements de "l’Office" créé par Gulnara Karimova, fille de l’ex-président de la République d’Ouzbékistan, que le MPC qualifie d’organisation criminelle, précise le ministère vendredi.
Le présent acte d’accusation du MPC, déposé auprès du Tribunal pénal fédéral (TPF), est lié à celui qui a conduit le ministère public à déférer, le 28 septembre 2023, Gulnara Karimova et un 2e prévenu devant le même TPF.
Ces derniers sont accusés d’avoir participé à l'"Office" et d'avoir blanchi en Suisse, entre 2005 et 2012, des valeurs patrimoniales générées par des crimes commis par cette organisation, dont Gulnara Karimova était, selon l’acte d’accusation du MPC, la cheffe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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