International
La Bernoise en finale du 200 m, record à nouveau égalé
Mujinga Kambundji poursuit sur sa lancée à Tokyo. Elle s'est qualifiée pour la finale olympique du 200 m de mardi en égalant à deux reprises lundi son record national, en 22''26.
Alors qu'avant ces Jeux jamais une sprinteuse suisse ne s'était hissée dans une finale olympique, Swiss Athletics peut désormais s'enorgueillir de trois finales coup sur coup, après les 5e et 6e places d'Ajla Del Ponte et de Kambundji samedi sur 100 m, suivie de ce nouveau coup de force de la Bernoise sur le demi-tour de piste.
En demi-finales de son 200 m, Kambundji a affiché un peu moins d'aisance qu'en séries. Tête basse, elle a jailli des starting-blocks comme une fusée, avant de se montrer un peu moins fluide dès la mi-course. Elle a dû batailler derrière l'Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou, gagnante de sa demie en 22'11, et la Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo (22''14). Mais la médaillée de bronze des Mondiaux 2019 été repêchée au temps, avec une bonne marge, grâce à son chrono qui laisse de belles perspectives.
Si les deux Jamaïcaines Elaine Thompson-Herah et Shelly-Ann Fraser-Pryce s'annoncent intouchables, une petite porte peut s'entrouvrir mardi en cas de défaillance par exemple de l'inexpérimentée athlète intersexuée namibienne Christine Mboma (18 ans), auteure d'un record du monde juniors en demi-finales en 21''97. L'Américaine Gabrielle Thomas (22''01) s'annonce aussi redoutable.
"Je me sens bien. Je tiens forme de ma vie, on a vraiment bien planifié la saison. J'ai beaucoup de plaisir à courir ici", a déclaré Kambundji à la RTS. "Je suis vraiment fière. Même à la lutte, je ne me suis pas crispée."
Le meilleur temps de ces demies a été signé par la double championne olympique en titre Elaine Thompson-Herah, en 21''66, tout en facilité au point de quasiment freiner sur les 15 derniers mètres. La Jamaïcaine, sacrée samedi sur 100 m, est partie pour un nouveau doublé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Entrée en vigueur d'une énième trêve au Soudan
Un cessez-le-feu est entré en vigueur samedi matin au Soudan. Les habitants ont toutefois peu d'espoir de le voir appliqué après de nombreuses trêves violées en bientôt deux mois de conflit qui a conduit à une grave crise humanitaire.
Les camps des deux généraux en guerre ont accepté une trêve de 24 heures, à partir 06h00 (locales et suisses), avait annoncé vendredi le médiateur saoudien, qui accueille depuis des semaines des négociations entre les belligérants. D'après des témoins, la situation semblait calme en début de matinée dans la capitale Khartoum.
"Une trêve d'un jour est la moindre des choses à laquelle on aspire. On a hâte d'en finir avec cette foutue guerre", a déclaré à l'AFP Mahmoud Bachir, un habitant du quartier de Bahri.
Issam Mohamed Omar, qui habitait dans le centre de Khartoum et a fui à Omdourman, la ville jumelle, veut le départ des paramilitaires. "Pour moi, une trêve qui ne chasse pas les FSR de la maison dont ils m'ont chassé il y a trois semaines ne sert à rien", dit-il, alors que de nombreux habitants ont dénoncé la mainmise des FRS sur des logements.
Favoriser l'aide humanitaire
Il s'agit d'un énième cessez-le-feu dans cette guerre déclenchée le 15 avril entre l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.
Les parties se sont engagées à cesser les violences dans tout le pays pour permettre "l'arrivée de l'aide humanitaire", selon le ministère des Affaires étrangères saoudien.
Le commandement général des forces armées a toutefois déclaré qu'il se réservait le "droit de répondre à toute violation que les rebelles pourraient commettre". De leur côté, les paramilitaires ont "réitéré" leur "plein engagement en faveur du cessez-le-feu".
"Difficile"
Le spécialiste du Soudan Aly Verjee, de l'université de Gothenburg en Suède, ne voit guère comment cette trêve pourrait tenir plus que les autres: "c'est difficile de voir qu'une trêve reposant sur les mêmes critères (qu'avant), surtout d'une si courte durée, aboutira à un résultat sensiblement différent. Cela dit, même une diminution de la violence serait la bienvenue pour ceux qui vivent sous les tirs."
La guerre a déjà fait plus de 1800 morts, selon l'organisation ACLED, spécialisée dans la collecte d'informations dans les zones de conflit, ainsi que deux millions de déplacés et réfugiés selon l'ONU. Et la situation humanitaire ne cesse de se détériorer.
"Si les parties ne respectent pas le cessez-le-feu de 24 heures, les médiateurs devront envisager d'ajourner les discussions de Jeddah", ont prévenu les médiateurs saoudiens et américains qui supervisent des négociations depuis des semaines.
Ryad avait déclaré la semaine dernière chercher avec les Américains à "poursuivre les discussions" pour parvenir à un cessez-le-feu "effectif", après que les négociations ont été officiellement suspendues.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Finale dames: Muchova devra "jouer le match parfait"
Karolina Muchova (WTA 43) en est bien consciente. Elle devra "jouer le match parfait" pour espérer battre la tenante du trophée Iga Swiatek (no 1) samedi en finale à Roland-Garros.
La Tchèque est une miraculée. Freinée par diverses blessures après qu'elle s'était hissée en demi-finale de l'Open d'Australie et à la 19e place mondiale en 2021, elle revient doublement de loin: elle a en effet écarté une balle de match en demi-finale face au no 2 mondial Aryna Sabalenka, qui a craqué dans le "money time" jeudi.
Son parcours dans ce "French Open" n'est pas sans rappeler celui de sa compatriote Barbora Krejcikova en 2021 à Paris. Celle-ci était également passée à un point de la défaite en demi-finale, face à Maria Sakkari, une joueuse que Karolina Muchova a battue au 1er tour cette année. Et Krejcikova avait battu en finale Anastasia Pavlyuchenkova, que Muchova a sortie au stade des quarts de finale!
Iga Swiatek (22 ans) constitue toutefois certainement un défi bien supérieur à celui proposé par Anastasia Pavlyuchenkova il y a deux ans. Elle n'affiche certes pas le même niveau stratosphérique qu'un an plus tôt, lorsqu'elle avait remporté 37 matches de suite entre février et juin en cueillant au passage six titres dont son deuxième Roland-Garros.
27-2 à Roland-Garros
La Polonaise demeure néanmoins la meilleure joueuse du monde. Assurée d'ailleurs de rester au sommet de la hiérarchie lundi à la suite de l'élimination d'Aryna Sabalenka, elle a tout de même cueilli un titre sur terre battue ce printemps (Stuttgart) avant d'échouer en finale à Madrid face à sa grande rivale bélarusse.
La lauréate du dernier US Open semble, surtout, quasiment invincible à Roland-Garros. Egalement sacrée en 2020 Porte d'Auteuil, elle y affiche un impressionnant bilan de 27 victoires pour 2 défaites, subies en 8e de finale en 2019 face à Simona Halep et en quart de finale en 2021 face à Maria Sakkari.
Pour le reste, Iga Swiatek n'a perdu qu'un seul set en 20 matches disputés lors des éditions 2020, 2022 et 2023, en 8e de finale l'an passé. Le coup n'est pas passé loin jeudi en demi-finale, Beatriz Haddad Maia ayant bénéficié d'une balle d'égalisation à une manche partout. Mais la Polonaise a fait parler sa confiance pour s'éviter une troisième manche de tous les dangers.
Confiance
Karolina Muchova sait à quoi s'attendre. La Tchèque de 26 ans sait également que seul un jeu offensif et varié lui permettra de faire douter une Iga Swiatek jamais autant à l'aise que lorsqu'elle parvient à dicter l'échange. "Pour gagner un tournoi du Grand Chelem, il faut jouer le match parfait", a-t-elle souligné après sa demi-finale.
Elle en est probablement capable. A un point de l'élimination jeudi, Karolina Muchova a de quoi se sentir invincible. A 26 ans, elle possède par ailleurs suffisamment d'expérience pour ne pas se laisser étouffer par l'enjeu. "J'ai eu des moments difficiles par le passé. Alors je n'en apprécie que plus ce moment", a-t-elle lâché.
"Etre en finale d'un tournoi du Grand Chelem, c'était un rêve", a encore glissé la Tchèque, qui peut s'accrocher à une statistique: elle a gagné les cinq matches qu'elle a livrés face à une membre du top 3 du classement mondial. "Ca prouve que je suis capable de jouer contre les meilleures. Et le fait d'avoir battu les meilleures me donne énormément de confiance", a-t-elle assuré.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Denver entrevoit son premier sacre
Intraitable et tout simplement supérieur, Denver s'est approché à un succès d'un premier titre de champion NBA vendredi.
Les Nuggets de l'incontournable Nikola Jokic, épaulé par ses lieutenants du soir Aaron Gordon et Bruce Brown, se sont imposés 108-95 à Miami pour mener 3-1 face au Heat en finale des play-off.
L'attente du côté de Denver pourrait bien prendre fin dès lundi lors d'un match no 5 déjà décisif, au bout de 47 saisons de présence dans la ligue. Miami, pour sa part, se retrouve dos au mur, contraint de réaliser un exploit qui ne s'est produit qu'une fois dans l'histoire, en 2016: menés 3-1 par Golden State, Cleveland et LeBron James avaient gagné les trois derniers matches de la finale.
Il faudra aux Floridiens certainement plus que leur courage, leur gnaque et Jimmy Butler, leader exemplaire sur cette rencontre avec 25 points, 7 rebonds et 7 passes décisives à son actif, pour renverser cette montagne du Colorado, tant l'ascension semble impossible quel qu'en soit le versant.
"Travail d'équipe"
Car si Nikola Jokic s'est encore montré ultradominant à l'intérieur, avec 24 points et 12 rebonds (4 passes, 3 interceptions, 2 contres), cela n'a duré que trois quart-temps: à l'entame du dernier il a été contrarié par une cinquième faute. Il a aussi dû se faire soigner sa cheville droite légèrement tordue en fin de premier quart-temps.
Le double MVP aura néanmoins eu la satisfaction de voir Bruce Brown prendre feu, puisque ce dernier a inscrit 11 de ses 21 points dans le dernier quart, fort d'une adresse redoutable (8/11). Surmotivé, Aaron Gordon a quant à lui marché sur l'eau avec 27 points à 11/15 au tir dont 3/4 derrière l'arc. Tout simplement la meilleure performance de sa carrière en play-off.
Ainsi les Nuggets démontrent-ils l'étendue de leur talent collectif et la variété de leur armada offensive, alors que Jamal Murray a été contenu à 15 points. "Aujourd'hui, c'était un travail d'équipe. Je ne peux même pas nommer une personne. Tout le monde s'est impliqué", a d'ailleurs commenté après la rencontre l'arrière, avant d'appeler les siens à "rester calme et concentré".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La garde à vue de l'assaillant à Annecy s'achève
La garde à vue du réfugié syrien qui a poignardé six personnes dont quatre très jeunes enfants dans un parc d'Annecy s'achève samedi. Les enquêteurs s'efforcent toujours de démêler ses motivations malgré son mutisme.
La procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis doit tenir en milieu de journée une conférence de presse consacrée aux suites judiciaires pour Abdalmasih H., dont l'état avait été jugé vendredi "compatible avec la garde à vue" après une expertise psychiatrique.
Jeudi, la magistrate avait estimé que ses motivations semblaient dépourvues de "mobile terroriste apparent", ajoutant ne pouvoir "exclure à ce stade un acte insensé".
Depuis son interpellation, l'assaillant âgé de 31 ans n'a donné aucune explication et fait "obstruction à la garde à vue", notamment en se "roulant par terre". Il est en outre "totalement mutique", ont indiqué des sources proches de l'enquête à l'AFP.
"La folie est une excuse trop facile, c'est important de savoir qu'il est auditionné et qu'on ne le considère pas simplement comme quelqu'un de délirant", a commenté vendredi soir le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
"Il a sans doute une motivation que les enquêteurs vont essayer de comprendre", a-t-il dit sur BFMTV. "Même s'il n'y a pas d'audition, les investigations se poursuivent", notamment "pour établir sa personnalité, son parcours, ce qu'il a fait depuis qu'il est en France", a précisé une source proche de l'enquête.
"Ne pas s'habituer"
Au lendemain du drame, la journée de vendredi a été marquée par la visite d'Emmanuel et Brigitte Macron au chevet des victimes, avec des "nouvelles positives" sur leur état, a indiqué le chef de l'Etat. Parmi les quatre petits blessés, âgés de 22 à 36 mois, la fillette néerlandaise, hospitalisée à Genève, est "hors de danger", selon le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas.
Sur Twitter, l'ambassadeur de France en Suisse, Frédéric Journès, a remercié au nom du chef de l'Etat français l'équipe des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) qui soigne l'enfant. "Merci à nos amis #Suisse", a-t-il ajouté.
Emmanuel et Brigitte Macron ont rencontré dans la matinée le personnel soignant et les familles des trois autres enfants, hospitalisés à Grenoble. Le couple présidentiel s'est ensuite rendu à Annecy, d'abord à l'hôpital puis à la préfecture pour saluer tous ceux qui ont apporté "aide et soutien" pendant le drame qui a secoué la ville jeudi.
"Vous avez été formidables", a lancé le chef de l'Etat lors d'une cérémonie qui lui a permis de dire "sa gratitude et sa fierté" aux policiers, pompiers, soignants et aux citoyens qui ont tenté de stopper l'assaillant. "S'attaquer à des enfants est l'acte le plus barbare qui soit", a-t-il dit. "Il y a des choses qui ne sont pas digérables. La violence derrière ces actes n'est pas entendable. Il ne faut pas qu'on s'habitue".
L'attaque, qui s'est produite en public et en plein jour, a profondément traumatisé Annecy, ville habituellement paisible. Choquées, des centaines de personnes ont défilé toute la journée de vendredi devant la petite aire de jeux, le lieu de l'attaque, pour se recueillir et déposer des fleurs.
Emma Cluzel, une Annécienne de 22 ans, explique ressentir "beaucoup de tristesse, de haine, de colère, d'incompréhension. Beaucoup d'émotions mélangées par rapport à ce qu'il s'est passé hier." "On n'est pas préparé" à de tels événements, a confié de son côté Leo Ganassali, un commercial âgé de 21 ans.
Notre-Dame de Paris
Cette journée d'hommage s'est clôturée par une messe pour les victimes à la cathédrale Saint-Pierre-aux-Liens d'Annecy. "Quand j'ai appris que cet homme (l'assaillant, ndlr) a accompagné son geste, son crime, par les mots 'au nom de Jésus', bien sûr, j'en ai été et j'en suis encore terriblement blessé et ému. Poser un tel acte de violence au nom de Jésus est une perversion", a déclaré Mgr Yves Le Saux dans son homélie.
"Que l'on soit chrétien, musulman ou croyant, tuer ou vouloir tuer au nom de Dieu est une perversion absolue", a-t-il ajouté. Parmi les participants à la messe se trouvait Henri, un jeune catholique devenu en quelques heures une célébrité pour avoir tenté de s'interposer lors de l'attaque au couteau en utilisant son sac à dos.
"Je n'aime pas du tout ce terme de héros. Je pense que j'ai agi comme tous les Français auraient pu et devraient agir. (...) Il n'y aura pas d'avant ou pas d'après. Je resterai tel que je suis", a-t-il déclaré avant la messe.
Rencontrant vendredi après-midi le président Macron avec d'autres témoins, policiers, secouristes ou soignants, cet amoureux des cathédrales a confié lui avoir fait "une petite demande": "pouvoir assister à l'inauguration de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris". "Demande accordée", lui a répondu le chef de l'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Percutée par un camion, une jeune motocycliste décède à Bussigny
-
Bons Plans LFMIl y a 3 jours
21ème édition de l'événement Graines de foot
-
CultureIl y a 3 jours
"Silver Power": des Romandes fières de leurs cheveux gris
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Atupri et Visana se réunissent sous la nouvelle appellation Atusana
-
SuisseIl y a 3 jours
Depuis 1953, les noisetiers n'avaient jamais fleuri si tôt
-
GenèveIl y a 2 jours
Un suricate est né au Bioparc Genève, une première dans le canton
-
ÉconomieIl y a 2 jours
La "boule blanche" de La Dôle remplacée cet été
-
VaudIl y a 2 jours
Montreux: réouverture sentier des gorges du Chauderon