International
La brouille Xi-Trudeau met à nu les tensions Pékin-Ottawa
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/11/aller-raconter-aux-journaux-ce-quon-a-dit-lors-de-notre-conversation-ce-nest-pas-approprie-a-declare-xi-jinping-a-justin-trudeau-1000x600.jpg&description=La brouille Xi-Trudeau met à nu les tensions Pékin-Ottawa', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
"Pas approprié": le président chinois Xi Jinping a critiqué le Premier ministre canadien Justin Trudeau devant des caméras lors du sommet du G20. Une inhabituelle brouille publique qui pourrait compliquer des relations bilatérales déjà tendues.
Des images prises mercredi par des journalistes à Bali en Indonésie montrent M. Xi réprimander M. Trudeau, de façon cordiale mais ferme, après la fuite supposée dans la presse des détails d'un entretien la veille entre les deux hommes.
Le Premier ministre canadien disait avoir évoqué lors de cette rencontre "la question de l'ingérence" chinoise après qu'Ottawa a accusé Pékin de s'ingérer dans ses systèmes démocratique et judiciaire.
"Aller raconter aux journaux ce qu'on a dit lors de notre conversation, ce n'est pas approprié", déclare Xi Jinping à Justin Trudeau, selon cette vidéo d'environ une minute publiée sur le réseau social Twitter.
D'un ton calme et avec le sourire, le président s'exprime en chinois et poursuit: "Et en plus, ce n'est pas la façon dont la discussion s'est déroulée". Ses propos sont traduits en anglais par un interprète.
"S'il y a de la sincérité (de votre part), alors nous devrions avoir une discussion basée sur le respect mutuel. Si tel n'est pas le cas, difficile d'en attendre trop", poursuit M. Xi à l'adresse de M. Trudeau.
"Dialogue ouvert et franc"
Le président chinois tente alors apparemment de prendre congé du Premier ministre canadien, mais ce dernier répond, avant même d'écouter la traduction des propos de Xi Jinping.
"Au Canada, nous croyons au dialogue libre, ouvert et franc, et c'est ce que nous allons continuer à faire", déclare Justin Trudeau en anglais.
"Nous continuerons à chercher à travailler ensemble de manière constructive, mais il y aura des choses sur lesquelles nous ne serons pas d'accord", souligne-t-il.
Les mains levées et à plat devant lui, Xi Jinping met alors fin à la conversation, en lui déclarant calmement à deux reprises: "A vous de créer les conditions (nécessaires à l'amélioration des relations)". Souriant, il serre la main du Premier ministre canadien, puis les deux hommes se séparent.
Interrogée jeudi au sujet de cette vidéo lors d'un point presse régulier, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, en a minimisé la portée.
"La vidéo (...) contenait une brève conversation entre les dirigeants des deux pays lors du sommet du G20. C'est quelque chose de normal", a-t-elle déclaré.
"Je ne pense pas que cela devrait être interprété comme une critique ou une réprimande de qui que ce soit de la part du président Xi", a souligné Mme Mao.
"Avoir un dialogue franc n'est pas un problème pour la Chine. Nous espérons juste que ce dialogue franc soit fondé sur l'égalité et le respect mutuel, plutôt qu'empreint d'accusations condescendantes."
Extrêmement rare
Sur la vidéo, il est "extrêmement rare" que des dirigeants chinois manifestent publiquement leur mécontentement d'une manière aussi "spontanée", estime Chong Ja Ian, professeur de sciences politiques à l'Université nationale de Singapour.
Selon lui, cette conversation entre les deux hommes montre que Xi Jinping "ne considère pas Trudeau et le Canada comme des interlocuteurs véritablement sérieux".
Le ton de l'échange était semblable à celui "d'une 'grande' puissance s'adressant à une moins grande", juge de son côté Van Jackson, professeur en relations internationales à l'université Victoria de Wellington, en Nouvelle-Zélande.
"Le langage et la posture de M. Xi n'ont rien d'inhabituels - en privé - pour une conversation entre responsables gouvernementaux qui ne sont pas en bons termes", souligne-t-il.
La rencontre de mardi entre Xi Jinping et Justin Trudeau était le premier dialogue en face-à-face entre les deux dirigeants depuis 2019.
Tensions
La police fédérale canadienne a indiqué jeudi dernier mener une enquête sur de supposés "postes de police" mis en place illégalement par la Chine au Canada pour contrôler notamment les Chinois exilés ou expatriés.
Justin Turdeau a également déclaré la semaine dernière que la Chine se livrait "à des jeux agressifs" après que la chaîne canadienne Global News a fait état d'une ingérence chinoise dans le processus électoral au Canada.
Les relations entre Pékin et Ottawa se sont fortement dégradées ces dernières années, notamment après l'arrestation en 2018 par le Canada, sur demande des Etats-Unis, de la directrice financière de Huawei, géant chinois des télécoms.
Malgré une détente relative après sa libération l'an dernier et celle de deux Canadiens qui avaient été arrêtés en représailles, ces dernières semaines ont été marquées par un nouveau durcissement des relations.
La Chine reproche par ailleurs régulièrement au Canada d'être trop inféodé aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'évolution des religions depuis 2010 documentée
Le christianisme reste la première religion dans le monde, mais l'islam est en croissance et les non-croyants de plus en plus nombreux, selon une vaste étude du Pew Research Center sur l'évolution du paysage religieux entre 2010 et 2020.
Avec 2,3 milliards de personnes (+122 millions), "les chrétiens restent le plus important groupe religieux dans le monde" et ils représentent 28,8% de la population, souligne cette méta-analyse réalisée sur la base de plus de 2700 études et recensements et publiée le 9 juin.
Le christianisme n'a toutefois pas réussi à progresser au rythme de la population mondiale, et son poids a reculé de 1,8 point.
Deuxième religion du monde avec 2 milliards de personnes (+347 millions), l'islam a connu "la croissance la plus rapide de la décennie". Il représente 25,6% de la population mondiale (+1,8 point).
Sans religion en progression
Les non-croyants sont eux aussi de plus en plus nombreux (1,9 milliard de personnes) soit près d'un quart (24,2%) de la population mondiale.
En effet, "de nombreux croyants dans le monde, essentiellement des chrétiens, 'sortent' de la religion", explique l'étude qui parle de progression "frappante".
En dix ans, les Etats-Unis (où le christianisme a reculé de 14 points sur la période) ont ainsi vu le nombre de non-croyants quasiment doubler à 101 millions de personnes: ce sont 30% de la population qui se définissent comme athées, agnostiques ou "rien de particulier".
Les sans-religions représentent également plus de la moitié de la population aux Pays-Bas, en Uruguay et en Nouvelle-Zélande.
Le monde comptait aussi 1,2 milliard d'hindous, 300'000 bouddhistes et 14,8 millions de juifs en 2020.
Géographiquement, la région abritant le plus de chrétiens (30,7%) est désormais l'Afrique sub-saharienne, et non plus l'Europe (22,3%): une tendance que l'étude explique par la démographie et "la désaffiliation chrétienne généralisée en Europe occidentale".
Le christianisme reste majoritaire dans 120 pays, contre 124 dix ans auparavant. Mais pour la première fois il est revendiqué par moins de la moitié de la population dans plusieurs pays: France, Royaume-Uni, Australie et Uruguay.
Dans chacun de ces pays "les non-croyants représentent désormais 40% ou plus de la population", tandis que les autres croyants (musulmans, hindous, juifs...) pèsent ensemble "11% ou moins".
Deux mécanismes
Pourquoi ces changements ? L'étude invoque "deux mécanismes primordiaux": la désaffection religieuse, "principal moteur du déclin de la proportion de chrétiens dans la population mondiale" et l'augmentation démographique.
La progression de l'islam s'explique donc largement par la croissance générale de la population dans les pays musulmans, du fait "d'une pyramide des âges relativement jeune et d'un taux de natalité relativement élevé".
L'étude note aussi que "les habitants des pays les plus riches sont en moyenne moins croyants que ceux des économies moins avancées".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rebeka Masarova déclasse Sofia Kenin à Berlin
Rebeka Masarova (WTA 112) s'est hissée en huitièmes de finale à Berlin. La Bâloise de 25 ans a battu l'Américaine Sofia Kenin (WTA 29) en 67 minutes 6-3 6-2.
Sofia Kenin a autrefois occupé la 4e place du classement WTA et a remporté l'Open d'Australie en 2020 avant d'atteindre la finale de Roland-Garros quatre mois plus tard. Depuis, Kenin n'a plus jamais atteint les huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem.
Rebeka Masarova a toujours mené la danse, réussissant le break pour mener 5-3 dans le premier set. Elle a ravi l'engagement de l'Américaine à deux reprises durant le deuxième set.
En huitièmes de finale, Masarova affrontera la numéro un mondiale Aryna Sabalenka.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'ONU accuse le M23 de possibles crimes de guerre en RDC
Les parties au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont perpétré des violations des droits humains et du droit international humanitaire (DIH), selon l'ONU. Elle accuse le M23 de possibles crimes de guerre.
"La situation est encore plus grave et alarmante", a affirmé lundi le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk à Genève devant le Conseil des droits de l'homme. Les violences ont fait des milliers de victimes et environ un million de déplacés.
En avril, le Haut-Commissariat avait parlé de plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires dans le Nord et Sud-Kivu. Selon ses indications préliminaires, la Mission d'établissement des faits pilotée par l'agence onusienne affirme désormais que ces exactions du M23, rebelles soutenus par le Rwanda, pourraient constituer des crimes de guerre.
Le Haut-Commissariat avait relayé en avril une augmentation de plus de 270% des violences sexuelles de janvier à février. Toutes les parties sont en cause, ajoute encore la mission.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Meta introduit la publicité sur WhatsApp
WhatsApp a annoncé lundi l'introduction prochaine de nouveaux espaces publicitaires, un tournant important pour la messagerie qui avait jusqu'ici largement échappé à la publicité.
Contrairement à Facebook, Instagram ou d'autres plateformes du groupe Meta, WhatsApp a conservé un modèle économique quasiment sans annonces depuis son rachat par le géant des réseaux sociaux en 2014.
L'application est notamment plébiscitée pour sa facilité d'utilisation et ses fonctionnalités (appels audio et vidéo, messages vocaux, etc), ses messages chiffrés et son apparente neutralité commerciale.
Jusqu'à présent, les seuls formats publicitaires consistaient en des messages promotionnels envoyés via l'outil WhatsApp Business à des utilisateurs ayant donné leur accord, ainsi que quelques expérimentations sur certains marchés.
L'entreprise précise que les nouveaux espaces publicitaires apparaîtront exclusivement dans l'onglet "Actus", qui regroupe les "Statuts" et les "Chaînes", et est utilisé quotidiennement par environ 1,5 milliard de personnes dans le monde.
Les nouvelles fonctionnalités incluent des abonnements payants à certaines Chaînes, la promotion de Chaînes dans l'annuaire de découverte et des publicités intégrées dans les Statuts, équivalents des Stories d'Instagram.
"Nous parlons depuis des années de notre intention de créer une activité qui n'interrompt pas vos conversations personnelles et nous pensons que l'onglet Actus est le bon endroit pour ces nouveaux outils", a déclaré la filiale de Meta.
Les utilisateurs qui se servent de WhatsApp uniquement pour discuter avec leurs proches ne verront aucun changement, cet onglet pouvant par ailleurs être désactivé dans les paramètres.
"Je veux être très claire: vos messages personnels, vos appels et vos statuts resteront chiffrés de bout en bout. Cela signifie que personne, pas même nous, ne peut les voir ou les écouter. Ils ne seront jamais utilisés pour de la publicité", a souligné Nikila Srinivasan, une vice-présidente de Meta, lors d'un appel à la presse.
L'entreprise s'est engagé à ne jamais vendre ou partager les numéros de téléphone avec des annonceurs, et a assuré que les informations issues des discussions personnelles, des appels ou des groupes ne serviront pas au ciblage publicitaire.
Les publicités diffusées dans l'onglet Actus reposeront uniquement sur des données basiques comme la localisation approximative, la langue du téléphone ou l'activité dans cet espace de la messagerie.
Meta cherche à tirer des revenus de l'énorme base d'utilisateurs de WhatsApp, qui compte plus de deux milliards d'utilisateurs actifs mensuels.
Les analystes du secteur spéculent depuis longtemps sur le fait que le groupe californien finira par ajouter de la publicité sur la messagerie, compte tenu de sa taille et de ses taux d'engagement.
Le calendrier de déploiement des nouvelles fonctionnalités n'a pas été précisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
ClimatIl y a 3 jours
Lourtier: les autorités de Val de Bagnes sur place avant l'armée
-
SuisseIl y a 3 jours
L'Euro Millions fait sept nouveaux millionnaires
-
SuisseIl y a 2 jours
40 ans d'Espace Schengen: une Europe sans frontières intérieures
-
InternationalIl y a 3 jours
Iran: Israël poursuit ses attaques contre l'Iran et menace
-
GenèveIl y a 3 jours
Manifestation contre le centre pour requérants du Grand-Saconnex
-
ClimatIl y a 3 jours
Une nouvelle vallée valaisanne coupée par un éboulement
-
InternationalIl y a 3 jours
Les Marines se déploient à Los Angeles, malgré le calme
-
SuisseIl y a 2 jours
CFF: un badge pour les passagers souffrant d'un handicap invisible