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International

La Corée du Nord lance un missile balistique en mer du Japon

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Pyongyang a tiré une dizaine de missiles depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/AP KCNA via KNS)

La Corée du Nord a lancé mercredi ce qui a été présenté par Séoul comme un missile balistique. Le tir intervient une semaine après la promesse faite par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un d'accélérer le développement de l'arsenal nucléaire du pays.

Le régime nord-coréen avait déjà, en mars, rompu un moratoire de cinq ans sur ses essais de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) en tirant un puissant projectile, capable d'atteindre les Etats-Unis.

L'état-major interarmées de la Corée du Sud a fait état mercredi dans un communiqué d'un "lancement de missile balistique par la Corée du Nord à 12h03" (05h03 en Suisse) de Sunan, au nord de Pyongyang, vers la mer du Japon. Les gardes-côtes japonais ont également annoncé le tir par la Corée du Nord d'un "potentiel missile balistique".

En dépit de sévères sanctions internationales, la Corée du Nord redouble d'efforts ces derniers mois pour moderniser son armée. Elle a procédé à plus d'une dizaine de tirs d'essai depuis le début de l'année.

"Bouée de sauvetage"

Lors d'un grand défilé militaire le 25 avril, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis de "renforcer et développer les capacités nucléaires de notre nation à un rythme accéléré". "Les armes nucléaires, symbole de notre force nationale et au centre de notre puissance militaire, doivent être renforcées en qualité et en portée", a-t-il affirmé.

Quelques jours plus tard, il a qualifié l'arme nucléaire de "bouée de sauvetage garantissant la sécurité de notre pays" et a menacé de l'utiliser "à titre préventif".

Les nombreux pourparlers diplomatiques visant à convaincre Pyongyang de renoncer à la bombe atomique sont au point mort depuis l'échec, en 2019, d'une rencontre entre Kim Jong-un et le président américain de l'époque Donald Trump.

"Il y a de fortes chances pour qu'ils aient testé [mercredi, ndlr] un missile pouvant être équipé d'une ogive nucléaire", a déclaré à l'AFP Ahn Chan-il, un chercheur spécialisé dans les affaires nord-coréennes.

Nouveau président sud-coréen

Le nouveau lancement intervient par ailleurs à moins d'une semaine de l'entrée en fonctions du nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol, un conservateur qui a promis de se montrer plus ferme à l'égard de son voisin du nord.

Ce test de missile "pourrait être un avertissement" pour M. Yoon, a estimé Hong Min, de l'institut coréen pour l'unification nationale, selon qui Pyongyang n'acceptera jamais la principale condition posée par le nouveau dirigeant sud-coréen pour reprendre les pourparlers de paix, à savoir le renoncement à l'arme nucléaire.

"Cela pourrait aussi être un signal par Pyongyang qu'il n'a d'autre choix que celui de renforcer son arsenal si Séoul et Washington décident de déployer des armements stratégiques au Sud", a ajouté cet analyste.

Le président américain Joe Biden doit se rendre en Corée du Sud à la fin mai.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

La canicule s'étale sur presque toute la moitié sud en France

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Jusqu'à 42 degrés sont attendus dimanche en France (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

La vague de chaleur en cours depuis vendredi, la deuxième de l'été à toucher la France, s'étend dimanche à presque toute la moitié sud du pays. 42 départements ont été placés en vigilance orange canicule par Météo-France.

"Dimanche, dans la continuité des jours précédents, la chaleur va encore monter d'un cran dans le sud", a prévenu samedi le service national de prévisions. Le thermomètre devrait ainsi grimper "fréquemment" jusqu'à 40 degrés Celsius, voire les "dépasser" dans l'Hérault, le Var et le sud des départements de l'Ardèche et de la Drôme, a-t-il prévenu.

Au plus chaud de la journée, 42 degrés sont également attendus à Nîmes et 40 degrés à Perpignan, avec des pointes à 38 degrés à Bordeaux et Toulouse dans l'après-midi. Cet épisode, qui nécessite "une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées", a souligné Météo-France.

Pic attendu lundi ou mardi

Samedi, 42,2 degrés ont été relevés à Tiranges, en Haute-Loire, et 39 degrés à Lyon, dans une région où le mercure devrait "légèrement" baisser dimanche d'après le dernier bulletin de prévision.

Après une première vague de chaleur cette année du 19 juin au 4 juillet, c'est la 51e enregistrée en France depuis 1947.

Lundi, plus de la moitié de l'Hexagone, avec 46 départements centraux et de la partie sud, seront placés en vigilance orange, selon un bulletin actualisé de Météo-France. Les Deux-Sèvres, la Vienne, la Creuse et la Haute-Corse passeront à ce niveau d'alerte dès dimanche à midi.

"Le pic est attendu entre lundi et mardi" pour cette canicule, qui "devrait durer jusqu'en fin de semaine prochaine, a écrit Météo-France.

Selon le prévisionniste, qui observe "une accélération de la survenue des vagues de chaleur" liée au changement climatique, le pays n'a connu que deux étés sans ce type d'épisode au cours des 16 dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: les Européens veulent "une pression" sur Moscou

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Les soldats ukrainiens subissent des attaques sans relâche de la part des troupes russes, notamment dans le Donbass (archives). (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

Les principaux dirigeants européens ont appelé dimanche à garder la pression sur la Russie pour obtenir la paix avant le sommet entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine en Alaska. La rencontre fait craindre à Kiev un accord à ses dépens.

Les dirigeants américain et russe doivent se retrouver vendredi en Alaska, aux Etats-Unis, dans le cadre des efforts de Donald Trump pour trouver une issue au conflit que la Russie a déclenché en février 2022. Cette rencontre très attendue se déroulera sans le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui ne cesse pourtant d'exiger d'être partie prenante.

"Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l'Ukraine, serait une décision contre la paix", a averti M. Zelensky sur les réseaux sociaux, ajoutant que "les Ukrainiens n'abandonneront pas leur terre aux occupants".

"Il doit y avoir une fin honnête à cette guerre et il appartient à la Russie de mettre fin à la guerre qu'elle a commencée", a insisté le président ukrainien samedi soir, dans son discours quotidien à la population. L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien.

"Diplomatie active"

Au cours d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre britannique Keir Starmer samedi, Volodymyr Zelensky a exhorté ses alliés européens à prendre des "mesures claires" pour définir une approche commune, alors que ces derniers sont aussi écartés des pourparlers.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les principaux dirigeants européens se sont dit convaincus que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.

"Nous saluons le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine" et "sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu'en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine" et "en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie", ont déclaré le président français Emmanuel Macron, la présidente du conseil italien Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le premier ministre polonais Donald Tusk, le premier ministre britannique Keir Starmer, la présidente de la Commission européenne Ursula von Der Leyen et le président finlandais Alex Stubb.

"La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine", ont-ils ajouté rappelant leur attachement "au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force" et précisant que "la ligne de contact [ligne de front, ndlr] actuelle devrait être le point de départ des négociations".

Intense activité diplomatique

L'initiative de M. Trump a provoqué une intense activité diplomatique. Le président ukrainien a eu des échanges téléphoniques avec Emmanuel Macron et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

Le ministre britannique des affaires étrangères David Lammy a de son côté reçu samedi à Londres le vice-président américain JD Vance, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak et l'ex-ministre ukrainien de la défense Roustem Oumerov, ainsi que des conseillers à la sécurité nationale européens pour "discuter des prochaines étapes vers la paix en Ukraine".

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a pour sa part eu un échange téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.

Un règlement du conflit comprendra des échanges de territoires "au bénéfice de chacun", a assuré Donald Trump vendredi, sans donner plus de détails.

Le président américain, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à la guerre en Ukraine, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l'a pas encore revu en personne depuis son retour aux affaires le 20 janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des dizaines de milliers de manifestants à Tel-Aviv

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Les manifestants brandissaient des photos des otages toujours détenus, exhortant le gouvernement israélien à obtenir leur libération. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi à Tel-Aviv pour appeler à la fin de la guerre dans la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce du plan israélien pour la conquête de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien.

Après 22 mois de guerre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression en Israël et de l'étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 2 millions de Palestiniens sont menacés d'une "famine généralisée", selon l'ONU.

Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée "se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza", une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, "tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat".

Samedi à Tel-Aviv, les journalistes de l'AFP présents sur place ont estimé à des dizaines de milliers le nombre des manifestants, le Forum des familles des otages faisant état de 100'000 participants. Les autorités n'ont pas fourni d'estimation officielle.

Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, exhortant le gouvernement à obtenir leur libération.

"Nous vous poursuivrons"

"Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu", a déclaré à l'AFP Shahar Mor Zahiro, un proche d'un otage tué, dans un "message direct au Premier ministre".

Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a affirmé vendredi que la décision israélienne d'occuper la ville de Gaza signifiait le "sacrifice" de ces otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

Les familles des otages et les militants israéliens en faveur de la paix avec les Palestiniens réclament un cessez-le-feu avec le Hamas pour obtenir la libération des derniers captifs.

Mais au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'aile dure de la droite israélienne et leurs partisans veulent continuer à occuper et annexer plus de territoires palestiniens, faisant fi des critiques internationales.

Outre le désarmement du Hamas et le retour "de tous les otages, vivants et morts", le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place "d'une administration civile" qui ne serait "ni le Hamas, ni l'Autorité palestinienne", a précisé vendredi le bureau de M. Netanyahu.

"Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas", qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé M. Netanyahu sur X.

A la suite de l'annonce de ce plan, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra dimanche à 10h00 une réunion d'urgence sur Gaza, selon plusieurs sources diplomatiques.

De l'Allemagne, pourtant l'un des plus fidèles alliés d'Israël, à l'Union européenne, en passant par la France, la Chine, la Russie et de nombreux pays musulmans, l'annonce de ce plan a suscité la réprobation internationale.

"Nouveau crime"

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé samedi "un nouveau crime qui s'ajoute à la série de crimes israéliens commis en Cisjordanie, y compris à Jérusalem", soulignant "la nécessité urgente de prendre des mesures pour y mettre fin immédiatement".

Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies, démantelées lors de son retrait unilatéral en 2005.

Samedi, le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a fait état de 37 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens, dont des civils qui attendaient des distributions d'aide alimentaire.

Selon M. Bassal, douze personnes ont été tuées et près de 200 autres blessées quand les forces israéliennes ont ouvert le feu sur elles alors qu'elles se rassemblaient près d'un point de passage dans le nord de Gaza, utilisé pour l'acheminement de l'aide.

L'opération israéliennes à Gaza déjà fait 61'369 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Du côté israélien, l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 avait entraîné la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Retour sur Terre d'un équipage après cinq mois dans l'ISS

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La capsule Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a amerri dans l'océan Pacifique après s'être détachée la veille de l'ISS. (© KEYSTONE/EPA/NASA/Keegan Barber / HANDOUT)

Un équipage de deux astronautes américaines, un cosmonaute russe et un Japonais est de retour sur Terre samedi après l'amerrissage réussi de la capsule Dragon de SpaceX au large de la Californie, selon le flux vidéo retransmis par l'entreprise spatiale.

Les Américaines Anne McClain et Nichole Ayers, le Russe Kirill Peskov, et le Japonais Takuya Onishi ont passé près de cinq mois dans l'espace.

Leur retour conclut la dixième mission de rotation d'équipage de la Station spatiale internationale (ISS) menée dans le cadre du programme Commercial Crew de la Nasa, créé pour succéder à l'ère de la navette spatiale en s'associant à l'industrie privée.

La capsule Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a amerri dans l'océan Pacifique à 08h34 heure locale (17h34 suisses) après s'être détachée la veille de l'ISS.

Sa vertigineuse descente a été freinée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre, puis par d'immenses parachutes.

La capsule devait ensuite être récupérée par un navire de SpaceX et une fois hissée à bord, être enfin ouverte pour laisser les astronautes en sortir.

Lors de leur séjour dans l'ISS, l'équipage baptisé Crew-10 a réalisé de multiples expériences scientifiques, étudiant la croissance de plantes ou encore la manière dont les cellules réagissent à la gravité.

En mars, leur départ dans l'espace avait été particulièrement scruté car il devait permettre le retour de deux astronautes américaines coincés dans l'espace depuis neuf mois.

Initialement partis pour une mission de huit jours en 2024, Butch Wilmore et Suni Williams s'étaient retrouvé bloqués depuis juin dernier sur l'ISS en raison de défaillances sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés.

Après 25 ans de service pour la Nasa, M. Wilmore a décidé de prendre sa retraite, a annoncé cette semaine l'agence spatiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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