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International

La Corée du Nord lance "un projectile non identifié" dans la mer

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Le missile nord-coréen a été tiré en direction de la mer du Japon (Archives © KEYSTONE/AP KCNA via KNS)

La Corée du Nord a lancé jeudi matin deux missiles dans la mer du Japon. Selon Tokyo, il s'agissait de missiles balistiques, dont le tir constitue une violation de résolutions de l'ONU.

Le tir de jeudi a d'abord été annoncé à Séoul, où l'état-major interarmes sud-coréen a déclaré que deux "projectiles non identifiés" avaient été lancés dans la mer du Japon. L'état-major a indiqué que le tir avait eu lieu depuis la province de Hamgyong du Sud, située dans le centre-est de la Corée du Nord.

Les missiles ont parcouru une trajectoire de 450 kilomètres et ont atteint une attitude maximale de 60 kilomètres. L'état-major sud-coréen n'a pas spécifié de quel type d'engin il s'agissait. La Maison Bleue, le palais présidentiel sud-coréen, a annoncé une réunion imminente du conseil de sécurité nationale.

"Missiles balistiques"

Au Japon, autre allié régional des Etats-Unis, le premier ministre Yoshihide Suga a été catégorique: "La Corée du Nord a lancé deux missiles balistiques". Le dernier tir de missile balistique de la Corée du Nord remontait à il y a près d'un an, le 29 mars 2020, a-t-il ajouté.

"Cela menace la paix et la sécurité de notre pays et de la région. C'est aussi une violation de la résolution de l'ONU", a déclaré le chef du gouvernement japonais. Plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies interdisent à Pyongyang la poursuite de ses programmes nucléaire et de missiles balistiques.

Mais la Corée du Nord, bien que frappée par de multiples sanctions internationales, a rapidement développé ces dernières années ses capacités militaires sous la direction de son dirigeant Kim Jong-un. Elle a procédé à plusieurs essais nucléaires et testé avec succès des missiles balistiques capables d'atteindre les Etats-Unis.

La Corée du Nord avait lancé deux missiles dimanche peu après une visite à Séoul du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et du secrétaire à la défense Lloyd Austin. Il s'agissait du premier tir nord-coréen connu depuis l'arrivée à la Maison-Blanche du président Joe Biden.

Mais des responsables américains avaient indiqué par la suite qu'il s'agissait de deux missiles de courte portée, non balistiques. Ces responsables avaient donc minimisé l'importance des tirs en expliquant que ces engins étaient classés "dans la catégorie des activités militaires normales du Nord".

Début d'une pression

La tournée dans la région de MM. Blinken et Austin avait pour objectif de discuter avec les alliés des Etats-Unis de questions de sécurité liées en particulier au potentiel de la Corée du Nord en matière d'armement nucléaire et de missiles à longue portée.

Pendant leurs visites à Séoul et à Tokyo, les deux responsables américains ont insisté à plusieurs reprises sur l'importance d'une dénucléarisation de la Corée du Nord. En réponse, Choe Son-hui, première vice-ministre nord-coréenne des affaires étrangères, a sévèrement attaqué "le nouveau régime" en place aux Etats-Unis, sans jamais nommer le président Biden.

Le lancement de jeudi "signale le début d'une pression de Pyongyang sur Washington pour des discussions sur le nucléaire", a déclaré à l'AFP Yoo Ho-yeol, professeur émérite d'études nord-coréennes à l'université de Corée.

Des responsables américains ont déclaré que le gouvernement Biden avait tenté depuis son arrivée d'entrer en contact avec Pyongyang par plusieurs canaux, mais qu'il n'avait pas obtenu de réponse.

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Culture

La mosquée-cathédrale de Cordoue "sauvée" après un incendie

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L'intervention rapide des pompiers a permis de "sauver" la mosquée-cathédrale de Cordoue, selon le maire. (© KEYSTONE/EPA/Salas)

La mosquée-cathédrale de Cordoue, joyau de l'art andalou dans le sud de l'Espagne, a échappé au pire après un incendie apparemment accidentel qui a éclaté vendredi soir avant d'être éteint rapidement. "Le monument est sauvé", a lancé le maire de la ville.

Un "désastre" a été évité grâce à l'efficacité des pompiers, a-t-il ajouté à la radio Cadena Ser. Le sinistre s'était déclaré aux alentours de 21h00 dans cet édifice millénaire célèbre notamment pour sa forêt de colonnes de marbre.

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des flammes et de la fumée s'échappant des hauts murs du monument, notamment au-dessus de la porte de San José (sur le côté sud de la mosquée), qui donne accès à l'intérieur et au célèbre patio des orangers.

Edifiée comme une mosquée par les émirs et califes omeyyades entre les VIIIe et Xe siècles, le bâtiment a été consacré cathédrale après la reconquête chrétienne en 1236 et des éléments catholiques ont été ajoutés, dont une vaste chapelle centrale au XVIe siècle.

Classée au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1984, la mosquée-cathédrale de Cordoue a accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 2024, selon son site Internet.

"Etincelle"

L'incendie a été déclaré éteint peu après minuit. Le maire a précisé que des équipes de pompiers et de la police locale resteraient sur place toute la nuit pour "éviter tout risque" de nouveau départ de feu.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le feu s'est déclaré dans la chapelle centrale, située dans la zone dite d'Almanzor, avant de s'étendre à une partie de la couverture des voûtes, mais sans aller plus loin. L'étendue précise des dégâts n'a pas été établie à ce stade.

La direction de la mosquée-cathédrale stockait dans cette chapelle, selon le maire, du matériel de nettoyage et du matériel audiovisuel, qui a peut-être été à l'origine du sinistre. "Il semble qu'il pourrait s'agir d'une batterie ou d'un contact électrique qui aurait produit une première étincelle", a-t-il expliqué. Plusieurs médias espagnols ont évoqué une machine balayeuse qui aurait pris feu.

La construction de l'édifice a commencé au VIIIe siècle sous l'émirat d'Abd al-Rahman Ier sur le site d'une basilique chrétienne. Il a été agrandi en plusieurs phases au cours des quatre siècles suivants. L'agrandissement d'Almanzor (Al Mansur) date de la fin du Xe siècle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un équipage quitte l'ISS pour revenir sur terre

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Les quatre astronautes doivent passer plus de 17 heures à bord de la capsule Dragon avant de toucher mer samedi au large de la côte ouest des Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP NASA)

Après avoir passé quasiment cinq mois dans l'espace, deux astronautes américains, un cosmonaute russe et un Japonais ont entamé vendredi leur trajet retour vers la Terre à bord d'une capsule de SpaceX. L'engin spatial doit amerrir au large de la Californie samedi.

Cette opération conclura la dixième mission de rotation d'équipage de la station spatiale internationale (ISS) menée dans le cadre du programme Commercial Crew de la NASA, créé pour succéder à l'ère de la navette spatiale en s'associant à l'industrie privée.

La capsule Dragon de l'entreprise du multimilliardaire Elon Musk s'est détachée vendredi de l'ISS à 18h15, heure de la côte est américaine (00h15 samedi en Suisse).

Croissance des plantes

Les Américaines Anne McClain et Nichole Ayers, le Russe Kirill Peskov et le Japonais Takuya Onishi doivent passer plus de 17 heures à bord de l'appareil avant de toucher mer, à 11h33 samedi (17h33 en Suisse), au large de la côte ouest des Etats-Unis.

La vertigineuse descente de la capsule sera freinée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre, puis par d'immenses parachutes. La capsule sera ensuite récupérée par un navire de SpaceX et une fois hissée à bord, elle sera enfin ouverte pour laisser les astronautes en sortir.

Lors de leur séjour dans l'ISS, l'équipage baptisé Crew-10 a réalisé de multiples expériences scientifiques, étudiant la croissance de plantes ou encore la manière dont les cellules réagissent à la gravité.

En mars, leur départ dans l'espace avait été particulièrement scruté, car il devait permettre le retour de deux astronautes américaines coincés dans l'espace depuis neuf mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump annonce qu'il rencontrera Poutine le 15 août en Alaska

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La dernière rencontre entre Vladimir Poutine, à gauche sur le cliché, et Donald Trump, à droite, remonte à 2019 (archives). (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko Mark Schiefelbein)

Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine le 15 août en Alaska pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a-t-il annoncé vendredi. L'accord comprendra, selon le président américain, des concessions territoriales.

M. Trump, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à ce conflit, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l'a pas encore revu en personne depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.

Plutôt qu'en terrain neutre, la rencontre aura lieu dans le vaste et sauvage Etat de l'Alaska, dans l'extrême nord-ouest du continent américain et près de la Russie, un territoire que cette dernière avait cédé à l'Amérique au XIXe siècle.

Confirmant l'entrevue, le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov a qualifié ce choix d'"assez logique". Les deux présidents "se focaliseront sans aucun doute sur une discussion autour des options pour parvenir à un règlement pacifique à long terme de la crise ukrainienne", a-t-il ajouté.

Après le sommet en Alaska, Moscou "cherchera naturellement à organiser la prochaine réunion entre les présidents en territoire russe" et "une "invitation en ce sens a déjà été envoyée au président américain", a précisé M. Ouchakov. Le Kremlin a qualifié ce choix d'"assez logique" et dit avoir invité le président américain à visiter la Russie après le sommet.

Il s'agira du premier tête-à-tête entre les deux dirigeants depuis juin 2019 au Japon, un an après un sommet à Helsinki où Donald Trump avait eu un ton résolument conciliant avec l'homme fort du Kremlin. M. Poutine n'a plus foulé le sol américain depuis 2015, sous la présidence de Barack Obama.

Sans Zelensky

Cette rencontre très attendue se déroulera donc sans le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui ne cesse pourtant d'exiger d'avoir voix au chapitre.

Le président américain, interrogé plus tôt vendredi pour savoir si l'Ukraine devra faire des concessions territoriales, a répondu qu'"il y aurait des échanges de territoires au bénéfice de chacun", sans donner de détail.

"On parle d'un territoire sur lequel les combats font rage depuis plus de trois ans et demi [...] C'est compliqué; ce n'est vraiment pas facile, mais nous allons en récupérer une partie", a-t-il ajouté à la Maison-Blanche.

Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN.

Ces exigences sont qualifiées d'inacceptables par Kiev, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie.

Poutine parle avec Xi et Modi

Parlant de la rencontre avec le président russe, "cela aurait pu se faire plus tôt, mais je suppose qu'il y a malheureusement des mesures de sécurité à prendre", a dit le président Trump.

Vladimir Poutine s'est entretenu vendredi au téléphone avec le président chinois Xi Jinping et le premier ministre indien Narendra Modi.

Ces développements surviennent alors que le président américain avait lancé un ultimatum à la Russie la semaine dernière, qui a expiré vendredi, pour faire avancer les négociations avec Kiev, sous peine de nouvelles sanctions américaines.

L'offensive russe à grande échelle contre l'Ukraine, déclenchée en février 2022, a fait a minima des dizaines de milliers de morts dans les deux pays et causé d'immenses destructions.

Après plus de trois ans de combats, les positions ukrainienne et russe sont toujours irréconciliables. La Russie est accusée de bloquer les pourparlers en maintenant des demandes maximalistes, à un moment où ses forces ont l'avantage sur le front et continuent d'y gagner du terrain.

Lente progression russe

Le dernier cycle de négociations directes entre les deux belligérants à Istanbul en juillet n'avait débouché que sur un nouvel échange de prisonniers et de dépouilles de soldats.

Pour tenter de faire avancer les choses, l'émissaire américain Steve Witkoff a été reçu cette semaine au Kremlin par Vladimir Poutine, ce qui a permis une accélération au plan diplomatique marquée par l'annonce jeudi par Moscou d'un "accord de principe" pour un prochain sommet entre les dirigeants américain et russe.

Ces derniers temps, Donald Trump s'était dit à plusieurs reprises "très déçu" par son homologue russe du fait de l'absence d'avancées dans les négociations entre Kiev et Moscou.

Sur le terrain, l'armée russe poursuit ses attaques aériennes meurtrières sur l'Ukraine et ses assauts sur le front, où ses soldats sont plus nombreux et mieux équipés.

L'Ukraine demande, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Jim Lovell, commandant de la mission Apollo 13, est mort

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Jim Lovell, ici en 2013, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houtons, nous avons un problème" (archives). (© KEYSTONE/AP/Kamil Krzaczynski)

L'astronaute américain Jim Lovell, commandant de la célèbre mission lunaire Apollo 13, qui avait manqué de tourner à la catastrophe en 1970 après une explosion en vol, est mort à l'âge de 97 ans, a annoncé vendredi la Nasa.

"La Nasa présente ses condoléances à la famille du capitaine Jim Lovell, dont la vie et l'oeuvre ont inspiré des millions de personnes au fil des décennies", a déclaré l'agence spatiale dans un communiqué, saluant son "caractère et son courage inébranlable" ayant permis aux Etats-Unis "d'atteindre la Lune".

L'Américain, qui n'a jamais marché sur la Lune, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houston, nous avons un problème".

Incarné sur le grand écran par Tom Hanks dans le blockbuster éponyme "Apollo 13" sorti en 1995, son sang-froid lors de cette odyssée spatiale chaotique lui ont valu une large reconnaissance.

Lancée le 11 avril 1970, neuf mois après les premiers pas historiques de Neil Amstrong sur la Lune, la mission pilotée par Jim Lovell aux côtés des astronautes Fred Haise et Jack Swigert devait se poser sur l'astre.

Mais une explosion survenue en plein vol, entraînant une fuite d'oxygène, a bouleversé ces plans. "Houston, nous avons un problème", avait alors annoncé laconiquement Jim Lovell au centre de contrôle de la Nasa.

L'Amérique, qui considérait déjà ces vols comme une routine, se retrouva alors projetée en direct dans une tragédie inédite, trois hommes risquant de rester à jamais dans l'espace. Grâce au sang-froid du commandant et de la Nasa, le trio s'en était heureusement sorti, réussissant à revenir sain et sauf sur Terre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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