Rejoignez-nous

International

Une nouvelle loi rend le programme nucléaire "irréversible"

Publié

,

le

La nouvelle loi autorise la Corée du Nord à mener une frappe nucléaire préventive (archives). (© KEYSTONE/AP/ÊúùÈÆÆÈÄö‰ø°Á§æ)

Nouvelle escalade dans le dossier de l'arsenal nucléaire nord-coréen : Pyongyang a adopté une loi déclarant qu'elle est prête à mener des frappes atomiques préventives, y compris face à des attaques conventionnelles, ont annoncé vendredi les médias d'État.

Cette décision élimine la possibilité de pourparlers de dénucléarisation, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un ayant déclaré que le statut d'État nucléaire de son pays était désormais "irréversible".

Cette annonce intervient dans un contexte de relations inter-coréennes tendues. Pyongyang a conduit un nombre record de tests de missiles cette année et a accusé Séoul d'être responsable de la récente épidémie de Covid-19 sur son territoire.

La nouvelle loi permettra au régime nord-coréen de déclencher une frappe nucléaire préventive "automatiquement" et "immédiatement pour anéantir des forces hostiles", si une puissance étrangère venait à menacer Pyongyang, selon l'agence d'État KCNA.

Le texte stipule que le régime peut utiliser des armes nucléaires "en cas d'attaque nucléaire ou non nucléaire par des forces hostiles contre les dirigeants de l'État et l'organisation du commandement des forces nucléaires de l'État", entre autres situations, selon KCNA.

En juillet, M. Kim avait affirmé que son pays était "prêt à déployer" sa force de dissuasion nucléaire en cas d'affrontement militaire avec les États-Unis et la Corée du Sud.

"Il est totalement hors de question (pour nous) de renoncer à l'arme nucléaire, et il ne saurait y avoir de dénucléarisation ou de négociation", a-t-il déclaré jeudi dans un discours devant le Parlement nord-coréen, selon KCNA.

Ce nouveau texte témoigne de la confiance de Kim Jong Un dans les capacités nucléaires et militaires de son pays, en particulier dans ses missiles balistiques intercontinentaux pouvant frapper les États-Unis, a affirmé à l'AFP Cheong Seong-chang du centre des études nord-coréennes à l'institut Sejong.

Cette loi "justifie publiquement l'utilisation de l'arme nucléaire par Pyongyang", notamment en réponse à une attaque non-nucléaire, a observé M. Cheong.

En tant que dictateur, "Kim Jong Un n'a pas besoin de lois pour lancer une frappe nucléaire", mais la nouvelle doctrine sert à "justifier son utilisation d'armes nucléaires en cas d'urgence, en divulguant par avance les principes d'utilisation du nucléaire dans le pays et à l'étranger", a-t-il ajouté.

"Sommet d'absurdité"

La Corée du Nord a procédé à une série record d'essais d'armes cette année, notamment en tirant un missile balistique intercontinental pour la première fois depuis 2017.

Des responsables américains et sud-coréens ont averti de manière répétée que le Nord se prépare à conduire un nouvel essai nucléaire.

La question, non résolue, de l'allègement des sanctions et de ce que Pyongyang serait prêt à céder en retour a mis en arrêt depuis 2019 les négociations entre Washington et Pyongyang.

Pour Yang Moo-jin, professeur à l'Université des études nord-coréennes, le nouveau texte réaffirme clairement la position de Pyongyang, qui estime que les négociations sur la dénucléarisation ne sont plus au programme.

"Pyongyang va probablement nouer des liens plus étroits avec la Chine et la Russie contre Washington, et (...) mener un septième essai nucléaire dans un avenir proche", a-t-il avancé à l'AFP.

Le mois dernier, Séoul a proposé un grand plan d'aides à la Corée du Nord, comprenant de la nourriture, de l'énergie, mais aussi une aide pour la modernisation des infrastructures, en échange d'une dénucléarisation.

La Corée du Nord a cependant rejeté l'offre, la qualifiant de "sommet d'absurdité".

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a affirmé le mois dernier que son gouvernement n'envisageait pas de doter le pays d'une force de dissuasion nucléaire.

Fin août, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont conduit leurs plus importants exercices militaires conjoints depuis 2018 face à la menace nucléaire croissante de la Corée du Nord.

Washington est un proche allié de Séoul sur le plan de la sécurité. Quelque 28.500 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud pour la protéger de son voisin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Israël et la Syrie s'accordent sur un cessez-le-feu

Publié

le

Scènes de guerre au sud de la Syrie, jeudi. (© KEYSTONE/EPA/AHMAD FALLAHA)

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président syrien Ahmad al-Chareh se sont accordés sur un cessez-le-feu, deux jours après les frappes israéliennes ayant visé Damas, a annoncé l'émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack vendredi.

"Le premier ministre israélien (Benjamin) Netanyahu et le président syrien Ahmad al-Chareh, avec le soutien du secrétaire d'Etat américain (Marco) Rubio, ont accepté un cessez-le-feu", écrit Tom Barrack sur le réseau social X. "Nous appelons les druzes, les bédouins, et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins", poursuit l'émissaire américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Canada: Six millions d'hectares brûlés par les feux de forêt

Publié

le

Un feu de forêt au Manitoba, fin mai. (Manitoba government via AP) (© KEYSTONE/AP Manitoba government)

Avec près de six millions d'hectares brûlés pour l'instant, soit la superficie de la Croatie, la saison des feux de forêt au Canada est l'une des pires jamais enregistrées au pays, selon une mise à jour des autorités vendredi.

En raison de la sécheresse et des températures supérieures à la normale, le pays de 40 millions d'habitants a connu une saison précoce et extrême avec plusieurs mégafeux actifs. Et ces derniers dévorent les terres à un rythme rarement vu depuis 40 ans.

"Il s'agit de l'une des superficies cumulées les plus élevées pour cette période de l'année, derrière le record de la saison des incendies de 2023", a souligné Michael Norton, porte-parole de Ressources naturelles Canada.

Mais contrairement à l'été hors du commun de 2023, où l'activité des incendies "ne s'est pas stabilisée" et où près de 18 millions d'hectares ont brûlé au total, "nous observons cette année un schéma d'incendie plus normal", a-t-il poursuivi.

L'intensité des feux a ralenti en juin mais le pays entre "dans ce qui est normalement les deux mois les plus actifs de la saison", avec des conditions propices aux incendies dans plusieurs régions, a-t-il prévenu.

Plus de 560 feux sont actuellement actifs dans le pays. Ottawa a fait appel à l'aide internationale et 533 pompiers des Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Australie, Costa Rica et du Mexique sont sur place.

L'intensité des brasiers a forcé la province du Manitoba (centre) à déclarer l'état d'urgence pour une deuxième fois en quelques mois le 10 juillet et les autorités ont indiqué que le nombre d'hectares brûlés cette année est dix fois supérieur à la moyenne.

Depuis ce printemps, 39'000 autochtones ont été évacués, a indiqué vendredi la ministre des Services aux Autochtones, ajoutant que les Premières nations sont "touchées de manière disproportionnée" par les feux et sont "108 fois plus susceptibles d'être évacuées lors d'urgences".

Le Canada, qui se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète, est confronté à de plus en plus d'événements météorologiques violents.

Liée au changement climatique d'origine humaine, la hausse des températures entraîne moins de neige, des hivers plus courts et plus doux, et des conditions estivales plus précoces qui favorisent les incendies, selon les experts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Pandémie: les USA rejettent des amendements adoptés par l'OMS

Publié

le

Les pays membres de l'OMS ont modifié le Règlement sanitaire international (RSI) en 2024 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le gouvernement de Donald Trump a annoncé vendredi que les Etats-Unis rejetaient les amendements adoptés en 2024 par les pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre les pandémies, affirmant qu'ils violaient la souveraineté américaine.

En 2024, les pays membres de l'OMS ont adopté des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), un cadre juridiquement contraignant pour répondre aux urgences de santé publique qui avait montré ses limites pendant le Covid.

Le président américain Donald Trump a décidé dès son retour au pouvoir en janvier de retirer les Etats-Unis de cette agence de l'ONU. Mais, selon le département d'Etat, ces amendements sont toujours contraignants pour le pays.

Le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions vaccinosceptiques, et le secrétaire d'Etat Marco Rubio affirment dans un communiqué que "ces amendements risquent d'entraver indûment notre droit souverain à élaborer notre politique sanitaire".

"Nous placerons les Américains d'abord dans toutes nos actions, et nous ne tolérerons aucune politique internationale qui porte atteinte à la liberté d'expression, à la vie privée ou aux libertés individuelles des Américains", ajoute le communiqué.

"Vulnérabilité de l'OMS à l'influence politique"

Les amendements introduisent la notion d'"urgence pandémique" et "plus de solidarité et d'équité", selon l'OMS. Ils avaient été adoptés après que l'organisation a échoué l'année dernière à conclure un accord mondial plus ambitieux dans la lutte contre les pandémies. En 2025, cet accord avait finalement été conclu, mais sans les Etats-Unis.

Washington, sous la présidence de Joe Biden, avait pris part aux négociations en 2024 mais n'était pas parvenu à trouver un consensus. Les Etats-Unis exigeaient en effet plus de protection concernant les droits de propriété intellectuelle sur les vaccins américains. Le prédécesseur de Marco Rubio, Antony Blinken, avait par la suite salué les amendements, les qualifiant de progrès.

"Ils ne traitent pas non plus de manière adéquate la vulnérabilité de l'OMS à l'influence politique et à la censure, notamment de la part de la Chine, lors des épidémies", ajoutent vendredi les deux ministres pour justifier leur rejet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Tour de France: Tadej Pogacar creuse encore l'écart

Publié

le

Tadej Pogacar n'a pas de rival sur le Tour de France (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Tadej Pogacar s'est imposé dans la 13e étape du Tour de France, un contre-la-montre de 10,9 km en côte entre Loudevielle et Peyragudes. Le Slovène a donc encore renforcé son maillot jaune.

Pogacar - vainqueur pour la quatrième fois depuis le départ et pour la 21e fois de sa carrière sur la Grande Boucle - s'est imposé avec 36 secondes d'avance sur le Danois Jonas Vingegaard, son principal contradicteur. Cela lui a permis de porter son avance au classement général à 4'07.

Le maillot jaune avait choisi de s'élancer avec un vélo traditionnel, alors que Vingegaard et Primoz Roglic, troisième de l'étape à 1'20, ont couru sur des vélos de contre-la-montre. Mais la domination du champion du monde a été une fois encore totale, de sorte qu'une quatrième victoire finale lui semble promise après 2020, 2021 et 2024,

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

NEVER CAN SAY GOODBYE

COMMUNARDS

03:31

Les 2 derniers titres

A FOOLISH GAME (ON SATURDAY)

ALESSANDRO RICCI

03:27

YOU SHOOT TO KILL

SICKBOYS AND LOWMEN

03:21

Votre Horoscope

Taureau

Le trigone Uranus/Pluton vous accompagne dans une profonde mue intérieure. Vous êtes prêt à vous réinventer sans vous trahir.

Les Sujets à la Une