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Crise migratoire: Minsk évoque des négociations" avec l'UE

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Quelques milliers de migrants, originaires principalement du Moyen-Orient, campent toujours du côté du Bélarus par des températures négatives dans des conditions très précaires. (© KEYSTONE/EPA/MAXIM GUCHEK/BELTA HANDOUT)

Le Belarus a annoncé mercredi avoir des "négociations"avec Bruxelles pour régler la crise migratoire en cours aux frontières de l'UE. La Commision européenne n'a elle évoqué que des "discussions techniques" avec Minsk sur le rapatriement dans leur pays des migrants.

La Commission "tiendra des discussions techniques sur les rapatriements avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM, associée à l'ONU) et avec le Bélarus", a indiqué sur Twitter un porte-parole de l'exécutif européen, sans plus de précisions.

"Le Bélarus doit donner accès à l'aide humanitaire et fournir un abri aux migrants dans le pays", a-t-il réaffirmé.

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko et la chancelière allemande Angela Merkel se sont entretenus dans la journée par téléphone, pour la seconde fois en trois jours, afin d'évoquer ce dossier qui provoque de graves tensions entre l'UE et le Belarus soutenu par Moscou.

Quelques milliers de migrants, originaires principalement du Moyen-Orient, campent depuis des jours par des températures glaciales le long de la frontière polonaise, du côté du Belarus, dans l'espoir de pouvoir entrer dans l'UE.

L'Occident accuse Minsk d'avoir orchestré depuis l'été cet afflux, en réponse à des sanctions occidentales contre le Belarus après la répression en 2020 d'un mouvement d'opposition historique.

Un accord, selon Minsk

Isolé depuis sur la scène internationale, Minsk a soutenu mercredi que l'appel entre Mme Merkel et M. Loukachenko avait abouti à un accord sur l'organisation de pourparlers Belarus-UE.

Selon la présidence bélarusse, les deux dirigeants se sont entendus pour "que le problème dans son ensemble remonte au niveau Belarus-UE et que des responsables désignés par chacune des parties entreprennent immédiatement des négociations".

Mais cette annonce a été immédiatement nuancée par Berlin, qui n'a évoqué qu'une coopération entre Minsk et l'UE pour fournir une aide humanitaire aux migrants coincés à la frontière.

"La chancelière a souligné la nécessité de fournir une aide humanitaire et des options de rapatriement pour les personnes concernées" avec les Nations unies et "en coopération avec la Commission européenne", a indiqué le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert.

Risque de crise longue

Le ministre polonais de la Défense Mariusz Blaszczak a averti mercredi que cette crise "pourrait durer des mois, voire des années", affirmant que les migrants avaient à nouveau "attaqué la frontière polonaise" pendant la nuit.

La vieille, les forces de sécurité polonaises avaient fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour repousser une foule qui leur jetait des pierres en tentant de traverser la frontière.

Varsovie, ainsi que les deux autres voisins européens du Belarus, la Lituanie et la Lettonie, refusent d'accueillir ces milliers de migrants. Les gardes-frontières polonais ont dit avoir enregistré mardi 161 tentatives de "passages illégaux", y compris "deux tentatives de passages en force".

De leur côté, les organisations humanitaires affirment qu'au moins onze migrants sont morts des deux côtés de la frontière depuis le début de la crise cet été.

Le Bélarus et la Russie, qui nient être l'origine de la crise et critiquent l'UE pour ne pas avoir accueilli ces populations, ont condamné l'usage de la force par Varsovie, tout en se présentant en protecteur des droits humains.

La télévision d'Etat russe a montré mercredi des centaines de migrants dans un centre couvert mis en place par les autorités bélarusses près de la frontière, où des familles avec des enfants ont passé la nuit.

"Aventurisme militaire"

Parallèlement, Moscou est accusée d'avoir déployé ces derniers jours des troupes supplémentaires à la frontière ukrainienne, où la situation est toujours très tendue depuis le début en 2014 d'un conflit entre Kiev et des séparatistes pro-russe.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a ainsi mis en garde Moscou mercredi contre l'"erreur tragique" que constituerait tout "aventurisme militaire" aux frontières d'Ukraine et de Pologne.

De leur côté, Bruxelles et Washington ont annoncé lundi vouloir élargir dans les prochains jours les mesures punitives prises contre le Belarus.

Suite à des pressions de l'UE, la compagnie aérienne bélarusse Belavia a annoncé que Syriens, Irakiens, Afghans et Yéménites étaient désormais interdits de vol depuis Dubaï vers le Belarus. La Turquie a imposé les mêmes restrictions la semaine dernière.

L'Irak a annoncé un vol de rapatriement prévu jeudi pour au moins 200 de ses ressortissants bloqués à la frontière, dont des femmes et des enfants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Hurkacz trop fort pour Nadal

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Nadal a été lourdement battu au 2e tour à Rome (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

Rafael Nadal (ATP 305) n'a pas pesé lourd face à Hubert Hurkacz au 2e tour à Rome, où il a triomphé dix fois. L'ex-no 1 mondial s'est incliné 6-1 6-3 devant le Polonais, 9e de la hiérarchie.

Ce premier face-à-face entre les deux hommes a tourné court. Hubert Hurkacz, qui a cueilli en avril à Estoril son premier titre ATP sur terre battue, n'a mis que 93 minutes pour vaincre la résistance de l'homme aux 14 sacres à Roland-Garros. Il a notamment claqué 9 aces, remportant 85% des points joués derrière sa première balle.

Déjà en difficulté dans son 1er tour face au qualifié belge Zizou Bergs (ATP 108), Rafael Nadal a pourtant eu sa chance face au Polonais. Les deux hommes se sont ainsi procuré le même nombre de balles de break (7). Mais Hubert Hurkacz en a converti quatre, et son légendaire adversaire aucune...

Ce n'est donc pas à Rome, où il enchaînait son troisième tournoi depuis son retour aux affaires à Barcelone à la mi-avril, que Rafa a pu se rassurer pleinement. Le gaucher majorquin a certes gagné cinq matches en trois tournois dont un face à un top 15 (Alex De Minaur à Madrid). Mais s'estimera-t-il en mesure de défendre véritablement ses chances à Roland-Garros dès le 26 mai? Rien n'est moins sûr.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Israël bombarde Gaza et ordonne de nouvelles évacuations à Rafah

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L'armée israélienne a bombardé samedi la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a bombardé samedi la bande de Gaza et ordonné de nouvelles évacuations à Rafah après la mise en garde de l'ONU contre une "catastrophe humanitaire colossale" dans cette ville surpeuplée à la frontière égyptienne.

Des journalistes de l'AFP, des médecins et des témoins ont fait état de frappes aussi bien dans le nord que le sud du territoire palestinien où, selon l'ONU, l'aide humanitaire est bloquée depuis que les troupes israéliennes sont entrées dans l'est de Rafah lundi, fermant deux points de passage.

Au moins 21 personnes tuées dans les bombardements de la nuit dans le centre de Gaza ont été transportées à l'Hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa, dans la ville de Deir al-Balah, selon un communiqué de l'établissement.

Des corps recouverts d'une toile blanche gisaient sur le sol dans une cour de l'hôpital. Un homme portant une casquette de baseball s'est penché sur un sac mortuaire, serrant une main couverte de poussière. Les pieds d'un cadavre dépassaient d'une couverture à carreaux rouges et noirs.

A Rafah, des témoins ont fait état de frappes aériennes intenses près du point de passage avec l'Egypte, de la fumée s'est élevée au-dessus de la ville, selon des images de l'AFP.

"Se reconstruire"

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure dans cette ville où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, la plupart déplacés par les violences, selon l'ONU, l'armée israélienne mène depuis mardi des incursions dans l'est de Rafah. Elle a pris le contrôle du point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois d'aide humanitaire.

Pour "vaincre" le Hamas, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, insiste sur la nécessité d'une opération à Rafah, où se retranchent selon lui les derniers bataillons du mouvement islamiste palestinien.

Les combats se sont poursuivis du côté gazaoui du point de passage de Rafah, a indiqué l'armée vendredi, avant d'étendre samedi son ordre d'évacuation à d'autres zones de l'est de la ville.

Le nouvel ordre indique que les zones désignées ont été "le théâtre d'activités terroristes du Hamas au cours des derniers jours et des dernières semaines". Environ 300'000 Palestiniens ont quitté les quartiers est de Rafah depuis l'ordre d'évacuation lancé le 6 mai, a indiqué l'armée samedi.

En janvier, elle avait annoncé avoir démantelé la structure de commandement du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, mais samedi, un porte-parole a déclaré que le Hamas "essayait de se reconstruire" dans cette région et l'armée a ordonné l'évacuation des zones de Jabalia et de Beit Lahia, dans le nord.

Critiques américaines

La guerre a éclaté le 7 octobre lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque inédite contre Israël, faisant plus de 1170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée. En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait jusqu'ici 34'971 morts, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Vendredi, le département d'Etat américain a indiqué dans un rapport que les Etats-Unis jugeaient "raisonnable d'estimer" qu'Israël a violé le droit humanitaire international à Gaza sans pouvoir toutefois le conclure de manière définitive, et continueront à livrer des armes à ce pays, selon le rapport.

Une vaste opération à Rafah conduirait à une "catastrophe humanitaire colossale", a averti le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, ajoutant que la famine se profilait dans le territoire palestinien.

"Nous appelons les autorités israéliennes à cesser cette opération militaire sans délai et à reprendre la voie des négociations, seule voie possible pour conduire à la libération immédiate des otages et obtenir un cessez-le-feu durable", a renchéri dans la nuit la diplomatie française.

Le président américain, Joe Biden, a menacé de cesser certaines livraisons d'armes à Israël en cas d'offensive majeure à Rafah.

"Flexibilité"

Selon l'ONU, environ 110'000 personnes ont fui depuis qu'Israël a appelé lundi la population de l'est de Rafah à évacuer.

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes du Hamas, l'acheminement de l'aide reste "extrêmement difficile", a affirmé à l'AFP Andrea De Domenico, le chef du bureau de l'Ocha dans les territoires palestiniens.

Vendredi soir, le Cogat, organe du ministère israélien de la Défense supervisant les affaires civiles dans les Territoires palestiniens, a néanmoins annoncé "le transfert de 200'000 litres de carburant à des organisations internationales" via Kerem Shalom.

Toutefois, observe Sylvain Groulx, coordinateur d'urgence de Médecins sans frontières (MSF) à Gaza, il faut "comprendre que lorsque plus des deux tiers des hôpitaux ou des structures médicales de Gaza ont été soit détruits, soit partiellement détruits, il devient encore plus difficile d'offrir à la population les services de santé de base dont elle a cruellement besoin".

L'Egypte a exhorté vendredi le Hamas et Israël à faire preuve de "flexibilité", après la fin de pourparlers indirects sans accord la veille au Caire, alors que les efforts des pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) "se poursuivent" en vue d'une trêve, selon le média égyptien Al-Qahera News.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le concurrent néerlandais Joost Klein exclu de l'Eurovision

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Malgré sa qualification, le Néerlandais Joost Klein ne pourra pas participer à la finale de l'Eurovision (archives). (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Le diffuseur néerlandais Avrotros juge "disproportionnée" l'exclusion samedi du concurrent néerlandais Joost Klein pour la finale de l'Eurovision, suspendu la veille après un incident sans lien avec la participation controversée d'Israël.

Avrotros a déclaré dans un communiqué transmis à l'AFP trouver la disqualification "disproportionnée" et s'est dit "choquée par la décision" de l'Union européenne de radiodiffusion (UER). "Nous le regrettons profondément et y reviendrons plus tard".

L'UER, qui chapeaute le concours, a expliqué dans un communiqué que la police suédoise enquête sur "une plainte déposée par une femme membre de l'équipe de production à la suite d'un incident survenu après sa prestation lors de la demi-finale de jeudi soir".

"Pendant que la procédure judiciaire suit son cours, il ne serait pas approprié qu'il continue à participer au concours", a indiqué l'organisation rappelant appliquer "une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements inappropriés".

Décision "très radicale"

Le système de radiodiffusion publique néerlandais NPO a qualifié la décision de "très radicale". "C'est une déception pour les millions de fans de l'Eurovision aux Pays-Bas et dans d'autres pays européens", a-t-il affirmé.

"Nous évaluerons de manière approfondie le cours des événements après le concours Eurovision de la chanson avec Avrotros, l'UER et toutes les autres parties impliquée", a-t-il ajouté.

Jeudi, lors de la conférence de presse qui avait suivi la demi-finale de la compétition qui se veut apolitique, Joost Klein, 26 ans et les cheveux peroxydés, avait attiré l'attention en marquant son désaccord avec le fait d'être placé à côté de la représentante israélienne Eden Golan. Il avait notamment recouvert ostensiblement son visage du drapeau néerlandais à plusieurs reprises.

Son exclusion n'a toutefois rien à voir avec son attitude envers d'autres délégations, a souligné l'UER.

"Intimidation"

Vendredi, Joost Klein, avait déjà été privé des importantes répétitions générales à la veille de la finale de l'Eurovision.

Interrogée par l'AFP, la police suédoise a confirmé avoir ouvert une enquête pour "intimidation". Le dossier a été transmis au parquet.

Officiellement apolitique, l'Eurovision est cette année bousculée par la guerre à Gaza.

Le jeune chanteuse israélienne, Eden Golan, 20 ans, a décroché jeudi soir son ticket pour la finale avec la chanson "Hurricane", dont la version initiale avait dû être modifiée car considérée comme faisant allusion à l'attaque du Hamas qui a ensanglanté Israël le 7 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Djokovic "va bien" et donne rendez-vous à dimanche

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Djokovic sera en mesure de jouer dimanche (© KEYSTONE/EPA/ETTORE FERRARI)

Novak Djokovic, assommé involontairement par la gourde d'un spectateur vendredi en marge du Masters 1000 de Rome, va "bien".

Le no 1 mondial sera en mesure de jouer son prochain match dimanche, a-t-il indiqué samedi sur X (ex-Twitter).

"Merci pour vos messages s'inquiétant pour moi. C'était un accident et je vais bien, je me repose à l'hôtel avec une poche de glace (sur la tête)", a écrit le Serbe dans un message publié dans la nuit de vendredi à samedi. "On se voit dimanche", a-t-il ajouté, en référence à son match du 3e tour prévu contre le Chilien Alejandro Tabilo, 32e mondial.

A l'issue de son entrée en lice dans le tournoi romain, un match facilement remporté face au Français Corentin Moutet 6-3, 6-1, Djokovic a été victime d'un accident insolite. Alors qu'il signait des autographes à des spectateurs situés en tribunes au-dessus de lui, il a reçu sur la tête une gourde tombée de sac à dos d'un de ces spectateurs.

Sous la violence du choc, il est tombé à terre, est resté prostré de longues secondes, avant de reprendre ses esprits et de regagner les vestiaires en marchant. Les organisateurs du tournoi ont ensuite indiqué que Djokovic avait une blessure sur le haut de la tête qui avait nécessité l'emploi de colle chirurgicale, mais qu'il n'avait pas été transporté dans un hôpital. Nole n'a pas participé à la conférence de presse d'après-match et a rejoint son hôtel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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