Économie
La Croatie prête pour l'adoption de l'euro en 2023
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La Commission européenne a estimé mercredi que la Croatie remplissait les conditions pour adopter la monnaie unique au 1er janvier 2023, ce qui en fera le vingtième membre de la zone euro, sept ans après l'entrée de la Lituanie.
La décision formelle sera prise début juillet par les ministres des Finances de l'UE, mais la porte est désormais grande ouverte. Aucune opposition n'est attendue, alors que l'ex-République yougoslave de 4 millions d'habitants respecte l'ensemble des critères techniques. La Banque centrale européenne (BCE) a également rendu mercredi un avis positif.
"Je m'attends à ce que la procédure se déroule bien et que la Croatie puisse rejoindre la zone euro dès l'année prochaine", a déclaré le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, qui sera à Zagreb jeudi.
La Croatie avait exprimé sa volonté d'adopter la monnaie unique dès son adhésion à l'UE en 2013.
Elle est désormais "prête à rejoindre la zone euro au 1er janvier. Cela va renforcer l'économie de la Croatie, en bénéficiant à ses citoyens, ses entreprises et à la société tout entière", a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, citée dans un communiqué. Cela va "aussi renforcer l'euro", a-t-elle affirmé.
Le pays méditerranéen dispose d'un important secteur touristique. La création de richesses par habitant se situe à un peu plus de la moitié du niveau moyen de l'UE, comme la Pologne et les Pays baltes. Le taux de chômage atteignait 6,1% en avril, dans la moyenne européenne.
Ce feu vert intervient alors que l'euro vient de fêter ses 20 ans d'existence en tant que monnaie fiduciaire.
Au 1er janvier 2002, des millions d'Européens dans douze pays abandonnaient leurs lires, francs, deutsche mark et drachmes pour des pièces et billets en euros.
Ils ont été rejoints depuis par sept autres pays: la Slovénie en 2007, Chypre et Malte en 2008, la Slovaquie (2009), l'Estonie (2011), la Lettonie (2014) et enfin la Lituanie en 2015. La zone euro rassemble désormais 345 millions d'habitants.
Symbole d'unité européenne
La monnaie unique est un symbole d'unité et de souveraineté européennes. Tous les pays de l'UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu'ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n'est fixé. Seule exception, le Danemark a négocié une exemption après un référendum en 2000 par lequel les Danois ont rejeté l'euro.
L'introduction d'une nouvelle monnaie a suscité des craintes dans de nombreux pays. C'est aussi le cas en Croatie où seulement 30% des habitants jugent leur pays prêt pour l'euro, selon une étude menée en mars et avril. Quelque 87% de la population pense qu'il entraînera des hausses de prix.
L'économie croate est en tout cas prête pour la nouvelle monnaie, d'après les critères examinés par la Commission et la BCE.
En avril, le taux d'inflation harmonisé sur douze mois, à 4,7%, était située sous la barre fixée de 4,9%.
Les finances sont saines. Le déficit public a atteint 2,9% du produit intérieur brut (PIB) l'an dernier, juste sous la limite des 3%. La dette, à 80% du PIB, dépasse certes le seuil de 60%, mais c'est le cas de la plupart des pays de l'UE et sa trajectoire est nettement à la baisse.
Les taux d'intérêt à long terme du pays sont également dans les limites fixées.
Enfin, le pays a rejoint le mécanisme de taux de change européen (MCE II) en juillet 2020 et s'y est maintenu sans difficulté. Ce mécanisme fixe une limite de variation de 15% autour du cours de la kuna, la devise croate, établi actuellement à 7,5345 pour un euro. Un taux de change définitif sera fixé en juillet.
Dans son rapport publié mercredi, la Commission estime que la Bulgarie, qui espère adopter l'euro en 2024, ne remplit pas encore les conditions. Cinq autres pays dans l'antichambre de la monnaie unique (Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Suède) sont aussi dans ce cas, mais ils n'ont pas de projet d'adhésion à très court terme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort
La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.
Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.
Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.
Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.
Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.
Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.
Réflexion pour étendre le dispositif
Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.
Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.
Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".
Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
COP30: la présence de Syngenta dans la délégation suisse est critiquée
La composition de la délégation suisse à la COP30 est sous le feu des critiques, à quelques jours de la conférence. Des associations climatiques dénoncent la participation d'une représentante de Syngenta. Elles demandent plus de transparence dans la sélection.
Lors de la 30e conférence annuelle sur le climat de l'ONU (COP30), qui s'ouvre lundi prochain à Bélem, au Brésil, la directrice du développement durable de Syngenta Petra Laux et un représentant de l'Union suisse des arts et métiers (usam) feront partie de la délégation officielle suisse. Ces nominations inquiètent les associations de défense du climat.
Les deux représentants sont liés à des organisations "dont les activités sont en contradiction directe avec les objectifs climatiques de la Suisse, notamment en matière de droits humains et d'intérêts liés aux énergies fossiles", ont fustigé jeudi BreakFree Suisse, Swiss Youth for Climate et Drop Fossil Subsidies dans un communiqué commun.
Ces associations climatiques dénoncent de graves conflits d'intérêts, la vulnérabilité de la Suisse face aux lobbies ainsi qu'une perte de crédibilité à l'international pour le pays.
Elles rappellent que Syngenta, géant de l'agrochimie racheté en 2016 par le groupe étatique chinois ChemChina, est régulièrement critiqué pour ses pratiques nuisibles à l'environnement. "Son modèle économique repose sur la vente à l'étranger de pesticides dangereusement toxiques."
Les associations climatiques soulignent encore que Syngenta fait actuellement l'objet d'une procédure au tribunal civil de Bâle. Deux paysannes et un paysan indiens reprochent à l'entreprise la vente d'un pesticide potentiellement mortel pour ses utilisateurs. Quant à la position de l'usam, elle contredit un certain nombre d'engagements climatiques de la Suisse, estiment les associations.
Transparence
Elles exigent des critères de sélection transparents et demandent d'impliquer à l'avenir le grand public dans le processus de sélection des représentants à la COP. Selon elles, il en va de l'intégrité des sommets sur le climat.
Elles appellent en outre à inviter dans la délégation suisse des entreprises qui se sont déjà engagées à atteindre le "zéro émission nette". "Celles-ci apporteraient davantage de cohérence ainsi que les connaissances et le réseau nécessaires à ces négociations climatiques cruciales."
Dans les négociations, l'expertise et les connaissances spécifiques apportées par les représentants de la société civile sont très importantes, a relevé l'Office fédéral de l'environnement, contacté par Keystone-ATS. Et de souligner que les organisations de protection de l'environnement et de développement ainsi que l'économie sont représentées depuis de nombreuses années au sein de la délégation suisse.
Interpellé sur cette question durant la session d'automne, le Conseil fédéral avait indiqué que, lors de la sélection des représentants, une attention particulière est accordée à la diversité des points de vue et aux contributions thématiques à la conférence. Et d'ajouter que la délégation compte aussi des représentants du WWF et d'Alliance Sud.
Représentante du secteur privé
Egalement sollicitée, Syngenta répond qu'en tant que membre de la société civile, Petra Laux représente le secteur privé, et non Syngenta, a indiqué un porte-parole de l’entreprise.
Elle apportera la perspective de l’ensemble du secteur privé. Petra Laux a été sélectionnée de manière indépendante en raison de sa grande expertise en matière d’affaires et de développement durable ainsi que de son expérience dans de précédentes réunions de l’ONU, a encore dit le porte-parole de Syngenta.
La délégation sera menée par l'ambassadeur suisse pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
SOS Méditerranée lance une mission d'observation aérienne
SOS Méditerranée veut pouvoir davantage identifier les migrants en détresse dans les embarcations entre l'Afrique et l'Europe. L'ONG lance une mission d'observation aérienne avec l'organisation suisse Humanitarian Pilots Initiative (HPI).
Cette initiative doit permettre également de mieux documenter les violations du droit maritime et du droit humanitaire, a précisé jeudi l'institution à Genève. Ces dernières années, l'ONG a déploré à de nombreuses reprises l'attitude des autorités italiennes et d'autres pays qui rend plus difficiles les missions de sauvetage en mer. Entre fin août et mi-octobre, quatre fusillades contre des navires d'ONG ou des embarcations en détresse ont fait au moins deux victimes.
Une première phase de lancement de la mission d'observation aérienne sera suivie dès début 2026 par des vols réguliers. Depuis 2016, SOS Méditerranée a secouru près de 43'000 personnes.
Cette année, plus de 1000 individus sont décédés en tentant de rejoindre l'Europe par la Méditerranée centrale. Le chiffre est probablement plus élevé en l'absence de témoins pour documenter certains naufrages, ajoute encore l'organisation.
"Nos avions font la différence à chaque vol, en recueillant des preuves et en protégeant les personnes vulnérables contre les atteintes à leurs droits fondamentaux", fait remarquer le directeur général de HPI, Omar El Manfalouty. "C'est pour cela que nous volons", insiste-t-il, saluant ce nouveau partenariat avec SOS Méditerranée.
Les autorités italiennes alertaient dans plus de la moitié des cas les situations de détresse en 2016 et 2017. Ce chiffre est passé actuellement à moins de 1%, déplore une responsable de SOS Méditerranée. Les avions des ONG et des dispositifs civils sont devenus indispensables pour identifier les embarcations qui doivent être secourues, selon l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Pas de démission du gouvernement belge, 50 jours pour le budget
La coalition au pouvoir en Belgique, divisée sur les questions budgétaires, dispose d'un nouveau délai de 50 jours maximum pour conclure un accord, a annoncé jeudi le Premier ministre belge Bart De Wever devant les députés. Il a regretté ces divergences persistantes.
Bart De Wever avait fixé initialement la date butoir du 6 novembre pour parvenir à un accord au sein de sa coalition de cinq partis. Il est désormais exclu qu'un projet de budget de l'Etat fédéral pour 2026 puisse être adopté par le Parlement avant la fin de l'année 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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